Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
2 participants
Page 1 sur 1
Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
présidentielle en Haïti
Mise à jour le lundi 4 avril 2011 à 15 h 48
Photo: AFP/Thony Belizaire
Michel Martelly
Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle haïtienne, qui a eu lieu le 20 mars, selon un responsable du Conseil électoral provisoire.
Les résultats préliminaires du deuxième tour doivent être divulgués un peu plus tard lundi.
Le chanteur populaire Michel Martelly, favori des sondages, s'opposait à l'ancienne première dame, Mirlande Manigat. Selon un administrateur du Conseil électoral, M. Martelly aurait obtenu près de trois fois plus de votes que sa rivale.
Les Haïtiens craignent que des violences n'éclatent à la suite de l'annonce des résultats, comme cela avait été le cas à l'issue du premier tour. Les manifestations, qui avaient fait plusieurs morts, avaient forcé les autorités à revoir les résultats et à réintégrer Michel Martelly dans la course, au détriment du candidat du pouvoir, Jude Célestin.
Lundi, des policiers et des soldats des Nations unies ont été déployés dans les rues du pays pour empêcher tout débordement. Plusieurs commerces ont barricadé leur vitrine en prévision de l'annonce des résultats du vote. Dans les derniers jours, de nombreux Haïtiens se sont rués dans les supermarchés et les banques, à Port-au-Prince, pour faire des provisions.
Photo: AFP/Thony Belizaire
Les candidats Mirlande Manigat et Michel Martelly
Initialement, les résultats préliminaires devaient être annoncés le 31 mars, mais des fraudes et des irrégularités massives ont forcé les autorités à repousser cette date, le temps d'écarter les procès-verbaux irréguliers.
Depuis le vote, les deux camps ont respectivement annoncé leur victoire, au mépris de l'Organisation des États américains qui recommandait d'attendre les résultats officiels pour ne pas nuire au bon déroulement du processus électoral.
Les résultats définitifs de la présidentielle devraient être dévoilés le 16 avril.
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse et Associated Press
Mise à jour le lundi 4 avril 2011 à 15 h 48
Photo: AFP/Thony Belizaire
Michel Martelly
Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle haïtienne, qui a eu lieu le 20 mars, selon un responsable du Conseil électoral provisoire.
Les résultats préliminaires du deuxième tour doivent être divulgués un peu plus tard lundi.
Le chanteur populaire Michel Martelly, favori des sondages, s'opposait à l'ancienne première dame, Mirlande Manigat. Selon un administrateur du Conseil électoral, M. Martelly aurait obtenu près de trois fois plus de votes que sa rivale.
Les Haïtiens craignent que des violences n'éclatent à la suite de l'annonce des résultats, comme cela avait été le cas à l'issue du premier tour. Les manifestations, qui avaient fait plusieurs morts, avaient forcé les autorités à revoir les résultats et à réintégrer Michel Martelly dans la course, au détriment du candidat du pouvoir, Jude Célestin.
Lundi, des policiers et des soldats des Nations unies ont été déployés dans les rues du pays pour empêcher tout débordement. Plusieurs commerces ont barricadé leur vitrine en prévision de l'annonce des résultats du vote. Dans les derniers jours, de nombreux Haïtiens se sont rués dans les supermarchés et les banques, à Port-au-Prince, pour faire des provisions.
Photo: AFP/Thony Belizaire
Les candidats Mirlande Manigat et Michel Martelly
Initialement, les résultats préliminaires devaient être annoncés le 31 mars, mais des fraudes et des irrégularités massives ont forcé les autorités à repousser cette date, le temps d'écarter les procès-verbaux irréguliers.
Depuis le vote, les deux camps ont respectivement annoncé leur victoire, au mépris de l'Organisation des États américains qui recommandait d'attendre les résultats officiels pour ne pas nuire au bon déroulement du processus électoral.
Les résultats définitifs de la présidentielle devraient être dévoilés le 16 avril.
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse et Associated Press
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
Après Miami Herald, maintenant c'est radio Canada, AFP et AP qui donnent Martelly gagnant.
Rico dwe pwan nouvèl la deja.
Rico dwe pwan nouvèl la deja.
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
aaaah Martelly Président ! !! ! ! ! ! !
Les résultats des blancs sont sortis dans les rapports de la semaine passées mais c'est enfin publié !
VIVE NOTRE PRESIDENT ! ! !
Tout Haitien qui ne le reconnaît pas te met pran van pou'l al LaGonav
Les résultats des blancs sont sortis dans les rapports de la semaine passées mais c'est enfin publié !
VIVE NOTRE PRESIDENT ! ! !
Tout Haitien qui ne le reconnaît pas te met pran van pou'l al LaGonav
Jude- Super Star
-
Nombre de messages : 1864
Localisation : Frans
Loisirs : Financial Exchanges - Geopolitic
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le progressiste !
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
YO RESPEKTE CHWA PEP LA ENFIN
MICHEL MARTELLY PREZIDAN TET KALEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
MICHEL MARTELLY PREZIDAN TET KALEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Invité- Invité
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
Haïti-Elections
Michel Martelly, Président élu d’Haïti, selon les résultats préliminaires
lundi 4 avril 2011,
Le chanteur de Compas Direct, Michel Martelly, 50 ans, a été élu à la présidence d’Haïti avec 67,57% des voix contre 31,74% à sa rivale démocrate-chrétienne, Mirlande Hyppolite Manigat, 70 ans, selon les résultats préliminaires du second tour du 20 mars annoncés officiellement lundi soir par le Conseil électoral provisoire.
M. Martelly devra toutefois attendre la proclamation des résultats définitifs, le 16 avril prochain, pour savoir s’il va effectivement succéder au Président sortant, René Préval, dont le mandat de cinq ans est arrivé à terme depuis le 7 février. spp/Radio Kiskeya
Michel Martelly, Président élu d’Haïti, selon les résultats préliminaires
lundi 4 avril 2011,
Le chanteur de Compas Direct, Michel Martelly, 50 ans, a été élu à la présidence d’Haïti avec 67,57% des voix contre 31,74% à sa rivale démocrate-chrétienne, Mirlande Hyppolite Manigat, 70 ans, selon les résultats préliminaires du second tour du 20 mars annoncés officiellement lundi soir par le Conseil électoral provisoire.
M. Martelly devra toutefois attendre la proclamation des résultats définitifs, le 16 avril prochain, pour savoir s’il va effectivement succéder au Président sortant, René Préval, dont le mandat de cinq ans est arrivé à terme depuis le 7 février. spp/Radio Kiskeya
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
SATAN PA TA KA KRAZE ARCHANJE MICHAEL [MICHEL]
SA YO TE KONPWAN LA.
SA YO TE KONPWAN LA.
Invité- Invité
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
Maximo a écrit:
Sou tout rezèv MEN REZILTA KI KOMANSE AP TOMBE:
Nodwes: Manigat, 50.9% Martelly, 49.1%.
