Fòs fè nwa, makout, militè yo la e djanm kont demokrasi ak eleksyon lib.
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Fòs fè nwa, makout, militè yo la e djanm kont demokrasi ak eleksyon lib.
25ème anniversaire du massacre de la ruelle Vaillant : vigilance encore de mise contre les ennemis de la démocratie !
Fòs fè nwa yo toujou la !
Publié le jeudi 29 novembre 2012
29 novembre 1987 / 29 novembre 2012 : 25ème anniversaire ce jeudi du massacre des électeurs à la ruelle Vaillant.
Ce fut l’œuvre des secteurs macoutes et militaires, d’une partie de l’oligarchie et de la communauté internationale, hostiles à une gauche démocratique conduite par le candidat favori Gérard Gourgue, dont les perspectives étaient alors pour eux, incertaines ou peur rassurantes.
Les événements qui ont abouti à l’annulation, dans le sang, des premières élections libres qui devaient se tenir dans le pays après la chute de la dictature duvaliériste, ont été précédés d’autres tout aussi graves. Citons :
L’Incendie du marché Salomon dès la publication du « carnet » électoral (liste des candidats admis à prendre part aux élections et de ceux qui en étaient exclus) ;
L’incendie criminel qui détruisit le 3 novembre, à la Grand-rue, le magasin d’Emmanuel Ambroise, un membre du Conseil Electoral Provisoire ;
L’incendie, le 4 novembre, à l’Imprimerie le Natal de Robert Malval, chargée de la confection des bulletins de vote ;
L’attaque contre le Bureau Electoral Départemental (BED) de l’Ouest dirigé alors par feu Jean Robert Sabbalat ;
Les attaques contre des bureaux électoraux dans tous les autres départements, de même que contre les convois de matériels électoraux.
Les tirs répétés à l’arme automatique la veille des élections qui n’avaient toutefois pas empêché que, très tôt, dans la matinée, des files d’électeurs avaient pris position partout, à P-au-P et en province, pour accomplir leur devoir civique à ce moment crucial de la vie nationale.
On se souvient de la nuit macabre du 28 au 29 novembre 1987 au cours de laquelle des individus armés, civils et militaires, avaient donné l’assaut à des locaux d’institutions symbolisant l’engagement en faveur de l’instauration de la démocratie. On n’oubliera pas, à ce sujet, la résistance héroïque, avec des moyens artisanaux, offerte à l’occasion aux assaillants par le personnel de Radio Haïti Inter et des supporters de la station. Jusqu’à l’assassinat de Jean L. Dominique, la façade extérieure de l’immeuble de Delmas 66, portait, afin que nul n’en ignore, les stigmates de cette lâche agression du terrorisme d’Etat contre une entreprise de presse.
On se souvient donc de ces événements et de toutes les victimes. Pour l’histoire. Mais aussi pour le présent et l’avenir. Car, les forces occultes, fòs fè nwa yo, TOUJOU LA, et s’opposent encore, par tous les moyens, au principe de la souveraineté populaire librement exprimée par le bulletin de vote et donc le suffrage universel.
Fòs fè nwa yo la e yo djanm kont demokrasi ak eleksyon lib.
Si eleksyon desanm 1990 yo te chape anba men yo, nou wè tout sa ki rive, e jouk jodi a, ak eleksyon nan peyi isit.
Fòs fè nwa yo la e yo djanm kont demokrasi ak eleksyon lib.
Sitwayen yo dwe toujou sonje sa, pou yo toujou kanpe min, kanpe djanm, nan batay pou tabli demokrasi tout bon e pou tout tan nan peyi sa a. [jmd/RK]
Fòs fè nwa yo toujou la !
Publié le jeudi 29 novembre 2012
29 novembre 1987 / 29 novembre 2012 : 25ème anniversaire ce jeudi du massacre des électeurs à la ruelle Vaillant.
Ce fut l’œuvre des secteurs macoutes et militaires, d’une partie de l’oligarchie et de la communauté internationale, hostiles à une gauche démocratique conduite par le candidat favori Gérard Gourgue, dont les perspectives étaient alors pour eux, incertaines ou peur rassurantes.
Les événements qui ont abouti à l’annulation, dans le sang, des premières élections libres qui devaient se tenir dans le pays après la chute de la dictature duvaliériste, ont été précédés d’autres tout aussi graves. Citons :
L’Incendie du marché Salomon dès la publication du « carnet » électoral (liste des candidats admis à prendre part aux élections et de ceux qui en étaient exclus) ;
L’incendie criminel qui détruisit le 3 novembre, à la Grand-rue, le magasin d’Emmanuel Ambroise, un membre du Conseil Electoral Provisoire ;
L’incendie, le 4 novembre, à l’Imprimerie le Natal de Robert Malval, chargée de la confection des bulletins de vote ;
L’attaque contre le Bureau Electoral Départemental (BED) de l’Ouest dirigé alors par feu Jean Robert Sabbalat ;
Les attaques contre des bureaux électoraux dans tous les autres départements, de même que contre les convois de matériels électoraux.
Les tirs répétés à l’arme automatique la veille des élections qui n’avaient toutefois pas empêché que, très tôt, dans la matinée, des files d’électeurs avaient pris position partout, à P-au-P et en province, pour accomplir leur devoir civique à ce moment crucial de la vie nationale.
On se souvient de la nuit macabre du 28 au 29 novembre 1987 au cours de laquelle des individus armés, civils et militaires, avaient donné l’assaut à des locaux d’institutions symbolisant l’engagement en faveur de l’instauration de la démocratie. On n’oubliera pas, à ce sujet, la résistance héroïque, avec des moyens artisanaux, offerte à l’occasion aux assaillants par le personnel de Radio Haïti Inter et des supporters de la station. Jusqu’à l’assassinat de Jean L. Dominique, la façade extérieure de l’immeuble de Delmas 66, portait, afin que nul n’en ignore, les stigmates de cette lâche agression du terrorisme d’Etat contre une entreprise de presse.
On se souvient donc de ces événements et de toutes les victimes. Pour l’histoire. Mais aussi pour le présent et l’avenir. Car, les forces occultes, fòs fè nwa yo, TOUJOU LA, et s’opposent encore, par tous les moyens, au principe de la souveraineté populaire librement exprimée par le bulletin de vote et donc le suffrage universel.
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Si eleksyon desanm 1990 yo te chape anba men yo, nou wè tout sa ki rive, e jouk jodi a, ak eleksyon nan peyi isit.
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Rico- Super Star
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