STANLEY LUCAS, LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT MARTELLY, ACCUSE ET MENACE!
4 participants
Page 1 sur 1
STANLEY LUCAS, LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT MARTELLY, ACCUSE ET MENACE!
STANLEY LUCAS, LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT MARTELLY, ACCUSE ET MENACE!
Joel Leon
Depuis des annees, l’analyste politique haitien n’a jamais ete autant gate avec tant d’evenements, les uns plus comiques que les autres, entre temps le pays se meurt.
Le ridicule est au pouvoir.
La betise s’impose.
L’infamie revient au pas de galop.
La demagogie est sur toutes les levres.
Ajouter a tout cela, le machiavelisme international
Le choix de Stanley Lucas comme conseiller special du president Martelly leve le voile sur son orientation politique et definit sans equivoque sa presidence.
C'est-a-dire l’ideologie politique, les choix strategiques et surtout les limites democratiques du regime.
Les journalistes haitiens tremblent d’effroi.
Fidele a la longue tradition extreme droitiste, le gouvernement s’enlise dans une perspective permanente de crise, car il faut un bouc emissaire pour culpabiliser l’echec annonce.
Jean B. Aristide doit etre a nouveau immole.
L’ancien president recoit chez lui des invites, cela fait la une de tous les medias de la republique de Port-au-prince.
L’homme a ete president en deux fois, il est chef d’un grand parti de masse, homme politique par excellence, c’est normal qu’il rencontre des citoyens de son pays. Stanley Lucas, Sauveur Pierre Etienne, Michel Soukar…tous crient au complot.
Paradoxalement, l’ancien dictateur Jean Claude Duvalier recoit gentiment ses partisans chez lui. Philippe Vob, ancien joueur de football de la selection nationale, Franck Romain, ancien colonel de l’armee et assassin de dizaines de citoyens haitiens…tous defilent a la residence privee de celui-ci. Personne n’en parle.
Baby doc voyage partout, on n’a vraiment pas d’yeux pour le reperer.
Martelly, adepte du duvalierisme, reproduit fidelement les manoeuvres duvalieristes en creant des evenements comme ce qui s’est passe dans la deuxieme ville du pays, le Cap-Haitien.
Donc, Martelly fait partie de la droite radicale et extremiste.
Cependant, le gouvernement en place se presente plus comme un embrouille ideologique, version tiers-mondiste, qu’un regime classique defendant la reaction.
En general, les regimes extremistes de droite brandissent toujours une banderole nationaliste effrayante pour pouvoir exercer une mainmise totale sur les institutions et les hommes.
Celui de Martelly est totalement different, non seulement il perpetue voire renforce la politique vassale de son predecesseur vis-a-vis du grand capital financier international, Rene Preval, mais l’accentue d’avantage en nommant a la commission interimaire de reconstruction d’Haiti (CIRH) des hommes totalement acquis a l’ordre imperial.
Une autre caracteristique de la droite radicale est l’utilisation de la religion et de la morale comme instruments politiques de manipulation des masses.
Martelly est l’antithese de la religion et un adepte de l’obscenite.
Toutefois, cela n’empeche pas qu’il soit embrasse par l’occident chretien et certains opportunistes du protestantisme en Haiti.
La ou le regime est fidele a l’ideologie reactionnaire c’est le mepris cultive pour les institutions nationales.
Le parlement haitien est dans le collimateur de Martelly pour qu’il soit dissous.
Des voix autorisees, dont celle de Stanley Lucas, reclament la tete des senateurs les plus influents de l’institution, parce qu’ils sont inquiets de l’orientation gouvernementale et demandent des comptes.
En termes clairs, ces senateurs n’entendent plus etre la caisse de resonance d’un regime anti-populaire.
La justice haitienne est domestiquee avec l’introduction de Josue Pierre-Louis au ministere de la justice comme ministre, mais sans en porter le titre.
L’anti- intellectualisme du president est connu de tous. Au cours de sa campagne electorale, il reprochait beaucoup a Myrlande Manigat, sa concurrente au deuxieme tour, que les intellectuels n’ont rien fait pour le pays. De ce fait, il faut placer au pouvoir le plus vulgaire des incultes.
En ce sens, Stanley Lucas, un apprenti anglo-saxon s’aventure dans une campagne active pour remplacer les elements de la classe moyenne nationale par ceux de la diaspora.
A travers une soi-disant « banque de curriculum vitae », Stanley Lucas continue de collecter des CV de cadres techniques de la diaspora avec l’idee de leur trouver des emplois bien payes en Haiti.
Ces derniers temps, d’apres une source digne de foi, ils mobilisent des dizaines de cadres de la diaspora sous ce label.
Maintenant, on peut imaginer le pire avec sa nomination dans l’administration de Martelly.
La question fondamentale est : qu’en sera-t-il des cadres indigenes nationaux qui, malgre vents et marees, restent dans le pays. Ils sont dans l’education comme enseignants et directeurs d’ecole, l’administration publique et privee…l’existence d’Haiti repose sur les epaules de la classe moyenne, specifiquement les non corrompus.
Maintenant, le conseiller special de Martelly veut les remplacer par d’autres cadres que le gouvernement sera oblige de payer en monnaie forte.
Dans l’article « le retour a l’infamie d’avant 1946 », j’avais annonce la revolte de la classe moyenne en un seul bloc, la colere monte deja.
Le regime est autoritaire.
L’arrogance du president est allee jusqu'a exiger des journalistes de se taire, publiquement.
Des voix de la societe civile s’elevent avec force pour denoncer la derive dictatoriale de Sweet Mickey.
Quelques jours apres, il reprend le meme refrain responsabilisant la presse comme catalyseuse d’une campagne destructrice de l’image du pays a l’etranger.
Ensuite, il y a l’incident du Cap-Haitien.
La reaction du president et de son equipe a ete disproportionnee, une bouteille a ete lancee contre le cortege presidentiel, pres de 40 innocents ont ete arrimes puis transferes illegalement a Port-au-Prince, avant d’etre relaches plus tard. Parce qu’il n’y avait rien a reprocher a ces pauvres malheureux qui vaquaient normalement a leurs activites quotidiennes
Pendant que Martelly continue ses menaces contre la presse haitienne, son entourage n’est pas different.
Un agent de la securite du president a saisi une voiture blindee qui devrait etre allouee a l’ancien president Aristide, manu militari.
D’autres agents se sont pris a des confreres journalistes photographes qui voulaient immortaliser le president dans l’un de ses moments de delire a travers une prise photographique.
Les sbires du regime, largement denonces comme tortionnaires et cupides par une organisation defendant les droits de l’homme en Haiti, RNDDH, se font de plus en plus menacants.
D’ailleurs, ils composent l’essentiel de l’unite d’elite de la securite rapprochee du president.
