Un Président Fantoche en Panne de Premier Ministre
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Un Président Fantoche en Panne de Premier Ministre
Un President fantoche en panne de Premier ministre
Par Castro Desroches
Les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient. Pendant la campagne présidentielle, le candidat Michel Martelly avait promis monts et merveilles à une population pitoyable, prête à s’embarquer dans n’importe quelle aventure politique. Tapageusement, le mégaphone et la radio annonçaient des lendemains radieux. Ici, Micky au micro. Appels robots par-ci par-là. Change/ment. Loge/ment. Enseigne/ment gratis. Sécurité assurée avec « l’agressif pacificateur ». Paix de cimetière. Investisse/ment. Pays en pimpant. Pourtant, au jour J du carnaval électoral, la majorité a voté avec les pieds en s’abstenant de se déplacer. En fin de compte, Micky Martelly a vaincu sans avoir convaincu.
Près de deux mois après l’avènement au pouvoir du maître-chanteur, Haïti se retrouve sans gouvernement fonctionnel. Cela ne dérange pas outre-mesure le gros bozo engagé à corps perdu dans un solo pathétique. L’affaire est dans le sac. Contorsions. Tergiversations. Gesticulations. Sensation de déjà vu à YouTube. Spectacle répétitif en slow motion. One man show. L’amuseur public est empêtré dans ce nouveau rôle de chef d’état d’opérette. Très certainement, Languichatte Déborbus, de regrettée mémoire, ferait mieux l’affaire. La foule accourue à l’annonce du spectacle gratuit commence déjà à perdre patience. La plaisanterie n’a que trop duré.
Changement de masque et de décor ? En fait de changement, ce sont les montagnes d’ordures qui gagnent du terrain dans les rues de la ville en ruines. Jour après jour, le black-out étend ses tentacules pour saluer l’arrivée du maître des ténèbres. Avec Micky, les Haïtiens se retrouvent avec une bougie allumée aux deux bouts. E-Power. Illusion. Obscurité. Insécurité galopante. Les criminels en uniforme enquêtent sur les forfaits des criminels en civil. Toutefois, le cœur n’y est pas. Avec l’avènement du « bandit légal » au pouvoir, les tortionnaires et les brigands redoublent d’audace. La PNH de Mario Andresol apporte sa contribution à la liste des victimes. Séances de torture comme au bon vieux temps de la dictature duvaliériste. Chemise rose et cravate rouge, le Commissaire du gouvernement Harrycidas assiste impassible au « supplice » dans les locaux de la folie meurtrière. Les cadres de l’administration publique tombent sous les balles assassines des truands introuvables. Haïti est un pays de crimes parfaits. Enquêtes inutiles. Les morts ont tort. Les criminels sont beaucoup plus professionnels que les barbouzes de la PNH. Le Directeur Général de la Police a raté sa vocation. Il aurait dû poursuivre et attraper cette prometteuse carrière de mannequin dans la foire des arlequins.
Pendant ces sept dernières semaines l’incompétence, la flambée de violence et le gaspillage éhonté des maigres ressources de l’Etat ont été les notes dominantes du gouvernement fantoche de Micky Martelly. Au cours d’un tête-à-tête avec la Presse, le samedi 2 juillet, le président tet kale a assigné aux journalistes une mission impossible: «Je ne vous demande pas de me porter aux nues mais de donner des nouvelles positives… » Le hic, c’est de savoir où les trouver ces nouvelles positives. Tremblement de terre et choléra en 2010. Micky Martelly en 2011. Les bonnes nouvelles viendront avec la récolte des raisins de la colère.
La pintade rose mène la politique de l’autruche. En plumes de paon, elle bat de l’aile. Elle chante et danse ses chansons oiseuses sous les regards inquiets des zélés oiseleurs de la basse-cour. Elle tourne en rond. Elle ronronne comme un pigeon voyageur en mal de mâle ou de femelle. Elle se regarde sans se reconnaître dans les tessons de glace. Elle voltige de tiges en tiges. Saut périlleux. Vertige. Chute libre.
Le calcul était pathétique. Nous avons tenté notre chance avec des gens éduqués et ils n’ont rien donné. Tentons donc notre chance avec un tonton-macoute obscurantiste. On ne sait jamais. La vie en Haïti, c’est vers l’arrière qu’elle regarde.
