Haiti en Marche - Secteur privé haïtien: s'unir ou périr !
+3
Sasaye
Rodlam Sans Malice
gwotoro
7 participants
Page 1 sur 1
Haiti en Marche - Secteur privé haïtien: s'unir ou périr !
Secteur privé haïtien : s'unir ou périr !
EDITORIAL
PORT-AU-PRINCE, 25 Mars - Le secteur privé haïtien a de nombreux problèmes. Les siens propres, ainsi que ceux provoqués par la percée annoncée du capital international sur le marché haïtien.
Le business privé local souffre d'abord d'un déficit de capitaux. L'ère des dynasties familiales semble terminée. Les Brandt et Mevs sont aussi à la recherche de cash que n'importe qui.
D'autre part, les capitaux ne se mesurent plus en termes de millions mais de plusieurs centaines de millions au minimum.
En Haïti, on appelait un capitaliste un personnage possédant deux ou trois millions au grand maximum. Aujourd'hui à l'heure de la mondialisation des affaires, ce sont là des peanuts.
De plus, tous ceux-là possédant des millions ne sont pas des personnages. On s'enrichit plus vite dans la drogue, le blanchiment ou n'importe quel autre trafic douteux que dans les affaires.
D'où prudence chez nos amis internationaux. On ne veut plus tellement traiter avec des fortunes personnelles ou familiales. On recherche des corporations.
Les Capulets et les Montaigus...
D'où second handicap du secteur privé haïtien. On est toujours au règne des 5 familles. Dans ce monde, la méfiance est presque aussi séculaire que dans celui de la gent politique. C'est la Vérone des Capulets et des Montaigus.
Or le défi auquel est confrontée aujourd'hui notre petite élite économique face à une percée éventuelle, pour ne pas dire presque certaine, du capital international, c'est s'unir ou périr. Et sans jeu de mots.
Selon un banquier averti, le secteur privé haïtien peut rassembler actuellement quelque 300 millions de dollars américains.
Au niveau des besoins en investissements du pays c'est une goutte d'eau dans l'océan. Et qui pis est, ce n'est possible que dans un " tête ensemble. " Or celui-ci n'est pas encore acquis, loin de là.
Les lois haïtiennes nous donnent un avantage certain. L'étranger ne peut participer qu'en " joint venture ", en partenariat. Les 300 millions prennent alors un tout autre poids dès lors qu'on accepte de changer de méthodes, disons carrément de mœurs, pour faire cause commune.
Ce qui par la même tangente résoudrait aussi la question aussi importante d'incorporation puisque l'arbre s'effaçant devant la forêt, la notion famille devant celle de secteur proprement dit.
Facteurs incontournables...
Ce sont là deux causes, pardon deux facteurs incontournables, qui expliquent que le capital haïtien ait raté la " révolution " du téléphone cellulaire. Une firme comme la Digicel réalise 1 million de dollars de rentrées par semaine.
Tandis que nos quelques usines, depuis les années 80, ont mis la clé sous la porte pour se reconvertir dans une économie de vente de biens de consommation importés (supermarchés et stations de gazoline).
Donc production, zéro.
Avec pas assez de fonds ni assez d'unité, que représentons-nous donc face aux multinationales qui semblent lorgner en ce moment dans notre direction ?
Or la question est peut-être vitale pour toute l'économie nationale (que dis-je pour l'intérêt national) et pas seulement le petit monde des affaires. Est-il prudent de laisser effacer le capital national d'un seul trait de plume apposé par un ministre au bas d'un contrat signé avec une grande firme étrangère ?
Vous me direz, le budget national n'est-il pas déjà presque totalement assuré par l'international !
L'urgence de redresser l'économie...
De plus, le gouvernement est talonné par l'urgence de redresser l'économie nationale et de créer des emplois pour 70% de la population active en chômage forcé. Il ne peut donc attendre que le secteur privé se décide enfin à s'organiser.
En tout cas, il s'agit là, il nous semble, d'une réflexion importante et dont on n'a pas les moyens de savoir si le secteur public (le gouvernement) s'en est encore rendu compte.
Lorsque la question s'était posée sous le gouvernement de Jean-Claude " Baby Doc " Duvalier, un régime qui se piquait de " nationalisme ", celui-ci répondit en ouvrant des crédits aux grands du monde des affaires sur le trésor public via certains organismes bancaires semi-publics. Outre le règne des monopoles.
Une bonne partie de ces fonds aurait pris, hélas, le chemin de comptes en banque à l'étranger.
Le gouvernement haïtien actuel ne peut pas se payer ce luxe. Le voudrait-il, que les gendarmes financiers internationaux y veillent.
Par contre, il existe aujourd'hui chez ces derniers eux-mêmes des instruments financiers pour venir en aide à des investisseurs locaux dans le besoin. La Banque mondiale est intervenue, par exemple, en faveur d'au moins deux des compagnies de cellulaires opérant dans nos murs. Des haïtiens peuvent également en bénéficier tant qu'ils réunissent les conditions - qui ne sont pas loin de celles déjà mentionnées dans cet article.
Le facteur diaspora...
Toutefois selon un diplomate étranger, il ne faut pas non plus se raconter trop d'histoires, le secteur privé haïtien a aussi mis beaucoup d'argent à l'abri pendant cette crise longue de plus de deux décennies.
Ce serait plus encourageant, poursuit-il, si ceux-là pouvaient accepter d'en rapatrier une partie. Encourageant vis-à-vis des institutions internationales de crédit. Mais également de la diaspora...
Car aujourd'hui on ne peut parler de capital national sans y inclure les économies de nos compatriotes à l'étranger. Rien que les transferts effectués en 2006 se sont élevés à US$1, 7 milliard.