Artibonite: Manigat, 51.9% Martelly, 48.1%.
Nord: Manigat, 21.3% Martelly, 78.6%.
Nord'Est: Manigat, 46.4% Martelly, 53.5%.
Lwes: Manigat, 24.2% Martelly, 75.7%.
Centre: Manigat, 35.4% Martelly, 64.5%.
Sudes: Manigat 28.8% Martelly, 71.1%.
Sid: Manigat, 16.7% Martelly, 83.2%.
Nippes: Manigat, 26.5% Martelly, 73.4%.
Grandans: Manigat, 34.7% Martelly 65.2%
Rezilta sayo baze sou plis ke 90 0/0 pwosè vèbal.
KI SOUS, KI LABORATWA, KI KONSEY ELEKTORAL, KI SEKTÈ KAP PONN REZITLA SAYO.
WOUUUUYYYY SE BYEN DI SOU TOUT REV, POUKISA GEN DOUT SAYO
Men bagay la, lè mwen ta bay Rico bon chif, li tap kouri dèyè'm, ou wè jan mwen te pre Rico.
Sou tout rezèv MEN REZILTA KI KOMANSE AP TOMBE:
Nodwes: Manigat, 50.9% Martelly, 49.1%.
Artibonite: Manigat, 51.9% Martelly, 48.1%.
Nord: Manigat, 21.3% Martelly, 78.6%.
Nord'Est: Manigat, 46.4% Martelly, 53.5%.
Lwes: Manigat, 24.2% Martelly, 75.7%.
Centre: Manigat, 35.4% Martelly, 64.5%.
Sudes: Manigat 28.8% Martelly, 71.1%.
Sid: Manigat, 16.7% Martelly, 83.2%.
Nippes: Manigat, 26.5% Martelly, 73.4%.
Grandans: Manigat, 34.7% Martelly 65.2%
Rezilta sayo baze sou plis ke 90 0/0 pwosè vèbal.
KI SOUS, KI LABORATWA, KI KONSEY ELEKTORAL, KI SEKTÈ KAP PONN REZITLA SAYO.
WOUUUUYYYY SE BYEN DI SOU TOUT REV, POUKISA GEN DOUT SAYO
Men bagay la, lè mwen ta bay Rico bon chif, li tap kouri dèyè'm, ou wè jan mwen te pre Rico.
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
Michel Martelly élu président, la foule en liesse à Port-au-Prince
Haïti: Le chanteur populaire Michel Martelly a remporté l'élection présidentielle en Haïti avec 67,57% des suffrages exprimés, selon les résultats préliminaires du Conseil électoral provisoire (CEP), ces résultats donnant lieu à des explosions de joie à Port-au-Prince.
A Pétion-Ville, sur les hauteurs de la capitale haïtienne, plusieurs centaines de partisans de "Tet kalé" ("crâne chauve" en créole, le nom de scène de M. Martelly) se sont rassemblés dans une ambiance bon enfant, après que le CEP a annoncé vers 18H00 locales (22H00 GMT) les premiers résultats du deuxième tour de la présidentielle du 20 mars.
La foule en liesse fêtait ces résultats dans le calme, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. Nombreux étaient ceux qui scandaient le nom de Michel Martelly.
Sa rivale, Mirlande Manigat, a obtenu 31,74% des suffrages exprimés, toujours selon les résultats du CEP.
Les résultats définitifs doivent être annoncés le 16 avril à l'issue d'une période au cours de laquelle les deux candidats en lice pour le second tour pourront déposer des recours devant les autorités électorales.
Michel Martelly, un chanteur populaire de 50 ans, succèderait, si ces premiers résultats sont confirmés, au président René Préval à la tête du pays le plus pauvre des Amériques pour un mandat de cinq ans.
Sa victoire est inattendue dans la mesure où Michel Martelly ne s'était pas qualifié, dans un premier temps, pour le second tour. Mais la mise au jour de de fraudes lui avait permis de prendre la place du candidat du pouvoir Jude Célestin pour affronter l'ex-Première Dame et intellectuelle Mirlande Manigat.
Elle n'est néanmoins pas une surprise tant l'homme qui a étudié aux Etats-Unis est populaire dans la rue, que ce soit à Port-au-Prince ou en province où son programme de réforme agricole a fait mouche.
Quelques heures avant l'annonce officielle de ces résultats, le secrétaire d'Etat à la Sécurité publique, Aramick Louis, avait demandé aux candidats d'inviter leurs partisans "à ne pas manifester violemment dans les rues" quel que soit le résultat, de peur de troubles comme à l'issue du premier tour.
Le CEP avait annoncé la semaine dernière que la consultation du 20 mars avait été entachée de fraudes et que plusieurs centaines de procès-verbaux envoyés par différents centres de vote avaient été annulés.
Lundi, des écoles sont restées fermées au Cap-Haïtien et aux Cayes, les plus grandes villes du pays après la capitale Port-au-Prince, ont indiqué des radios locales. Aux Cayes, ville où des affrontements particulièrement violents avaient eu lieu en décembre, des blindés de la Minustah étaient en position dans les rues, ainsi que des véhicules de la police haïtienne
Sans attendre la publication officielle des résultats, les deux camps avaient revendiqué la victoire au cours des derniers jours, ce qui laisse à penser que Mirlande Manigat devrait utiliser à plein la période de recours qui s'ouvre.
En succédant à René Préval, Michel Martelly dont la femme a joué un grand rôle dans la gestion de sa carrière et pendant sa campagne, va prendre la tête d'une administration amputée après le séisme dévastateur du 12 janvier qui avait fait près de 250.000 morts.
Comme un symbole, le palais présidentiel détruit par le séisme n'a d'ailleurs toujours pas été reconstruit.
Il trouvera aussi un pays qui fait face aux démons du choléra qui a fait près de 5.000 morts et à ceux de ses anciens présidents de retour d'exil.
Le second tour a en effet été marqué, quelques jours avant le scrutin, par le retour en Haïti de l'ancien président Jean Bertrand Aristide après avoir été chassé du pouvoir et vécu sept ans en exil. Deux mois plus tôt, c'était l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier qui avait regagné le pays après 25 ans d'exil en France.
Haïti: Le chanteur populaire Michel Martelly a remporté l'élection présidentielle en Haïti avec 67,57% des suffrages exprimés, selon les résultats préliminaires du Conseil électoral provisoire (CEP), ces résultats donnant lieu à des explosions de joie à Port-au-Prince.
A Pétion-Ville, sur les hauteurs de la capitale haïtienne, plusieurs centaines de partisans de "Tet kalé" ("crâne chauve" en créole, le nom de scène de M. Martelly) se sont rassemblés dans une ambiance bon enfant, après que le CEP a annoncé vers 18H00 locales (22H00 GMT) les premiers résultats du deuxième tour de la présidentielle du 20 mars.
La foule en liesse fêtait ces résultats dans le calme, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. Nombreux étaient ceux qui scandaient le nom de Michel Martelly.
