La République dominicaine condamne l’attitude des donateurs vis-à-vis d’Haïti
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La République dominicaine condamne l’attitude des donateurs vis-à-vis d’Haïti
La République dominicaine condamne l’attitude des donateurs vis-à-vis d’Haïti
Au cours de la session extraordinaire du Conseil de sécurité sur la reconstruction d’Haïti, M. Morales Troncoso, ministre des Affaires extérieures de la République dominicaine, a déploré l’irresponsabilité des donateurs qui, plus d’un an après le séisme dévastateur du 12 janvier, n’ont pas pu honorer leurs engagements vis-à-vis d’Haïti. Tout comme son homologue dominicain, M. Bruno Rodriguez Parrilla, ministre des Affaires estrangères cubain, a condamné l’attitude des bailleurs et plaidé pour le respect de la souveraineté du peuple haïtien dans le cadre de ce processus de reconstruction du pays.
Lors de la réunion du Conseil de l’Onu sur la reconstruction d’Haïti réalisée à New York, le ministre des Affaires extérieures dominicain, M. Moralès Troncoso, a condamné l’attitude des donateurs qui , jusqu’à présent , n’ont pas honoré les engagements pris lors de la conférence des donateurs de New York en 2010 . M. Trocoso a plaidé aussi pour « un processus de développement économique assurant l'égalité des chances pour tous les Haïtiens, la sécurité juridique, la stabilité politique, l'harmonie environnementale et naturelle et la création d'emplois décents ».
Selon M. Troncoso, l’inégalité des chances et l’insécurité juridique sont les grands responsables de la fuite de cerveaux et de capitaux qu’a connue Haïti depuis plusieurs décennies et qui est préjudiciable à l’économie de ce pays. « Aucun pays au monde ne peut trouver les rails du développement durable sans préalablement procéder à un renforcement de ses capacités financières et humaines », a poursuivi M. Troncoso.
Ce dernier a plaidé aussi pour un nouveau modèle de développement économique qui tienne compte des aspects environnementaux et énergétiques. Un nouveau modèle de développement économique, selon M. Troncoso, qui n’hypothéquera pas les chances de réussite des générations futures et qui intégrera de nouvelles techniques agricoles afin de combattre l’infertilité des sols et le déboisement à outrance dont est victime Haïti. « Le brûlage de forêts pour la production de charbon de bois a conservé seulement 2 % du territoire haïtien avec la couverture forestière », a ajouté M. Troncoso.
Si le ministre des Relations extérieures dominicain a condamné l’irresponsabilité des donateurs vis-à-vis d’Haïti tout en préconisant un nouveau modèle de développement économique, de son côté, le ministre des Affaires étrangères cubains, M. Bruno Rodriguez Parrilla, a plaidé pour le respect de la souveraineté du peuple haïtien.
M. Bruno Rodriguez Parrilla a souhaité que les fonds qui seront débloqués pour la reconstruction d’Haïti se fassent sous le contrôle et en coordination avec le gouvernement haïtien. Par ailleurs, M. Bruno Rodriguez a fait l’éloge de la large participation de son pays dans la mise en œuvre, en coordination avec les autorités haïtiennes, d'un programme de reconstruction du système sanitaire haïtien pour répondre aux besoins de 75 % de la population.
Concernant la présence des forces onusiennes sur le territoire haïtien, le ministère des Affaires étrangères cubain a martelé « qu’Haïti n’a pas besoin d’une force d’occupation ».
Pierre Ricardo Placide
ppricardo198@yahoo.fr
Au cours de la session extraordinaire du Conseil de sécurité sur la reconstruction d’Haïti, M. Morales Troncoso, ministre des Affaires extérieures de la République dominicaine, a déploré l’irresponsabilité des donateurs qui, plus d’un an après le séisme dévastateur du 12 janvier, n’ont pas pu honorer leurs engagements vis-à-vis d’Haïti. Tout comme son homologue dominicain, M. Bruno Rodriguez Parrilla, ministre des Affaires estrangères cubain, a condamné l’attitude des bailleurs et plaidé pour le respect de la souveraineté du peuple haïtien dans le cadre de ce processus de reconstruction du pays.
Lors de la réunion du Conseil de l’Onu sur la reconstruction d’Haïti réalisée à New York, le ministre des Affaires extérieures dominicain, M. Moralès Troncoso, a condamné l’attitude des donateurs qui , jusqu’à présent , n’ont pas honoré les engagements pris lors de la conférence des donateurs de New York en 2010 . M. Trocoso a plaidé aussi pour « un processus de développement économique assurant l'égalité des chances pour tous les Haïtiens, la sécurité juridique, la stabilité politique, l'harmonie environnementale et naturelle et la création d'emplois décents ».
Selon M. Troncoso, l’inégalité des chances et l’insécurité juridique sont les grands responsables de la fuite de cerveaux et de capitaux qu’a connue Haïti depuis plusieurs décennies et qui est préjudiciable à l’économie de ce pays. « Aucun pays au monde ne peut trouver les rails du développement durable sans préalablement procéder à un renforcement de ses capacités financières et humaines », a poursuivi M. Troncoso.
Ce dernier a plaidé aussi pour un nouveau modèle de développement économique qui tienne compte des aspects environnementaux et énergétiques. Un nouveau modèle de développement économique, selon M. Troncoso, qui n’hypothéquera pas les chances de réussite des générations futures et qui intégrera de nouvelles techniques agricoles afin de combattre l’infertilité des sols et le déboisement à outrance dont est victime Haïti. « Le brûlage de forêts pour la production de charbon de bois a conservé seulement 2 % du territoire haïtien avec la couverture forestière », a ajouté M. Troncoso.
Si le ministre des Relations extérieures dominicain a condamné l’irresponsabilité des donateurs vis-à-vis d’Haïti tout en préconisant un nouveau modèle de développement économique, de son côté, le ministre des Affaires étrangères cubains, M. Bruno Rodriguez Parrilla, a plaidé pour le respect de la souveraineté du peuple haïtien.
M. Bruno Rodriguez Parrilla a souhaité que les fonds qui seront débloqués pour la reconstruction d’Haïti se fassent sous le contrôle et en coordination avec le gouvernement haïtien. Par ailleurs, M. Bruno Rodriguez a fait l’éloge de la large participation de son pays dans la mise en œuvre, en coordination avec les autorités haïtiennes, d'un programme de reconstruction du système sanitaire haïtien pour répondre aux besoins de 75 % de la population.
Concernant la présence des forces onusiennes sur le territoire haïtien, le ministère des Affaires étrangères cubain a martelé « qu’Haïti n’a pas besoin d’une force d’occupation ».
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