Leurs investissements se manifestent déjà dans certains secteurs, plutôt sur une base régionaliste, comme la petite hôtellerie un peu partout à travers le pays. Mais ce n'est que le tout petit bout du nez de l'iceberg.
Des " états généraux " du secteur privé...
En effet, habituée désormais à des méthodes radicalement différentes, la diaspora ne jettera pas tous ses moyens dans la bataille si d'abord nous ne mettons pas de l'ordre dans nos affaires. Le gouvernement peut mettre en avant toute la batterie des facilitations et incitations aux investissements, c'est au capital privé national d'achever d'établir une atmosphère saine, participative, de compétition mais aussi d'équité et de courtoisie si nous voulons arriver à ce grand " tête ensemble " sans quoi la percée internationale fera de nous une seule bouchée. Il nous faut donc tenir toutes affaires cessantes des " états généraux " du secteur privé haïtien.
Quelle différence, dit celui-ci, nous ne serons jamais de taille face aux géants multinationaux !
Un autre s'indigne avec raison : ne sont-ce pas les hommes d'affaires haïtiens qui ont d'eux-mêmes délocalisé leurs capitaux, par exemple, chez nos voisins dominicains. Vrai.
Mais justement, on voit à présent le danger. Ces derniers ne veulent plus qu'une chose et ils le crient à qui veut l'entendre (y compris en présence du président René Préval lors du récent sommet sur la drogue à Santo Domingo) : faire main basse sur l'économie haïtienne après s'être approprié dans un premier temps le gros de notre marché des biens de consommation importés.
Le gouvernement (ou plutôt l'Etat haïtien), garant de l'avenir de la nation, n'est-il pas directement interpellé dans ce débat ?
Editorial, Mélodie 103.3 FM, Port-au-Prince
EDITORIAL
PORT-AU-PRINCE, 25 Mars - Le secteur privé haïtien a de nombreux problèmes. Les siens propres, ainsi que ceux provoqués par la percée annoncée du capital international sur le marché haïtien.
Le business privé local souffre d'abord d'un déficit de capitaux. L'ère des dynasties familiales semble terminée. Les Brandt et Mevs sont aussi à la recherche de cash que n'importe qui.
D'autre part, les capitaux ne se mesurent plus en termes de millions mais de plusieurs centaines de millions au minimum.
En Haïti, on appelait un capitaliste un personnage possédant deux ou trois millions au grand maximum. Aujourd'hui à l'heure de la mondialisation des affaires, ce sont là des peanuts.
De plus, tous ceux-là possédant des millions ne sont pas des personnages. On s'enrichit plus vite dans la drogue, le blanchiment ou n'importe quel autre trafic douteux que dans les affaires.
D'où prudence chez nos amis internationaux. On ne veut plus tellement traiter avec des fortunes personnelles ou familiales. On recherche des corporations.
Les Capulets et les Montaigus...
D'où second handicap du secteur privé haïtien. On est toujours au règne des 5 familles. Dans ce monde, la méfiance est presque aussi séculaire que dans celui de la gent politique. C'est la Vérone des Capulets et des Montaigus.
Or le défi auquel est confrontée aujourd'hui notre petite élite économique face à une percée éventuelle, pour ne pas dire presque certaine, du capital international, c'est s'unir ou périr. Et sans jeu de mots.
Selon un banquier averti, le secteur privé haïtien peut rassembler actuellement quelque 300 millions de dollars américains.
Au niveau des besoins en investissements du pays c'est une goutte d'eau dans l'océan. Et qui pis est, ce n'est possible que dans un " tête ensemble. " Or celui-ci n'est pas encore acquis, loin de là.
Les lois haïtiennes nous donnent un avantage certain. L'étranger ne peut participer qu'en " joint venture ", en partenariat. Les 300 millions prennent alors un tout autre poids dès lors qu'on accepte de changer de méthodes, disons carrément de mœurs, pour faire cause commune.
Ce qui par la même tangente résoudrait aussi la question aussi importante d'incorporation puisque l'arbre s'effaçant devant la forêt, la notion famille devant celle de secteur proprement dit.
Facteurs incontournables...
Ce sont là deux causes, pardon deux facteurs incontournables, qui expliquent que le capital haïtien ait raté la " révolution " du téléphone cellulaire. Une firme comme la Digicel réalise 1 million de dollars de rentrées par semaine.
Tandis que nos quelques usines, depuis les années 80, ont mis la clé sous la porte pour se reconvertir dans une économie de vente de biens de consommation importés (supermarchés et stations de gazoline).
Donc production, zéro.
Avec pas assez de fonds ni assez d'unité, que représentons-nous donc face aux multinationales qui semblent lorgner en ce moment dans notre direction ?
Or la question est peut-être vitale pour toute l'économie nationale (que dis-je pour l'intérêt national) et pas seulement le petit monde des affaires. Est-il prudent de laisser effacer le capital national d'un seul trait de plume apposé par un ministre au bas d'un contrat signé avec une grande firme étrangère ?
Vous me direz, le budget national n'est-il pas déjà presque totalement assuré par l'international !
L'urgence de redresser l'économie...
De plus, le gouvernement est talonné par l'urgence de redresser l'économie nationale et de créer des emplois pour 70% de la population active en chômage forcé. Il ne peut donc attendre que le secteur privé se décide enfin à s'organiser.
En tout cas, il s'agit là, il nous semble, d'une réflexion importante et dont on n'a pas les moyens de savoir si le secteur public (le gouvernement) s'en est encore rendu compte.
Lorsque la question s'était posée sous le gouvernement de Jean-Claude " Baby Doc " Duvalier, un régime qui se piquait de " nationalisme ", celui-ci répondit en ouvrant des crédits aux grands du monde des affaires sur le trésor public via certains organismes bancaires semi-publics. Outre le règne des monopoles.
Une bonne partie de ces fonds aurait pris, hélas, le chemin de comptes en banque à l'étranger.
