Qui doit être jugé coupable ?

Les préparatifs visant à sensibiliser l'opinion publique à la saison cyclonique ont été officiellement lancés le 1er juin en cours, en présence du président de la République, Michel Joseph Martelly. Vingt-quatre heures après, l'alerte orange est décrétée par le Centre national de météorologie sur huit des dix départements géographiques du pays. Après cinq jours de temps brumeux, une averse d'intensité moyenne, qui n'a duré que trois heures, a causé la mort de vingt-trois personnes hier soir, sans compter l'effondrement de maisons et des têtes de bétail emportées par les eaux. Cette vulnérabilité de notre pays à la moindre averse, aux moindres rafales de vents ou secousses sismiques de faible intensité depuis plusieurs années, s'explique en raison de l'absence de politique de l'environnement par l'ensemble des gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis la chute de Jean-Claude Duvalier en février 1986.

Pour la première fois, en mars 1996, un chef de gouvernement, en accord avec le président de la République, créa le ministère de l'Environnement. Les écologistes ainsi que tous ceux qui connaissent l'importance de l'environnement dans la vie d'un pays avaient accueilli favorablement cette décision. On s'attendait à l'élaboration de véritables politiques publiques accompagnées de stratégie appropriée pour la protection de la flore et de la faune d'une part, et de la gestion de l'espace en fonction d'un plan d'aménagement du territoire d'autre part. Il paraît que ces décisions appliquées en République dominicaine et dans d'autres pays de la zone n'étaient perçues que comme rêve, illusion et fantasme par nos dirigeants du passé. L'organisation de séminaires, de colloques et de forums a constitué le gros de la réalisation de ce ministère pendant ses quinze années d'existence.

De la création du ministère de l'Environnement à nos jours, le nombre de bidonvilles a augmenté considérablement dans l'aire métropolitaine ; ne parlons pas de Cap-Haitien, de Saint-Marc ou d'autres villes du pays. Les constructions anarchiques dans les ravins, sur les montagnes, dans le littoral de Port-au-Prince, de Carrefour et du Cap-Haïtien représentent les torts irréparables que les gouvernements ont causé au pays depuis le général Prosper Avril en passant par les tenants du coup d'Etat sanglant de 1991, auxquels il faut ajouter les présidents Jean-Bertrand Aristide et René Préval. Le général Avril avait fait la sourde oreille aux cris de nombreux citoyens quand les soldats avaient squattérisé le long du Bicentenaire, zone appelée Cité Letènel. Les présidents Aristide et Préval, voulant maintenir leur popularité dans les zones marginalisées, n'ont pris aucune décision par rapport aux constructions anarchiques sur le morne L'hôpital ainsi que dans les zones du littoral.

Les conséquences de la désinvolture de ces gouvernements seront-elles néfastes pour ces malheureux, pour les anciens dirigeants ou pour le pays tout entier ?


Source: www.lenouvelliste.com

" s'explique en raison de l'absence de politique de l'environnement par l'ensemble des gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis la chute de Jean-Claude Duvalier en février 1986."

Lè yon moun ekri yon bagay konsa ou pa beswen fò pou konprann nan ki kan li ye e sa li ap defann.anvan nou dim mwen pa konprann ni franse ni kreyol byen paske mwen pa dakò ak tout manti ke nou ekri mwen ta renmen nou dim ki sa gouvernment anvan 1986 yo te fè pou pwoteje anvironman an?Sim sonje byen se pa apre 86 ke yo te konn ap montre ki jan pati Ouest peyi ya tounen yon dezer.depi an 1968 mwen te wè ke la Gonave te tounen yon roch ki kanpe sou lan mè tan yo te koupe tout pye bwa pou fè chabon ;ki mezi gouvenman Duvalier yo te pran pou te ranplase utilisatyon chabon bwa a nan peyi ya.An dominikani leta subvantyone gas natirel pou dominiken pa koupe pye bwa pou fè chabon eske te janm genyen mezi konsa ki te fet an ayiti?

nan tout mòn mwen te pase nan travay an ayiti mwen te wè ke tout kote se chabon yap fè pou al vann nan vil yo.Alò mezanmi nou pa ka vle fèm vale levanjil enn ki di ke tou mal ki nan peyi ya se apre 86 ke yo komanse.sa vre mwen mwen pap ka konprann li vre nan nenpot ki lang paske mwen te la mwen te wè sa ki tap pase.