Sa rivale, Mirlande Manigat, a obtenu 31,74% des suffrages exprimés, toujours selon les résultats du CEP.
Les résultats définitifs doivent être annoncés le 16 avril à l'issue d'une période au cours de laquelle les deux candidats en lice pour le second tour pourront déposer des recours devant les autorités électorales.
Michel Martelly, un chanteur populaire de 50 ans, succèderait, si ces premiers résultats sont confirmés, au président René Préval à la tête du pays le plus pauvre des Amériques pour un mandat de cinq ans.
Sa victoire est inattendue dans la mesure où Michel Martelly ne s'était pas qualifié, dans un premier temps, pour le second tour. Mais la mise au jour de de fraudes lui avait permis de prendre la place du candidat du pouvoir Jude Célestin pour affronter l'ex-Première Dame et intellectuelle Mirlande Manigat.
Elle n'est néanmoins pas une surprise tant l'homme qui a étudié aux Etats-Unis est populaire dans la rue, que ce soit à Port-au-Prince ou en province où son programme de réforme agricole a fait mouche.
Quelques heures avant l'annonce officielle de ces résultats, le secrétaire d'Etat à la Sécurité publique, Aramick Louis, avait demandé aux candidats d'inviter leurs partisans "à ne pas manifester violemment dans les rues" quel que soit le résultat, de peur de troubles comme à l'issue du premier tour.
Le CEP avait annoncé la semaine dernière que la consultation du 20 mars avait été entachée de fraudes et que plusieurs centaines de procès-verbaux envoyés par différents centres de vote avaient été annulés.
Lundi, des écoles sont restées fermées au Cap-Haïtien et aux Cayes, les plus grandes villes du pays après la capitale Port-au-Prince, ont indiqué des radios locales. Aux Cayes, ville où des affrontements particulièrement violents avaient eu lieu en décembre, des blindés de la Minustah étaient en position dans les rues, ainsi que des véhicules de la police haïtienne
Sans attendre la publication officielle des résultats, les deux camps avaient revendiqué la victoire au cours des derniers jours, ce qui laisse à penser que Mirlande Manigat devrait utiliser à plein la période de recours qui s'ouvre.
En succédant à René Préval, Michel Martelly dont la femme a joué un grand rôle dans la gestion de sa carrière et pendant sa campagne, va prendre la tête d'une administration amputée après le séisme dévastateur du 12 janvier qui avait fait près de 250.000 morts.
Comme un symbole, le palais présidentiel détruit par le séisme n'a d'ailleurs toujours pas été reconstruit.
Il trouvera aussi un pays qui fait face aux démons du choléra qui a fait près de 5.000 morts et à ceux de ses anciens présidents de retour d'exil.
Le second tour a en effet été marqué, quelques jours avant le scrutin, par le retour en Haïti de l'ancien président Jean Bertrand Aristide après avoir été chassé du pouvoir et vécu sept ans en exil. Deux mois plus tôt, c'était l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier qui avait regagné le pays après 25 ans d'exil en France.
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
Michel Martelly, l'idole des jeunes, va devenir président d'Haïti
Haïti: Michel Martelly, que les amateurs de musique populaire connaissent mieux sous son sobriquet de "Sweet Micky", est un chanteur au charisme éprouvé qui s'apprête à passer de la scène à la présidence d'Haïti au terme d'un processus électoral mouvementé.
Crâne lisse, costumes croisés et sourire à toute épreuve, Michel Martelly, 50 ans, s'est semble-t-il glissé sans peine dans les habits d'un animal politique, finissant par décrocher plus de 67% des voix au deuxième tour de la présidentielle, selon les résultats préliminaires annoncés lundi.
Il prendra ses fonctions le 14 mai après la proclamation des résultats définitifs le 16 avril.
Jusqu'ici surtout réputé pour ses danses chaloupées, M. Martelly a profité du soutien des jeunes et du renfort de la star mondiale du hip-hop, Wyclef Jean, ex-membre des Fugees.
"Sweet Micky", qui s'autoproclame président du "compas", la musique populaire d'Haïti, a mené une campagne agressive à l'encontre de sa rivale, l'universitaire et ancienne première dame Mirlande Manigat.
Lors du débat qui l'a opposé à Mme Manigat avant le scrutin du 20 mars, il a accusé cette dernière de faire partie d'un "vieux système", responsable selon lui d'avoir contribué à enfoncer Haïti dans la crise.
"Je n'ai jamais été impliqué dans la politique. J'ai les mains propres", clame Michel Martelly, qui se veut le candidat de la rupture. Rejetant les critiques qui soulignent son inexpérience en politique, il réclame une place pour une nouvelle génération au pouvoir.
Il a conquis les quartiers pauvres de la capitale en revendiquant du travail pour les jeunes. "Un jeune Haïtien doit pouvoir travailler, s'acheter une voiture et vivre décemment", avait-il soutenu lors d'un débat télévisé lors de la campagne du premier tour en novembre dernier.
"Je suis le changement et le changement est en train de gagner les élections", avait-il lancé.
Dans son programme, Michel Martelly assure vouloir mettre en place un "module de sortie de crise post-séisme". "Ces centaines de milliers d'enfants, de femmes et d'hommes empilés depuis le (séisme du) 12 janvier (2010), sous des tentes de fortune, devront sortir car à la roulette russe des épidémies, le jeu a trop duré", lance-t-il.
Michel Martelly n'a fait que de très brèves études en construction et en communication aux Etats-Unis, se consacrant particulièrement à la musique.
Très à l'aise en français comme en anglais, portant des costumes bien coupés, ce séducteur a été surnommé "Switch" Micky après être revenu sur sa demande d'annulation du premier tour du scrutin moins de 24 heures après l'avoir exprimée.
Il s'est présenté sous les couleurs du parti "repons peyizan" et a promis une réforme agraire pour relancer le productivité. Il veut aussi miser sur le potentiel touristique d'Haïti.
Son épouse Sophia, avec qui il a eu quatre enfants et qui ne se trouve jamais très loin de lui, a géré l'aspect économique de sa carrière.
"Ce ne sera pas facile mais avoir un leader qui est aimé, adulé, en qui le peuple a confiance, ça aidera déjà beaucoup", dit ce tribun sur la page d'accueil de son site internet.
Haïti: Michel Martelly, que les amateurs de musique populaire connaissent mieux sous son sobriquet de "Sweet Micky", est un chanteur au charisme éprouvé qui s'apprête à passer de la scène à la présidence d'Haïti au terme d'un processus électoral mouvementé.
Crâne lisse, costumes croisés et sourire à toute épreuve, Michel Martelly, 50 ans, s'est semble-t-il glissé sans peine dans les habits d'un animal politique, finissant par décrocher plus de 67% des voix au deuxième tour de la présidentielle, selon les résultats préliminaires annoncés lundi.