Maintenant, ils peuvent fusiller a leur guise parce que leurs signatures riment avec pouvoir.
La nomination de Lucas est une aberration.
Cet homme n’a plus l’audience d’antan.
Depuis sa mise a pied de l’IRI pour exces de zele, l’homme de Jean Rabel ne fait que trainer sa bosse un peu partout a Washington en vue de trouver une nouvelle audience.
A l’OEA, au cours d’une enieme conference sur Haiti, Stanley Lucas, prevu comme « keynote speaker » fut conteste par l’assistance a un point tel que les ayant-droit deciderent de lui interdire de parler.
Donc, l’homme est decrie.
Certaines personnes de l’OEA soupconnent que Stanley manipule les listes des invites en ajoutant des zombis comme faisant partie de son organisation pour faire croire aux dirigeants qu’elle compte beaucoup de membres.
Il est sous haute surveillance.
Au cours de cette meme conference, il photographia cavalierement une consoeur journaliste, qui avait l’habitude de jouer le role de porte-parole de l’ancien Jean B. Aristide pour la presse etrangere.
C’etait une forme claire d’intimidation.
Gerard Latortue decida de tenir Stanley Lucas a l’ecart de son gouvernement apres avoir recu des informations concordantes sur la mauvaise reputation politique de l’homme.
Apres avoir tournoye a n’en plus finir autour du premier ministre defacto en envoyant des notes sous formes de propositions steriles au gouvernement interimaire, qui resterent sans suite, il gagna l’opposition, devenu tres amer contre son camarade republicain.
En attendant que le vent change d’air, il ne pardonnera jamais a Latortue son influence sur les freres Bush, gouverneur de l’etat de Floride et president des Etats-Unis, pour l’avoir efface sur la scene politique.
Il entendait prendre sa revanche avec John Mc Cain lors des dernieres presidentielles, un monsieur qu’il connait personnellement.
Celui-ci a ete battu par Barack Obama ce qui a mis fin definitivement a ses reves de devenir le plus grand valet de Washington en Haiti.
Le laquais de Washington est a la tete d’une organisation bidon appelee « Washington Haiti Project », mais il est totalement isole.
Ses accointances au Congres et au Senat americains n’existent plus, certains ont pris leurs retraites dans les affaires, c’est le cas de Jesse Helmes et Porter Goss, les autres ont ete battus par des democrates au cours des dernieres elections.
C’est un tonneau vide qui est devant nous, les jeunes loups du parti republicain tournent le dos a la vieille garde.
L’homme est politiquement mort. C’est pourquoi il s’envole de branche en branche afin de se poser quelque part. Martelly le lui offert une sur un cabaret en or. Une recompense demeritee, parce qu’au commencement Stanley Lucas etait contre les elections sous le gouvernement de Preval.
Apres avoir realise que parmi les crabes candidats Sweet Mickey etait le mieux place, il se ravisa pour prendre le train deja en marche, donc il est un opportuniste.
Stanley Lucas a des ennemis politiques tres puissants dans le milieu diplomatique americain en Haiti.
Il est mal vu a l’ambassade des Etats-Unis a cause de sa bousculade des protocoles diplomatiques des annees 2002, 2003 et 2004 contre l’ancien ambassadeur Brian Dean Curran.
Stanley Lucas eut a declarer aux leaders gnbistes de l’epoque « c’est lui qui represente les vraies intentions de l’administration Bush en Haiti mais non l’ambassadeur ».
Mr Brian, tellement indigne apres cette histoire, a pris une retraite anticipee dans les affaires apres 30 ans de carriere au service de son pays. D’apres une ancienne connaissance, qui tient a garder l’anonymat, Stanley utilisa son influence de l’epoque pour favoriser le financement de certaines organisations non gouvernementales proches de l’opposition en presentant des projets bidon.
Et ceci, au detriment des autres ONG qui presenterent des projets bien equilibres.
Dans ce secteur aussi, notamment l’USAID et autres, Stanley Lucas a des comptes a rendre.
Sa fulgurante montee fut realisee en faisant des victimes.
De son passage a l’AFL-CIO au bas de Lalue pour s’imposer comme representant tout-puissant de l’IRI il a bouscule des seniors qui, jusqu'a present ne le lui pardonnent pas.
Et, beaucoup d’entre eux sont encore en poste en Haiti.
D’ou la necessite pour lui de rester dans son coin de Washington pour ne pas rendre compte de son opportunisme.
Personnellement, j’ai rencontre l’homme de Jean-Rabel au cours de l’annee 1992 ou 1993. Il travaillait pour le compte de l’AFL-CIO. Faisant partie d’une delegation qui contactait des organisations internationales en vue d’influencer la balance diplomatique contre les putschistes au pouvoir.
J’etais present lorsqu’un camarade cita le nom d’un americain qui travaillait pour le gouvernement de son pays. Il s’etait brusquement enerve et mit prematurement fin a la reunion tout en suppliant le camarade de ne pas citer son nom avec le monsieur.
En rencontrant l’americain, apres l’incident, tres curieux j’avais demande qui etait ce Stanley Lucas, l’interlocuteur avait repondu que c’etait un petit poisson voguant sur les hautes mers. Par la suite, j’ai appris qu’il avait supplante tous les gros poissons pour s’imposer comme incontournable.
Ces messieurs sont toujours en place en Haiti, donc rester dans un coin de Washington est sa seule option.
Pourtant, il continue a faire savoir jusqu'a hier encore que ce sont les « chimeres lavalas » qui lui feraient du mal s’il mettait les pieds en Haiti.
C’est faux !
Certains, jusqu'a present se demandent qui sont les conseillers de Michel Martelly, c'est-a-dire leurs competences et experiences dans les affaires.
Parce que jamais, au grand jamais, le president n’aurait pas du officiellement nommer un homme aussi decrie a un poste de pareille envergure.
Il n’apportera rien que des complications pour le pouvoir.
Il a deja commence.
Le Jeudi 4 aout 2011, Stanley Lucas a poste un texte sur Facebook, dans lequel il m’a accuse directement d’avoir pris part aux assassinats de journalistes haitiens.
Notamment, Jean Dominique, Brignole Lindor…En bon revanchard, il a recidive apres avoir republie sur le net un article que j’avais ecrit en 2009, sous le titre « Stanley Lucas, l’homme des occupants ».
Beaucoup de confreres de la presse et amis personnels me conseillent de ne pas me rendre en Haiti, mon pays natal, de peur de ne plus me revoir comme ce fut le cas de Lovinsky Pierre Antoine.
Donc, mon deuxieme exil commence avec la nomination de Stanley Lucas comme conseiller special du president de la republique.
Ma famille vit dans la peur depuis lors, parce qu’on croit que l’homme est tout puissant.
En ma qualite de journaliste et penseur progressiste, la demarche de Stanley ne va pas me freiner.
