2ème article en 2 jours qui demandent la tutelle d'Haïti

Aux Haïtiens de nettoyer leur cour politique!

Valère Audy
http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/201012/15/01-4352522-aux-haitiens-de-nettoyer-leur-cour-politique.php
La Voix de l'Est

Les ministres responsables des Affaires étrangères des États-Unis, du Mexique et du Canada ont servi un sérieux avertissement au gouvernement haïtien au terme de la rencontre qu'ils viennent de tenir à Wakefield, dans l'Outaouais: ''La communauté internationale ne peut tout faire... Les autorités haïtiennes doivent assumer leurs responsabilités... Il n'y aura pas de progrès économique s'il n'y a pas de stabilité gouvernementale.''

Ces propos sont tirés de l'allocution de clôture du ministre canadien Lawrence Cannon qui a même insisté, pressant les Haïtiens, dont leurs dirigeants actuels, de veiller à doter leur pays ''d'un gouvernement démocratique, efficace et intègre, condition fondamentale et incontournable à la reconstruction et au développement de leur pays.'' De son côté, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a prévenu les autorités haïtiennes qu'il y a danger pour elles, un influent sénateur américain proposant la suspension de l'aide internationale dont Haïti a tant besoin.

Mme Clinton a aussi dit, ce qui concorde avec les déclarations canadiennes du gouvernement et de l'opposition: ''Nous ne voulons pas punir les Haïtiens pour les problèmes allégués pendant les élections. Les gens ont encore besoin d'abris, d'éducation, d'eau potable, de soins de santé, de développement économique.''

Les positions sont claires et la pression devient très forte: ou les autorités haïtiennes marchent en droite ligne ou elles risquent de perdre l'aide internationale et croupir alors dans leur misère. Si M. Cannon ne va pas jusqu'à brandir la menace relevée par Mme Clinton, il reste que les Canadiens et les Québécois sont de plus en plus nombreux à croire qu'on devrait couper les vivres à Haïti. Il y a même des Haïtiens qui le pensent parce qu'ils sont de moins en moins sûrs de profiter de l'aide promise, imaginant sans doute qu'elle ne profitera qu'aux riches et aux politiciens qui se disputent le pouvoir.

Tout cela démontre que les voisins et plus proches collaborateurs d'Haïti sont aussi soucieux qu'exaspérés par la crise politique et sociale qui secoue le pays et qui le rend à elle seule incapable d'amorcer la reconstruction et le développement espéré depuis les malheurs qui l'ont frappé depuis un an. Malgré tout, dont la faible confiance qu'ils font aux autorités en place, ces voisins restent prêts à les accompagner avec le soutien technique requis pour la tenue d'élections démocratiques.

Mais ils n'entendent pas prendre le contrôle de ces élections par respect pour le peuple qui reste fier de son indépendance. Quelle indépendance, peut-on toutefois se demander? Parce que les Haïtiens ne peuvent se tirer de leur misère eux-mêmes, tellement le pays est pauvre et la misère grande, tellement les catastrophes naturelles y ont détruit le peu qu'on y trouvait en infrastructures, tellement le pays est dépourvu de fonds et moyens pour se relever, tellement les clans politiques s'entredéchirent dans leur quête de pouvoir... au lieu de s'unir et former un gouvernement d'unité nationale pour sauver et relever le pays.

La situation haïtienne n'est évidemment pas propice à la stabilité politique, à la paix sociale et, forcément, à la reconstruction, comme le rappelle le leader néo-démocrate canadien Jack Layton. Mais on ne pourra rien faire de l'extérieur, pas plus que de l'intérieur, si ceux qui dirigent actuellement Haïti ou qui rêvent d'en prendre les rênes n'inspirent pas confiance. Les milliardsde dollars d'aide retenus le sont parce que les grands donateurs doutent fortement, non sans raison d'ailleurs, de l'usage qui en sera fait.

Bref, que les Haïtiens commencent par nettoyer leur cour politique. C'est le premier pas à franchir pour s'attaquer à la reconstruction du pays. Autrement, il n'y aura qu'une voie à emprunter, tel qu'on l'avait évoqué dans cette page peu après le séisme vécu: une tutelle de dix ans. À moins de tout abandonner et de laisser Haïti aller à la dérive, ce qui serait humainement insoutenable.
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Monsieur Vaudy avec tout le respect que j'ai pour vous, je dois dire que je suis en désaccord avec votre article sur Haïti. Vous évoquez que l'on devrait songer à la tutelle pour Haïti faut-il vous rappeler que celle-ci fut sous occupation américaine pendant 29 ans au début du 20ème siècle? La constitution de l'époque ne permettait pas aux étrangers d'avoir des biens dans ce pays qu'on fait les USA? Ils ont fait rédiger une constitution dictée de Washington comme par magie. Il ne fallut que six semaines pour sélectionner un pantin qui trois ans plus tard changerait la constitution. Cette occupation avait pour but de protéger les intérêts des banques américaines. Vous parlez du « peuple » haïtien comme si la communauté internationale en avait quelque chose à faire (pour ne pas dire f*utre) de ce peuple. Qui a payé pour ces élections en temps de choléra? La communauté internationale. Qui dirige réellement ce pays ? Edmon Mullet et bill clinton. Dernièrement une réunion eu lieu au Québec sur Haïti or.. Haïti elle même ne fut pas représenté. C'est donc de la foutaise de dire qu'Haïti se prenne en main. Que Monsieu Cannon s'occupe des choses qui lui regarde, Haïti aurait-elle eu le droit lors du référendum de la séparation du Québec de dire qu'il y a eu fraude ou pas?

Merci de votre lecture.

lettre que je viens tout juste de lui envoyer

Se sa li ye! siye dan ti frekan sa yo ki gen foli kolon !

Jaf di: Se sa li ye! siye dan ti frekan sa yo ki gen foli kolon !

Se byen malere ke se yon repons enfantil konsa ke Jaf jwen pou by!

Le kolon an vinn lakay nou, li kolonize nou, e le se nou ki al lakay yo, fe nou travay 10 ze detan pa jou pou yon ti kwaze lajan, e fe nou pa gen ase ekonomi pou nou retounen lakay nou, se yon form de kolonizasyon tou!

Le kolon yo mete nou nan yon system kote ke nou pakab sove soti se yon form d'esklavaj tou mon fre!

Sel diferans se ke se fre nou yo kap pran bato pou al chaché la vie miyo kay blan an!
Eske w kap di ke se foli vinn esklav an plen 21inyem syek sila ke Ayisyen gennyen?

il reste que les Canadiens et les Québécois sont de plus en plus nombreux à croire qu'on devrait couper les vivres à Haïti. IL y a même des Haïtiens qui le pensent parce qu'ils sont de moins en moins sûrs de profiter de l'aide promise, imaginant sans doute qu'elle ne profitera qu'aux riches et aux politiciens qui se disputent le pouvoir.

Komante sa fe anpil nasyonalist tranble nan kanson yo!!
Yap mande kote Dessalines!! Kote Petion!! Blan yo san le poze la patt sou bout realstate sa ke granpapa nou te kite pou nou!

Se sak rive le nou neglije e pa pran swen de sa ke nou possede, Blan di ke sak ate se pou chien e fe foreclosure sou nou ki hipoteke byen pitit pitit nou ke granpapa yo te mouri kite pou yo!

Fok nou pa bliyé ke blan konnen ke se avek stabilité politik pou stabilité ekonomik pran pyé!
Ballon an nan pye nou, Ayisyen!

Mesye, depi se moun k ap itilize mo "Ayisyen" kòm twazyèm pèsòn, mwen pa gen tan pou mwen gaspiye ak ou. Gen nèg ki santi se yon devwa y ap ranpli lè yo vin fè bas nan koral blan yo. Kondisyonman sa a anraje!

Moun ki vle travay pou ede noumenm Ayisyen renmenm tèt nou (Ayisyen) , repare tèt nou, amelyore kalite lavi nou, avè yo map mache.

Sa ki pito fè bas sou bitasyon, kontinye travay pou mèt nou! Li pa p manke pa bannou rekonpans!