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Message  Invité Sam 7 Mai 2011 - 19:47

Elle fuit Haïti et se fait agresser à Montréal

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Caroline Touzin
La Presse

Une Haïtienne de 24 ans, qui a fui son pays après le séisme du 12 janvier 2010 pour trouver refuge au Québec, croyait bien pouvoir vivre en sécurité ici.

Or, le «bienfaiteur» qui l'a hébergée dans son logement du quartier Côte-des-Neiges, à son arrivée à Montréal, lui a plutôt fait vivre l'enfer.

Jean Guitry Julien, 47 ans, a écopé de sept ans et neuf mois de prison, hier, pour agression sexuelle armée, séquestration, voies de fait armées et voies de fait causant des lésions corporelles, au palais de justice de Montréal.

Fait troublant: Julien a été libéré d'un hôpital psychiatrique en 2004, 20 ans après avoir commis un meurtre pour lequel il avait été déclaré coupable, mais non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux. Un comité, jugeant qu'il ne représentait plus un danger, lui a permis de retourner vivre en société sans aucune condition à respecter.

La victime était une amie de la conjointe de l'accusé. Cette dernière a eu un enfant d'une précédente union. La victime était chargée de garder l'enfant de 4 ans, lorsque son amie partait travailler.

Le 29 août dernier, Julien a fait des avances à la victime, alors que sa conjointe se trouvait au travail. La victime l'a repoussé. L'accusé a alors enfermé l'enfant dans une chambre, non sans le battre à coups de ceinture. Ce n'était pas la première fois qu'il le frappait. Le petit conservera des cicatrices aux fesses et au dos des nombreux coups reçus au fil des mois.

Après avoir séquestré l'enfant, Julien est allé chercher un couteau à la cuisine. Il a forcé la victime à lui faire une fellation, puis il l'a sodomisée. Après l'agression, la jeune femme a réussi à s'enfuir et à téléphoner aux policiers.

En raison de ses antécédents psychiatriques, Julien a été évalué à l'Institut Philippe-Pinel. Cette fois-ci, le psychiatre a conclu que l'accusé était capable de distinguer le bien du mal.

Crimes semblables

La ressemblance entre les circonstances entourant les deux crimes, commis à 20 ans d'intervalle, a frappé la juge Isabelle Rheault. En 1984, Julien a poignardé une jeune femme à plusieurs reprises après qu'elle eut refusé ses avances.

À l'époque, un psychiatre a émis un diagnostic de schizophrénie. Depuis, l'accusé est sous médication. «Sa perception des gens et des événements est toujours tordue, même s'il prend des médicaments aujourd'hui», a relevé la juge.

La grande vulnérabilité de la victime est un facteur aggravant, selon la juge Rheault. La jeune femme n'avait aucune famille au Canada. Plusieurs de ses proches sont morts lors du séisme. «La victime a vécu un traumatisme en Haïti. L'accusé lui en a fait vivre un autre peu de temps après son arrivée», a insisté la magistrate.

Selon le psychiatre chargé de l'évaluer, Julien n'a aucun remords. Il y a un «danger réel» qu'il récidive puisqu'il ne reconnaît pas son problème sexuel, toujours selon son rapport.

La procureure de la Couronne, Me Rachelle Pitre, réclamait entre six et huit ans d'emprisonnement. De son côté, l'avocat de la défense, Me Louis Morena, suggérait plutôt trois ans de prison. L'accusé, qui doit purger sept ans de prison à ce jour compte tenu du temps passé en détention préventive, sera inscrit au registre des délinquants sexuels.


http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201105/05/01-4396659-elle-fuit-haiti-et-se-fait-agresser-a-montreal.php

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