Haiti-constitution :Le président haitien ne comprend rien

Voici le danger quand on veut se prononcer sur des sujets qu'on ne domine pas. Vos paroles peuvent facilement se retourner contre vous. Lisez!



Le pays repasse à l'heure de la constitution de 1987: à quand la publication du texte d'amendement corrigé?


Port-au-Prince, le 6 juin 2011 – (AHP) – Le président Joseph Martelly confirme avoir rapporté la version erronée de la constitution amendée.

Michel Martelly a fait savoir qu’actuellement, le pays fonctionne sous l’égide de la constitution de 1987.

Le chef de l’Etat a indiqué que le "texte corrigé “qui lui a été soumis par les parlementaires pour publication dans le journal Le Moniteur comporte plus d’erreurs que le texte publié le 13 mai par le président René Préval (tel que reçu de l'Assemblée Nationale).

"Je peux vous confirmer que le deuxième texte qui m’a été soumis pour publication, comporte bien plus d’erreurs que le texte publié par mon prédécesseur René Préval", a-t-il fait savoir, ajoutant que dans le texte qu'il a reçu , il est dit entre autres que le parti qui détient une majorité au parlement peut choisir son premier ministre, une affirmation contraire aux dispositions de la constitution amendée selon laquelle c’est le parti qui détient une majorité absolue qui peut designer son premier ministre. (Article 137 amendé et adopté par la 49ème , mais non inclus par le Parlement dans la Loi Constitutionnelle publiée dans Le Moniteur du 13 Mai 2011)



Si j’avais publié le texte tel quel, le parti majoritaire au parlement pourrait légalement désigner son premier ministre, ce qui est contraire à l’esprit de la constitution de 1987 (faux) et des amendements récemment votés (plutôt contraire aux amendements), a fait remarquer M. Martelly. (Ce que M. Martelly ne réalise pas il vient de rétablir cette possibilité qui est justement dans l’esprit de la Constitution de 1987 et que les amendements voulaient corriger à travers l’article amendé 137. Il vient de confirmer « qu’actuellement, le pays fonctionne sous l’égide de la constitution de 1987. » Où sont ses conseillers ? Il a tout intérêt à mettre en vigueur le plus tôt possible la version réelle scrupuleusement vérifiée des amendements de la Constitution de 1987 pour qu’on ne lui impose pas un Premier Ministre selon ses propres aveux)


De leurs cotés, le président du Sénat, Jean Rodolphe Joazile et son homologue de la chambre des députés, Sorel Jacinthe, soutiennent que le texte récemment envoyé au président Martelly ne comporte pas d’erreurs contrairement aux déclarations de ce dernier. (Ceci pourrait être vérifié facilement s’ils avaient daigné rendre public ledit texte au nom de la transparence)

"La version corrigée de la constitution amendée ne comporte pas d’erreurs. Et toute décision qui irait dans le sens d’une annulation de l’amendement voté en mai dernier, serait anormale, a lancé M. Joazile, faisant savoir que si des erreurs s’étaient une nouvelle fois glissées dans le texte envoyé au chef de l’Etat, celui-ci aurait pu, dans un esprit de dialogue, discuter avec les parlementaires pour les corriger, ce qui n’a pas été fait, a dit le président de l’Assemblée Nationale.

Son homologue de la chambre des députés, Sorel Jacinthe soutient lui aussi que le nouveau texte envoyé au président n’a pas d’erreurs. (Ont-ils aussi pensé à l'envoyer à tous ceux dont les signatures vont être utilisées pour avaliser le texte, ne serait-ce pour vérification et par courtoisie?)

Il dit attendre du chef de l’Etat des explications sur sa décision de rapporter par arrêté, le #58 du Moniteur dans lequel est publiée une version erronnée du texte d'amendement de la constitution, sans la publication de l'arrêté sur la véritable version d'amendement.

Les parlementaires qui s'attendaient à une 2ème rencontre avec le président pour la sortie simultanée des deux arrêtés se demandent aujourd’hui si le chef de l'Etat va s'arrêter là ou s'il va autoriser la publication du texte d'amendement corrigé.

Entre temps, le pays vie recommence à vivre à l'heure de la constitution de 1987, celle sous l'égide de laquelle il a prêté serment le 14 mai et publié la veille (faux, allez lire l’article 284.2), n'ayant vécu que l'espace de 3 semaines.



Pour l’édification de tous voici l’énoncé de l’article 137 pré-amendement », ci-après l’article 137 amendé.



ARTICLE 137:

Le Président de la République choisit un Premier Ministre parmi les membres du parti ayant la majorité au Parlement. A défaut de cette majorité, le Président de la République choisit son Premier Ministre en consultation avec le Président du Sénat et celui de la Chambre des députés.

