"L'État, c'est moi'', déclare-t-il. Un première promesse tenue, n'est-ce pas?

Ayiti peut s'enorgueillir d'avoir un président moderne et ''médiagénique'' qui accorde des interviews structurés sur Twitter. Hum! Nous ne risquons pas de tomber dans l'oubli grâce au nouveau chef qui court et courtise les médias étrangers.

Il fut un temps où charismatique voulait dire charmant mais avec de la substance. Je ne sais pas quoi penser, en ce sens, du nouveau chef qui se croit encore en campagne électorale...

Depuis le lendemain du 12 janvier, l'on a assité à de nombreuses répliques sismiques (aftershocks) en Ayiti dont la plus improblable a été le fameux résultat des "élections".

Le président élu avait promis une nouvelle façon de faire en Ayiti. Faut-il admettre qu'il ne s'est pas fait attendre même avant son installation en essayant de projeter la magnanimité d'un souverain. "L'État, pardon, la Justice, c'est moi", déclare-t-il. Le nouveau président de l'État Désuni sonje à amnistier ses prédecesseurs sous prétexte d'éviter des poursuites juridiques qui traînent. Opportunisme ou mégalomanie?

Toute une nouvelle façon de faire comme nous il l'avait promis.

Men nou kapabl, nèspa? "Yes, we can", avait promis à son tour Wyclef Lecostaud (il s'est embourgeoisé ou anobli) en se tenant sur le capot d'un voiture convertie en char allégorique (madigra), les bras en Christ crucifié. "Ayisyen frè'm yo, men Obama pa'n lan." On connaît la suite.

Depuis, 'Clef ne fait que crier au loup comme dans le récent scénario d'un attentat contre sa personne. Un geste passible de pénalité sévère ou d'emprisonnement pour avoir dérangé l'ordre public, pour avoir mis en danger des vies humaines, pour fausse alerte, elatrèy.

On m'a informé que Wyclef Jean s'était infligé cette blessure à la main en manipulant négligemment un de ces joujoux... trafiqués. En l'astiquant probablement. Car notre prochain ministre de la Culture, collectionneur d'objets et de gadgets rutilants s'ennuyait sur le siège arrière de sa limousine pendant que son compère défilait sous les projecteurs.

C'est à se demander quel diable anime le rat-peur ou apès quoi court-il.

Pour revenir au nouveau président de la République, même si elle a semblé traîner en longueur, la campagne électorale n'a duré que quelques mois. Ainsi, il a tenu le coup sans replonger dans ses bonnes vieilles habitudes. Ou bien, sanble ke yo te reyusi mare loa yo. Ha! ha! ha!

Alors quand la situation sera corsée, quand la frustration commence à se mêler de la partie dans l'exercice du pouvoir, quand ses multiples loas se mettent à danser dans sa tête, nous espérons que sa femme a déjà tout prévu pour apaiser Micho...

Hé! pour une fois, on peut compter sur une vedette dont les effets personnels ont une valeur historique. Je propose donc que la trousse de toilette, la petite culotte, la mini-jupe, le boa, la brassière, la perruque de Sweet Micky soient récupérés comme objets de collection pour le futur Musée de la Civilisation d'Ayiti.

Oh! j'ai failli oublier l'objet le plus précieux de la collection: le micro sale.

En attendant la paix promise.

E byen m'gen nouvèl pou Mickey. Kote l'rive la, bon jans pou li, l'pa pwal pi wo ankor. Men gen yon lót koze ki di pi wo w monte pi for w tonbe. Si misye te ka muzisyen ki pi popilè an Ayiti se pa prezidan li pa ta devni.

Yo t'ap rakonte 2 novanb ki sot pase a, tout moun te kouri al gade yon gede yo tande k'ap brase on chodyè doo-doo. Lè yon fanm tout bon lan foul la te mande'l ki sa la fout fè la, gede a te repond: ''m'ap fè yon depute.'' Fanm la te di'l: ''e byen, pouki sa w pa brase 2 chodye, w'ta tou fè yon prezidan...

Mwen byen regrèt sa pou Mickey.

(LOL). M'pap touye'w. Bagay yo tèlman tris ke n'bije ri pafwa.

Apa m'tande yo detekte zanm de destruction massive. Di mwen non, se sou yon baril poudr li chita. Ha! ha! ha!

W kwè pwal gen yon 14 mai vre. Yo konvoke'l pou y'al konn entansyon'l. Mwen fè yon lót lekti de sityasyon a komsi se ta sere y'ap sere boulon'l anvan l'antre an fonksyon. Ça promet, je vous dis. Je suis sûr que toute la classe politique, les médias, les organisations qui luttent pour le droit des femmes, enfin la majorité des citoyens se disent encore qu'ils sont en train de rêver.

J'arrive difficilement à vous deviner, pardon, à vous suivre. (lol) De qui, de quoi parlez-vous? Des délégués ou de la délégation? (lol)

On n'est même pas vendredi... Hé! sérieusement, votre auteur m'a presque laissé bouche bée non seulement par son approche mais je pensais également à ce musicien déporté qui s'est fait élire député. Ce qui vient de se passer en Haïti reste un scandale à mes yeux aussi.

J'emprunte deux passages du texte de l'internauteur:

Triste sortie de scène pour cet agronome qui a semé le vent et qui récolte aujourd’hui la nausée.

et

Micky déteste la lecture. Il l’a dit avec une pointe de fierté. Ma sécurité est donc assurée.