Le gouvernement haïtien actuel ne peut pas se payer ce luxe. Le voudrait-il, que les gendarmes financiers internationaux y veillent.
Par contre, il existe aujourd'hui chez ces derniers eux-mêmes des instruments financiers pour venir en aide à des investisseurs locaux dans le besoin. La Banque mondiale est intervenue, par exemple, en faveur d'au moins deux des compagnies de cellulaires opérant dans nos murs. Des haïtiens peuvent également en bénéficier tant qu'ils réunissent les conditions - qui ne sont pas loin de celles déjà mentionnées dans cet article.
Le facteur diaspora...
Toutefois selon un diplomate étranger, il ne faut pas non plus se raconter trop d'histoires, le secteur privé haïtien a aussi mis beaucoup d'argent à l'abri pendant cette crise longue de plus de deux décennies.
Ce serait plus encourageant, poursuit-il, si ceux-là pouvaient accepter d'en rapatrier une partie. Encourageant vis-à-vis des institutions internationales de crédit. Mais également de la diaspora...
Car aujourd'hui on ne peut parler de capital national sans y inclure les économies de nos compatriotes à l'étranger. Rien que les transferts effectués en 2006 se sont élevés à US$1, 7 milliard.
Leurs investissements se manifestent déjà dans certains secteurs, plutôt sur une base régionaliste, comme la petite hôtellerie un peu partout à travers le pays. Mais ce n'est que le tout petit bout du nez de l'iceberg.
Des " états généraux " du secteur privé...
En effet, habituée désormais à des méthodes radicalement différentes, la diaspora ne jettera pas tous ses moyens dans la bataille si d'abord nous ne mettons pas de l'ordre dans nos affaires. Le gouvernement peut mettre en avant toute la batterie des facilitations et incitations aux investissements, c'est au capital privé national d'achever d'établir une atmosphère saine, participative, de compétition mais aussi d'équité et de courtoisie si nous voulons arriver à ce grand " tête ensemble " sans quoi la percée internationale fera de nous une seule bouchée. Il nous faut donc tenir toutes affaires cessantes des " états généraux " du secteur privé haïtien.
Quelle différence, dit celui-ci, nous ne serons jamais de taille face aux géants multinationaux !
Un autre s'indigne avec raison : ne sont-ce pas les hommes d'affaires haïtiens qui ont d'eux-mêmes délocalisé leurs capitaux, par exemple, chez nos voisins dominicains. Vrai.
Mais justement, on voit à présent le danger. Ces derniers ne veulent plus qu'une chose et ils le crient à qui veut l'entendre (y compris en présence du président René Préval lors du récent sommet sur la drogue à Santo Domingo) : faire main basse sur l'économie haïtienne après s'être approprié dans un premier temps le gros de notre marché des biens de consommation importés.
Le gouvernement (ou plutôt l'Etat haïtien), garant de l'avenir de la nation, n'est-il pas directement interpellé dans ce débat ?
Editorial, Mélodie 103.3 FM, Port-au-Prince
Dernière édition par le Jeu 5 Avr 2007 - 23:29, édité 1 fois
gwotoro- Super Star
-
Nombre de messages : 3974
Localisation : Canada
Date d'inscription : 20/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier
Re: Haiti en Marche - Secteur privé haïtien: s'unir ou périr !
Nap viv O Zeta Zuni, kanada, france ,Santo domingo, tout kote nou wè ki jan lè yon gwoup moun genyen yon biznis e yo vle ogmante kapasite productyon entrepriz la ki jan yo fè pou yo jwen kapital ke yo beswen ya.poukisa se pa bagay sa yo ke nou imite o lye nap imite lot vye bagay yo.
poukisa se 5 fanmiy sa yo ki kontwole tout bizniss nan peyi ya.Ki lè ayisyen ap bouke di menm yon poul yo pap achte ak moun.Eske pa genyen lwa ki gouvène fonktyonman korporatyon paternarya ,bizniss personel.se egoyis nou ki fè se 5 fanmiy sa yo ki toujou ap vale nou.Li lè pou nou aprann mete lajan nou ansanb pou nou fome bizniss antre nou.Kote bagay la pi red menm ant manb de yon menm fanmi pa genyen kolaboratyon pou yo fome biznis.Si nou kreye yon bous yon mashe finansye nan peyi , e ke ayisyen bouke konprann se yo ki pi entelijan pase tout moun e byen diaspora ka envesti lajan yo nan bizniss ayisyen men jan ke yo envesti lajan yo nan bizniss ki an chinn , o Zeta zuni ,kanada tout kote, poukisa mwen blije envesti yon ti lajan nan Eaton Vance greater India Fund.ou byen nan lot fon ki envesti lajan nan konpayi asyatik yo e mwen pa genyen menm yon dola enveasti an ayiti?se pa vle mwen pa ta vle ede peyi ya. Pouki sa neg ki di se teknokrat yo ye se pa bagay sa yo ke yo okipe o lye yap plede goumen pou plas leta san ke yo pa ka fè anyen pou peyi ya.