Ma foi dans une Haiti juste et democratique est plus forte que les intimidations du conseiller du president.
Toutefois, je tiens a mettre l’opinion publique haitienne et mondiale au courant que depuis jeudi 4 Aout une grande menace plane sur ma vie et celle de ma famille.
Que Dieu nous protege !
JOEL LEON
Joel Leon
Depuis des annees, l’analyste politique haitien n’a jamais ete autant gate avec tant d’evenements, les uns plus comiques que les autres, entre temps le pays se meurt.
Le ridicule est au pouvoir.
La betise s’impose.
L’infamie revient au pas de galop.
La demagogie est sur toutes les levres.
Ajouter a tout cela, le machiavelisme international
Le choix de Stanley Lucas comme conseiller special du president Martelly leve le voile sur son orientation politique et definit sans equivoque sa presidence.
C'est-a-dire l’ideologie politique, les choix strategiques et surtout les limites democratiques du regime.
Les journalistes haitiens tremblent d’effroi.
Fidele a la longue tradition extreme droitiste, le gouvernement s’enlise dans une perspective permanente de crise, car il faut un bouc emissaire pour culpabiliser l’echec annonce.
Jean B. Aristide doit etre a nouveau immole.
L’ancien president recoit chez lui des invites, cela fait la une de tous les medias de la republique de Port-au-prince.
L’homme a ete president en deux fois, il est chef d’un grand parti de masse, homme politique par excellence, c’est normal qu’il rencontre des citoyens de son pays. Stanley Lucas, Sauveur Pierre Etienne, Michel Soukar…tous crient au complot.
Paradoxalement, l’ancien dictateur Jean Claude Duvalier recoit gentiment ses partisans chez lui. Philippe Vob, ancien joueur de football de la selection nationale, Franck Romain, ancien colonel de l’armee et assassin de dizaines de citoyens haitiens…tous defilent a la residence privee de celui-ci. Personne n’en parle.
Baby doc voyage partout, on n’a vraiment pas d’yeux pour le reperer.
Martelly, adepte du duvalierisme, reproduit fidelement les manoeuvres duvalieristes en creant des evenements comme ce qui s’est passe dans la deuxieme ville du pays, le Cap-Haitien.
Donc, Martelly fait partie de la droite radicale et extremiste.
Cependant, le gouvernement en place se presente plus comme un embrouille ideologique, version tiers-mondiste, qu’un regime classique defendant la reaction.
En general, les regimes extremistes de droite brandissent toujours une banderole nationaliste effrayante pour pouvoir exercer une mainmise totale sur les institutions et les hommes.
Celui de Martelly est totalement different, non seulement il perpetue voire renforce la politique vassale de son predecesseur vis-a-vis du grand capital financier international, Rene Preval, mais l’accentue d’avantage en nommant a la commission interimaire de reconstruction d’Haiti (CIRH) des hommes totalement acquis a l’ordre imperial.
Une autre caracteristique de la droite radicale est l’utilisation de la religion et de la morale comme instruments politiques de manipulation des masses.
Martelly est l’antithese de la religion et un adepte de l’obscenite.
Toutefois, cela n’empeche pas qu’il soit embrasse par l’occident chretien et certains opportunistes du protestantisme en Haiti.
La ou le regime est fidele a l’ideologie reactionnaire c’est le mepris cultive pour les institutions nationales.
Le parlement haitien est dans le collimateur de Martelly pour qu’il soit dissous.
Des voix autorisees, dont celle de Stanley Lucas, reclament la tete des senateurs les plus influents de l’institution, parce qu’ils sont inquiets de l’orientation gouvernementale et demandent des comptes.
En termes clairs, ces senateurs n’entendent plus etre la caisse de resonance d’un regime anti-populaire.
La justice haitienne est domestiquee avec l’introduction de Josue Pierre-Louis au ministere de la justice comme ministre, mais sans en porter le titre.
L’anti- intellectualisme du president est connu de tous. Au cours de sa campagne electorale, il reprochait beaucoup a Myrlande Manigat, sa concurrente au deuxieme tour, que les intellectuels n’ont rien fait pour le pays. De ce fait, il faut placer au pouvoir le plus vulgaire des incultes.
En ce sens, Stanley Lucas, un apprenti anglo-saxon s’aventure dans une campagne active pour remplacer les elements de la classe moyenne nationale par ceux de la diaspora.
A travers une soi-disant « banque de curriculum vitae », Stanley Lucas continue de collecter des CV de cadres techniques de la diaspora avec l’idee de leur trouver des emplois bien payes en Haiti.
Ces derniers temps, d’apres une source digne de foi, ils mobilisent des dizaines de cadres de la diaspora sous ce label.
Maintenant, on peut imaginer le pire avec sa nomination dans l’administration de Martelly.
La question fondamentale est : qu’en sera-t-il des cadres indigenes nationaux qui, malgre vents et marees, restent dans le pays. Ils sont dans l’education comme enseignants et directeurs d’ecole, l’administration publique et privee…l’existence d’Haiti repose sur les epaules de la classe moyenne, specifiquement les non corrompus.
Maintenant, le conseiller special de Martelly veut les remplacer par d’autres cadres que le gouvernement sera oblige de payer en monnaie forte.
Dans l’article « le retour a l’infamie d’avant 1946 », j’avais annonce la revolte de la classe moyenne en un seul bloc, la colere monte deja.
Le regime est autoritaire.
L’arrogance du president est allee jusqu'a exiger des journalistes de se taire, publiquement.
Des voix de la societe civile s’elevent avec force pour denoncer la derive dictatoriale de Sweet Mickey.
Quelques jours apres, il reprend le meme refrain responsabilisant la presse comme catalyseuse d’une campagne destructrice de l’image du pays a l’etranger.
Ensuite, il y a l’incident du Cap-Haitien.
La reaction du president et de son equipe a ete disproportionnee, une bouteille a ete lancee contre le cortege presidentiel, pres de 40 innocents ont ete arrimes puis transferes illegalement a Port-au-Prince, avant d’etre relaches plus tard. Parce qu’il n’y avait rien a reprocher a ces pauvres malheureux qui vaquaient normalement a leurs activites quotidiennes
Pendant que Martelly continue ses menaces contre la presse haitienne, son entourage n’est pas different.
Un agent de la securite du president a saisi une voiture blindee qui devrait etre allouee a l’ancien president Aristide, manu militari.
D’autres agents se sont pris a des confreres journalistes photographes qui voulaient immortaliser le president dans l’un de ses moments de delire a travers une prise photographique.
Les sbires du regime, largement denonces comme tortionnaires et cupides par une organisation defendant les droits de l’homme en Haiti, RNDDH, se font de plus en plus menacants.
D’ailleurs, ils composent l’essentiel de l’unite d’elite de la securite rapprochee du president.
Maintenant, ils peuvent fusiller a leur guise parce que leurs signatures riment avec pouvoir.
La nomination de Lucas est une aberration.
Cet homme n’a plus l’audience d’antan.
Depuis sa mise a pied de l’IRI pour exces de zele, l’homme de Jean Rabel ne fait que trainer sa bosse un peu partout a Washington en vue de trouver une nouvelle audience.
A l’OEA, au cours d’une enieme conference sur Haiti, Stanley Lucas, prevu comme « keynote speaker » fut conteste par l’assistance a un point tel que les ayant-droit deciderent de lui interdire de parler.
Donc, l’homme est decrie.
Certaines personnes de l’OEA soupconnent que Stanley manipule les listes des invites en ajoutant des zombis comme faisant partie de son organisation pour faire croire aux dirigeants qu’elle compte beaucoup de membres.
Il est sous haute surveillance.
Au cours de cette meme conference, il photographia cavalierement une consoeur journaliste, qui avait l’habitude de jouer le role de porte-parole de l’ancien Jean B. Aristide pour la presse etrangere.
C’etait une forme claire d’intimidation.
Gerard Latortue decida de tenir Stanley Lucas a l’ecart de son gouvernement apres avoir recu des informations concordantes sur la mauvaise reputation politique de l’homme.
Apres avoir tournoye a n’en plus finir autour du premier ministre defacto en envoyant des notes sous formes de propositions steriles au gouvernement interimaire, qui resterent sans suite, il gagna l’opposition, devenu tres amer contre son camarade republicain.
En attendant que le vent change d’air, il ne pardonnera jamais a Latortue son influence sur les freres Bush, gouverneur de l’etat de Floride et president des Etats-Unis, pour l’avoir efface sur la scene politique.
Il entendait prendre sa revanche avec John Mc Cain lors des dernieres presidentielles, un monsieur qu’il connait personnellement.
Celui-ci a ete battu par Barack Obama ce qui a mis fin definitivement a ses reves de devenir le plus grand valet de Washington en Haiti.
Le laquais de Washington est a la tete d’une organisation bidon appelee « Washington Haiti Project », mais il est totalement isole.
Ses accointances au Congres et au Senat americains n’existent plus, certains ont pris leurs retraites dans les affaires, c’est le cas de Jesse Helmes et Porter Goss, les autres ont ete battus par des democrates au cours des dernieres elections.
C’est un tonneau vide qui est devant nous, les jeunes loups du parti republicain tournent le dos a la vieille garde.
L’homme est politiquement mort. C’est pourquoi il s’envole de branche en branche afin de se poser quelque part. Martelly le lui offert une sur un cabaret en or. Une recompense demeritee, parce qu’au commencement Stanley Lucas etait contre les elections sous le gouvernement de Preval.
Apres avoir realise que parmi les crabes candidats Sweet Mickey etait le mieux place, il se ravisa pour prendre le train deja en marche, donc il est un opportuniste.
Stanley Lucas a des ennemis politiques tres puissants dans le milieu diplomatique americain en Haiti.
Il est mal vu a l’ambassade des Etats-Unis a cause de sa bousculade des protocoles diplomatiques des annees 2002, 2003 et 2004 contre l’ancien ambassadeur Brian Dean Curran.
Stanley Lucas eut a declarer aux leaders gnbistes de l’epoque « c’est lui qui represente les vraies intentions de l’administration Bush en Haiti mais non l’ambassadeur ».
Mr Brian, tellement indigne apres cette histoire, a pris une retraite anticipee dans les affaires apres 30 ans de carriere au service de son pays. D’apres une ancienne connaissance, qui tient a garder l’anonymat, Stanley utilisa son influence de l’epoque pour favoriser le financement de certaines organisations non gouvernementales proches de l’opposition en presentant des projets bidon.
Et ceci, au detriment des autres ONG qui presenterent des projets bien equilibres.
Dans ce secteur aussi, notamment l’USAID et autres, Stanley Lucas a des comptes a rendre.
Sa fulgurante montee fut realisee en faisant des victimes.
De son passage a l’AFL-CIO au bas de Lalue pour s’imposer comme representant tout-puissant de l’IRI il a bouscule des seniors qui, jusqu'a present ne le lui pardonnent pas.
Et, beaucoup d’entre eux sont encore en poste en Haiti.
D’ou la necessite pour lui de rester dans son coin de Washington pour ne pas rendre compte de son opportunisme.
Personnellement, j’ai rencontre l’homme de Jean-Rabel au cours de l’annee 1992 ou 1993. Il travaillait pour le compte de l’AFL-CIO. Faisant partie d’une delegation qui contactait des organisations internationales en vue d’influencer la balance diplomatique contre les putschistes au pouvoir.
J’etais present lorsqu’un camarade cita le nom d’un americain qui travaillait pour le gouvernement de son pays. Il s’etait brusquement enerve et mit prematurement fin a la reunion tout en suppliant le camarade de ne pas citer son nom avec le monsieur.
En rencontrant l’americain, apres l’incident, tres curieux j’avais demande qui etait ce Stanley Lucas, l’interlocuteur avait repondu que c’etait un petit poisson voguant sur les hautes mers. Par la suite, j’ai appris qu’il avait supplante tous les gros poissons pour s’imposer comme incontournable.
Ces messieurs sont toujours en place en Haiti, donc rester dans un coin de Washington est sa seule option.
Pourtant, il continue a faire savoir jusqu'a hier encore que ce sont les « chimeres lavalas » qui lui feraient du mal s’il mettait les pieds en Haiti.
C’est faux !
Certains, jusqu'a present se demandent qui sont les conseillers de Michel Martelly, c'est-a-dire leurs competences et experiences dans les affaires.
Parce que jamais, au grand jamais, le president n’aurait pas du officiellement nommer un homme aussi decrie a un poste de pareille envergure.
Il n’apportera rien que des complications pour le pouvoir.
Il a deja commence.
Le Jeudi 4 aout 2011, Stanley Lucas a poste un texte sur Facebook, dans lequel il m’a accuse directement d’avoir pris part aux assassinats de journalistes haitiens.
Notamment, Jean Dominique, Brignole Lindor…En bon revanchard, il a recidive apres avoir republie sur le net un article que j’avais ecrit en 2009, sous le titre « Stanley Lucas, l’homme des occupants ».
Beaucoup de confreres de la presse et amis personnels me conseillent de ne pas me rendre en Haiti, mon pays natal, de peur de ne plus me revoir comme ce fut le cas de Lovinsky Pierre Antoine.
Donc, mon deuxieme exil commence avec la nomination de Stanley Lucas comme conseiller special du president de la republique.
Ma famille vit dans la peur depuis lors, parce qu’on croit que l’homme est tout puissant.
En ma qualite de journaliste et penseur progressiste, la demarche de Stanley ne va pas me freiner.
Ma foi dans une Haiti juste et democratique est plus forte que les intimidations du conseiller du president.
Toutefois, je tiens a mettre l’opinion publique haitienne et mondiale au courant que depuis jeudi 4 Aout une grande menace plane sur ma vie et celle de ma famille.
Que Dieu nous protege !
JOEL LEON
Sasaye- Super Star
-
Nombre de messages : 8252
Localisation : Canada
Opinion politique : Indépendance totale
Loisirs : Arts et Musique, Pale Ayisien
Date d'inscription : 02/03/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Maestro
Re: STANLEY LUCAS, LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT MARTELLY, ACCUSE ET MENACE!
En bon ou mauvais fasciste STANLEY LUCAS ne recule devant rien ;la fin justifie les moyens.
Pendant la crise en 2003 fabriquée par LUCAS et sa cohorte ,devant la détermination de l'embassadeur américain de trouver une issue pacifique à cette crise STANLEY LUCAS avait menacé CURRAN d'un scandale.
Il avait menacé de claironner la préférence sexuelle de CURRAN qui est du mème sexe.
Ce LUCAS est comme une vipère,un serpent à sonnettes.
Pendant la crise en 2003 fabriquée par LUCAS et sa cohorte ,devant la détermination de l'embassadeur américain de trouver une issue pacifique à cette crise STANLEY LUCAS avait menacé CURRAN d'un scandale.
Il avait menacé de claironner la préférence sexuelle de CURRAN qui est du mème sexe.
Ce LUCAS est comme une vipère,un serpent à sonnettes.
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: STANLEY LUCAS, LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT MARTELLY, ACCUSE ET MENACE!
Sasaye a écrit:STANLEY LUCAS, LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT MARTELLY, ACCUSE ET MENACE!
Joel Leon
Depuis des annees, l’analyste politique haitien n’a jamais ete autant gate avec tant d’evenements, les uns plus comiques que les autres, entre temps le pays se meurt.
Le ridicule est au pouvoir.
La betise s’impose.
L’infamie revient au pas de galop.
La demagogie est sur toutes les levres.
Ajouter a tout cela, le machiavelisme international
Le choix de Stanley Lucas comme conseiller special du president Martelly leve le voile sur son orientation politique et definit sans equivoque sa presidence.
C'est-a-dire l’ideologie politique, les choix strategiques et surtout les limites democratiques du regime.
Les journalistes haitiens tremblent d’effroi.
Fidele a la longue tradition extreme droitiste, le gouvernement s’enlise dans une perspective permanente de crise, car il faut un bouc emissaire pour culpabiliser l’echec annonce.
Jean B. Aristide doit etre a nouveau immole.
L’ancien president recoit chez lui des invites, cela fait la une de tous les medias de la republique de Port-au-prince.
L’homme a ete president en deux fois, il est chef d’un grand parti de masse, homme politique par excellence, c’est normal qu’il rencontre des citoyens de son pays. Stanley Lucas, Sauveur Pierre Etienne, Michel Soukar…tous crient au complot.
Paradoxalement, l’ancien dictateur Jean Claude Duvalier recoit gentiment ses partisans chez lui. Philippe Vob, ancien joueur de football de la selection nationale, Franck Romain, ancien colonel de l’armee et assassin de dizaines de citoyens haitiens…tous defilent a la residence privee de celui-ci. Personne n’en parle.
Baby doc voyage partout, on n’a vraiment pas d’yeux pour le reperer.
Martelly, adepte du duvalierisme, reproduit fidelement les manoeuvres duvalieristes en creant des evenements comme ce qui s’est passe dans la deuxieme ville du pays, le Cap-Haitien.
Donc, Martelly fait partie de la droite radicale et extremiste.
Cependant, le gouvernement en place se presente plus comme un embrouille ideologique, version tiers-mondiste, qu’un regime classique defendant la reaction.
En general, les regimes extremistes de droite brandissent toujours une banderole nationaliste effrayante pour pouvoir exercer une mainmise totale sur les institutions et les hommes.
Celui de Martelly est totalement different, non seulement il perpetue voire renforce la politique vassale de son predecesseur vis-a-vis du grand capital financier international, Rene Preval, mais l’accentue d’avantage en nommant a la commission interimaire de reconstruction d’Haiti (CIRH) des hommes totalement acquis a l’ordre imperial.
Une autre caracteristique de la droite radicale est l’utilisation de la religion et de la morale comme instruments politiques de manipulation des masses.
Martelly est l’antithese de la religion et un adepte de l’obscenite.
Toutefois, cela n’empeche pas qu’il soit embrasse par l’occident chretien et certains opportunistes du protestantisme en Haiti.
La ou le regime est fidele a l’ideologie reactionnaire c’est le mepris cultive pour les institutions nationales.
Le parlement haitien est dans le collimateur de Martelly pour qu’il soit dissous.
Des voix autorisees, dont celle de Stanley Lucas, reclament la tete des senateurs les plus influents de l’institution, parce qu’ils sont inquiets de l’orientation gouvernementale et demandent des comptes.
En termes clairs, ces senateurs n’entendent plus etre la caisse de resonance d’un regime anti-populaire.
La justice haitienne est domestiquee avec l’introduction de Josue Pierre-Louis au ministere de la justice comme ministre, mais sans en porter le titre.
L’anti- intellectualisme du president est connu de tous. Au cours de sa campagne electorale, il reprochait beaucoup a Myrlande Manigat, sa concurrente au deuxieme tour, que les intellectuels n’ont rien fait pour le pays. De ce fait, il faut placer au pouvoir le plus vulgaire des incultes.
En ce sens, Stanley Lucas, un apprenti anglo-saxon s’aventure dans une campagne active pour remplacer les elements de la classe moyenne nationale par ceux de la diaspora.
A travers une soi-disant « banque de curriculum vitae », Stanley Lucas continue de collecter des CV de cadres techniques de la diaspora avec l’idee de leur trouver des emplois bien payes en Haiti.
Ces derniers temps, d’apres une source digne de foi, ils mobilisent des dizaines de cadres de la diaspora sous ce label.
Maintenant, on peut imaginer le pire avec sa nomination dans l’administration de Martelly.
La question fondamentale est : qu’en sera-t-il des cadres indigenes nationaux qui, malgre vents et marees, restent dans le pays. Ils sont dans l’education comme enseignants et directeurs d’ecole, l’administration publique et privee…l’existence d’Haiti repose sur les epaules de la classe moyenne, specifiquement les non corrompus.
Maintenant, le conseiller special de Martelly veut les remplacer par d’autres cadres que le gouvernement sera oblige de payer en monnaie forte.
Dans l’article « le retour a l’infamie d’avant 1946 », j’avais annonce la revolte de la classe moyenne en un seul bloc, la colere monte deja.
Le regime est autoritaire.
L’arrogance du president est allee jusqu'a exiger des journalistes de se taire, publiquement.
Des voix de la societe civile s’elevent avec force pour denoncer la derive dictatoriale de Sweet Mickey.
Quelques jours apres, il reprend le meme refrain responsabilisant la presse comme catalyseuse d’une campagne destructrice de l’image du pays a l’etranger.
Ensuite, il y a l’incident du Cap-Haitien.
La reaction du president et de son equipe a ete disproportionnee, une bouteille a ete lancee contre le cortege presidentiel, pres de 40 innocents ont ete arrimes puis transferes illegalement a Port-au-Prince, avant d’etre relaches plus tard. Parce qu’il n’y avait rien a reprocher a ces pauvres malheureux qui vaquaient normalement a leurs activites quotidiennes
Pendant que Martelly continue ses menaces contre la presse haitienne, son entourage n’est pas different.
Un agent de la securite du president a saisi une voiture blindee qui devrait etre allouee a l’ancien president Aristide, manu militari.
D’autres agents se sont pris a des confreres journalistes photographes qui voulaient immortaliser le president dans l’un de ses moments de delire a travers une prise photographique.
Les sbires du regime, largement denonces comme tortionnaires et cupides par une organisation defendant les droits de l’homme en Haiti, RNDDH, se font de plus en plus menacants.
D’ailleurs, ils composent l’essentiel de l’unite d’elite de la securite rapprochee du president.
Maintenant, ils peuvent fusiller a leur guise parce que leurs signatures riment avec pouvoir.
La nomination de Lucas est une aberration.
Cet homme n’a plus l’audience d’antan.
Depuis sa mise a pied de l’IRI pour exces de zele, l’homme de Jean Rabel ne fait que trainer sa bosse un peu partout a Washington en vue de trouver une nouvelle audience.
A l’OEA, au cours d’une enieme conference sur Haiti, Stanley Lucas, prevu comme « keynote speaker » fut conteste par l’assistance a un point tel que les ayant-droit deciderent de lui interdire de parler.
Donc, l’homme est decrie.
Certaines personnes de l’OEA soupconnent que Stanley manipule les listes des invites en ajoutant des zombis comme faisant partie de son organisation pour faire croire aux dirigeants qu’elle compte beaucoup de membres.
Il est sous haute surveillance.
Au cours de cette meme conference, il photographia cavalierement une consoeur journaliste, qui avait l’habitude de jouer le role de porte-parole de l’ancien Jean B. Aristide pour la presse etrangere.
C’etait une forme claire d’intimidation.
Gerard Latortue decida de tenir Stanley Lucas a l’ecart de son gouvernement apres avoir recu des informations concordantes sur la mauvaise reputation politique de l’homme.
Apres avoir tournoye a n’en plus finir autour du premier ministre defacto en envoyant des notes sous formes de propositions steriles au gouvernement interimaire, qui resterent sans suite, il gagna l’opposition, devenu tres amer contre son camarade republicain.
En attendant que le vent change d’air, il ne pardonnera jamais a Latortue son influence sur les freres Bush, gouverneur de l’etat de Floride et president des Etats-Unis, pour l’avoir efface sur la scene politique.
Il entendait prendre sa revanche avec John Mc Cain lors des dernieres presidentielles, un monsieur qu’il connait personnellement.
Celui-ci a ete battu par Barack Obama ce qui a mis fin definitivement a ses reves de devenir le plus grand valet de Washington en Haiti.
Le laquais de Washington est a la tete d’une organisation bidon appelee « Washington Haiti Project », mais il est totalement isole.
Ses accointances au Congres et au Senat americains n’existent plus, certains ont pris leurs retraites dans les affaires, c’est le cas de Jesse Helmes et Porter Goss, les autres ont ete battus par des democrates au cours des dernieres elections.
C’est un tonneau vide qui est devant nous, les jeunes loups du parti republicain tournent le dos a la vieille garde.
L’homme est politiquement mort. C’est pourquoi il s’envole de branche en branche afin de se poser quelque part. Martelly le lui offert une sur un cabaret en or. Une recompense demeritee, parce qu’au commencement Stanley Lucas etait contre les elections sous le gouvernement de Preval.
Apres avoir realise que parmi les crabes candidats Sweet Mickey etait le mieux place, il se ravisa pour prendre le train deja en marche, donc il est un opportuniste.
Stanley Lucas a des ennemis politiques tres puissants dans le milieu diplomatique americain en Haiti.
Il est mal vu a l’ambassade des Etats-Unis a cause de sa bousculade des protocoles diplomatiques des annees 2002, 2003 et 2004 contre l’ancien ambassadeur Brian Dean Curran.
Stanley Lucas eut a declarer aux leaders gnbistes de l’epoque « c’est lui qui represente les vraies intentions de l’administration Bush en Haiti mais non l’ambassadeur ».
Mr Brian, tellement indigne apres cette histoire, a pris une retraite anticipee dans les affaires apres 30 ans de carriere au service de son pays. D’apres une ancienne connaissance, qui tient a garder l’anonymat, Stanley utilisa son influence de l’epoque pour favoriser le financement de certaines organisations non gouvernementales proches de l’opposition en presentant des projets bidon.
Et ceci, au detriment des autres ONG qui presenterent des projets bien equilibres.
Dans ce secteur aussi, notamment l’USAID et autres, Stanley Lucas a des comptes a rendre.
Sa fulgurante montee fut realisee en faisant des victimes.
De son passage a l’AFL-CIO au bas de Lalue pour s’imposer comme representant tout-puissant de l’IRI il a bouscule des seniors qui, jusqu'a present ne le lui pardonnent pas.
Et, beaucoup d’entre eux sont encore en poste en Haiti.
D’ou la necessite pour lui de rester dans son coin de Washington pour ne pas rendre compte de son opportunisme.
Personnellement, j’ai rencontre l’homme de Jean-Rabel au cours de l’annee 1992 ou 1993. Il travaillait pour le compte de l’AFL-CIO. Faisant partie d’une delegation qui contactait des organisations internationales en vue d’influencer la balance diplomatique contre les putschistes au pouvoir.
J’etais present lorsqu’un camarade cita le nom d’un americain qui travaillait pour le gouvernement de son pays. Il s’etait brusquement enerve et mit prematurement fin a la reunion tout en suppliant le camarade de ne pas citer son nom avec le monsieur.
En rencontrant l’americain, apres l’incident, tres curieux j’avais demande qui etait ce Stanley Lucas, l’interlocuteur avait repondu que c’etait un petit poisson voguant sur les hautes mers. Par la suite, j’ai appris qu’il avait supplante tous les gros poissons pour s’imposer comme incontournable.
Ces messieurs sont toujours en place en Haiti, donc rester dans un coin de Washington est sa seule option.
Pourtant, il continue a faire savoir jusqu'a hier encore que ce sont les « chimeres lavalas » qui lui feraient du mal s’il mettait les pieds en Haiti.
C’est faux !
Certains, jusqu'a present se demandent qui sont les conseillers de Michel Martelly, c'est-a-dire leurs competences et experiences dans les affaires.
Parce que jamais, au grand jamais, le president n’aurait pas du officiellement nommer un homme aussi decrie a un poste de pareille envergure.
Il n’apportera rien que des complications pour le pouvoir.
Il a deja commence.
Le Jeudi 4 aout 2011, Stanley Lucas a poste un texte sur Facebook, dans lequel il m’a accuse directement d’avoir pris part aux assassinats de journalistes haitiens.
Notamment, Jean Dominique, Brignole Lindor…En bon revanchard, il a recidive apres avoir republie sur le net un article que j’avais ecrit en 2009, sous le titre « Stanley Lucas, l’homme des occupants ».
Beaucoup de confreres de la presse et amis personnels me conseillent de ne pas me rendre en Haiti, mon pays natal, de peur de ne plus me revoir comme ce fut le cas de Lovinsky Pierre Antoine.
Donc, mon deuxieme exil commence avec la nomination de Stanley Lucas comme conseiller special du president de la republique.
Ma famille vit dans la peur depuis lors, parce qu’on croit que l’homme est tout puissant.
En ma qualite de journaliste et penseur progressiste, la demarche de Stanley ne va pas me freiner.
Ma foi dans une Haiti juste et democratique est plus forte que les intimidations du conseiller du president.
Toutefois, je tiens a mettre l’opinion publique haitienne et mondiale au courant que depuis jeudi 4 Aout une grande menace plane sur ma vie et celle de ma famille.
Que Dieu nous protege !
JOEL LEON Petit journaleux titidiste tu dois rester dans ton contexte ! Mr Lucas bienvenue tu n es pas le premier extremiste a cote d'un president...Aristide avait Acedius St Louis Ou etais tu petit Leon ????Rene Preval avit Moise Jean Charles comme conseiller politique et conseiller pour la sorcellerie un recherche actif de la justice ....Ou etais tu petit Leon ???????
la semaine derniere la sur cette toile J 'ai ete mordu par un chien arrange lavalssien ou etais tu ???? Enfin Mario Dupuy n est il pas lui aussi un extremiste , flatteur ,nicheur debouda ...Ou etais tu ???
Mon petit kanay je vous invite a ne rater vos doses d'ativan , de valium et continuer ton traitement d'anti rage ....Kakakok insulte entrera en decomposition dans quelques heures !
Dernière édition par kakakok le Lun 12 Sep 2011 - 13:44, édité 1 fois
kakakok- Super Star
-
Nombre de messages : 5244
Localisation : USA
Opinion politique : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites,mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit à le dire"
Loisirs : DEMOCRATE DU CENTRE GAUCHE !
Date d'inscription : 27/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Vision politique , NOE DES TEMPS MODERNES !
Re: STANLEY LUCAS, LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT MARTELLY, ACCUSE ET MENACE!
Stanley Lucas est-il le nouveau Clement Barbot de Michel Martelly?On dit ceux qui se ressemblent s'assemblent.Martelly doit savoir que les temps ne sont plus les memes ;il ne lui sera pas facile d'oppresser le peuple ,les journalistes et les parlementaires pour etablir un regne de terreur en haiti .cette nomination doit inquieter tous ceux qui luttent pour un etat de droit en haiti.
Le gros roseau- Super Star
-
Nombre de messages : 9664
Localisation : Usa
Loisirs : sport ,internet,stock market
Date d'inscription : 21/08/2010
Re: STANLEY LUCAS, LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT MARTELLY, ACCUSE ET MENACE!
Lucas et Mario deux supers extremistes je vous souhaite tous deux bonne chance a cote de Martelly...Qui sait un jour kakakok ne sera pas vos cotes au ministere de la provocation !
Lucas bon courage ! Vous aviez vu les anciens generaux de l operation Bagdad a cote d'aristide , Vous aviez vu Alexis et Preval confectionnes un passeport special pou AMARAL Duclonas !Moise Jean Charles a cote de Rene Preval , Acedius St Louis a cote D Aristide et Mario Dupuy a cote de Martelly...LUCO vous avez aussi votre place..encore une fois bonne chance !
Ne vous occupez pas de petit Leon lui aussi il attend sa petite tranche de gateau ! Ou etais tu petit Leon Quand votre bienfaiteur JBA faisait d AMIOT METEYER le general en chef de l"armee canibale?? directeur sans porte feuille de la douane des Gonaives ?????
Lucas bon courage ! Vous aviez vu les anciens generaux de l operation Bagdad a cote d'aristide , Vous aviez vu Alexis et Preval confectionnes un passeport special pou AMARAL Duclonas !Moise Jean Charles a cote de Rene Preval , Acedius St Louis a cote D Aristide et Mario Dupuy a cote de Martelly...LUCO vous avez aussi votre place..encore une fois bonne chance !
Ne vous occupez pas de petit Leon lui aussi il attend sa petite tranche de gateau ! Ou etais tu petit Leon Quand votre bienfaiteur JBA faisait d AMIOT METEYER le general en chef de l"armee canibale?? directeur sans porte feuille de la douane des Gonaives ?????
kakakok- Super Star
-
Nombre de messages : 5244
Localisation : USA
Opinion politique : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites,mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit à le dire"
Loisirs : DEMOCRATE DU CENTRE GAUCHE !
Date d'inscription : 27/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Vision politique , NOE DES TEMPS MODERNES !
Re: STANLEY LUCAS, LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT MARTELLY, ACCUSE ET MENACE!
ME NEG SAN KOLONN VERTEBRAL YO......2 UNITE = A UNE MEME 3 EME
Le sénateur Moise Jean Charles invite ses collègues-parlementaires à accorder un vote technico-politique à Garry Conille ; troisième personnalité choisie par Michel Martelly pour briguer le poste de premier ministre.
« Contrairement au vote de Daniel-Gérard Rouzier, qui était politique et à celui de Me Bernard Honorat Gousse qui était éminemment politique, le vote de la ratification de Garry Conille doit être technico-politique », a déclaré le deuxième sénateur du Nord, Moïse Jean-Charles qui invite ses pairs à suivre son mot d'ordre.
Selon Moïse Jean-Charles, bon nombres de sénateurs issus des différents blocs se montrent déjà favorables à Garry Conille comme prétendant à la primature.
Le sénateur Moise Jean Charles invite ses collègues-parlementaires à accorder un vote technico-politique à Garry Conille ; troisième personnalité choisie par Michel Martelly pour briguer le poste de premier ministre.