Il prendra ses fonctions le 14 mai après la proclamation des résultats définitifs le 16 avril.
Jusqu'ici surtout réputé pour ses danses chaloupées, M. Martelly a profité du soutien des jeunes et du renfort de la star mondiale du hip-hop, Wyclef Jean, ex-membre des Fugees.
"Sweet Micky", qui s'autoproclame président du "compas", la musique populaire d'Haïti, a mené une campagne agressive à l'encontre de sa rivale, l'universitaire et ancienne première dame Mirlande Manigat.
Lors du débat qui l'a opposé à Mme Manigat avant le scrutin du 20 mars, il a accusé cette dernière de faire partie d'un "vieux système", responsable selon lui d'avoir contribué à enfoncer Haïti dans la crise.
"Je n'ai jamais été impliqué dans la politique. J'ai les mains propres", clame Michel Martelly, qui se veut le candidat de la rupture. Rejetant les critiques qui soulignent son inexpérience en politique, il réclame une place pour une nouvelle génération au pouvoir.
Il a conquis les quartiers pauvres de la capitale en revendiquant du travail pour les jeunes. "Un jeune Haïtien doit pouvoir travailler, s'acheter une voiture et vivre décemment", avait-il soutenu lors d'un débat télévisé lors de la campagne du premier tour en novembre dernier.
"Je suis le changement et le changement est en train de gagner les élections", avait-il lancé.
Dans son programme, Michel Martelly assure vouloir mettre en place un "module de sortie de crise post-séisme". "Ces centaines de milliers d'enfants, de femmes et d'hommes empilés depuis le (séisme du) 12 janvier (2010), sous des tentes de fortune, devront sortir car à la roulette russe des épidémies, le jeu a trop duré", lance-t-il.
Michel Martelly n'a fait que de très brèves études en construction et en communication aux Etats-Unis, se consacrant particulièrement à la musique.
Très à l'aise en français comme en anglais, portant des costumes bien coupés, ce séducteur a été surnommé "Switch" Micky après être revenu sur sa demande d'annulation du premier tour du scrutin moins de 24 heures après l'avoir exprimée.
Il s'est présenté sous les couleurs du parti "repons peyizan" et a promis une réforme agraire pour relancer le productivité. Il veut aussi miser sur le potentiel touristique d'Haïti.
Son épouse Sophia, avec qui il a eu quatre enfants et qui ne se trouve jamais très loin de lui, a géré l'aspect économique de sa carrière.
"Ce ne sera pas facile mais avoir un leader qui est aimé, adulé, en qui le peuple a confiance, ça aidera déjà beaucoup", dit ce tribun sur la page d'accueil de son site internet.
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
Preliminary results: Michel Martelly beats Mirlande Manigat in HaitiBy the CNN Wire StaffApril 5, 2011 -- Updated 0102 GMT (0902 HKT)
If the preliminary results stand, musician Michel Martelly will inherit a job laden with challenges.STORY HIGHLIGHTS
NEW: Streets fill with jubilant Michel Martelly supporters
Martelly received 67.6% of the vote, preliminary results show
Runoff race against former first lady Mirlande Manigat was held last month
Martelly: "I represent the light at the end of the tunnel"
(CNN) -- Flamboyant carnival musician Michel Martelly edged out former Haitian first lady Mirlande Manigat in a pivotal presidential runoff vote held last month, according to preliminary results released Monday.
Martelly, 50, took 67.6% of the vote, while Manigat, 70, received 31.5%, according to Pierre Thibault, spokesman for Haiti's Provisional Electoral Council.
After the announcement, streets around the electoral council in Petionville filled with Martelly's spirited supporters, who chanted "Tete Kale," or bald head -- one of Martelly's many nicknames.
The preliminary results were originally expected to be announced last week, but fraud forced the council to delay the announcement until Monday. Final results are scheduled to be announced April 16.
Martelly made a name for himself as the singer "Sweet Mickey," who sometimes drank rum straight from a bottle and ripped his clothes off during performances.
But he shed his bad-boy image off-stage to take care of his family and educate his children.
"My life on stage was very different than it was at home," Martelly said last year in the midst of violence after the November election.
In early December, the electoral council announced that Manigat had won but lacked the majority of votes needed for an outright victory. Initial results put her in a runoff with government-backed candidate Jude Celestin.
Haitians responded by charging fraud and burning cars, tires and Celestin's campaign headquarters in Port-au-Prince.
The third-place candidate, Martelly, claimed he had won more votes than Celestin and a review of results by an Organization of American States team supported that contention.
The runoff vote was held March 20 and unfolded peacefully for the most part amid concerns that the return of former President Jean-Bertrand Aristide, a polarizing figure in Haiti, would disrupt the vote. Aristide arrived in Haiti two days before the runoff but has kept a low profile so far and did not endorse a candidate.
If the preliminary results stand, Martelly will inherit a job laden with challenges as the impoverished country struggles to rebuild after last year's devastating earthquake and a cholera epidemic.
Martelly said in December that Haiti will go nowhere unless the people have a president they can trust, a president who is honest.
"I've been on the ground with them for 22 years," he said of his musical career. "The people know me. I represent the light at the end of the tunnel."
Journalists Allyn Gaestel and Ross Velton and CNN's Moni Basu contributed to this report
If the preliminary results stand, musician Michel Martelly will inherit a job laden with challenges.STORY HIGHLIGHTS
NEW: Streets fill with jubilant Michel Martelly supporters
Martelly received 67.6% of the vote, preliminary results show
Runoff race against former first lady Mirlande Manigat was held last month
Martelly: "I represent the light at the end of the tunnel"
(CNN) -- Flamboyant carnival musician Michel Martelly edged out former Haitian first lady Mirlande Manigat in a pivotal presidential runoff vote held last month, according to preliminary results released Monday.
Martelly, 50, took 67.6% of the vote, while Manigat, 70, received 31.5%, according to Pierre Thibault, spokesman for Haiti's Provisional Electoral Council.
After the announcement, streets around the electoral council in Petionville filled with Martelly's spirited supporters, who chanted "Tete Kale," or bald head -- one of Martelly's many nicknames.
The preliminary results were originally expected to be announced last week, but fraud forced the council to delay the announcement until Monday. Final results are scheduled to be announced April 16.
Martelly made a name for himself as the singer "Sweet Mickey," who sometimes drank rum straight from a bottle and ripped his clothes off during performances.
But he shed his bad-boy image off-stage to take care of his family and educate his children.
"My life on stage was very different than it was at home," Martelly said last year in the midst of violence after the November election.
In early December, the electoral council announced that Manigat had won but lacked the majority of votes needed for an outright victory. Initial results put her in a runoff with government-backed candidate Jude Celestin.
Haitians responded by charging fraud and burning cars, tires and Celestin's campaign headquarters in Port-au-Prince.
The third-place candidate, Martelly, claimed he had won more votes than Celestin and a review of results by an Organization of American States team supported that contention.