Fok yo komanse ba ti ayisyen depi nan elemantè kek ide ki jan yon ekonomi mashé;se pa selman fè yo kalike benefis, prix de revyen , pri d'achat ;mwen kwè edikatyon ayisyen pou bokou nan jan nou konpote nou.map gade yon eksperyans ke yo ap fè ak ti moun nan yon lekol nan New York kote yo ba ti moun lajan papye epi pou yo envesti li nan Stock market.Ki jan pou yon ti moun konsa lè li grandi pou ta wè li ap depanse yon mwa salè li pou fè moun wè ke li genyen telephone mobile.ou byen premye 2 milo dola ki tonbe nan men l se yon mashinn ke li vle achte ak li.
mwen sonje lè mwen te soti o Zeta Zuni , lame amerikenn te konn peye m se konsa ki fè mwen te fè yon bon ti ekonomi ak lajan ke lame ayisyenn te peye m ,si se pa yon bon zanmi mwen te genyen ki te di m mete ko m yon kote ak zafè achte machinn genyen yon bosi ki te travay nan General motors an ayiti ki te vle foure yon mashinn nan kof lestomak kisa poum te fè ak machinn lan mwen pat menm panse mete l nan la liy ;mwen pa kwè apre ke si mwen te achte l mwen te ka achte yon gren kaotchou si mwen te pran pann nan la ri.Mwen sonje premye anpren ke mwen pran nan lame se ka vityello mwen kouri tou dwet al ashte chemiz arro 'bel soulye Quo Vadis,bel twal kostim ka bigio,bel kravat poum fè wè nan yon peyi tropikal epi mwen ap mache nan la ri sou de vityello mwen byen kostime epi mwen pa genyen menm 10 goud nan posh mwen.Wi mwen te genyen diset an se vre. men si yo te edike m montre m ke se lajan ki fè lajan mwen ta pran lajan e mwen ta fè yon ti komers ak li pito.Sim te ale bo Malpass mwen te fè yon fou chabon mwen kwè lajan ta fè benefis o lye se mwen ak zanmi mwen ki te konn ap mete kostim saa lè genyen yon lanterman ou byen yon maryaj .
mwen byen kontan ke Haiti en marche ekri teks saa pase genyen lajan nan kominote ayisyen an ki pou ta pemet ayisyen kreye anpil bizniss an ayiti men se konnen nou pa konnen ou byen se egoyis nou ki fè nou pito ap mande charite o lye nou mete lajan nou ansanb pou nou kreye bizniss nan peyi ya.Lotrejou mwen te reprwodwi yon atik ki te paret nan jounal Florida Today pou montre ki jan yon konpayi ki beswen lajan pral mete sa yo rele IPO.(Initial public offering ) deyo pou tout moun ki vle ka envesti lajan yo nan konpayi sa.Dirijan konpayi rele yon Bankyé sa yo rele Investment banker yo ;yo di konbyen kob yo beswen e konbyen aktyon yo pral vann pou yo reyalise kob saa. Pouki sa nou tou nou pa ka fè yon bagay konsa?
poukisa se 5 fanmiy sa yo ki kontwole tout bizniss nan peyi ya.Ki lè ayisyen ap bouke di menm yon poul yo pap achte ak moun.Eske pa genyen lwa ki gouvène fonktyonman korporatyon paternarya ,bizniss personel.se egoyis nou ki fè se 5 fanmiy sa yo ki toujou ap vale nou.Li lè pou nou aprann mete lajan nou ansanb pou nou fome bizniss antre nou.Kote bagay la pi red menm ant manb de yon menm fanmi pa genyen kolaboratyon pou yo fome biznis.Si nou kreye yon bous yon mashe finansye nan peyi , e ke ayisyen bouke konprann se yo ki pi entelijan pase tout moun e byen diaspora ka envesti lajan yo nan bizniss ayisyen men jan ke yo envesti lajan yo nan bizniss ki an chinn , o Zeta zuni ,kanada tout kote, poukisa mwen blije envesti yon ti lajan nan Eaton Vance greater India Fund.ou byen nan lot fon ki envesti lajan nan konpayi asyatik yo e mwen pa genyen menm yon dola enveasti an ayiti?se pa vle mwen pa ta vle ede peyi ya. Pouki sa neg ki di se teknokrat yo ye se pa bagay sa yo ke yo okipe o lye yap plede goumen pou plas leta san ke yo pa ka fè anyen pou peyi ya.
Fok yo komanse ba ti ayisyen depi nan elemantè kek ide ki jan yon ekonomi mashé;se pa selman fè yo kalike benefis, prix de revyen , pri d'achat ;mwen kwè edikatyon ayisyen pou bokou nan jan nou konpote nou.map gade yon eksperyans ke yo ap fè ak ti moun nan yon lekol nan New York kote yo ba ti moun lajan papye epi pou yo envesti li nan Stock market.Ki jan pou yon ti moun konsa lè li grandi pou ta wè li ap depanse yon mwa salè li pou fè moun wè ke li genyen telephone mobile.ou byen premye 2 milo dola ki tonbe nan men l se yon mashinn ke li vle achte ak li.
mwen sonje lè mwen te soti o Zeta Zuni , lame amerikenn te konn peye m se konsa ki fè mwen te fè yon bon ti ekonomi ak lajan ke lame ayisyenn te peye m ,si se pa yon bon zanmi mwen te genyen ki te di m mete ko m yon kote ak zafè achte machinn genyen yon bosi ki te travay nan General motors an ayiti ki te vle foure yon mashinn nan kof lestomak kisa poum te fè ak machinn lan mwen pat menm panse mete l nan la liy ;mwen pa kwè apre ke si mwen te achte l mwen te ka achte yon gren kaotchou si mwen te pran pann nan la ri.Mwen sonje premye anpren ke mwen pran nan lame se ka vityello mwen kouri tou dwet al ashte chemiz arro 'bel soulye Quo Vadis,bel twal kostim ka bigio,bel kravat poum fè wè nan yon peyi tropikal epi mwen ap mache nan la ri sou de vityello mwen byen kostime epi mwen pa genyen menm 10 goud nan posh mwen.Wi mwen te genyen diset an se vre. men si yo te edike m montre m ke se lajan ki fè lajan mwen ta pran lajan e mwen ta fè yon ti komers ak li pito.Sim te ale bo Malpass mwen te fè yon fou chabon mwen kwè lajan ta fè benefis o lye se mwen ak zanmi mwen ki te konn ap mete kostim saa lè genyen yon lanterman ou byen yon maryaj .
