L'incident au parquet de P-au-P ne serait pas un cambriolage
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L'incident au parquet de P-au-P ne serait pas un cambriolage
Haïti / Justice : le doute sur un éventuel cambriolage du parquet de Port-au-prince persiste
Les faits établis par les enquêteurs onusiens ne correspondent pas à un réel cambriolage du parquet de Port-au-prince dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 janvier 2007, c’est en tout cas ce que révèle leur rapport qui date du 11 Janvier. Les enquêteurs estiment incompatibles le discours du gardien du Parquet, celui du commissaire Claudy Gassan et les premières constatations faites sur place.
« Les premières constatations réalisées ne confirment pas les propos du gardien ni de Monsieur Gassan, lit-on dans le document. Il est notamment impossible que le bureau de ce dernier ait été verrouillé à clef, il en est de même pour la porte du gardien.» Le commissaire aurait confié aux enquêteurs que son bureau était verrouillé avec l’infraction ; c’est le même discours qu’aurait tenu le gardien.
Selon les enquêteurs, les classeurs métalliques dans lesquels ‘’les éventuels voleurs’’ ont fouillé n’ont pas été endommagés. « Les classeurs métalliques fermés à clef qui sont censés renfermer les documents les plus importants n’ont pas été fracturés, rapportent-ils. Tous ces éléments peuvent laisser envisager que les faits ne correspondent pas à un réel cambriolage »
« Aucune chaîne ni cadenas n’a été découvert sur le portail ni au niveau de la porte, aucune trace de brûlures provenant de chalumeau n’est visible sur ces ouvertures », ajoutent les enquêteurs onusiens.
L’alerte du 7 Janvier 2007 faisait état du cambriolage du parquet du tribunal civil de Port-au-prince par des individus qui auraient ligoté et bâillonné le gardien (surpris en sommeil) et fouillé dans les garde-documents. Les voleurs auraient brisé et emporté les cadenas et les chaines qui barraient les portes d’accès au tribunal et aux étages.
Les enquêteurs onusiens soulignent dans leur rapport que les propos du juge de paix Duret Jean Rigaud qui avaient dressé le constat légal ne correspondent pas aux déclarations du gardien.
Des armes, des cartouches et une bouteille de gaz ont été retrouvés sur les lieux, selon les enquêteurs qui n’ont pas pu établir la vérité mais qui annoncent des résultats plus approfondis.
Radio Signal FM, jeudi 12 avril 2007
Les faits établis par les enquêteurs onusiens ne correspondent pas à un réel cambriolage du parquet de Port-au-prince dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 janvier 2007, c’est en tout cas ce que révèle leur rapport qui date du 11 Janvier. Les enquêteurs estiment incompatibles le discours du gardien du Parquet, celui du commissaire Claudy Gassan et les premières constatations faites sur place.
« Les premières constatations réalisées ne confirment pas les propos du gardien ni de Monsieur Gassan, lit-on dans le document. Il est notamment impossible que le bureau de ce dernier ait été verrouillé à clef, il en est de même pour la porte du gardien.» Le commissaire aurait confié aux enquêteurs que son bureau était verrouillé avec l’infraction ; c’est le même discours qu’aurait tenu le gardien.
Selon les enquêteurs, les classeurs métalliques dans lesquels ‘’les éventuels voleurs’’ ont fouillé n’ont pas été endommagés. « Les classeurs métalliques fermés à clef qui sont censés renfermer les documents les plus importants n’ont pas été fracturés, rapportent-ils. Tous ces éléments peuvent laisser envisager que les faits ne correspondent pas à un réel cambriolage »
« Aucune chaîne ni cadenas n’a été découvert sur le portail ni au niveau de la porte, aucune trace de brûlures provenant de chalumeau n’est visible sur ces ouvertures », ajoutent les enquêteurs onusiens.
L’alerte du 7 Janvier 2007 faisait état du cambriolage du parquet du tribunal civil de Port-au-prince par des individus qui auraient ligoté et bâillonné le gardien (surpris en sommeil) et fouillé dans les garde-documents. Les voleurs auraient brisé et emporté les cadenas et les chaines qui barraient les portes d’accès au tribunal et aux étages.
Les enquêteurs onusiens soulignent dans leur rapport que les propos du juge de paix Duret Jean Rigaud qui avaient dressé le constat légal ne correspondent pas aux déclarations du gardien.
Des armes, des cartouches et une bouteille de gaz ont été retrouvés sur les lieux, selon les enquêteurs qui n’ont pas pu établir la vérité mais qui annoncent des résultats plus approfondis.
Radio Signal FM, jeudi 12 avril 2007
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