Près de deux mois après son investiture, il est devenu évident que le président tet kale se paie la tête de tout le monde. Il se moque éperdument des attentes de ceux qui vivent sous les tentes. Qu’ils aillent se faire voir ailleurs. Sirène obscène et assourdissante. Cortège présidentiel interminable dans les rues délabrées de Port-au-Prince. Insulte à la misère des démunis. C’est Micky qui passe et repasse. Caravane de la mort. Course effrénée vers l’abîme.
Au fil des semaines, l’argent qui devrait être affecté aux problèmes urgents est gaspillé pour assurer un train de vie princier à l’heureux gagnant de la loterie électorale. Limousines. Avion privé. Frais exorbitants de voyages. Va-et-vient incessant. Navette spatiale. Fanfare du Palais pour saluer le fanfaron dans ses moindres déplacements. Ti Simone prend très au sérieux son rôle de « chef suprême ».
Après l’échec de Daniel Rouzier, une liste de dix potentiels Premiers ministres a été constituée. Pas de problème à trouver des noms. Le hic, c’est de faire dire « oui » au Parlement.
Ce ne sont pas les prétendants qui manquent autour du trône. Les « masochistes du pouvoir » s’alignent en rang serré. Parmi ces potentiels Premiers ministres, il y a le sinistre Bernard Gousse. Pas de surprise. C’est le favori de Micky selon ses déclarations à Clive Bacchus de Associated Press. Gousse est un dur à cuire. Un extrémiste de droite aussi arrogant que Micky. En 2005, il avait été forcé de soumettre sa démission sous le règne sanglant de Latortue. Excès de zèle dans la perpétration et l’exonération de crimes contre l’Humanité. Parmi les heureux bénéficiaires : Louis Jodel Chamblain. Les chances de succès de Gousse auprès de la Chambre sont nulles. La seule mention de son nom comme potentiel Premier ministre relève déjà de la provocation.
Daniel Rouzier, gestionnaire de Food for the Poor est resté sur sa faim. Le pouvoir est une mangeoire attirante qui dévore à belles dents l’appétit du pouvoir. No/vice ? Ceci reste à démontrer. Cependant, il a appris à ses dépens toutes les vicissitudes de la politicaillerie haïtienne. Avilissement. Linge sale déballé sur la voie publique. Coups fourrés. Trahison et abandon à peine déguisés. Le sort de B. Gousse ne devrait pas être plus brillant.
Super patron, Rouzier n’aurait jamais embauché Micky. Même comme garçon de cour. Le type est dangereux et pervers. Pourtant, Rouzier a cru devoir devenir le laquais de Micky. Seigneur, protège-moi de moi-même. Protège-moi de l’ambition malsaine, mal placée, mal calculée.
Crois-moi, l’échec est parfois une bénédiction déguisée. Amen.
Devenu une curiosité internationale, le président tet kale est davantage intéressé à aller s’exhiber à l’extérieur qu’à négocier avec la Chambre en vue de former un gouvernement de salut public. Les honorables Députés et Sénateurs devraient penser à émettre une interdiction de départ contre Micky Martelly. Le forcer à surseoir à ses voyages (pérégrinations avec ses mignons) et à s’asseoir à la table des négociations. Autrement, il risque de partir pour ne plus revenir. Il pourrait même décider de diriger le pays à partir de l’étranger. Pour ceux qui ne le savent pas encore : le type est complètement cinglé. Contesté à l’intérieur, il est à la recherche d’une impossible légitimité internationale en vue de justifier son maintien au pouvoir. Il veut se convaincre qu’il est un vrai chef d’état et non pas ce pestiféré parvenu au sommet du mât suiffé dans un état lamentable. Le Président Barack Obama a pu jusqu’à présent échapper à l’embarrassante rencontre avec Micky Martelly. Sacré veinard ! Pince-sans-rire, Micky multiplie les randonnées afin de « refaire l’image, trop longtemps ternie, du pays à l’extérieur. » Il feint de ne pas comprendre que c’est sa présence à la tête de l’Etat qui constitue, en ce moment, le plus grand désastre pour le prestige national.
Castro Desroches
Cdesroches2000@aol.com
Par Castro Desroches
Les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient. Pendant la campagne présidentielle, le candidat Michel Martelly avait promis monts et merveilles à une population pitoyable, prête à s’embarquer dans n’importe quelle aventure politique. Tapageusement, le mégaphone et la radio annonçaient des lendemains radieux. Ici, Micky au micro. Appels robots par-ci par-là. Change/ment. Loge/ment. Enseigne/ment gratis. Sécurité assurée avec « l’agressif pacificateur ». Paix de cimetière. Investisse/ment. Pays en pimpant. Pourtant, au jour J du carnaval électoral, la majorité a voté avec les pieds en s’abstenant de se déplacer. En fin de compte, Micky Martelly a vaincu sans avoir convaincu.
Près de deux mois après l’avènement au pouvoir du maître-chanteur, Haïti se retrouve sans gouvernement fonctionnel. Cela ne dérange pas outre-mesure le gros bozo engagé à corps perdu dans un solo pathétique. L’affaire est dans le sac. Contorsions. Tergiversations. Gesticulations. Sensation de déjà vu à YouTube. Spectacle répétitif en slow motion. One man show. L’amuseur public est empêtré dans ce nouveau rôle de chef d’état d’opérette. Très certainement, Languichatte Déborbus, de regrettée mémoire, ferait mieux l’affaire. La foule accourue à l’annonce du spectacle gratuit commence déjà à perdre patience. La plaisanterie n’a que trop duré.
Changement de masque et de décor ? En fait de changement, ce sont les montagnes d’ordures qui gagnent du terrain dans les rues de la ville en ruines. Jour après jour, le black-out étend ses tentacules pour saluer l’arrivée du maître des ténèbres. Avec Micky, les Haïtiens se retrouvent avec une bougie allumée aux deux bouts. E-Power. Illusion. Obscurité. Insécurité galopante. Les criminels en uniforme enquêtent sur les forfaits des criminels en civil. Toutefois, le cœur n’y est pas. Avec l’avènement du « bandit légal » au pouvoir, les tortionnaires et les brigands redoublent d’audace. La PNH de Mario Andresol apporte sa contribution à la liste des victimes. Séances de torture comme au bon vieux temps de la dictature duvaliériste. Chemise rose et cravate rouge, le Commissaire du gouvernement Harrycidas assiste impassible au « supplice » dans les locaux de la folie meurtrière. Les cadres de l’administration publique tombent sous les balles assassines des truands introuvables. Haïti est un pays de crimes parfaits. Enquêtes inutiles. Les morts ont tort. Les criminels sont beaucoup plus professionnels que les barbouzes de la PNH. Le Directeur Général de la Police a raté sa vocation. Il aurait dû poursuivre et attraper cette prometteuse carrière de mannequin dans la foire des arlequins.
Pendant ces sept dernières semaines l’incompétence, la flambée de violence et le gaspillage éhonté des maigres ressources de l’Etat ont été les notes dominantes du gouvernement fantoche de Micky Martelly. Au cours d’un tête-à-tête avec la Presse, le samedi 2 juillet, le président tet kale a assigné aux journalistes une mission impossible: «Je ne vous demande pas de me porter aux nues mais de donner des nouvelles positives… » Le hic, c’est de savoir où les trouver ces nouvelles positives. Tremblement de terre et choléra en 2010. Micky Martelly en 2011. Les bonnes nouvelles viendront avec la récolte des raisins de la colère.
La pintade rose mène la politique de l’autruche. En plumes de paon, elle bat de l’aile. Elle chante et danse ses chansons oiseuses sous les regards inquiets des zélés oiseleurs de la basse-cour. Elle tourne en rond. Elle ronronne comme un pigeon voyageur en mal de mâle ou de femelle. Elle se regarde sans se reconnaître dans les tessons de glace. Elle voltige de tiges en tiges. Saut périlleux. Vertige. Chute libre.
Le calcul était pathétique. Nous avons tenté notre chance avec des gens éduqués et ils n’ont rien donné. Tentons donc notre chance avec un tonton-macoute obscurantiste. On ne sait jamais. La vie en Haïti, c’est vers l’arrière qu’elle regarde.
Près de deux mois après son investiture, il est devenu évident que le président tet kale se paie la tête de tout le monde. Il se moque éperdument des attentes de ceux qui vivent sous les tentes. Qu’ils aillent se faire voir ailleurs. Sirène obscène et assourdissante. Cortège présidentiel interminable dans les rues délabrées de Port-au-Prince. Insulte à la misère des démunis. C’est Micky qui passe et repasse. Caravane de la mort. Course effrénée vers l’abîme.
Au fil des semaines, l’argent qui devrait être affecté aux problèmes urgents est gaspillé pour assurer un train de vie princier à l’heureux gagnant de la loterie électorale. Limousines. Avion privé. Frais exorbitants de voyages. Va-et-vient incessant. Navette spatiale. Fanfare du Palais pour saluer le fanfaron dans ses moindres déplacements. Ti Simone prend très au sérieux son rôle de « chef suprême ».
Après l’échec de Daniel Rouzier, une liste de dix potentiels Premiers ministres a été constituée. Pas de problème à trouver des noms. Le hic, c’est de faire dire « oui » au Parlement.
Ce ne sont pas les prétendants qui manquent autour du trône. Les « masochistes du pouvoir » s’alignent en rang serré. Parmi ces potentiels Premiers ministres, il y a le sinistre Bernard Gousse. Pas de surprise. C’est le favori de Micky selon ses déclarations à Clive Bacchus de Associated Press. Gousse est un dur à cuire. Un extrémiste de droite aussi arrogant que Micky. En 2005, il avait été forcé de soumettre sa démission sous le règne sanglant de Latortue. Excès de zèle dans la perpétration et l’exonération de crimes contre l’Humanité. Parmi les heureux bénéficiaires : Louis Jodel Chamblain. Les chances de succès de Gousse auprès de la Chambre sont nulles. La seule mention de son nom comme potentiel Premier ministre relève déjà de la provocation.
Daniel Rouzier, gestionnaire de Food for the Poor est resté sur sa faim. Le pouvoir est une mangeoire attirante qui dévore à belles dents l’appétit du pouvoir. No/vice ? Ceci reste à démontrer. Cependant, il a appris à ses dépens toutes les vicissitudes de la politicaillerie haïtienne. Avilissement. Linge sale déballé sur la voie publique. Coups fourrés. Trahison et abandon à peine déguisés. Le sort de B. Gousse ne devrait pas être plus brillant.
Super patron, Rouzier n’aurait jamais embauché Micky. Même comme garçon de cour. Le type est dangereux et pervers. Pourtant, Rouzier a cru devoir devenir le laquais de Micky. Seigneur, protège-moi de moi-même. Protège-moi de l’ambition malsaine, mal placée, mal calculée.
Crois-moi, l’échec est parfois une bénédiction déguisée. Amen.
Devenu une curiosité internationale, le président tet kale est davantage intéressé à aller s’exhiber à l’extérieur qu’à négocier avec la Chambre en vue de former un gouvernement de salut public. Les honorables Députés et Sénateurs devraient penser à émettre une interdiction de départ contre Micky Martelly. Le forcer à surseoir à ses voyages (pérégrinations avec ses mignons) et à s’asseoir à la table des négociations. Autrement, il risque de partir pour ne plus revenir. Il pourrait même décider de diriger le pays à partir de l’étranger. Pour ceux qui ne le savent pas encore : le type est complètement cinglé. Contesté à l’intérieur, il est à la recherche d’une impossible légitimité internationale en vue de justifier son maintien au pouvoir. Il veut se convaincre qu’il est un vrai chef d’état et non pas ce pestiféré parvenu au sommet du mât suiffé dans un état lamentable. Le Président Barack Obama a pu jusqu’à présent échapper à l’embarrassante rencontre avec Micky Martelly. Sacré veinard ! Pince-sans-rire, Micky multiplie les randonnées afin de « refaire l’image, trop longtemps ternie, du pays à l’extérieur. » Il feint de ne pas comprendre que c’est sa présence à la tête de l’Etat qui constitue, en ce moment, le plus grand désastre pour le prestige national.
Castro Desroches
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Marc H- Super Star
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Re: Un Président Fantoche en Panne de Premier Ministre
Mèsi anpil Castro ou di pi byen tou sa mwen ta vle ekri yo,se pa de ri ou pa fèm ri apremidi saa.epi martelist la di mwen pa konprann franseuu poutan mwen konpran Castro byen.li pa ti pedan ki ap anploye gwo mo pou epate pov despri.men ki jan moun ekri pou enfome yon pep.Bravooo sim ta pran poum site fraz ki fè m plezi yo se 3/4 teks la mwen ta blije site.castro ankò bravo ou fem sonje fanfan latour ki te konn ekri nan jounal haiti progres lontan.
fok nou blije kreye yon sektyon nan forum lan ki rele 'Les perles du forum"pou nou mete teks Castro Desroches yo.
fok nou blije kreye yon sektyon nan forum lan ki rele 'Les perles du forum"pou nou mete teks Castro Desroches yo.
Le gros roseau- Super Star
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Re: Un Président Fantoche en Panne de Premier Ministre
Ou gen rezon ROZO;
Nèg lan konn ekri vre!
Nèg lan konn ekri vre!
Joel- Super Star
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