Mario Andresol parle de la 18e promotion de police

La 18e, cette promotion qui change la Police nationale

On les appelle « Ti Digicel » et comme le clame Voilà, ils sont toupatou. Autant dire que dans l'imaginaire populaire ils ont déjà leur place. On les confond même avec la police tout entière alors qu'ils n'appartiennent qu'à un seul service de la PNH.

La 18e promotion est en train de changer l'image de la Police Nationale d'Haïti, depuis son déploiement il y a quelque mois.

Rapidité d'intervention, fraîcheur, jeunesse, esprit de corps, nouvelle philosophie, qualité de la formation, effectif renforcé sont les éléments clés de cette nouvelle image.

Pour faire le point sur la 18e et sur les autres points chauds de l'actualité de la PNH, Mario Andrésol, le Directeur général, a répondu aux questions du Nouvelliste.

Suite de l'article: http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=41344

Fok Mario Andresol fout mete men nan pat kasav nouvo Ti Bobo saa.Fok genyen yon inite mobile nan la Polis pou depi bandi sayo ale yon kote pou manb inite mobil saa tankou inite taktik lame swiv yo nenpot kote yale.Genyen tout moyen pou leta debarase de tout chenapan ke sa ki genyen kravat ke se sa ki ak sapat.

mwen byen kontan li invoke 2 personaj sa yo (Boss Pent ak ti Bobo)e li di ke se popilatyon ki peye apwentman polisye yo fok yo respekte popilatyon pou popilatyon respekte yo.Bi yo se servi e non maltrete. djaké, touye.Kilti mwen se chef mwen gaye dada m jan m vle ya fok li fini.Yon ti sou lyetnan al nan yon bal versay nan jeremi pitit pep la ap pran plesi yo ap fè yon ti lese frape pase yo frape defen yan mwen nonmen non w mwen pa detounen w li arete yon nan jenn gason epi se pa de maltrete li pa maltrete.l.bagay sa yo fok yo fini net .Depi yon sitoyen fè respè l; li respekte lwa peyi ya se pou polisye trete li ak koutwasi e respè.Tankou Mario di ya kelke swa koulè, orijinn, edikatyon, ran sosyal li.Fok nou jijke yon moun pa zak li fè non pa koulè li ou kote li rete.Tout moun se moun depi li fè respè li pa vyole lwa peyi ya.

"Lè sa bon fòn dil bon". Il y a une amélioration sensible de la circulation automobile avec la présence daans les rues de ces agents de la 18ème promotion. Les usagers les trouvent plus efficaces et plus sympathiques. Chapeau!

Nous pensons que leur travail serait encore facilité si une inspection réelle des véhicules permettait de retirer de la circulation ceux qui ne sont plus fonctionnels. Par ailleurs il faudra penser sérieusement à réduire le nombre de tap-tap sur les différents circuits. Le grands autobus "service plus" peuvent les remplacer avantageusement. "Nou pa gen rout pou tout machin sa yo". Il y aurait des points d'arrêt fixes qui permettraient de libérer la voie. Battons le fer pendant qu'il est chaud. Ne laissons pas ces agents perdre leur bon réflexe de fonctionnement. Compliments! Continuez!

Wi se pou nou rekonèt lè pwogrè ap fèt.

Suite à la lecture de l'interview donné par Mario Andrésol, je trouve qu'il y a encore beaucoup d'espoir de voir avancer Haiti.

Jamais, je n'aurais imaginé que de tels propos seraient énoncés par un chef de Police.....Haitien.

Mr. Andrésol a touché la plaie du doigt et, ce faisant, a cerné la plus grosse entrave à notre avancement: la mentalité haitienne.

Il faut admettre et reconnaitre que les réflexes qu'il a invoqués font partie de notre éducation reçue dès la plus tendre enfance.

Le concept d'autorité est inculqué et associé à la brutalité par les actions de nos parents:

-Les enfants doivent etre vus, mais pas entendus.

-On ne discute pas avec ses ainés, ses enseignants et le clergé.
Si l'on a des divergences de vues, vaut mieux ne pas les exprimer.

-Les fonctionnaires représentent l'état, on doit se soumettre à leurs abus ou négligence.

-La police ne tolère aucune plainte et refuse tout redressement.

-Certains peuvent rouspéter en s'armant de courage et de bluff. Les autres n'ont qu'à se conformer.

-Le tout se résume par le dicton:
Devan poul, ravet pa genyen rezon.

Ceux qui n'obéissent pas à ces règles, le font à leurs risques et périls qui peuvent etre extremement sévères.

Il y a tant d'autres examples qui expliquent les difficultés de l'haitien à s'adapter à l'idée d'un état démocratique où le respect de soi et des autres est chose courante.

Ce conditionnement empeche la civilité et la courtoisie envers tout le monde et les réserve aux gens qui ont le pouvoir et à ceux que l'on courtise.
Il empeche de réclamer ses droits d'une manière civile, sans recourir à la violence.
Il empeche aussi de faire confiance a ses concitoyens.

Le développement de notre pays ne viendra qu'après celui de notre mentalité.