The runoff vote was held March 20 and unfolded peacefully for the most part amid concerns that the return of former President Jean-Bertrand Aristide, a polarizing figure in Haiti, would disrupt the vote. Aristide arrived in Haiti two days before the runoff but has kept a low profile so far and did not endorse a candidate.
If the preliminary results stand, Martelly will inherit a job laden with challenges as the impoverished country struggles to rebuild after last year's devastating earthquake and a cholera epidemic.
Martelly said in December that Haiti will go nowhere unless the people have a president they can trust, a president who is honest.
"I've been on the ground with them for 22 years," he said of his musical career. "The people know me. I represent the light at the end of the tunnel."
Journalists Allyn Gaestel and Ross Velton and CNN's Moni Basu contributed to this report
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
La vague rose déferle
L'attente a été longue.La certitude de gagner ne s'était cependant pas estomper depuis le second tour de la présidentielle du 20 mars 2011. La preuve, la vague rose a déferlé de joie suite à la proclamation officielle de la victoire de Michel Joseph Martelly, le 56 e président d'Haïti.
Haïti: Michel Joseph Martelly remporte l'élection présidentielle ! Comme une trainée de poudre, la nouvelle a été répandue par Scoop Fm, Reuters et AFP en milieu de journée. Mais, en Haïti où l'impossible est possible, les revirements spectaculaires coutumiers, les électeurs de l'ex-chanteur ont pris leur mal en patience et attendu les résultats officiels du Conseil électoral provisoire créditant M. Martelly de 67,57 % des votes comptabilisés contre 31.74 % pour Mme Manigat avant de laisser éclater leur joie, un peu après 6 heures 16 pm, lundi 4 avril 2011 .
« On a gagné Tet kale », jubile, à deux pas du CEP bouclé par des casques bleus, un homme dans la trentaine. « Bef la kraze kay la », poursuit-il en rejoignant dans un assourdissant concert de klaxons des centaines d'autres personnes convergeant vers la résidence de M. Martelly à rue R. Brouard dans les hauteurs de Péguy-Ville. Sur la route, dans une ambiance semblable à celle d'une victoire du Brésil en coupe du monde, des centaines de personnes dont une majorité de jeunes des deux sexes exhibant photos, posters, t-shirt se congratulent.
Large sourire, Hans Tippenhauer se mêle à la foule massée à l'entrée de la résidence du président élu. « Les vieux doivent jouer au domino maintenant », gueule une jeune femme, t-shirt rose qui ironise Mme Manigat, 71 ans. « C'est fini le temps des vieux », jure-t-elle, là aussi, dans une cacophonie infernale de cris de joie, de sirène de véhicules de police, de quolibets contre la classe politique, accusé des sept péchés capitaux.
Par vagues successives, des centaines, des milliers d'autres personnes, en direction de Pétion-Ville, se sont déhanchées et crier leur amour pour « Tet kale ». « Je t'aime Martelly », indique une jeune femme en sueur,poitrine généreuse, lèvres retroussées qui embrasse tendrement un poster de l'ex-leader du groupe Sweet Micky à l'angle de Delmas 40 B et de la route de Delmas. « Ti bef pa peye », plaisante-t-elle insistant sur la spontanéité et l'attachement désintéressé de beaucoup de jeunes à Joseph Michel Martelly.
A l'angle des rues Capois et Romain, des centaines de personnes exultent, elles aussi. Entraînées par la musique d'un rara, elles ont fait le « olé », geste devenu célèbre et signe d'appartenance à Martelley depuis le concert de fermeture de la campagne de l'écurie rose, le 17 mars 2011 au Champ de Mars.
A la rue Chavannes où se trouve Radio Caraïbes, un important dispositif de sécurité a été établi suite à des menaces perpétrées il y a peu contre des journalistes dont Jean-Monard Metéllus, l'animateur du populaire show Ranmase. Mais, à part les quolibets, les charades contre cette station,il n'y a eu rien d'inquiétant, signale un témoin.
Si à la rue Chavannes, des agents de Cimo, des policiers administratifs étaient en faction, au 140 de l'avenue Christophe, les portes du QG de campagne de Mme Mirlande Manigat sont fermées. Dans ce secteur généralement peu fréquenté, seulement deux femmes discutent, sans état d'âme. La boucle, une fois bouclée en revenant au CEP en passant par Canapé-Vert, à l'avenue Panaméricaine et d'autres rues de Pétion-Ville, la folie rose était encore perceptible. « Qu'est qui se serait passé si on avait volé le vote du peuple ?», s'interroge ému, un homme à bord d'une petite Toyota bleu à la Rue Mettelus, alors qu'épuisé, Lucien, un chauffeur de taxi-moto regagne sa tente à Place Boyer où des correspondants de radios rapportaient des scènes de liesse dans d'autres villes du pays...C'est la vague Martelly !!!...
Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
L'attente a été longue.La certitude de gagner ne s'était cependant pas estomper depuis le second tour de la présidentielle du 20 mars 2011. La preuve, la vague rose a déferlé de joie suite à la proclamation officielle de la victoire de Michel Joseph Martelly, le 56 e président d'Haïti.
Haïti: Michel Joseph Martelly remporte l'élection présidentielle ! Comme une trainée de poudre, la nouvelle a été répandue par Scoop Fm, Reuters et AFP en milieu de journée. Mais, en Haïti où l'impossible est possible, les revirements spectaculaires coutumiers, les électeurs de l'ex-chanteur ont pris leur mal en patience et attendu les résultats officiels du Conseil électoral provisoire créditant M. Martelly de 67,57 % des votes comptabilisés contre 31.74 % pour Mme Manigat avant de laisser éclater leur joie, un peu après 6 heures 16 pm, lundi 4 avril 2011 .
« On a gagné Tet kale », jubile, à deux pas du CEP bouclé par des casques bleus, un homme dans la trentaine. « Bef la kraze kay la », poursuit-il en rejoignant dans un assourdissant concert de klaxons des centaines d'autres personnes convergeant vers la résidence de M. Martelly à rue R. Brouard dans les hauteurs de Péguy-Ville. Sur la route, dans une ambiance semblable à celle d'une victoire du Brésil en coupe du monde, des centaines de personnes dont une majorité de jeunes des deux sexes exhibant photos, posters, t-shirt se congratulent.
Large sourire, Hans Tippenhauer se mêle à la foule massée à l'entrée de la résidence du président élu. « Les vieux doivent jouer au domino maintenant », gueule une jeune femme, t-shirt rose qui ironise Mme Manigat, 71 ans. « C'est fini le temps des vieux », jure-t-elle, là aussi, dans une cacophonie infernale de cris de joie, de sirène de véhicules de police, de quolibets contre la classe politique, accusé des sept péchés capitaux.