Dans les deux (2) cas le choix doit être ratifié par le Parlement.



Article 137 amendé :

L’article 137 se lit désormais comme suit :

Le Président de la République choisit un Premier Ministre parmi les membres du parti ayant la majorité absolue au Parlement. La majorité est établie sur la base des résultats électoraux des élus dans chacune des deux chambres. A défaut de cette majorité, le Président de la République choisit le Premier Ministre en consultation avec le Président du Sénat et celui de la Chambre des Députés.

Le président du sénat sur la sellette

Le président du sénat, Roudolph Joazile (Inité), se retrouve au centre de la polémique provoquée par la publication d'une fausse loi constitutionnelle. Après 3 semaines de débats et tergiversations le président du sénat a admis hier que le document transmis à la présidence n'était pas celui qu'il avait autorisé.

Interrogé sur la cause de cette erreur monumentale, le sénateur Joazile a fait valoir que le sénateur Jocelerme Privert (Inité) avait transmis à la Présidence un document qu'il avait préparé. M. Joazile n'a pas voulu fournir plus de détails sur les circonstances entourant cette transmission irrégulière du document arguant qu'il fournira toutes les explications nécessaires à la commission d'enquête.

Le sénateur Privert, membre de la commission bicamérale chargée de préparer le rapport de l'amendement, avait contribué à la finalisation du document après le vote de l'Assemblée Nationale.

En réaction plusieurs élus réclament désormais la démission de Roudolph Joazile accusé d'avoir fait montre de légèreté dans le traitement du dossier. Les députés Denius Francenet et Harold Chery soutiennent que le président du sénat est responsable de l'échec de l'amendement.

Nous avons travaillé avec dévouement pendant 3 nuits et ceci n'a servi a rien, se plaint le député de Saint Raphaël –Dondon, Harold Chery, pour qui une enquête est indispensable. Il suggère que l'Assemblée autorise des poursuites légales contre les auteurs de ces faux documents.

Le député de l'Asile, Francenet Denius, exige également le départ du président de la chambre basse. Il n'y a qu'une seule option pour ces " incompétents" c'est la démission, lance t-il qualifiant de camouflet pour le Parlement l'échec de l'amendement de la constitution.

Il croit que le chef de l'Etat serait peu enclin à publier la loi constitutionnelle du 9 mai en raison des erreurs relevées dans le document.

De son coté le sénateur Joazile s'est dit prêt à accepter le verdict de l'assemblée. Tout en assumant la responsabilité de la faute administrative, le président du sénat croit que l'assemblée doit décider de lui garder ou non sa confiance.

LLM / radio Métropole Haïti

Haiti/Parlement : La démission de Jean Rodolphe Joazile exigée à la tête du bureau du Sénat




Jeudi, 09 Juin 2011 17:47



Le président du Sénat de la République a avoué ce mercredi 8 juin que le texte de la Constitution amendée qui a été transmis au président Michel Martelly était différent de celui qu’il avait autorisé. Jean Rodolphe Joazile a accusé son collègue Jocelerme Privert, membre de la commission bicamérale qui s’était chargée de la préparation finale de ce document.

Le président du Sénat annonce qu’il fournira à ce sujet tous les détails nécessaires aux membres de la commission d’enquête, mise sur pied récemment en vue de faire le jour sur cette affaire.

En tout cas, à cause de cette irrégularité grave, des parlementaires ont exigé la démission de leur collègue M. Joazile, accusé de manque de sérieux dans le traitement de ce dossier.

La démission du président de la chambre basse, Saurel Jacinthe, est également exigée. Il est critiqué pour son inconpétence à l’instar de Jean Rodolphe Joazile.

Faut-il mentir pour proteger un certain type de negre de ses incompetences ?

Deza a raison, tu as compris ce que je voulais dire revelasyon. Je n' ai pas dit tous les nègres. j'aurais été stupide si je généralisais. Je suis nègre, un nègre fondamental comme Césaire aimait le dire. Je m'aurais quand même pas oublié et m'enterré dans le grand cimetière de tous les negros.

Quand je parle de negre... c'est au sens césarien.. Fais attention au mot nègre... moi je suis nègre. Comme Césaire je suis un nègre fondamental.

Ne vous y trompez jamais. Il n' y a pas de places pour les comiques sérieux.

TU SAIS COMMENT on calcule une dérivée et sa primitive.... LOL je te défie de calculer une primitive.

PROPOSE UN PROBLEME... Pose n'importe quelle équation.

JE TE FERAIS (LE) RESOUDRE......

Quand tu seras diligent... on le saura