"Le developpement de notre pays ne viendra qu'après celui de notre mentalite"

Bien dit ,Mais j'ai entendu une phrase similaire de la voix du père de Francois Duvalier il y a exactement 50 ans.Qu'est-ce qui entrave l'evolution de l'haitien?Est-ce seulement l'education?Meme ici sur l'internet on peut voir la manifestation de cette intolerance.N'y a-t-il pas aussi un manque d'amour de l'haitien envers ses compatriotes.Si ce n'est un manque d'amour ;est-ce l'indiference aux souffrances de nos frères et sours qui empeche à nos dirigeants de s'occuper des besoins de nos souffre-douleurs.

J'espère que les policiers de la nouvelle promotion seront des exemples concrets de la nouvelle haiti que nous reclamons tous.Une haiti ou tous les citoyens ont les memes droits et devoirs. Ou ils ne seront pas meprisés a cause de leur origine ou la couleur de leur peau.,non je n'exagere pas ,il y a aussi la discrimination de couleur en haiti. Ceux qui pensent autrement seront un jour très etonnés.

Pas moi, Sasaye
Quand j' ai fait la connaissance personelle du jeune chef de la PNH, Mr. mario Andresol, au Palais National, lors de l' Inauguration du President Preval le 14 Mai 2006. Je me suis presente moi-meme a lui, faisant une breche parmi les hauts grades de la PNH qui l' entourait. Je leur ai demande cordiallement de m' indiquer lequel etait le Chef de la PNH, que je ne connaissais pas encore. Et le retrouvant, je lui dis: << Vous me paraissez etre bien jeune mais pour ce que j' ai entendu dire de vous. Je suis tres fier de vous pour le bon travail que vous faites a la PNH. Je lui ai dit qui j' etais et d' ou je viens. Je lui ai meme dit que la Communaute Hatienne d' Atlanta est aussi fier de lui. Je lui ai serre la main et appele l' un des nombreux photographes presents et demande toujours cordiallement de nous prendre une photo du Chef de la PNH, M. Andresol et de moi-meme. Proposition qui a plu a notre jeune Chef que j' admire beaucoup. Et ce n' est pas la premiere fois que je m' exprime comme cela a l' endroit du Jeune Chef de la PNH.
Un tout petit probleme: J'aimerais recevoir une copie de ma photo avec Mr.Mario Andresol, si c'est possible.

Je profite de cette bonne correspondence pour dire au Jeune Chef que nous avons des gens de notre communaute qui ont travaille a Fort Benning, ici en Georgie. General Colin Powel fut aussi un resident de Fort Benning. Il avait le commandement de Fort Benning. Une petite anecdote racontee sur le passage du General C. Powell a Fort Benning, par l' hebdomadaire d' Atlanta, The Atlanta Journal: L' un des hoobies du general est de fixer les voitures antiques. Un jour quelques jeunes officiers blancs passaient devant la baraque du General, ayant remarque une vielle automobile et quelqu' un en- dessous, commencerent par gronder militairement disant: Quel energumene a ose prendre la chance de faire un pareil boulot devant la residence du General. Tel ne fut pas leur surprise de voir le sous-occupant taches d' huiles noires, se relever de dessous le vehicle, essuyant ses mains sales. Tous figes ! au garde-a-vous, viennent de reconnaitre leur general en vetements de mecanique.>>
Donc, Sasaye je vous invite a reprendre courage. Car non seulement Mr. M. Andresol, mais nous avons encore dans nos rangs de ces Noirs Fiers et Altiers pour changer la face de La Premiere Republique Noire. HAITI ne mourra pas !

VIVE HAITI, VIVE PRESIDENT PREVAL, VIVE TOUS LES HAITIENS, VIVE TOUS LES AMIS d' HAITI. VIVE JESUS-CHRIST ! AMEN

Lionel,
Mon but n'était pas de faire l'éloge ou les louanges de M. Andrésol.

Certes, je lui donne crédit pour avoir su pointer du doigt le mal qui ronge notre societé. Il a voulu se démarquer du syndrome de "chef de section" qui afflige les Haitiens à partir du moment qu'ils ont un peu d'autorité.

Mais je ne chante pas sa gloire.

Ce que je soulignais était surtout l'origine et les effets de cette mentalité qui cause toutes sortes d'abus dans le pays et constitue une entrave à notre développement.

C'est à tous nos compatriotes d'en prendre conscience et de regarder notre société avec plus de respect et de magnanimité.

Le gouvernement n'y peut rien. C'est notre travail collectif.

Je suis tout à fait de ton avis, Sasaye. Il faut un changement de mentalité de nos compatriotes pour voir un lendemain meilleur. Cela ne concerne pas uniquement nos dirigeants. Même celui qui se trouve au plus bas niveau de l'échelle n'hésite pas à faire montre de "chefferie" dès que l'occasion se présente. La notion de service doit commemcer à imprégner nos rapportss avec les autres.

Merci Genevieve. J'en suis convaincu.
On n'ira nulle part avec la mentalité que nous avons actuellement. Grace a cette mentalité, nous acceptons les pires aberrations et nous y adaptons.

Nous nous fermons les yeux et le nez et n'entendons pas non plus, les cris de désespoir, les avertissement aux malheurs, l'imminence des catastrophes.

Nous pateaugeons allègrement dans la mare de la corruption, la pauvreté et l'insalubrité.
Feignant de n'etre touchés, ni salis par ces fléaux.

Cet état de choses affecte notre societé entière.
Toutes classes confondues.