mwen byen kontan ke Haiti en marche ekri teks saa pase genyen lajan nan kominote ayisyen an ki pou ta pemet ayisyen kreye anpil bizniss an ayiti men se konnen nou pa konnen ou byen se egoyis nou ki fè nou pito ap mande charite o lye nou mete lajan nou ansanb pou nou kreye bizniss nan peyi ya.Lotrejou mwen te reprwodwi yon atik ki te paret nan jounal Florida Today pou montre ki jan yon konpayi ki beswen lajan pral mete sa yo rele IPO.(Initial public offering ) deyo pou tout moun ki vle ka envesti lajan yo nan konpayi sa.Dirijan konpayi rele yon Bankyé sa yo rele Investment banker yo ;yo di konbyen kob yo beswen e konbyen aktyon yo pral vann pou yo reyalise kob saa. Pouki sa nou tou nou pa ka fè yon bagay konsa?
Rodlam Sans Malice- Super Star
-
Nombre de messages : 11114
Localisation : USA
Loisirs : Lecture et Internet
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Stock market
Re: Haiti en Marche - Secteur privé haïtien: s'unir ou périr !
Sa kap pase laa pi konplike ke yon moun wè.
Lè ou tande 5 fanmi an, se pa sa sèlman. Se yon mafia li ye.
Mesye sa yo pa kwè lan "open market". Si ou pa lan klan fanmi ou zanmi yo, yo pap pèmèt ou vinn ouvri yon komès ki pral ba yo konpetisyon.
Yo pa kwè lan konpetisyon. Se monopole yo genyen . Pou yo gen monopole yo ashte politisyen pou ba yo lisans avek pwoteksyon.
Sa vle di si ou pa rale ko w, malè ka rive ou. Ou byen yo arete w, ou byen aksidan rive' w, kay ou ak komès ou boule etc..... Se sak fè se mem moun yo ki kontwole biznis lan peyi a depi plis ke 50 an.
Lè yo finn vye, yo bay piti yo mayèt la. Gade Brandt, Mevs, Canez, se pa sa nou te konnen lontan yo, se pitit yo ki ap kontinye sa papa yo te komense.
Donk se pa vle moun pèp ak klass mwayenn pa vle gen gwo biznis, se paske yo pa gen jwen. Yo bare rout yo. Yo pap jwenn lisans, yo pap jwenn yon lokal lan bodme pou louvri yon magazen ou byen yon manifacti.
Mwen tap travay Halifax, yon zanmi rele m pou mande si m kapab jwenn yon kontra avek konpanyi pwason ki kap voye kontene plen lanmori en Ayiti paske lanmori yo manje en Ayiti se Halifax yo soti, alos mwen kab jwenn yo pi bon mache.
Pendan map fe demash pou biznis saa, lan yon semen, mwen recevwa 3 kout telefon pou di m kite sa ou byen male ka rive w.
Se te an 1990.
Kounye a ekonomis ap konstate Komès enformèl gen plis roulman lajan ke biznis tradisyonèl la. Donk madan Sara yo se potomitan ekonomi peyi a.
Avèk globalizasyon an, elit saa shire, paske yo pat jam devlope biznis yo.
Yo se yon bann tikoulout ki voye sere lajan yo a letranje pito pou yo ta fèl gwosi e devlope peyi a.
Ekskize m Marc Henri, se konsa sa ye.
Si apre tout tan saa se 300 million selman yo ka reyni kom lajen, moun sa yo se yon bann vateryen.
Se pou nèg lan Diaspora ranje ko yo pou kanalize kapital yo e pren kontwol tout ekonomi Ayiti.
Konsa rèy eksplwatè-destabilizatè-esklavagis yo a fini.
Lè ou tande 5 fanmi an, se pa sa sèlman. Se yon mafia li ye.
Mesye sa yo pa kwè lan "open market". Si ou pa lan klan fanmi ou zanmi yo, yo pap pèmèt ou vinn ouvri yon komès ki pral ba yo konpetisyon.
Yo pa kwè lan konpetisyon. Se monopole yo genyen . Pou yo gen monopole yo ashte politisyen pou ba yo lisans avek pwoteksyon.
Sa vle di si ou pa rale ko w, malè ka rive ou. Ou byen yo arete w, ou byen aksidan rive' w, kay ou ak komès ou boule etc..... Se sak fè se mem moun yo ki kontwole biznis lan peyi a depi plis ke 50 an.
Lè yo finn vye, yo bay piti yo mayèt la. Gade Brandt, Mevs, Canez, se pa sa nou te konnen lontan yo, se pitit yo ki ap kontinye sa papa yo te komense.
Donk se pa vle moun pèp ak klass mwayenn pa vle gen gwo biznis, se paske yo pa gen jwen. Yo bare rout yo. Yo pap jwenn lisans, yo pap jwenn yon lokal lan bodme pou louvri yon magazen ou byen yon manifacti.
Mwen tap travay Halifax, yon zanmi rele m pou mande si m kapab jwenn yon kontra avek konpanyi pwason ki kap voye kontene plen lanmori en Ayiti paske lanmori yo manje en Ayiti se Halifax yo soti, alos mwen kab jwenn yo pi bon mache.
Pendan map fe demash pou biznis saa, lan yon semen, mwen recevwa 3 kout telefon pou di m kite sa ou byen male ka rive w.
Se te an 1990.
Kounye a ekonomis ap konstate Komès enformèl gen plis roulman lajan ke biznis tradisyonèl la. Donk madan Sara yo se potomitan ekonomi peyi a.
Avèk globalizasyon an, elit saa shire, paske yo pat jam devlope biznis yo.
Yo se yon bann tikoulout ki voye sere lajan yo a letranje pito pou yo ta fèl gwosi e devlope peyi a.
Ekskize m Marc Henri, se konsa sa ye.
Si apre tout tan saa se 300 million selman yo ka reyni kom lajen, moun sa yo se yon bann vateryen.
Se pou nèg lan Diaspora ranje ko yo pou kanalize kapital yo e pren kontwol tout ekonomi Ayiti.
Konsa rèy eksplwatè-destabilizatè-esklavagis yo a fini.
Sasaye- Super Star
-
Nombre de messages : 8252
Localisation : Canada
Opinion politique : Indépendance totale
Loisirs : Arts et Musique, Pale Ayisien
Date d'inscription : 02/03/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Maestro
Re: Haiti en Marche - Secteur privé haïtien: s'unir ou périr !
Sasaye ekri :Pendan map fe demash pou biznis saa, lan yon semen, mwen recevwa 3 kout telefon pou di m kite sa ou byen male ka rive w.
Se te an 1990.
Et pourtant je connais personnellement un vendeur de ce produit en Haiti.Comment a-t-il fait pour survivre? Je pense qu'il a un savoir -être exceptionnel. On peut si on développe de bonnes relations interpersonnelles avec les gens en Haiti.
Sasaye ekri:Kounye a ekonomis ap konstate Komès enformèl gen plis roulman lajan ke biznis tradisyonèl la. Donk madan Sara yo se potomitan ekonomi peyi a.
depi lontan se te konsa , madam sara fe anpil lajan, gen anpil moun ki investi lan madam sara yo lan komes sayo pour votre infomation. Wou pap konnsa ...peut-être. En fait, je connais un jeune homme en haiti qui a trois madame sara qui travaillent pour lui.
Avèk globalizasyon an, elit saa shire, paske yo pat jam devlope biznis yo.
Je ne suis pas de cet avis...Je pense qu'ils vont se recadrer pour beneficier les capitaux etrangers. Ils sont sur le marché. Ils connaissent le marché et ils ont de l'argent...
Yo se yon bann tikoulout ki voye sere lajan yo a letranje pito pou yo ta fèl gwosi e devlope peyi a.
Ils ne sont pas les seuls à envoyer leur argent dans des comptes à l'etranger. prézidan ayisien yo te konn'n fé sa tout wi. Les gens d'affaires en Haiti n'ont fait que suivre cette mode. Je pense que les présidents devraient donner des bons exemples mais ils ont donné des mauvais en placant leur argent en Suisse . Ils n'ont pas recyclé leur profit dans l'economie nationale. Il y avait des ministres dans le temps qui faisaient la même chose. Ma foi, on ne peut pas leur en demander d'être plus roi que le roi.Enfin , je suis certain qu'aujourd'hui les choses ont changé. Haiti est un pays qui va se lancer rapidement, les capitaux vont revenir car dans dix ans, on aura un e industrie touristique florissante. Enfin , ce ne sont pas tous les hommes d'affaires qui avaient placé leur argent à l'extérieur. Je vous le garantie, sasaye.
Ekskize m Marc Henri, se konsa sa ye.
Ce n'est plus comme ça. On a tourné cette page...heureusement !
Se pou nèg lan Diaspora ranje ko yo pou kanalize kapital yo e pren kontwol tout ekonomi Ayiti.
Yo pap jamp kapab pran kontrol ekonomie peyi. e pi tout fok diaspora pa pensé konsa , si non lap joinn'n anpil obstacle pou instalé yo ne ayiti. On ne peut pas aller dans un pays après l'avoir abandonné et tenter de tasser ceux qui y etainet restés. Ce ne sera pas une bonne stratégie. Pour réussir en Affaires en haiti, on a besoin d'un savoir, d'un savoir-faire et surtout d'un savoir-être.Il faut travailler ensemble. APres avoir stabilisé la politique , il faudra penser à stabiliser les affaires. zero conflit entre ceux qui étaient deja et ceux qui voudraient occuper un place dans l'economie nationale. S'unir pour réussir dirait le premier ministre du Quebec Charest.
Konsa rèy eksplwatè-destabilizatè-esklavagis yo a fini.
Pat jam'm ki rev sa vre. se nou ki te mal gouvené peyi nou. Nous ne savons pas gerer mais nous savions utiliser les forces pour gouverner Haiti. Ce temps est revolu. Haiti va de l'avant. En 2007 les choses ont changé pour de bon. Tout politicien joinn et yo vlé travay pou peyi dayiti ka avansé. fok yo komansé tracé bon exemple pou lot moun ka suiv example ki bon pou developpeman peyi an
Merci
Se te an 1990.
Et pourtant je connais personnellement un vendeur de ce produit en Haiti.Comment a-t-il fait pour survivre? Je pense qu'il a un savoir -être exceptionnel. On peut si on développe de bonnes relations interpersonnelles avec les gens en Haiti.
Sasaye ekri:Kounye a ekonomis ap konstate Komès enformèl gen plis roulman lajan ke biznis tradisyonèl la. Donk madan Sara yo se potomitan ekonomi peyi a.
depi lontan se te konsa , madam sara fe anpil lajan, gen anpil moun ki investi lan madam sara yo lan komes sayo pour votre infomation. Wou pap konnsa ...peut-être. En fait, je connais un jeune homme en haiti qui a trois madame sara qui travaillent pour lui.
Avèk globalizasyon an, elit saa shire, paske yo pat jam devlope biznis yo.
Je ne suis pas de cet avis...Je pense qu'ils vont se recadrer pour beneficier les capitaux etrangers. Ils sont sur le marché. Ils connaissent le marché et ils ont de l'argent...
Yo se yon bann tikoulout ki voye sere lajan yo a letranje pito pou yo ta fèl gwosi e devlope peyi a.
Ils ne sont pas les seuls à envoyer leur argent dans des comptes à l'etranger. prézidan ayisien yo te konn'n fé sa tout wi. Les gens d'affaires en Haiti n'ont fait que suivre cette mode. Je pense que les présidents devraient donner des bons exemples mais ils ont donné des mauvais en placant leur argent en Suisse . Ils n'ont pas recyclé leur profit dans l'economie nationale. Il y avait des ministres dans le temps qui faisaient la même chose. Ma foi, on ne peut pas leur en demander d'être plus roi que le roi.Enfin , je suis certain qu'aujourd'hui les choses ont changé. Haiti est un pays qui va se lancer rapidement, les capitaux vont revenir car dans dix ans, on aura un e industrie touristique florissante. Enfin , ce ne sont pas tous les hommes d'affaires qui avaient placé leur argent à l'extérieur. Je vous le garantie, sasaye.
Ekskize m Marc Henri, se konsa sa ye.
Ce n'est plus comme ça. On a tourné cette page...heureusement !
Se pou nèg lan Diaspora ranje ko yo pou kanalize kapital yo e pren kontwol tout ekonomi Ayiti.
Yo pap jamp kapab pran kontrol ekonomie peyi. e pi tout fok diaspora pa pensé konsa , si non lap joinn'n anpil obstacle pou instalé yo ne ayiti. On ne peut pas aller dans un pays après l'avoir abandonné et tenter de tasser ceux qui y etainet restés. Ce ne sera pas une bonne stratégie. Pour réussir en Affaires en haiti, on a besoin d'un savoir, d'un savoir-faire et surtout d'un savoir-être.Il faut travailler ensemble. APres avoir stabilisé la politique , il faudra penser à stabiliser les affaires. zero conflit entre ceux qui étaient deja et ceux qui voudraient occuper un place dans l'economie nationale. S'unir pour réussir dirait le premier ministre du Quebec Charest.
Konsa rèy eksplwatè-destabilizatè-esklavagis yo a fini.
Pat jam'm ki rev sa vre. se nou ki te mal gouvené peyi nou. Nous ne savons pas gerer mais nous savions utiliser les forces pour gouverner Haiti. Ce temps est revolu. Haiti va de l'avant. En 2007 les choses ont changé pour de bon. Tout politicien joinn et yo vlé travay pou peyi dayiti ka avansé. fok yo komansé tracé bon exemple pou lot moun ka suiv example ki bon pou developpeman peyi an
Merci
Dernière édition par le Jeu 29 Mar 2007 - 10:25, édité 1 fois
_________________
Solidarité et Unité pour sauver Haiti
Re: Haiti en Marche - Secteur privé haïtien: s'unir ou périr !
sasaye
Wi nou ka blame 5 fanmi yo paske yo pa reinvesti lajan an nan peyi ya pou devlope li men ki jan fè madsen yo, Novella yo ,Altieri yo Lucianni ,Brandt yo Mews yo fe monopolise yon ekonomi nan yon jeneratyon epi nou ki la depi 2 syek nap goumen pou yon pouvwa san ke nou pa ka fè anyen ak li.Mwen sonje an 46 pep la tap chante Salnave kandida tout volè yo kandida. tandis ke a lepok Novella yo tap fè pep la seche kafe ke li achte a vil pri nan men kiltivatè pou li eksporte an Erop , jean Lucianni te ap bati bel kay li Bel-air, Mazouka yo tou nan vann twel te ap kouri nan pi bel mashinn , ak tout Predro kouri ak tout lot arab yo, men nou nou te pito ap goumen pou plas presidan ak Senatè ak depite.Poukisa yon servo tankou carlet Augsute se pa nan bizniss li te lage ko li o lye li te al pran vye job anbasadè.Fok nou rann nou kont se nou ki bet.Ou di ke yo pap kite w jwen yon ti plas pou ouvri yon biznis si w ouvri li yo ka voye boule l ,e byen se pa yo sel ki ka boule.ni fè aksidan rive yon moun.si se la gè yo vle fè e byen se pou nou mete bon jan GNB pou nou montre ke nou ka pete fyel yo tou. men fok gato a separe pami tout pitit peyi ya.
Wi se vre fok dyaspora kreye moyen pou fè lajan yo travay nan peyi ya.se pou sa mwen kwè sa yo rele teknokrat an ayiti dwe kreye moyen pou lajan ayisyen servi a devlopman peyi ya o lye yap plede mande charite tout jounnen epi ap goumen pou yon pouvwa ke yo pa ka fè anyen ak li.
Wi nou ka blame 5 fanmi yo paske yo pa reinvesti lajan an nan peyi ya pou devlope li men ki jan fè madsen yo, Novella yo ,Altieri yo Lucianni ,Brandt yo Mews yo fe monopolise yon ekonomi nan yon jeneratyon epi nou ki la depi 2 syek nap goumen pou yon pouvwa san ke nou pa ka fè anyen ak li.Mwen sonje an 46 pep la tap chante Salnave kandida tout volè yo kandida. tandis ke a lepok Novella yo tap fè pep la seche kafe ke li achte a vil pri nan men kiltivatè pou li eksporte an Erop , jean Lucianni te ap bati bel kay li Bel-air, Mazouka yo tou nan vann twel te ap kouri nan pi bel mashinn , ak tout Predro kouri ak tout lot arab yo, men nou nou te pito ap goumen pou plas presidan ak Senatè ak depite.Poukisa yon servo tankou carlet Augsute se pa nan bizniss li te lage ko li o lye li te al pran vye job anbasadè.Fok nou rann nou kont se nou ki bet.Ou di ke yo pap kite w jwen yon ti plas pou ouvri yon biznis si w ouvri li yo ka voye boule l ,e byen se pa yo sel ki ka boule.ni fè aksidan rive yon moun.si se la gè yo vle fè e byen se pou nou mete bon jan GNB pou nou montre ke nou ka pete fyel yo tou. men fok gato a separe pami tout pitit peyi ya.