Par vagues successives, des centaines, des milliers d'autres personnes, en direction de Pétion-Ville, se sont déhanchées et crier leur amour pour « Tet kale ». « Je t'aime Martelly », indique une jeune femme en sueur,poitrine généreuse, lèvres retroussées qui embrasse tendrement un poster de l'ex-leader du groupe Sweet Micky à l'angle de Delmas 40 B et de la route de Delmas. « Ti bef pa peye », plaisante-t-elle insistant sur la spontanéité et l'attachement désintéressé de beaucoup de jeunes à Joseph Michel Martelly.
A l'angle des rues Capois et Romain, des centaines de personnes exultent, elles aussi. Entraînées par la musique d'un rara, elles ont fait le « olé », geste devenu célèbre et signe d'appartenance à Martelley depuis le concert de fermeture de la campagne de l'écurie rose, le 17 mars 2011 au Champ de Mars.
A la rue Chavannes où se trouve Radio Caraïbes, un important dispositif de sécurité a été établi suite à des menaces perpétrées il y a peu contre des journalistes dont Jean-Monard Metéllus, l'animateur du populaire show Ranmase. Mais, à part les quolibets, les charades contre cette station,il n'y a eu rien d'inquiétant, signale un témoin.
Si à la rue Chavannes, des agents de Cimo, des policiers administratifs étaient en faction, au 140 de l'avenue Christophe, les portes du QG de campagne de Mme Mirlande Manigat sont fermées. Dans ce secteur généralement peu fréquenté, seulement deux femmes discutent, sans état d'âme. La boucle, une fois bouclée en revenant au CEP en passant par Canapé-Vert, à l'avenue Panaméricaine et d'autres rues de Pétion-Ville, la folie rose était encore perceptible. « Qu'est qui se serait passé si on avait volé le vote du peuple ?», s'interroge ému, un homme à bord d'une petite Toyota bleu à la Rue Mettelus, alors qu'épuisé, Lucien, un chauffeur de taxi-moto regagne sa tente à Place Boyer où des correspondants de radios rapportaient des scènes de liesse dans d'autres villes du pays...C'est la vague Martelly !!!...
Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
Tèt kale cheri !
Les supporteurs de Michel Joseph Martelly ont gagné les rues pour exprimer leur joie après la victoire de leur candidat. Le chanteur populaire a remporté la présidentielle avec 67,57% des suffrages exprimés contre 31,74% pour sa rivale, l'intellectuelle et l'ex-première dame Mirlande Hyppolite Manigat.
Haïti: L'euphorie a été au rendez-vous lundi soir notamment à Pétion-Ville, considérée comme le fief de Michel Martelly, après la proclamation des résultats préliminaires du second tour des élections présidentielle et législatives. Jeunes et moins jeunes, ils ont tous - les partisans de Micky - salué la victoire du leader de « Repons peyizan », qui deviendra le 56e président de la République, en attendant la proclamation des résultats définitifs le 16 avril prochain.
Exhibant des photos de l'ancien band leader de Sweet Micky, les supporteurs du candidat victorieux de la présidentielle, certains d'entre eux torses nus, montés sur des capots de véhicules, ont parcouru plusieurs rues de Pétion-Ville en signe de joie.
Des milliers de partisans du candidat élu ont été également remarqués sur la route de Delmas, et la même ambiance a été signalée un peu partout dans la région métropolitaine. « Merci CEP, merci CEP », ont scandé des pro-Martelly devant les locaux du Conseil électoral provisoire (CEP) à Delmas qui, ont-ils dit, vont passer la nuit à fêter. « Le CEP a donné le bon résultat, donc, pas de violence », ont-ils confié.
A Pétion-Ville, l'ambiance festive a été apparemment plus explosive. Feux d'artifice par ci, feux d'artifice par là. « Bwason ap koule ». Les personnes déplacées qui vivent dans les camps de fortune sur les différentes places publiques de la commune étaient sorties de leurs cahutes. « Tèt kale cheri ! », a lancé sur la place St-Pierre un groupe de jeunes qui estime que ses jours de misère sont comptés. « Se sa wi boss », a enchainé un autre groupe d'une dizaine de jeunes filles, exhibant leurs jambes dans des mini-jupes qui discutaient du gouvernement de Martelly.
« Je ne vais pas payer des milliers de dollars pour la formation de mes enfants. L'éducation sera gratuite. Vive Micky ! », s'est exclamée l'une d'entre elles avant d'ajouter : « Tèt kale rose » (Tèt kale=Crâne rasé, le pseudonyme de Martelly) et le rose indiquant la couleur préférée de Michel Martelly avec laquelle il a d'ailleurs menée sa campagne électorale. Cette victoire du chanteur populaire qui a fait du mot « changement » son cheval de bataille, selon plus d'un, est considérée comme une gifle pour la classe politique haïtienne.
Michel Martelly, 50 ans, qui s'était autoproclamé président du Compas direct (musique haïtienne) et qui est devenu président élu de la République, prendra ses fonctions le 14 mai après la proclamation des résultats définitifs le 16 avril.
Valéry DAUDIER
Les supporteurs de Michel Joseph Martelly ont gagné les rues pour exprimer leur joie après la victoire de leur candidat. Le chanteur populaire a remporté la présidentielle avec 67,57% des suffrages exprimés contre 31,74% pour sa rivale, l'intellectuelle et l'ex-première dame Mirlande Hyppolite Manigat.
Haïti: L'euphorie a été au rendez-vous lundi soir notamment à Pétion-Ville, considérée comme le fief de Michel Martelly, après la proclamation des résultats préliminaires du second tour des élections présidentielle et législatives. Jeunes et moins jeunes, ils ont tous - les partisans de Micky - salué la victoire du leader de « Repons peyizan », qui deviendra le 56e président de la République, en attendant la proclamation des résultats définitifs le 16 avril prochain.
Exhibant des photos de l'ancien band leader de Sweet Micky, les supporteurs du candidat victorieux de la présidentielle, certains d'entre eux torses nus, montés sur des capots de véhicules, ont parcouru plusieurs rues de Pétion-Ville en signe de joie.
Des milliers de partisans du candidat élu ont été également remarqués sur la route de Delmas, et la même ambiance a été signalée un peu partout dans la région métropolitaine. « Merci CEP, merci CEP », ont scandé des pro-Martelly devant les locaux du Conseil électoral provisoire (CEP) à Delmas qui, ont-ils dit, vont passer la nuit à fêter. « Le CEP a donné le bon résultat, donc, pas de violence », ont-ils confié.
A Pétion-Ville, l'ambiance festive a été apparemment plus explosive. Feux d'artifice par ci, feux d'artifice par là. « Bwason ap koule ». Les personnes déplacées qui vivent dans les camps de fortune sur les différentes places publiques de la commune étaient sorties de leurs cahutes. « Tèt kale cheri ! », a lancé sur la place St-Pierre un groupe de jeunes qui estime que ses jours de misère sont comptés. « Se sa wi boss », a enchainé un autre groupe d'une dizaine de jeunes filles, exhibant leurs jambes dans des mini-jupes qui discutaient du gouvernement de Martelly.
« Je ne vais pas payer des milliers de dollars pour la formation de mes enfants. L'éducation sera gratuite. Vive Micky ! », s'est exclamée l'une d'entre elles avant d'ajouter : « Tèt kale rose » (Tèt kale=Crâne rasé, le pseudonyme de Martelly) et le rose indiquant la couleur préférée de Michel Martelly avec laquelle il a d'ailleurs menée sa campagne électorale. Cette victoire du chanteur populaire qui a fait du mot « changement » son cheval de bataille, selon plus d'un, est considérée comme une gifle pour la classe politique haïtienne.
Michel Martelly, 50 ans, qui s'était autoproclamé président du Compas direct (musique haïtienne) et qui est devenu président élu de la République, prendra ses fonctions le 14 mai après la proclamation des résultats définitifs le 16 avril.
Valéry DAUDIER
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
Martelly président d'Haïti
Haïti: La grande clameur a démarré d'un coup pour prendre de l'amplitude au fur et à mesure que le porte-parole du Conseil Electoral Provisoire, Pierre Thibaut Junior, égrenait Joseph Michel Martelly.
Sans attendre l'énoncé du pourcentage de 67,57% des voix obtenues, la foule, massée devant des téléviseurs ou accrochée à un appareil de radio, dans la rue, en groupe, dans les maisons ou sous les tentes, s'est mise à exulter. Les bras levés au ciel, des fois prosternés ou à genoux, elle remercie pêle-mêle Dieu, le CEP, la providence.
Dans un inexplicable et indescriptible moment de délivrance, des cris de joie se mêlent aux concerts de klaxons, aux détonations de feux d'artifice et à quelques coups de feu, le tout montent dans une cacophonie folle dans le ciel de Pétion-Ville aux abords de la Place St-Pierre, non loin du CEP.
Comme répondant à un mot d'ordre, des petits groupes sortent des corridors, des cours, des maisons pour envahir les rues, se mettre à chanter, à clamer leur victoire dans des mots sans équivoque. Pétion-Ville qui attend depuis des heures, dans une peur diffuse les résultats, respire, sourit, laisse éclater sa jubilation.
Michel Martelly est le 56e président de la République d'Haïti. L'annonce, la population de cette ville où habite le chanteur-candidat, l'attendait depuis des jours, depuis le dimanche 20 mars. La victoire, dans la région métropolitaine était écrite dès le premier tour le 28 novembre 2010. Quand la foule avait donné une démonstration de sa passion pour le candidat de Repons peyizan.
Élu aux termes des premières élections présidentielles à deux tours de l'histoire de la jeune démocratie haïtienne, Tèt Kale, image-slogan qui fait référence au crane rasé de Michel Martelly - et qui cache en fait sa calvitie - ainsi qu'à son langage franc, voire cru, l'a porté au pouvoir. Ce slogan est repris comme un mot de passe par la foule qui parcourt les rues en dansant. Tèt Kale, dans sa connotation grivoise, est aussi mis à toutes les sauces.
La situation de fête est similaire devant la résidence du populaire chanteur à Péguy-Ville, à quelques kilomètres plus loin, dans la même commune de Pétion-Ville. Un petit groupe de sympathisants fait le pied de grue, s'attroupe non loin de la petite impasse barrée par les deux barrières renforcées de la maison qui ne s'ouvrent que pour laisser passer les amis du premier cercle du couple Martelly.
Au fil des minutes, le petit groupe s'épaissit. Au moment de la proclamation officielle du résultat, la même clameur qui secoue la ville, la métropole et le pays, monte devant la barrière rouge minium. Certains sont comme en transe.
A l'intérieur de la riche demeure ce sont aussi des cris de joie et des accolades qui scellent ce moment où le candidat devient président avec tous les rêves que la réalité ne parvient pas encore à mettre en déroute. Moment magique de grande félicité. Le président autoproclamé du compas est le président de la République d'Haïti. La première personne que Michel Martelly enlace est Lemanie, la servante à son service depuis 23 ans et qui attendait les résultats à ses côtés.
Ensuite en compagnie de Sophia, sa femme, le manager efficace de sa carrière de musicien, Martelly sort saluer la foule qui grossit à vue d'oeil. Pas un mot pour la presse. Comme sa rivale, Mirlande H. Manigat qui n'a recueilli que 31, 74% des voix, Martelly donne une conférence de presse à 10h 30, lui au Villate, elle à 11 heures en son local à l'avenue Christophe.
Frantz Duval
avec Frédérick Alexis, Antonio Bruno et Roberson Alphonse
Haïti: La grande clameur a démarré d'un coup pour prendre de l'amplitude au fur et à mesure que le porte-parole du Conseil Electoral Provisoire, Pierre Thibaut Junior, égrenait Joseph Michel Martelly.
Sans attendre l'énoncé du pourcentage de 67,57% des voix obtenues, la foule, massée devant des téléviseurs ou accrochée à un appareil de radio, dans la rue, en groupe, dans les maisons ou sous les tentes, s'est mise à exulter. Les bras levés au ciel, des fois prosternés ou à genoux, elle remercie pêle-mêle Dieu, le CEP, la providence.
Dans un inexplicable et indescriptible moment de délivrance, des cris de joie se mêlent aux concerts de klaxons, aux détonations de feux d'artifice et à quelques coups de feu, le tout montent dans une cacophonie folle dans le ciel de Pétion-Ville aux abords de la Place St-Pierre, non loin du CEP.
Comme répondant à un mot d'ordre, des petits groupes sortent des corridors, des cours, des maisons pour envahir les rues, se mettre à chanter, à clamer leur victoire dans des mots sans équivoque. Pétion-Ville qui attend depuis des heures, dans une peur diffuse les résultats, respire, sourit, laisse éclater sa jubilation.
Michel Martelly est le 56e président de la République d'Haïti. L'annonce, la population de cette ville où habite le chanteur-candidat, l'attendait depuis des jours, depuis le dimanche 20 mars. La victoire, dans la région métropolitaine était écrite dès le premier tour le 28 novembre 2010. Quand la foule avait donné une démonstration de sa passion pour le candidat de Repons peyizan.
Élu aux termes des premières élections présidentielles à deux tours de l'histoire de la jeune démocratie haïtienne, Tèt Kale, image-slogan qui fait référence au crane rasé de Michel Martelly - et qui cache en fait sa calvitie - ainsi qu'à son langage franc, voire cru, l'a porté au pouvoir. Ce slogan est repris comme un mot de passe par la foule qui parcourt les rues en dansant. Tèt Kale, dans sa connotation grivoise, est aussi mis à toutes les sauces.
La situation de fête est similaire devant la résidence du populaire chanteur à Péguy-Ville, à quelques kilomètres plus loin, dans la même commune de Pétion-Ville. Un petit groupe de sympathisants fait le pied de grue, s'attroupe non loin de la petite impasse barrée par les deux barrières renforcées de la maison qui ne s'ouvrent que pour laisser passer les amis du premier cercle du couple Martelly.
Au fil des minutes, le petit groupe s'épaissit. Au moment de la proclamation officielle du résultat, la même clameur qui secoue la ville, la métropole et le pays, monte devant la barrière rouge minium. Certains sont comme en transe.
A l'intérieur de la riche demeure ce sont aussi des cris de joie et des accolades qui scellent ce moment où le candidat devient président avec tous les rêves que la réalité ne parvient pas encore à mettre en déroute. Moment magique de grande félicité. Le président autoproclamé du compas est le président de la République d'Haïti. La première personne que Michel Martelly enlace est Lemanie, la servante à son service depuis 23 ans et qui attendait les résultats à ses côtés.
Ensuite en compagnie de Sophia, sa femme, le manager efficace de sa carrière de musicien, Martelly sort saluer la foule qui grossit à vue d'oeil. Pas un mot pour la presse. Comme sa rivale, Mirlande H. Manigat qui n'a recueilli que 31, 74% des voix, Martelly donne une conférence de presse à 10h 30, lui au Villate, elle à 11 heures en son local à l'avenue Christophe.
Frantz Duval
avec Frédérick Alexis, Antonio Bruno et Roberson Alphonse
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
Plusieurs milliers d'haïtiens célèbrent l'élection de Michel Martelly
Plusieurs dizaines de milliers d'haïtiens avaient gagné les rues pour fêter la victoire de Michel Martelly aux élections présidentielles. Des bandes de rara occupaient les différentes artères de Pétion ville, Port-au-Prince et Delmas aussi bien de Mariani, au sud de la capitale. Des foules en liesse ont également investi les rues des principales villes de province.
Dès l'annonce du score du candidat de Repons Peyizan des cris de joie ont retenti dans les divers quartiers de la région métropolitaine. Les cris sont comparables à ceux lancés lors des victoires de la sélection brésilienne de football faisait remarquer un résident de la capitale.
Plus de 3 heures après la publication des résultats des centaines de personnes fêtaient encore la victoire du chanteur populaire connu sous le nom de Sweet Micky. Martelly va apporter le changement lançait une marchande qui participait à une manifestation à Port-au-Prince.
A travers le pays des manifestations spontanées ont eu lieu tout juste après l'annonce de la victoire par le directeur de communication du CEP, Pierre T. Junior. Une branche de la manifestation s'était dirigée vers la résidence de M. Martelly à Peguy ville, dans les hauteurs de Pétion ville.
Plusieurs dizaines de milliers d'haïtiens avaient gagné les rues pour fêter la victoire de Michel Martelly aux élections présidentielles. Des bandes de rara occupaient les différentes artères de Pétion ville, Port-au-Prince et Delmas aussi bien de Mariani, au sud de la capitale. Des foules en liesse ont également investi les rues des principales villes de province.
Dès l'annonce du score du candidat de Repons Peyizan des cris de joie ont retenti dans les divers quartiers de la région métropolitaine. Les cris sont comparables à ceux lancés lors des victoires de la sélection brésilienne de football faisait remarquer un résident de la capitale.
Plus de 3 heures après la publication des résultats des centaines de personnes fêtaient encore la victoire du chanteur populaire connu sous le nom de Sweet Micky. Martelly va apporter le changement lançait une marchande qui participait à une manifestation à Port-au-Prince.
A travers le pays des manifestations spontanées ont eu lieu tout juste après l'annonce de la victoire par le directeur de communication du CEP, Pierre T. Junior. Une branche de la manifestation s'était dirigée vers la résidence de M. Martelly à Peguy ville, dans les hauteurs de Pétion ville.
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Re: Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle
Le président-élu Michel Martelly promet "une ère nouvelle en Haïti"
Haïti: Michel Martelly, qui a remporté l'élection présidentielle en Haïti, a promis mardi l'avènement d'une "ère nouvelle" et s'est engagé à être "le président de tous les Haïtiens", au lendemain de l'annonce de sa victoire sur sa rivale Mirlande Manigat.
"Peuple haïtien, une ère nouvelle s'en vient (...) Je m'engage à en faire la plus belle page de ma vie", a lancé le futur président lors d'une conférence de presse à Port-au-Prince, sa première intervention publique depuis l'annonce de sa victoire.
"Que celles et ceux qui souffrent dans leur chair et dans leur âme reprennent courage. Les choses vont changer", a promis l'ancien chanteur populaire, qui doit succéder le 14 mai au président René Préval à la tête du pays le plus pauvre des Amériques, frappé en janvier 2010 par un séisme qui a tué plus de 220.000 personnes.
Evoquant les nombreux jeunes qui forment la majorité de la population du pays et ont largement soutenu sa candidature, M. Martelly, 50 ans, a lancé: "Qu'ils lèvent les yeux vers l'arc-en-ciel du changement promis, du changement voté et donc du changement dû".
S'adressant à la communauté internationale qui a soutenu un processus électoral démocratique en Haïti, le vainqueur de l'élection a lancé "un merci solennel".
Selon les résultats préliminaires diffusés lundi par le Conseil électoral, M. Martelly a remporté l'élection présidentielle avec 67,57% des suffrages exprimés face à l'universitaire et ex-Première dame Mirlande Manigat.
Haïti: Michel Martelly, qui a remporté l'élection présidentielle en Haïti, a promis mardi l'avènement d'une "ère nouvelle" et s'est engagé à être "le président de tous les Haïtiens", au lendemain de l'annonce de sa victoire sur sa rivale Mirlande Manigat.
"Peuple haïtien, une ère nouvelle s'en vient (...) Je m'engage à en faire la plus belle page de ma vie", a lancé le futur président lors d'une conférence de presse à Port-au-Prince, sa première intervention publique depuis l'annonce de sa victoire.
"Que celles et ceux qui souffrent dans leur chair et dans leur âme reprennent courage. Les choses vont changer", a promis l'ancien chanteur populaire, qui doit succéder le 14 mai au président René Préval à la tête du pays le plus pauvre des Amériques, frappé en janvier 2010 par un séisme qui a tué plus de 220.000 personnes.
Evoquant les nombreux jeunes qui forment la majorité de la population du pays et ont largement soutenu sa candidature, M. Martelly, 50 ans, a lancé: "Qu'ils lèvent les yeux vers l'arc-en-ciel du changement promis, du changement voté et donc du changement dû".
S'adressant à la communauté internationale qui a soutenu un processus électoral démocratique en Haïti, le vainqueur de l'élection a lancé "un merci solennel".
Selon les résultats préliminaires diffusés lundi par le Conseil électoral, M. Martelly a remporté l'élection présidentielle avec 67,57% des suffrages exprimés face à l'universitaire et ex-Première dame Mirlande Manigat.
Maximo- Super Star
-
Nombre de messages : 3182
Localisation : Haiti
Loisirs : football - Gagè
Date d'inscription : 01/08/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle:
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum