Un peu de nostalgie... dans ma contrée verdoyante par les soirées fraîches

Le premier artiste qui m'ait touché dans ma province lointaine à l'époque où mon-ton-son-nos-vos-leurs esprits [possessifs!] (lol) ne comprenaient pas encore ou commençaient à peine à s'éveiller face au régime sanguinaire duvaliériste. A l'époque, on avait soif de liberté partout dans l'autre Amérique qui n'est pas blanche ou anglo-saxonne; la lutte des Noirs aux États-Unis, le réveil du Québécois face à l'Angliche et la terreur des populations de l'Amérique latine, dont Haïti, sous des régimes autoritaires secondés par Zót.

J'étais un ti kwèt-kwèt mais je ne pissais plus au lit depuis bien longtemps. J'écoutais les conversations qui auraient dû intéresser plutôt mes aînés.

Une page d'histoire humoristique ou une parenthèse pour les écorchés qui les aiment (hum!): saviez-vous que la Marseillaise était aussi le chant de guerre des insurgés saint-dominguois? (LOL)

J'ai rencontré une Argentine avec une patte cassée qui n'aimait pas Piero, le chanteur populaire engagé. La dame avait une réaction presque violente comme si je l'avais insultée en lui disant que j'admirais cet artiste argentin. Hélas! je n'étais pas le danseur de salsa ou de meringue qu'elle avait sans doute l'habitude de croiser dans les clubs de drague.

Qu'elle me pardonne mais comment aurais-je su que les souvenirs, les idéaux et la beauté dans les chansons de Piero embrouilleraient la tête d'une voyelle (féminin de voyou enentendu pour la première fois de la bouche de Languichatte)?

ou si vous voulez voir ce qu'un amateur en a fait