La tournée latino-américaine du président américain Bush
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La tournée latino-américaine du président américain Bush
La tournée latino-américaine du président américain Bush
L’Amérique Latine, à la fois le pré carré des États-Unis, continent plein de ressources – notamment pétrolière –, et une source d’inquiétude pour Georges Bush, devant la montée des gouvernements de gauche qui alimentent un sentiment antilibéral et antiaméricain et la pression migratoire. Et la visite du président américain n’a pas manqué de soulever des critiques et des manifestations.
Une tournée pour se rattraper…
La Maison Blanche ne nie pas que la politique des États-Unis est largement perçue en Amérique Latine comme se résumant à la conclusion d’accords de libre-échange et à la lutte contre le trafic de drogue.
Georges Bush aurait même admis que la politique de libre-échange pouvait avoir suscité des frustrations et que le niveau de pauvreté subsistant en Amérique latine relevait du « scandale ». Depuis le 11-Septembre, les questions sud-américaines ont été reléguées au second plan. Georges Bush entendait donc rattraper le temps perdu.
« Le but de ce voyage est de rappeler aux gens que nous nous soucions » d’eux et pas seulement du terrorisme ou de l’Irak, expliquait le chef d’État américain la semaine dernière sur la chaîne de télévision CNN.
Et de souligner que « le contribuable américain s’est montré très généreux ». Depuis son arrivée au pouvoir en 2001, l’aide à l’Amérique Latine est passée de 800 millions de dollars (609 millions d’euros) à 1,6 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros). Pour autant, en Amérique Latine, un habitant sur quatre vit toujours avec moins de 2 dollars par jour.
Bush rend visite au brésilien Lula
Avant même son arrivée sur le sol brésilien, Georges Bush a été accueilli par une manifestation d’une organisation brésilienne d’extrême gauche. Les manifestants ont mitraillé pendant quelques minutes la façade du consulat des États-Unis de pierres, de projectiles en métal et en bois et de pots de peinture rouge, pour protester contre sa venue, selon la radio CBN, bien que la Maison Blanche a tenté de minimiser la protestation.
À Sao Paulo, où Georges Bush a rencontré le président brésilien Lula, les ressources énergétiques ont être un des principaux sujets de discussion. Les États-Unis souhaitent réduire leur dépendance pétrolière, notamment vis-à-vis du Venezuela, et pourraient aider le Brésil à exporter régionalement sa technologie de biocarburants.
Le libre-échange, au cœur des discussions en Uruguay et en Colombie
Au cours de ces deux étapes de son voyage présidentiel, le libre-échange a été l’un des thèmes majeurs des rencontres. L’Uruguay demande ainsi un traité de libre échange avec Washington, ce qui n’est pas du goût de certains pays du Mercosur. Depuis l’arrivée au pouvoir de Tabare Vazquez en 2005, l’Uruguay suit une voie modérée.
La Colombie, de son côté, souhaite que le Congrès américain entérine le traité de libre-échange conclu. Les échanges entre les États-Unis et l’Amérique Latine ont battu un record de 555 milliards de dollars en 2006.
Sources : AFP/AP/Francebourse
L’Amérique Latine, à la fois le pré carré des États-Unis, continent plein de ressources – notamment pétrolière –, et une source d’inquiétude pour Georges Bush, devant la montée des gouvernements de gauche qui alimentent un sentiment antilibéral et antiaméricain et la pression migratoire. Et la visite du président américain n’a pas manqué de soulever des critiques et des manifestations.
Une tournée pour se rattraper…
La Maison Blanche ne nie pas que la politique des États-Unis est largement perçue en Amérique Latine comme se résumant à la conclusion d’accords de libre-échange et à la lutte contre le trafic de drogue.
Georges Bush aurait même admis que la politique de libre-échange pouvait avoir suscité des frustrations et que le niveau de pauvreté subsistant en Amérique latine relevait du « scandale ». Depuis le 11-Septembre, les questions sud-américaines ont été reléguées au second plan. Georges Bush entendait donc rattraper le temps perdu.
« Le but de ce voyage est de rappeler aux gens que nous nous soucions » d’eux et pas seulement du terrorisme ou de l’Irak, expliquait le chef d’État américain la semaine dernière sur la chaîne de télévision CNN.
Et de souligner que « le contribuable américain s’est montré très généreux ». Depuis son arrivée au pouvoir en 2001, l’aide à l’Amérique Latine est passée de 800 millions de dollars (609 millions d’euros) à 1,6 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros). Pour autant, en Amérique Latine, un habitant sur quatre vit toujours avec moins de 2 dollars par jour.
Bush rend visite au brésilien Lula
Avant même son arrivée sur le sol brésilien, Georges Bush a été accueilli par une manifestation d’une organisation brésilienne d’extrême gauche. Les manifestants ont mitraillé pendant quelques minutes la façade du consulat des États-Unis de pierres, de projectiles en métal et en bois et de pots de peinture rouge, pour protester contre sa venue, selon la radio CBN, bien que la Maison Blanche a tenté de minimiser la protestation.
À Sao Paulo, où Georges Bush a rencontré le président brésilien Lula, les ressources énergétiques ont être un des principaux sujets de discussion. Les États-Unis souhaitent réduire leur dépendance pétrolière, notamment vis-à-vis du Venezuela, et pourraient aider le Brésil à exporter régionalement sa technologie de biocarburants.
Le libre-échange, au cœur des discussions en Uruguay et en Colombie
Au cours de ces deux étapes de son voyage présidentiel, le libre-échange a été l’un des thèmes majeurs des rencontres. L’Uruguay demande ainsi un traité de libre échange avec Washington, ce qui n’est pas du goût de certains pays du Mercosur. Depuis l’arrivée au pouvoir de Tabare Vazquez en 2005, l’Uruguay suit une voie modérée.
La Colombie, de son côté, souhaite que le Congrès américain entérine le traité de libre-échange conclu. Les échanges entre les États-Unis et l’Amérique Latine ont battu un record de 555 milliards de dollars en 2006.
Sources : AFP/AP/Francebourse
gwotoro- Super Star
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Re: La tournée latino-américaine du président américain Bush
Hier soir a la Tele Barbara Walters demanda au President Venezuelien la question suivante:Sur une echelle de 1 a 10 ou situe-t-il la visite de Georges Bush en Amerique Latine ?Le president Venezuelien repondit :"1" parce que je suis genereux, sinon ce serait -5."Il dit ensuite :"Je ne suis pas l'ennemi de Georges Bush; je suis de preference un opposant à sa politique.Barbara lui demanda de s'adresser au peuple americain en anglais.Il dit;"My leader is Martin Luther King.I also have a dream.I love you .Thank you very much"
On montrait le paradoxe de la société venezuelienne, un pays riche en petrole, ou dans les quartiers pauvres de Caracas les gens ne disposaient pas de toilette.et d'eau potable avant l'arrivée de Chavez,selon les declarations d'une jeune femme d'une bidonville comparable a Cite Soleil.Et pourtant durant l'entrevue des jeunes gens des classes aisées diasaient si Chavez continue à gouverner de la meme facon ils seront obligés de quitter le pays.Alors n'est-on pas en droit de se demander si les bourgeois de la terre ont un coeur.Comment peut-on hair quelqu'un qui lutte pour eradiquer cette pauvreté qui touche plus de 3/4 de la population globale.?Ou est la justice sociale que le President americain a évoqué durant sa tournée en Amerique du Sud?Point n'est besoin d'etre socialiste ou communiste pour comprendre qu'il faut des reformes dans la distribution des richesses de certains pays.
L'ironie de la politique etrangère des Etats-Unis ce sont les dirigeants qui combattent la pauvrete,le manque de soin de sante, l'analphabetisme qui sont sabotés par des embargos.Tandis qu'aux Etats-Unis il y a une assistance sociale pour les pauvres.On tolère les syndicats qui peuvent entrer en grève si les ouvriers ne sont pas satisfaits de leurs salaires et benefices.Le salaire minimum est de 7 dollars a l'heure;tandis qu'on appuie l'oligarchie de ces pays qui veuille maintenir le salaire de deux dollars par jour pour les travailleurs des pays du tiers monde.Ce serait pueril de demander que les travailleurs haitiens touchent aussi 7 dollars à l'heure, mais au moins que les patrons qui exploitent ces malheureux leur donnent un salaire pour qu'ils puissent au moins subvenir aux besoins de leur famille.Pourquoi doivent-ils comploter pour renverser les presidents qui luttent pour qu'il y ait plus de justice sociale dans leur pays.?Pour que des enfants ne mangent plus dans des deportoirs.
On montrait le paradoxe de la société venezuelienne, un pays riche en petrole, ou dans les quartiers pauvres de Caracas les gens ne disposaient pas de toilette.et d'eau potable avant l'arrivée de Chavez,selon les declarations d'une jeune femme d'une bidonville comparable a Cite Soleil.Et pourtant durant l'entrevue des jeunes gens des classes aisées diasaient si Chavez continue à gouverner de la meme facon ils seront obligés de quitter le pays.Alors n'est-on pas en droit de se demander si les bourgeois de la terre ont un coeur.Comment peut-on hair quelqu'un qui lutte pour eradiquer cette pauvreté qui touche plus de 3/4 de la population globale.?Ou est la justice sociale que le President americain a évoqué durant sa tournée en Amerique du Sud?Point n'est besoin d'etre socialiste ou communiste pour comprendre qu'il faut des reformes dans la distribution des richesses de certains pays.
L'ironie de la politique etrangère des Etats-Unis ce sont les dirigeants qui combattent la pauvrete,le manque de soin de sante, l'analphabetisme qui sont sabotés par des embargos.Tandis qu'aux Etats-Unis il y a une assistance sociale pour les pauvres.On tolère les syndicats qui peuvent entrer en grève si les ouvriers ne sont pas satisfaits de leurs salaires et benefices.Le salaire minimum est de 7 dollars a l'heure;tandis qu'on appuie l'oligarchie de ces pays qui veuille maintenir le salaire de deux dollars par jour pour les travailleurs des pays du tiers monde.Ce serait pueril de demander que les travailleurs haitiens touchent aussi 7 dollars à l'heure, mais au moins que les patrons qui exploitent ces malheureux leur donnent un salaire pour qu'ils puissent au moins subvenir aux besoins de leur famille.Pourquoi doivent-ils comploter pour renverser les presidents qui luttent pour qu'il y ait plus de justice sociale dans leur pays.?Pour que des enfants ne mangent plus dans des deportoirs.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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