Wi se vre fok dyaspora kreye moyen pou fè lajan yo travay nan peyi ya.se pou sa mwen kwè sa yo rele teknokrat an ayiti dwe kreye moyen pou lajan ayisyen servi a devlopman peyi ya o lye yap plede mande charite tout jounnen epi ap goumen pou yon pouvwa ke yo pa ka fè anyen ak li.
Rodlam Sans Malice- Super Star
-
Nombre de messages : 11114
Localisation : USA
Loisirs : Lecture et Internet
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Stock market
Re: Haiti en Marche - Secteur privé haïtien: s'unir ou périr !
Wi,sispann blame desandan arab ak alman yo.
Yo fè peyi an mal vre,menfot lan se nan noumenm.
Poukisa moun tankou Manigat,Gilles,Gaillard ,Benoit elatrye ,se nan politik sèlman yo vle lage kò yo?
Si apre 1986 ,ou byen avan sa;mesye sa yo ki di se zentèlektyèl nèg save yo ye,wi si mesye sa yo te mennen yon kanpay pou bati kèk lotèl nan peyi an;eske se nan pwen sa nou t ap ye?
Wi desandan Arab ak Alman yo,etidye e voye pitit yo al etidye aletranje ,men lè yo tounen se pa djòb Leta y al tann,yo rantre nan biznis ,menm si tankou m te di yo fè peyi an plis mal ke byen.
E sonje tou,grandèt mesye sa yo,se nan kabwèt yo te konn vann kenkay;poukisa yo vin monopolize tout richès nan peyi an?
Gen yon seri nèg desandan boujwazi tradisyonèl lan,tankou Manigat pa egzanp,se nan politik sèlman yo vle lage kò yo?
Yo ta gen dwa kreye richès ,an menm tan ya pe fè politik.
Gade fanmi Bush ak Kennedy y pa egzanp.Yo fè bè yo nan biznis dabò ,anvan desandan yo tonbe nan politik.
Gen anpil fanmi konsa Ozetazini.
Sispann di nou konnen,nou se entelektyèl,se nou ki ka ekzèse pouvwa ,entretan nou pa pwodwi anyen.
ADYOVA!
Yo fè peyi an mal vre,menfot lan se nan noumenm.
Poukisa moun tankou Manigat,Gilles,Gaillard ,Benoit elatrye ,se nan politik sèlman yo vle lage kò yo?
Si apre 1986 ,ou byen avan sa;mesye sa yo ki di se zentèlektyèl nèg save yo ye,wi si mesye sa yo te mennen yon kanpay pou bati kèk lotèl nan peyi an;eske se nan pwen sa nou t ap ye?
Wi desandan Arab ak Alman yo,etidye e voye pitit yo al etidye aletranje ,men lè yo tounen se pa djòb Leta y al tann,yo rantre nan biznis ,menm si tankou m te di yo fè peyi an plis mal ke byen.
E sonje tou,grandèt mesye sa yo,se nan kabwèt yo te konn vann kenkay;poukisa yo vin monopolize tout richès nan peyi an?
Gen yon seri nèg desandan boujwazi tradisyonèl lan,tankou Manigat pa egzanp,se nan politik sèlman yo vle lage kò yo?
Yo ta gen dwa kreye richès ,an menm tan ya pe fè politik.
Gade fanmi Bush ak Kennedy y pa egzanp.Yo fè bè yo nan biznis dabò ,anvan desandan yo tonbe nan politik.
Gen anpil fanmi konsa Ozetazini.
Sispann di nou konnen,nou se entelektyèl,se nou ki ka ekzèse pouvwa ,entretan nou pa pwodwi anyen.
ADYOVA!
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: Haiti en Marche - Secteur privé haïtien: s'unir ou périr !
Joel koumansé comprann bagay yo vré. Mwen kontan anpil
Mon Ayiti- Star
-
Nombre de messages : 272
Localisation : Chibougamo
Opinion politique : pèlin tet
Loisirs : Boxe
Date d'inscription : 21/08/2006
Re: Haiti en Marche - Secteur privé haïtien: s'unir ou périr !
Junior a écrit:Joel koumansé comprann bagay yo vré. Mwen kontan anpil
Junior,se pa apwouve non,m ap apwouve bagay mesye sa yo ap fè?
Oumenm ou dakò pou yo bloke peyi an,pou yo gen monopol,pou yo bay koudeta.
Mwen menm mwen pa dakò ditou.Anpil nan mesye sa yo,mwen te konnen yo ,genyen se nan katye lakay mwen yo te rete.
Oumenm,ou dakò ak koudeta yo bay Aristide yo,mwen pa dakò.Lè yo fè sa ,se mal yo fè peyi an.
Mwen ak ou,nou pa wè,e petèt nou pa p janm wè bagay yo ,nan menm linèt
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: Haiti en Marche - Secteur privé haïtien: s'unir ou périr !
Marc,
Arrete de faire l'avocat du diable ces 5 familles sont des professionnelles quand il s'agit de proteger leurs interets, ils ne reculeront devant rien, ni personne pour sauvegarder la bonne marche de leur entreprise ne te laisse pas tromper pas des beaux discours ou des sourires trompeur.
Arrete de faire l'avocat du diable ces 5 familles sont des professionnelles quand il s'agit de proteger leurs interets, ils ne reculeront devant rien, ni personne pour sauvegarder la bonne marche de leur entreprise ne te laisse pas tromper pas des beaux discours ou des sourires trompeur.
ginou- animatrice
-
Nombre de messages : 315
Age : 93
Localisation : USA
Loisirs : Internet et lecture
Date d'inscription : 06/02/2007
Feuille de personnage
Jeu de rôle: L'irresistible
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum