Rentabiliser le carnaval
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Rentabiliser le carnaval
Rentabiliser le carnaval
Par Thomas Lalime
thomaslalime@lematinhaiti.com
S’il existe un terme qui revient le plus dans le débat sur le carnaval 2007, c’est la rentabilité. Mais, certains aspects de l’analyse de rentabilité demeurent encore mal posés ou non abordés. Précisons d’entrée de jeu que la rentabilité d’un projet suppose à la fois la rentabilité économique et la rentabilité financière. La rentabilité économique renvoie aux externalités positives qu’engendre le projet sur la société en général comparées à son coût économique et social. Alors que la rentabilité financière fait référence au cash-flow, c’est-à-dire aux rentrées/déboursées ou recettes/dépenses.
Pour la rentabilité économique, on envisage l’ensemble des bénéfices ou avantages du projet, le coût des externalités, des nuisances acoustiques, de la pollution atmosphérique et les impacts positifs et négatifs sur la communauté. La rentabilité économique n’implique pas forcément la rentabilité financière et vice-versa. La construction d’une usine de fabrication d’automobiles, par exemple, peut être rentable du point de vue financier en ce sens qu’elle engendrera beaucoup plus de revenus qu’elle nécessitera de dépenses. Pourtant, étant donné son positionnement et les pollutions qu’elle occasionne, elle peut nuire beaucoup plus à la communauté et classé non rentable économiquement.
Suite de l'article: http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=4983
Par Thomas Lalime
thomaslalime@lematinhaiti.com
S’il existe un terme qui revient le plus dans le débat sur le carnaval 2007, c’est la rentabilité. Mais, certains aspects de l’analyse de rentabilité demeurent encore mal posés ou non abordés. Précisons d’entrée de jeu que la rentabilité d’un projet suppose à la fois la rentabilité économique et la rentabilité financière. La rentabilité économique renvoie aux externalités positives qu’engendre le projet sur la société en général comparées à son coût économique et social. Alors que la rentabilité financière fait référence au cash-flow, c’est-à-dire aux rentrées/déboursées ou recettes/dépenses.
Pour la rentabilité économique, on envisage l’ensemble des bénéfices ou avantages du projet, le coût des externalités, des nuisances acoustiques, de la pollution atmosphérique et les impacts positifs et négatifs sur la communauté. La rentabilité économique n’implique pas forcément la rentabilité financière et vice-versa. La construction d’une usine de fabrication d’automobiles, par exemple, peut être rentable du point de vue financier en ce sens qu’elle engendrera beaucoup plus de revenus qu’elle nécessitera de dépenses. Pourtant, étant donné son positionnement et les pollutions qu’elle occasionne, elle peut nuire beaucoup plus à la communauté et classé non rentable économiquement.
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gwotoro- Super Star
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Jeu de rôle: le balancier
Re: Rentabiliser le carnaval
Lire aussi:
Longue Vue / Les coûts réels du carnaval « SOLEY LEVE » deKesner Pharel
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=4981
Longue Vue / Les coûts réels du carnaval « SOLEY LEVE » deKesner Pharel
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Re: Rentabiliser le carnaval
L’Économique du carnaval
Par Jean Poincy
caineve@yahoo.fr
Il est intéressant d’entendre les plaintes de tous contre l’idée que l’État ne rentabilise pas le carnaval. Elles laissent sous-entendre que les débours consentis pour un tel événement représentent un investissement. Cette rengaine annuelle résonne plus forte cette année, parce qu’avec 70 millions de gourdes, l’allocation budgétaire pour les festivités a presque doublé. L’ironie est que le gouvernement se consacre à la mendicité internationale pour « ti krik ti krak » et se décharge de sa responsabilité de résoudre les problèmes socio- économiques épineux qui nécessitent une attention urgente. Tel est l’avis de certains parlementaires, membres du monde universitaire, et du petit personnel de la fonction publique. Entre autres, leur préférence est portée sur la santé, l’éducation/l’enseignement supérieur et le règlement des salaires des fonctionnaires publics. Si ces objections sont légitimes, elles ne sont pas économiquement justes.
Quelle est cette logique économique du carnaval, l’événement national qui garde éveillée une communauté, toutes couches sociales confondues, en l’accrochant à un poste de télévision ou en la faisant déferler sur le Champ de Mars soit pour se défouler ou se « demele » financièrement ? Toute tentative de réponse demande :
- de définir la nature économique du financement du carnaval
- d’identifier le bénéficiaire réel de la rentabilité carnavalesque
- d’investiguer les possibilités d’une rentabilité carnavalesque équitable.
Suite de l'article: http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=5005
Par Jean Poincy
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Il est intéressant d’entendre les plaintes de tous contre l’idée que l’État ne rentabilise pas le carnaval. Elles laissent sous-entendre que les débours consentis pour un tel événement représentent un investissement. Cette rengaine annuelle résonne plus forte cette année, parce qu’avec 70 millions de gourdes, l’allocation budgétaire pour les festivités a presque doublé. L’ironie est que le gouvernement se consacre à la mendicité internationale pour « ti krik ti krak » et se décharge de sa responsabilité de résoudre les problèmes socio- économiques épineux qui nécessitent une attention urgente. Tel est l’avis de certains parlementaires, membres du monde universitaire, et du petit personnel de la fonction publique. Entre autres, leur préférence est portée sur la santé, l’éducation/l’enseignement supérieur et le règlement des salaires des fonctionnaires publics. Si ces objections sont légitimes, elles ne sont pas économiquement justes.
Quelle est cette logique économique du carnaval, l’événement national qui garde éveillée une communauté, toutes couches sociales confondues, en l’accrochant à un poste de télévision ou en la faisant déferler sur le Champ de Mars soit pour se défouler ou se « demele » financièrement ? Toute tentative de réponse demande :
- de définir la nature économique du financement du carnaval
- d’identifier le bénéficiaire réel de la rentabilité carnavalesque
- d’investiguer les possibilités d’une rentabilité carnavalesque équitable.
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