A quoi sert l'economie politique?
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A quoi sert l'economie politique?
Carte blanche à Jean-Claude Boyer
A quoi sert l'économie politique ?
Haïti: A que sirve la economia politica ? Je dois préciser que l'interrogation concerne l'enseignement de cette branche des sciences humaines. Si, ailleurs, l'acquisition de ce savoir mène à tout (à condition de s'en sortir), chez nous, ça ne mène nulle part. A forger une pensée ? Rien n'est moins sûr. Le premier penseur économique dont nous pouvons légitimement revendiquer l'héritage est le libéral Edmond Paul.
Avec le temps, ont défilé des penseurs qu'on peut compter sur les doigts d'une main. Pas plus. A l'occasion, ils purent jouir du rare privilège de mettre leur pensée en pratique, de faire joindre la pensée à l'action. Ce qui permet de projeter un éclairage sur la fonction de l'économiste ; dans les secteurs privé et ou public, sa science impulse la bonne gouvernance. Dans le cas où la recherche est développée, il entreprend précisément des recherches, effectue des travaux dont les résultats sont publiés dans des revues spécialisées. Et là, l'un ou l'autre chercheur forge une pensée sur un thème déterminé, ce labeur peut venir enrichir la discipline économique.
Comme, depuis le milieu du XXe siècle, a surgi la problématique du développement des nations en retard, s'est forgée dans ce but une pensée, disons développementiste. Pensée multiple, diversifiée, compte tenu des idéologies politiques qui ont traversé le XXe siècle. Dans tous les cas, la richesse de cette littérature technique a servi de support dans la mise en branle des actions (programmes) de développement. Un peu partout, des penseurs se sont fait connaître, chacun défendant ses vues, essayant de les imposer, de jouir d'une position dominante, d'asseoir une notoriété. L'Egyptien Samir Amin, marxiste, se révélera au grand public avec la théorie de l'accumulation, voilà une figure emblématique du Sud. Le Nord n'est pas en reste : dans les années 1950 et 1960, l'Américain Walt Whitman Rostow créera la sensation avec les cinq étapes de la croissance, démontrant que, dans l'histoire des nations industrialisées, des étapes doivent être franchies avant qu'apparaisse la prospérité. L'Etat traditionnel, les conditions préalables au démarrage, le démarrage proprement dit, la phase consommée du démarrage jusqu'à atteindre l'ère de la consommation de masse.
A son tour, le Canado-Américain John Kenneth Galbraith posait déjà, dans un mince essai, «Les conditions politiques du développement» avant d'aborder «Les conditions économiques du développement».1980 : il crée la sensation avec sa «Théorie de la pauvreté de masse». Il en profita pour creuser la veine de l'accommodation. Historiquement, les peuples en retard ne s'installeraient-ils pas dans la résignation, la soumission, la passivité en disant : Pourquoi lutter, pourquoi se rebeller quand les choses sont ainsi ? Quoi que nous fassions, nous ne sortirons pas de notre état de sous-développement. Continuer >
Un autre Américain, le professeur Theodore W. Schultz, a marqué la pensée économique avec sa théorie de la richesse humaine. La parution de son livre «Le capital humain», sous-titre : «Il n'est de richesse que d'hommes», aura été un moment important dans l'histoire de la pensée économique.
On n'en finirait pas de dénombrer l'action des penseurs qui ont enrichi la compréhension de la science économique, en général, et de l'économie du développement, en particulier. Comme on peut le comprendre, notre intention n'est point de passer en revue l'histoire des idées économiques depuis Adam Smith, Ricardo, Stuart Mill. Non plus à évoquer la silhouette de Keynes au XXe siècle, à vanter à nouveau sa pensée diversifiée, et les ouvertures en découlant c'est-à-dire la poursuite de son action à travers des écoles de pensée dont les tenants se sont scindés en néokeynésiens, en postkeynésiens et en libéraux. Un Samuelson est postkeynésien tandis qu'un Milton Friedman est libéral, etc. Non, non, elle consiste dans l'énumération- même pas l'évaluation - de la production haïtienne en fait d'idées centrées sur la chose économique. Sur cette lancée, un clin d'oeil à la problématique du développement est de mise.
Paradoxalement, en remontant le cours du temps, l'on s'aperçoit de l'inexistence quasitotale d'une pensée économique haïtienne. Nos économistes ou ceux reconnus comme tels ont plutôt versé dans l'action, ce furent des hommes d'action, c'est-à-dire confrontés à la praxis. A la gestion quotidienne, plus au moins routinière, parfois novatrice, le plus souvent peu innovante. Mais, de grâce, ne confondons pas hommes d'action et hommes de pensée. Certes, la pensée doit précéder l'action. Pour suivre l'action d'un technicien parvenu aux affaires, à un poste de commande, il est utile de connaître sa pensée. Or, cette pensée n'est pas toujours autonome, elle s'inscrit dans le courant dominant que charrie la confrontation universitaire et scientifique dans les grandes capitales occidentales.
L'expérience néolibérale, initiée dans la seconde moitié des années 1980, tient pour une bonne part des exigences des bailleurs de fonds internationaux. Comme nos techniciens sont d'anciens cadres du FMI, de la Banque mondiale, de la BID, etc., ils sont délégués à Port-au-Prince spécialement pour exécuter une politique conçue ailleurs. Un directeur d'opinion s'est livré, il y a quelques années, à une revue des idées économiques chez nous en campant quelques silhouettes remarquables, après observation force est de constater qu'il a campé des hommes d'action.
Reconnaissons que le premier d'entre eux, partisan - en son temps - de la rigueur budgétaire et des vertus d'une gestion saine, est Frédéric Marcelin à qui Pierre-Raymond Dumas a consacré une monographie. Le plus difficile dans l'entreprise de Dumas a consisté dans le débroussaillement de l'action touffue de Marcelin. Déjà la production du ministre des Finances (en tant que - tenez-vous bien !- penseur) était foisonnante.
Jean-Claude Boyer
jc2@yahoo.com
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Re: A quoi sert l'economie politique?
Je m'excuse d'avoir copié ce texte du site du nouvelliste sans effacer la liste des autres articles.L'auteur a posé une question qui m'a toujours interressé:"A que sirve la economia politica.".je ne suis pas un economiste et n'a pas la pretention de l'etre ,mais je dois avouer c'est un sujet qui m'interresse beaucoup.
Si l'economie politique est une science pourquoi les eocnomistes n'ont jamais pu resoudre les problèmes du sous developpment dans les pays du tiers monde?En haiti il y a beaucoup d'haitiens qui ont etudié l'economie et on peut lire leurs articles dans les journaux pour voir comment ils etalent leurs connaissances livresques pour epater les pauvres d'esprit ,mais ils n'ont jamais resolu un iota de nos problemes.Le pays s'enlise de plus en plus dans le sous-developpement.Alors Mr Boyer n'a-t-il pas le droit de poser cette question?
Meme dans les pays developpés comme la Grèce, L'Irlande,L'Espagne on constate l'incapacité des economistes à resoudre les problems economiques qui affectent ces pays.Aux Etats-Unis le pays est en banqueroute pourtant le President a un Conseil d'economistes pour l'aider. Ce n'est pas pour denigrer ou ironiser les economistes que j'eprouve un tel plaisir à lire le texte de Mr,Boyer ,c'est parce qu'il a mis en exergue une verité qui devient de jour en jour plus evidente.Pour comble d'ironie Sweet mickey a battu Myrlande Manigat aux dernières elections(lol) ah ah ah ah ah.Le Musicien a donné le coup de grace aux theoriciens .ah ah ah ah
Si l'economie politique est une science pourquoi les eocnomistes n'ont jamais pu resoudre les problèmes du sous developpment dans les pays du tiers monde?En haiti il y a beaucoup d'haitiens qui ont etudié l'economie et on peut lire leurs articles dans les journaux pour voir comment ils etalent leurs connaissances livresques pour epater les pauvres d'esprit ,mais ils n'ont jamais resolu un iota de nos problemes.Le pays s'enlise de plus en plus dans le sous-developpement.Alors Mr Boyer n'a-t-il pas le droit de poser cette question?
Meme dans les pays developpés comme la Grèce, L'Irlande,L'Espagne on constate l'incapacité des economistes à resoudre les problems economiques qui affectent ces pays.Aux Etats-Unis le pays est en banqueroute pourtant le President a un Conseil d'economistes pour l'aider. Ce n'est pas pour denigrer ou ironiser les economistes que j'eprouve un tel plaisir à lire le texte de Mr,Boyer ,c'est parce qu'il a mis en exergue une verité qui devient de jour en jour plus evidente.Pour comble d'ironie Sweet mickey a battu Myrlande Manigat aux dernières elections(lol) ah ah ah ah ah.Le Musicien a donné le coup de grace aux theoriciens .ah ah ah ah
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