Au Secours : la droite macoute revient !
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Au Secours : la droite macoute revient !
Au Secours : la droite macoute revient !
Par: Evens Dubois
La chute de la dictature des Duvalier avait mis sous le boisseau une certaine droite haïtienne orpheline d’un leader et en panne d’idées. D’aucuns avaient interprété ses velléités de faire obstacle à tout changement comme un combat d’arrière garde, visant à ne pas disparaître complètement du paysage politique. Une grande partie de la population avait vomi cette entité malgré les intermèdes des généraux Henry Namphy et Prosper Avril.
Le peuple haïtien avait consenti à d’énormes sacrifices comme en témoignent les luttes en faveur des libertés démocratiques lors de la transition (1986-1990). Ce rejet s’est affirmé et affermi avec l’élection du Prêtre Jean-Bertrand Aristide à la magistrature suprême de l’Etat. Une façon magistrale de signifier au monde entier la rupture avec l’entité macoute. Mais le coup d’Etat du 30 septembre 1991 était venu comme une piqûre de rappel pour souligner la capacité de nuisance des sbires du statu quo ante. La droite macoute n’a jamais pu engranger des points ni obtenir un score honorable dans toutes les élections organisées avant novembre 2010. C’est à cette date que les élections/sélections avaient propulsé au deuxième tour deux éléments de droite, sous la pression de la Communauté internationale, Mirlande Manigat et Michel Martelly, alias Sweet Miki son nom de night clubs et autres endroits sordides.
Finalement, le travesti-politicien a eu gain de cause avec l’appui des concepteurs du 29 février 2004. Michel Martelly n’a jamais caché son accointance avec la frange la plus réactionnaire d’un secteur de la population (la hiérarchie de l’église catholique, des éléments de la défunte armée et l’oligarchie). Son avènement frauduleux à la tête du pays flotte comme un parfum de mauvaise odeur. Ses démarches semblent, pour l’instant, fédérer une certaine partie de la droite derrière lui à quelque exceptions près : Mirlande Manigat fait de la résistance. Cette droite qui gravite autour de lui conserve les mêmes reflexes, la même mentalité, la même étroitesse d’esprit et la même arrogance. On dirait que le temps s’est arrêté le 7 février 1986.
Quand Michel Martelly parle, dans les médias, le timbre de sa voix, un tantinet désagréable, traduit l’esprit du petit chef qui le caractérise. Fort heureusement, Père l’Eternel n’a pas encore inventé la machine à remonter le temps. Sinon, tous les acquis démocratiques seraient effacés pronto, pronto. Cette droite macoute a un contentieux historique à régler avec le peuple haïtien. Son drame a viré à la psychanalyse. Elle n’a jamais accepté le traumatisme de la perte du pouvoir vingt-cinq ans plutôt. Le secteur démocratique avait volé le pouvoir macoute: il faut se le réapproprier quitte à prendre une revanche sur cette époque. La chute de la dictature des Duvalier a permis l’émergence du puissant mouvement des masses populaires écartées depuis des lustres dans les affaires de ce pays. Tous les gouvernements néo-duvaliéristes et assimilés comme celui de Gérard Latortue ont utilisé de gros moyens comme ceux du massacre de la ruelle Vaillant, lors des élections avortées du 29 novembre 1987, la terreur installée dans les quartiers populaires au lendemain du coup d’Etat du 29 février 2004.
Cette droite macoute n’a jamais pardonné au peuple de vouloir faire la politique, entendez par là, le droit de choisir ses dirigeants, de participer aux affaires du pays, de revendiquer une vie meilleure et de ne plus accepter de vivre comme des bêtes de somme. Michel Martelly , alias Sweet Miki est venu, avec sa clique de revanchards, exacerber les contradictions de cette société, frisant le néo-colonialisme, approfondir beaucoup plus les inégalités dans un pays sans repères ou le bling-bling tient lieu de moralité.
La droite haïtienne n’a jamais placé le bien-être de la population au centre de ses préoccupations. Ses clients ont toujours soutenu un pouvoir fort, appuyé par des forces répressives créées pour mater tout mouvement populaire revendicatif. Ils sont allergiques aux troubles sociaux, synonymes de remise en question de l’accaparement du pouvoir par un petit groupe. Cette droite, très rétrograde, n’a jamais eu une vision et n’a jamais le sens de l’histoire. Elle est partisane d’un discours musclé. Elle joue sur la division et sur la peur. En ce sens, la réaction du monarque de Péguy-ville, lors de la soi-disant tentative d’assassinat sur sa personne, au Cap –Haïtien, est très significative. De plus, dresser une typologie de la droite haïtienne est un véritable obstacle. C’est un fourre-tout idéologique où les adeptes du désengagement de l’Etat, cohabitent avec une approche étatiste, des individus rêvent d’une élection au second degré sous prétexte que le peuple est analphabète et ne peut choisir ses dirigeants.
Les Haïtiens ont besoin de croire en l’avenir, créer des perspectives sans interférences étrangères. Il ne s’agit pas de réécrire le passé en clamant à tout bout de champ que rien n’a été fait durant ces vingt cinq dernières années, mais de construire l’avenir. La droite dirigée par Michel Martelly alias Sweet Miki est l’ennemi de la Nation. Il faut l’apport de tous les démocrates pour lui barrer la route. Il faut travailler à son échec. Cette droite et le fantoche Sweet Miki ne sont pas à la hauteur de cette société à construire, sinon à réinventer.
De gauche à droite : Me Grégory Mayard Paul, Me Gervais Charles, Jean Fritz Jean-Louis et Klaus Eberwein (Photo: Robenson
Par: Evens Dubois
La chute de la dictature des Duvalier avait mis sous le boisseau une certaine droite haïtienne orpheline d’un leader et en panne d’idées. D’aucuns avaient interprété ses velléités de faire obstacle à tout changement comme un combat d’arrière garde, visant à ne pas disparaître complètement du paysage politique. Une grande partie de la population avait vomi cette entité malgré les intermèdes des généraux Henry Namphy et Prosper Avril.
Le peuple haïtien avait consenti à d’énormes sacrifices comme en témoignent les luttes en faveur des libertés démocratiques lors de la transition (1986-1990). Ce rejet s’est affirmé et affermi avec l’élection du Prêtre Jean-Bertrand Aristide à la magistrature suprême de l’Etat. Une façon magistrale de signifier au monde entier la rupture avec l’entité macoute. Mais le coup d’Etat du 30 septembre 1991 était venu comme une piqûre de rappel pour souligner la capacité de nuisance des sbires du statu quo ante. La droite macoute n’a jamais pu engranger des points ni obtenir un score honorable dans toutes les élections organisées avant novembre 2010. C’est à cette date que les élections/sélections avaient propulsé au deuxième tour deux éléments de droite, sous la pression de la Communauté internationale, Mirlande Manigat et Michel Martelly, alias Sweet Miki son nom de night clubs et autres endroits sordides.
Finalement, le travesti-politicien a eu gain de cause avec l’appui des concepteurs du 29 février 2004. Michel Martelly n’a jamais caché son accointance avec la frange la plus réactionnaire d’un secteur de la population (la hiérarchie de l’église catholique, des éléments de la défunte armée et l’oligarchie). Son avènement frauduleux à la tête du pays flotte comme un parfum de mauvaise odeur. Ses démarches semblent, pour l’instant, fédérer une certaine partie de la droite derrière lui à quelque exceptions près : Mirlande Manigat fait de la résistance. Cette droite qui gravite autour de lui conserve les mêmes reflexes, la même mentalité, la même étroitesse d’esprit et la même arrogance. On dirait que le temps s’est arrêté le 7 février 1986.
Quand Michel Martelly parle, dans les médias, le timbre de sa voix, un tantinet désagréable, traduit l’esprit du petit chef qui le caractérise. Fort heureusement, Père l’Eternel n’a pas encore inventé la machine à remonter le temps. Sinon, tous les acquis démocratiques seraient effacés pronto, pronto. Cette droite macoute a un contentieux historique à régler avec le peuple haïtien. Son drame a viré à la psychanalyse. Elle n’a jamais accepté le traumatisme de la perte du pouvoir vingt-cinq ans plutôt. Le secteur démocratique avait volé le pouvoir macoute: il faut se le réapproprier quitte à prendre une revanche sur cette époque. La chute de la dictature des Duvalier a permis l’émergence du puissant mouvement des masses populaires écartées depuis des lustres dans les affaires de ce pays. Tous les gouvernements néo-duvaliéristes et assimilés comme celui de Gérard Latortue ont utilisé de gros moyens comme ceux du massacre de la ruelle Vaillant, lors des élections avortées du 29 novembre 1987, la terreur installée dans les quartiers populaires au lendemain du coup d’Etat du 29 février 2004.
Cette droite macoute n’a jamais pardonné au peuple de vouloir faire la politique, entendez par là, le droit de choisir ses dirigeants, de participer aux affaires du pays, de revendiquer une vie meilleure et de ne plus accepter de vivre comme des bêtes de somme. Michel Martelly , alias Sweet Miki est venu, avec sa clique de revanchards, exacerber les contradictions de cette société, frisant le néo-colonialisme, approfondir beaucoup plus les inégalités dans un pays sans repères ou le bling-bling tient lieu de moralité.
La droite haïtienne n’a jamais placé le bien-être de la population au centre de ses préoccupations. Ses clients ont toujours soutenu un pouvoir fort, appuyé par des forces répressives créées pour mater tout mouvement populaire revendicatif. Ils sont allergiques aux troubles sociaux, synonymes de remise en question de l’accaparement du pouvoir par un petit groupe. Cette droite, très rétrograde, n’a jamais eu une vision et n’a jamais le sens de l’histoire. Elle est partisane d’un discours musclé. Elle joue sur la division et sur la peur. En ce sens, la réaction du monarque de Péguy-ville, lors de la soi-disant tentative d’assassinat sur sa personne, au Cap –Haïtien, est très significative. De plus, dresser une typologie de la droite haïtienne est un véritable obstacle. C’est un fourre-tout idéologique où les adeptes du désengagement de l’Etat, cohabitent avec une approche étatiste, des individus rêvent d’une élection au second degré sous prétexte que le peuple est analphabète et ne peut choisir ses dirigeants.
Les Haïtiens ont besoin de croire en l’avenir, créer des perspectives sans interférences étrangères. Il ne s’agit pas de réécrire le passé en clamant à tout bout de champ que rien n’a été fait durant ces vingt cinq dernières années, mais de construire l’avenir. La droite dirigée par Michel Martelly alias Sweet Miki est l’ennemi de la Nation. Il faut l’apport de tous les démocrates pour lui barrer la route. Il faut travailler à son échec. Cette droite et le fantoche Sweet Miki ne sont pas à la hauteur de cette société à construire, sinon à réinventer.
De gauche à droite : Me Grégory Mayard Paul, Me Gervais Charles, Jean Fritz Jean-Louis et Klaus Eberwein (Photo: Robenson
Re: Au Secours : la droite macoute revient !
Nous devons remercier Rene Preval qui nous a trahis.
Le gros roseau- Super Star
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Date d'inscription : 21/08/2010
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