« Contrairement au vote de Daniel-Gérard Rouzier, qui était politique et à celui de Me Bernard Honorat Gousse qui était éminemment politique, le vote de la ratification de Garry Conille doit être technico-politique », a déclaré le deuxième sénateur du Nord, Moïse Jean-Charles qui invite ses pairs à suivre son mot d'ordre.
Selon Moïse Jean-Charles, bon nombres de sénateurs issus des différents blocs se montrent déjà favorables à Garry Conille comme prétendant à la primature.
kakakok- Super Star
-
Nombre de messages : 5244
Localisation : USA
Opinion politique : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites,mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit à le dire"
Loisirs : DEMOCRATE DU CENTRE GAUCHE !
Date d'inscription : 27/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Vision politique , NOE DES TEMPS MODERNES !
Re: STANLEY LUCAS, LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT MARTELLY, ACCUSE ET MENACE!
OU FIN DERAYE NÈT!
Men li ;men ARISTIDE san li pa menm konnen w;fin fè ou anraje nèt.
Antouka ;ka w lan espesyal paske mwen pa ka jwenn okenn eksplikasyon pou li;byen ke m ap obsève w depi lontan.
Genlè lan pwen ou rive la a ;menm FREUD pa t ap ka trete w
Men li ;men ARISTIDE san li pa menm konnen w;fin fè ou anraje nèt.
Antouka ;ka w lan espesyal paske mwen pa ka jwenn okenn eksplikasyon pou li;byen ke m ap obsève w depi lontan.
Genlè lan pwen ou rive la a ;menm FREUD pa t ap ka trete w
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: STANLEY LUCAS, LE NOUVEAU CONSEILLER DU PRESIDENT MARTELLY, ACCUSE ET MENACE!
Ti Luco encore ce matin e vous renouvelle ma confiance ! Ne vous laissez pas intimide par l autre extreme....aussi violent , aussi mechant aussi patri poche que vous ...A cote de Martelly au palais national le pays et la nation ont grand besoin de vous ...
je crois que vous etes l'homme du moment je commence les demarches pour que Sauveur P Etienne vini jwenn ou ..Vous ne serez pas seul ....
La feuille de route est la ...
Trouvez une une nouvelle adresse pour tous les assassins en liberte de Tabarre a Corail en passant par Marmelade..
laissez la contition violee , vole par l INITE dans son contexte ...Mettez la en veilleuse ! Reatblir l'ordre total ...
montee un tribunal especial pour tous les INNOSANG AUX MAINS SALES ! Ti luco le peuple est la , la nation est la nous attendons beaucous beaucoups de vous !
JOEL LEON Petit journaleux titidiste tu dois rester dans ton contexte ! Mr Lucas bienvenue tu n es pas le premier extremiste a cote d'un president...Aristide avait Acedius St Louis Ou etais tu petit Leon ????Rene Preval avit Moise Jean Charles comme conseiller politique et conseiller pour la sorcellerie un recherche actif de la justice ....Ou etais tu petit Leon ???????
la semaine derniere la sur cette toile J 'ai ete mordu par un chien arrange lavalssien ou etais tu ???? Enfin Mario Dupuy n est il pas lui aussi un extremiste , flatteur ,nicheur debouda ...Ou etais tu ???
Mon petit kanay je vous invite a ne rater vos doses d'ativan , de valium et continuer ton traitement d'anti rage ....Kakakok insulte entrera en decomposition dans quelques heures !
MAJORITE SILENCIEUSE REVEILLEZ_VOUS ! pakite sit la pou mekreyan ! fe nou tande vwa ! KAKAKOK PRE POU AKSEPTE LIDE KONTRE ! PRE POU AKSEPTE VEDIK NOU !Il y a en tout 45 utilisateurs en ligne :: 1 Enregistré, 3 Invisibles et 41 Invités :: 2 Moteurs de recherche
je crois que vous etes l'homme du moment je commence les demarches pour que Sauveur P Etienne vini jwenn ou ..Vous ne serez pas seul ....
La feuille de route est la ...
Trouvez une une nouvelle adresse pour tous les assassins en liberte de Tabarre a Corail en passant par Marmelade..
laissez la contition violee , vole par l INITE dans son contexte ...Mettez la en veilleuse ! Reatblir l'ordre total ...
montee un tribunal especial pour tous les INNOSANG AUX MAINS SALES ! Ti luco le peuple est la , la nation est la nous attendons beaucous beaucoups de vous !
JOEL LEON Petit journaleux titidiste tu dois rester dans ton contexte ! Mr Lucas bienvenue tu n es pas le premier extremiste a cote d'un president...Aristide avait Acedius St Louis Ou etais tu petit Leon ????Rene Preval avit Moise Jean Charles comme conseiller politique et conseiller pour la sorcellerie un recherche actif de la justice ....Ou etais tu petit Leon ???????
la semaine derniere la sur cette toile J 'ai ete mordu par un chien arrange lavalssien ou etais tu ???? Enfin Mario Dupuy n est il pas lui aussi un extremiste , flatteur ,nicheur debouda ...Ou etais tu ???
Mon petit kanay je vous invite a ne rater vos doses d'ativan , de valium et continuer ton traitement d'anti rage ....Kakakok insulte entrera en decomposition dans quelques heures !
MAJORITE SILENCIEUSE REVEILLEZ_VOUS ! pakite sit la pou mekreyan ! fe nou tande vwa ! KAKAKOK PRE POU AKSEPTE LIDE KONTRE ! PRE POU AKSEPTE VEDIK NOU !Il y a en tout 45 utilisateurs en ligne :: 1 Enregistré, 3 Invisibles et 41 Invités :: 2 Moteurs de recherche
kakakok- Super Star
-
Nombre de messages : 5244
Localisation : USA
Opinion politique : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites,mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit à le dire"
Loisirs : DEMOCRATE DU CENTRE GAUCHE !
Date d'inscription : 27/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Vision politique , NOE DES TEMPS MODERNES !
Sujets similaires
» KERLENS TILUS ACCUSE STANLEY LUCAS ET LES TITIDIENS
» Stanley Lucas cible et accuse Liliane Pierre Paul, Jean Monard, etc.
» Réflexions sur la désignation du nouveau Premier Ministre par Stanley Lucas
» KI ROL STANLEY LUCAS DWAT EKTREMIS MERIKEN AP JWE NAN KAN MARTELLY
» Haïti Président Martelly Accusé d’Ingérence dans la Politique des Bahamas
» Stanley Lucas cible et accuse Liliane Pierre Paul, Jean Monard, etc.
» Réflexions sur la désignation du nouveau Premier Ministre par Stanley Lucas
» KI ROL STANLEY LUCAS DWAT EKTREMIS MERIKEN AP JWE NAN KAN MARTELLY
» Haïti Président Martelly Accusé d’Ingérence dans la Politique des Bahamas
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum