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QUID DU VOYAGE VIETNAMIEN DE LAURENT LAMOTHE?

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QUID DU VOYAGE VIETNAMIEN DE LAURENT LAMOTHE? Empty QUID DU VOYAGE VIETNAMIEN DE LAURENT LAMOTHE?

Message  Doub-Sossis Mar 18 Déc 2012 - 20:18

Jowel ak Mak Men vrai enjeux yo.
QUID DU VOYAGE VIETNAMIEN DE LAURENT LAMOTHE? Lamothe-vietnam-l

Lague Lavalas ak Jeff Sprague pou pale vre kose yo. Men yap van yon peyi sou nou la-a pou 2 pias, mwen pa tande zintelektiel nouyo di kwik, apwe sa ma tande gouvelman pa gen lajan poul peye tet li yon larme pou affirme souverainete nationale li ou bien pou kree yon fos defense nationale pou servi nan yon katastrophe ou cas de force majeure. Se mantalite lonje kwi nou genle renmen ak soutire grand mangeurs.

YON INTERNAUTE ECRIT

"DIGICEL vs NATCOM [Laurent Lamothe's MACABRE Plan].
1- CONATEL/MARTELLY/LAMOTHE/GLOBAL VOICE are in cahoots (conspiracy) with DIGICEL for the purpose of bankrupting NATCOM. FYI, NATCOM is partly owned by the Haitian government, which makes this plan so perverse.
2- GLOBAL VOICE will then will pick up the pieces (Buying Natcom for peanuts).
3- GLOBAL VOICE (100% private) will then run DIGICEL out of Haiti!
4- What will the Irishman do to Lamothe/Martelly?
LAMOTHE AND MARTELLY FORGOT ONE THING: The Haitian government represents HAITI/US, we the people!
WE CO-OWN NATCOM NOT DIGI "FUCKING" CEL!

The Haitian Media should investigate the Martelly/Lamothe Government for "anti-Haiti" views, like their blatant favoritism of DIGICEL over NATCOM, even though NATCOM is partly owned by the Haitian government/the Haitian People. Let your listeners/readers know that Goverman/LETAT sé yo, sé nou. I don't think that that fact is embeded in their heads."


Est-ce que l'armee vietnamienne, paravent de la mafia russe proche de Preval, selon des gens biens informes va se laisser rouler par le duo Laurent et Micky?

Men vrai enjeux yo. ESKE HANOI AK RUSSES YO SE PA VOYE YO VOYE CHACHE LOLO POU RALE ZOREY LI EPI LAGUE YON TI KAROTT BALI (DU RIZ) POU SOVE SIEGE EJECTABLE PM NAN KA NAN BALANS GRANDOU KLOROX, SIRTOU GENLE SA PA TWO BIEN MACHE SE JOURS CI AK MICKY KAP FE BLAG SOU DO LAURENT LAMOTHE KOMKWA FOK LI INOGIRE PLIZIE LOTEL TANKOU OASIS AVANL PEDI PLAS PM NAN?

Natcom emmène Haïti au Vietnam Le Nouvelliste | Publié le : 2012-12-14 Frantz Duval duval@lenouvelliste.com @Frantzduval
10
Nguyen Dang Trien, le CEO de la Natcom est, comme tous ses compatriotes vivant en Haïti, d’une simplicité déroutante. Jeune, habillé comme un cadre moyen dans son jean, la voix posée, il répond en anglais à la seule question du Nouvelliste : oui, c’est la première fois que des officiels haïtiens de rang ministériel se rendent au Vietnam.

Le Vietnam détient pourtant l’un des plus gros investissements qui soit en Haïti : la Natcom, ex TELECO, le monopole d’état et mastodonte du secteur des télécommunications. Il ne le dit pas, mais Trien doit être fier de la mission qu’il conduit. Le Premier ministre Lamothe, les ministres de l’Economie et des Finances, de l’Agriculture, le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, le directeur général adjoint de la Télévision nationale d’Haïti, le directeur général du Bureau de Monétisation, cela fait du monde et du lourd. Ce voyage historique vise à changer la place que tient ce pays en Haïti.

Le Vietnam, Natcom et sa compagnie mère Viettel, montent un mât suifé en Haïti depuis que les millions de ce pays, nouveau riche de l’Asie du Sud-Est, se sont offerts un matin 60% de la TELECO, ancienne vache à lait des gouvernements passés. « Sans publicité tapageuse, sans relation publique agressive, comptant sur une politique de bas prix et l’efficacité du bouche à oreille, les Vietnamiens tracent leur chemin et résistent à tous les coups, ceux du régulateur du secteur comme ceux de la douane. Chaque formalité est pour eux un calvaire et l’administration haïtienne, propriétaire à 40 % de la compagnie, ne leur fait pas de cadeau. De l’administration Préval à celui de Michel Martelly, ils sont invisibles, méprisés presque », estime un cadre qui a travaille sur les dossiers de la compagnie pour l’Etat haïtien.

La langue, les coutumes, la distance, le mode de gestion, la philosophie, les ambitions des Vietnamiens, tout déroute les Haïtien qui ne comprennent pas trop bien la place que cette compagnie veut avoir sur un marché encombré. Depuis, Haitel et Voilà ont disparu, et Natcom est la seule à contester la suprématie de la Digicel avec une stratégie des petits pas et de la fourmi qui déplace une montagne. Le Vietnam c’est aussi des façons de faire différentes et cela marche. Les chiffres ne sont pas officiels mais la Natcom détiendrait un portefeuille de plus d’un million de clients. Son service internet a une très bonne réputation.

L’implication et l’abnégation des Vietnamiens suscitent le respect des étudiants comme de l’homme de la rue qui les regarde vivre sans complexe comme des Haïtiens débrouillards. C’est la Natcom, compagnie vietnamienne, qui va ouvrir les chemins de l’Asie du Sud-Est au gouvernement haïtien. Natcom, c’est Vietel, c’est l’Armée vietnamienne, propriétaire de fait de l’entreprise, c’est le gouvernement du Vietnam dans son essence. Dans la corbeille des nouvelles relations, il y aura du riz, pas sur le cortège de la délégation haïtienne, mais dans les assiettes haïtiennes et ce à un bon prix, si tout se passe selon les souhaits du Premier ministre.

La ministre de l’Economie et des Finances espère quand à elle des investissements directs étrangers venant du Vietnam pour Caracol. « Ils savent s’y prendre pour la sous-traitance. Nous pouvons faire affaire avec eux, dit la ministre à la veille de laisser les Etats-Unis pour Hanoi. Dans un cadre plus global, le Vietnam a une coopération sud-sud efficace et forte avec Cuba, notre voisin et bon ami, rien n’indique qu’il en sera de même avec nous, mais rien ne l’empêche non plus. De la téléphonie cellulaire à la diplomatie, il n’y a qu’un voyage que le Premier ministre Laurent Lamothe s’apprête à faire grâce à Natcom.
Frantz Duval duval@lenouvelliste.com @Frantzduval















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QUID DU VOYAGE VIETNAMIEN DE LAURENT LAMOTHE? Empty Re: QUID DU VOYAGE VIETNAMIEN DE LAURENT LAMOTHE?

Message  Marc H Mar 18 Déc 2012 - 23:35

En effet, Doub-Sossis ou sont les Evans Paul , Serge Gilles , Victor Bénoit et les autres éternels candidats à la présidence d'Haiti ? Ou sont-ils ? Ou sont les parlementaires qui sont élus pour défendre les intérêts de la république ? Où sont les économistes ?
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QUID DU VOYAGE VIETNAMIEN DE LAURENT LAMOTHE? Empty Re: QUID DU VOYAGE VIETNAMIEN DE LAURENT LAMOTHE?

Message  Doub-Sossis Mer 19 Déc 2012 - 22:19

Mak,


mwen tande gen yon conference nan nouveau hotel Oasis pou diplomates haitiens yo. Kisa sa ap bay? Eske gen yon cadre theorique pou sa yo vle fe a? eske nou gen moyen operationel politique sa-a? Kote moun yo ki pou implementel tandis ke ekip staff yo mete nan missions yo se sou baz moun pa et non competences ak capacites?


Men yon ti atik ki poste en fevrier 2012 ki toujou d'actualite.


Haïti, « diplomatie d’affaires ou diplomatie d’affairisme »
De Joël Léon
Global Research, 01 février 2012
1 février 2012
Région : Amérique latine & Caraïbe
0 0 0 10



« On a toujours l’impression de ne pas être au bon endroit à Davos, qu’une réunion plus intéressante a lieu quelque part dans un hôtel, et que c’est la qu’on devrait être. Comme si le vrai Davos se déroulait en secret quelque part ».
Steve Case, fondateur de AOL

La chaudière de la politique haïtienne ne cesse de bouillonner tout au long du mois de janvier. D’après tous les indices, le mois de Février se coulera dans le même climat. Entre-temps, les rumeurs les plus folles circulent a flots dans le pays et la diaspora d’Haïti sur cette épineuse affaire de nationalités multiples. L’exécutif semble, en apparence, bien sur, ne s’en foutre pas mal.


Pendant la fin du mois de janvier, six membres du gouvernement se trouvent à l’étranger. Le ministre des affaires étrangères, Laurent Lamothe, se trouve en France accompagné du ministre du tourisme, Mme Stéphanie Balmir, celui du commerce, Mr Wilson Laleau, et de la coopération externe, Mr Herve Day. Sans oublier le chef de cabinet de Mr Lamothe, Ady Jean Gardy, et du directeur général, Mr Nixon Myrthil. Tout ce beau monde était à Paris à la tête d’une forte délégation, incluant de nombreux hommes d’affaires haïtiens, conduite par le chancelier Laurent Lamothe. D’un autre coté, le ministre de l’agriculture, Herve Docteur, se trouvait au Salvador et Costa Rica et le premier ministre en république Dominicaine. Donc, 6 membres de l’exécutif parcouraient les artères du monde presque simultanément.


Le président lui-même, toujours dans sa tradition de pigeon voyageur, était en Suisse, à Davos, pour participer au 42e forum économique mondial. D’après un article d’Andrew Ross Sorkin publié dans « courrier international », dans lequel l’auteur a amplement expliqué le système mis en place incitant à débourser fort pour se frayer une place là-bas (courrierinternational.com). Un séjour à Davos est particulièrement exorbitant. De façon très modérée, ce voyage du président Martelly doit coûter dans les 3 millions de dollars américains. En échange de quelles retombées ! Steve Case, le fondateur de l’AOL, confia à Andrew Ross Sorkin que « on a toujours l’impression de ne pas être au bon endroit à Davos, qu’une réunion plus intéressante a lieu quelque part dans un hôtel, et que c’est la qu’on devrait être. Comme si le vrai Davos se déroulait en secret quelque part ». Le président Martelly, a-t-il été au vrai Davos ?


A Davos, le président entendait faire la promotion d’Haïti en implorant les investisseurs à venir exposer leur argent dans le pays. Il n’y a rien de mal dans la démarche de convaincre qui de droit à introduire des capitaux frais dans l’économie stagnante du pays. Cependant, les investisseurs ne sont pas des donateurs, ils investissent leurs capitaux dans l’unique fin d’accumuler le maximum de profits possibles. Martelly compte les persuader en donnant l’assurance de la justesse de son plan à combattre la corruption, à partir d’un prétendu schéma mis en place pour éliminer ce fléau. Ce que le président ignore, le capitalisme n’est pas vertueux, puisque sa fonction première est de faire de l’argent, d’autant que « Le capitalisme a pris naissance dans le sang et la sueur ».Donc, les investisseurs ne s’intéressent pas vraiment au discours pompeux de lutte contre la corruption. Il faut de préférence une autre stratégie, celle-la ne marchera pas. Ainsi, Cette semaine, les autorités Birmanes décident d’accorder aux investisseurs étrangers 8 ans d’opération dans le pays sans payer de taxes. Voila ce que les investisseurs veulent entendre, pas des chignons ou des bonnes intentions.


Sous couverts de « diplomatie d’affaires », tous les ministres du gouvernement haïtien font le tour de la terre. Ma grand-mère, feue Hernoce Clé, parlerait d’un gouvernement « laviwon dede ». L’administration de Martelly respecte la tradition comme tous les autres gouvernements avant lui. C’est-à-dire, avant d’accéder au pouvoir il avait vilipendé tout le système de fonctionnement de l’état, juste pour mieux le reproduire à son tour. C’est typiquement le politicien. L’exécutif actuel opère par des slogans. Aujourd’hui, ce qui est sur toutes les lèvres en Haïti, c’est une question de « diplomatie d’affaires ». On le répète si souvent, parfois on se perd sur la vraie signification du thème pour le gouvernement haïtien. Spécialement Laurent Lamothe, chancelier haïtien, mais se comportant plus souvent en premier ministre. Lorsqu’on considère les sorties internationales et les communications publiques du chef de la diplomatie haïtienne, on se rend compte de plus en plus qu’il a instauré dans le pays une diplomatie d’affairisme plutôt qu’une diplomatie d’affaires.


La politique étrangère du gouvernement haïtien n’est pas bien inspirée et ne relève en soi aucun temps fort haïtien conformemnt a l’histoire nationale. C’est la mendicité qu’on n’a jamais fait l’expérience auparavant. Le discours du chancelier est routinier. Il n’y a aucune substance spécifiquement émanée d’une pensée haïtienne. C’est le verbe dans toute sa vacuité. C’est ce qui arrive quand on catapulte dans la diplomatie un revendeur de téléphones. Il se déplace quand il faut consolider. Il s’exprime quand le silence est nécessaire. Il rit quand il faut être serein. En filigrane, il est frappé par la luxure de l’ignorance. Car, en dépit de tout, « la diplomatie reste une science bourgeoise ». Elle a une forme, un couloir, une langue et surtout de l’élégance. La vocifération ou la tempête est anti-diplomatique.


La diplomatie d’affaires n’est pas efficace sans industrie, production, banques etc. D’ailleurs, l’initiative est boiteuse au départ. On ne peut initier une politique profonde pareille sans l’organisation de plusieurs conférences ayant pour objectif d’harmoniser tous les secteurs liés aux affaires en Haïti. Ensuite, il faut un personnel diplomatique approprié. Donc, il faut introduire cette nouvelle politique dans les mœurs des traditionnels diplomates haïtiens qui battent tous les records de l’inaction. Marcel Duret, l’ancien ambassadeur d’Haïti au Japon, fut le seul exemple digne d’un diplomate actif qui coordonnait activités officielles d’état et quête d’investissements pour Haïti en une unité stable et harmonieuse. Ou est il ?


Laurent Lamothe n’est pas qualifié pour conduire la diplomatie haïtienne. Il occupe la fonction du fait qu’il fut le principal financier de la campagne électorale et ami personnel du président. De douteuse réputation, ce qui est commun à tout affairiste, Laurent Lamothe n’inspire pas confiance. Il n’a pas l’expérience nécessaire qu’exige la triture diplomatique. A dire vrai, il a beaucoup voyagé dans le monde, mais c’était pour écouler sa marchandise téléphonique. Le placer au sommet de la diplomatie haïtienne est une aberration.


D’ailleurs, Cheik Yerim Seck, un Sénégalais a décrit Mr Laurent Lamothe comme « Cet Haïtien de 39 ans, installé dans un château à Cape Town, qui se déplace en Maserati dans les artères de cette station balnéaire sud-africaine et voyage en jet privé… ». Un homme habitué avec un train de vie pareil, très orienté vers le business, placé à la tête de la chancellerie haïtienne est un jeu dangereux. Probablement, s’est il placé dans cette position pour récupérer l’argent investi dans son poulain lors des élections présidentielles ? L’avenir dira le reste !


Pour écrire ce papier, je me suis entretenu avec un vétéran de la diplomatie haïtienne. Pour lui, aujourd’hui la diplomatie haïtienne n’existe pas. On a tout simplement une bande d’affairistes et de coquins qui ont kidnappé la chancellerie haïtienne. Parlant de Laurent Lamothe, il dit : « qu’il n’a ni le look, ni les pas d’un diplomate ». Pour lui, nous vivons un période temporaire d’une grande pitié internationale due au tremblement de terre qui ravagea le pays en 2010. Cette période terminera bientôt, la real politique internationale resurgira. Ajouter a tout cela, il y a la dure réalité de l’économie mondiale. Ce diplomate pense que les accapareurs gagneront gros, mais la tradition dessalinienne de la diplomatie haïtienne souffrira pendant des années.


Ces « rookies » de la politique ignorent la réalité internationale dans laquelle vit le pays. Haïti est un état toujours en guerre depuis la proclamation de l’indépendance, il y a 208 ans. Ils négligent les balises léguées par les pères fondateurs de la nation. « Le pays de Jean Jacques Dessalines et d’Alexandre Pétion doit être du cote des faibles et des persécutés ». Donc, nous sommes hérité d’une mission sacrée. L’abandonner c’est nous aliéner, c’est disparaître. Il n’y a pas de miracles en histoire. Il y a un destin irréversible. On peut le ralentir, mais jamais l’arrêter. Ce discours est trop compliqué pour les assoiffés de richesses matérielles faciles. Ils couvrent le roi d’un manteau de mendiant, et ses pas restent ceux d’un souverain. Haïti survivra !


La stratégie de la diplomatie des affaires de Lamothe est simple, embrigader des investisseurs en Haïti. Par contre, il n’a rien offert en termes de substance, si ce n’est l’avantage que procure la loi HOPE a faciliter l’entrée au marché américain. Qu’en est il de nos artisanats, notre peinture primitive/naïve, nos plages, nos arts plastiques etc. ?


Les multiples voyages à l’étranger des membres de l’exécutif exaspèrent plus d’un dans le pays. Cette « diplomatie d’affaires » mal conceptualisée et structuree fait tourner la tête dans le pays. Des interrogations pleuvent sur les réelles intentions de Laurent Lamothe. N’est-t-il pas entrain de promouvoir lui-même en guise d’Haïti. Le voyage a Davos était il nécessaire, quand il a coûté plus de 3 millions de dollars aux haïtiens. De toute évidence, Laurent Lamothe n’est pas l’homme de la situation, lorsqu’il pense pouvoir tout transformer en marchandises. Y compris l’âme précieuse d’Haïti. Peut être c’est le temps de demander a l’équipe dirigeante de cesser toutes activités et de remettre les clés.



Joël Léon
http://www.mondialisation.ca/ha-ti-diplomatie-d-affaires-ou-diplomatie-d-affairisme/29020


SUR UNE NOTE PLUS HUMORISTIQUE MEN PLAN VOYAGE MARTELLY POU 2013, SI PEP LA BWE SOUP 1ER JANVIER AVEL AK 7 FEVRIER PA POTEL ALE NAN GRANGOU KLOROX
http://www.elekekepepe.com/index.php?option=com_content&view=article&id=229:i-have-come-to-the-decision-to-spend-most-if-not-the-entire-coming-year-abroad-promoting-haiti&catid=64:op-ed&Itemid=97

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QUID DU VOYAGE VIETNAMIEN DE LAURENT LAMOTHE? Empty Re: QUID DU VOYAGE VIETNAMIEN DE LAURENT LAMOTHE?

Message  Marc H Mer 19 Déc 2012 - 23:17

Laurent Salvador Lamothe est «le madan Sara » de la diplomatie haitienne. Excellente analyse de Joel Léon
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QUID DU VOYAGE VIETNAMIEN DE LAURENT LAMOTHE? Empty Lamothe satisfait de sa tournée au Viêt Nam

Message  Doub-Sossis Ven 21 Déc 2012 - 7:32

MWEN BIEN KWE JISKAPRESENT SE 1ER VOYAGE EKIP ROZ LA KI KA BAY REZILTA SI VRAIMENT YO SINCERE
PASKE MWEN PA FIN TWO KWE YO PAP KONTINUE TORPILLE NATCOM POU METEL EN FAILLITE POU YO FE DAPIYAMP SOU LI PI DEVANT.

LA QUESTION ESKE NOUVEL CONJONCTURE GRANGOU KLOROX LA, AK BOUE DE SAUVETAGE VIETNAMIEN YO KAB OFFRI NAN PRIX PREFERENTIEL POU DIRI AK COOPERATION TEKNIK AK LOT ACCORD COMMERCIAL PWAL CHANGE DONNE NAN POU EKIP RAPACES YO?

SEUL L'AVENIR LE DIRA.

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Lamothe satisfait de sa tournée au Viêt Nam Le Nouvelliste | Publié le : 2012-12-18 Frantz Duval Envoyé spécial duval@lenouvelliste.com @Frantzduval Le Premier ministre Laurent lamothe lors d'une visite à l’usine de production du Groupe Viettel au Viêt Nam
3
« Je vais transmettre l’invitation faite au président de la République Michel Joseph Martelly de visiter le Viêt Nam formulée par le président Truong Tan Sang. Je ferai aussi rapport au président qu’Haïti a un nouveau partenaire stratégique qui souhaite établir une coopération durable avec Haïti et qui comprend nos difficultés. »

Les mots que le Premier ministre Laurent Lamothe utilise pour résumer sa mission au Viêt Nam sont sans équivoque : il est satisfait de son périple.

« Très prometteur, mémorable, accueil extraordinaire et respectueux », les mots élogieux et pleins de promesses viennent de la bouche de chaque membre de la délégation haïtienne quelques heures après le départ de Hanoï et au cours de l'escale à Tokyo.

Au premier chef, le Premier ministre Laurent Lamothe est heureux de sa visite de 48 heures au Viêt Nam. Il le dit. L’accord paraphé avant de quitter Hanoï permet de renforcer la sécurité alimentaire et d’acheter du riz de qualité à un prix préférentiel pendant l’année qui vient. 250 à 300 mille tonnes de riz sont dans le pipeline.

« Une première cargaison de 20 000 tonnes arrivera en Haïti avant la fin du premier trimestre 2013 en provenance du Viêt Nam, l’un des premiers exportateurs mondiaux de riz », renchérit la ministre de l’Economie et des finances, Marie Carmelle Jean-Marie.

« Il y aura un délai de livraison, le riz n’est pas rentré dans nos bagages », précise MCJM, connue pour son franc-parler.

Pendant deux jours, elle et le ministre de l’Agriculture ont multiplié les rencontres avec homologues et techniciens vietnamiens pour ajouter un accord technique en vue de renforcer les capacités de l’agriculture haïtienne comme prévu dans le mémorandum sur l’achat de riz.

« Il n’est pas seulement question d’acheter du riz, nous devons augmenter notre production pour réduire notre dépendance », croit l’agronome Jacques, originaire des Gonaïves.

Michael Lecorps, directeur général du Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD), s’occupe, lui, au centime près, du prix de la tonne de riz livrée en Haïti et du nécessaire renforcement des capacités de stockage.

« Mon bureau travaille depuis des années avec le secteur privé haïtien pour approvisionner le marché, nous allons continuer à le faire avec le riz vietnamien », assure-t-il sans donner de précisions sur la facture finale qu’affronteront les consommateurs haïtiens dans quelques mois.

« Pas de déclaration sur les prix, mais nous travaillons à ce qu’il soit bon », lâche-t-il avant de s’éclipser dans l’Admiral Club de l’aéroport de Narita de Tokyo où la délégation haïtienne passe cinq heures avant de mettre le cap sur les Etats-Unis puis Port-au-Prince ce jeudi.

Lecorps tient cependant à souligner que le riz vietnamien ne va pas tuer le marché contrôlé par le secteur privé. Les commerçants seront intégrés dans le programme. Le riz du Viêt Nam ne va pas tuer les hommes d’affaires, il permettra de réduire les risque pour tout le monde », explique celui qui dirige le BMPAD, ex PL-480 office qui commercialise, blé, farine, riz, lait, huile et pétrole pour l’Etat haïtien selon les dons reçus par Haïti.

Dans quelques mois, du riz vietnamien sera dans nos assiettes et la vie chère reculera. C’était le souhait du Premier ministre Lamothe, formulé dans le cadre des négociations menées par la ministre de l’Economie et des finances, celui de l’Agriculture et le directeur général du BMPAD avec leurs homologues vietnamiens durant la journée de lundi, au premier jour d’une mission à Hanoï.

Autre objet de satisfaction, des investisseurs du Viêt Nam sont aussi attendus l’année prochaine dans nos murs. Le textile, le bois, la confection de chaussures et le secteur de la construction sont déjà identifiés comme porteurs par les autorités des deux pays qui envisagent la création de sociétés mixtes à l’instar de la Natcom (propriété de la société vietnamienne Viettel et de l’Etat haïtien), navire amiral de la coopération entre Haïti et le Viêt Nam.

«Lundi 17 décembre 2012, un premier accord de coopération établissant le cadre des relations entre les deux pays a été paraphé par le Premier ministre haïtien et celui du Viêt Nam. Ce document a ouvert la porte à la signature de mémorandums entre les responsables d’un échelon inférieur sur le riz et d’autres sujets», a expliqué au Nouvelliste la ministre Marie Carmelle Jean-Marie.

La ministre de l'Economie et des finances se réjouit déjà de l’entente trouvée : « Pour le riz, nous aurons un bon prix et une garantie d’approvisionnement. »

Le Viêt Nam, faut-il le rappeler, fait partie avec l’Inde et la Thaïlande des trois plus grands exportateurs mondiaux de cette céréale que les Haïtiens aiment tant.

Pour le ministre Thomas Jacques, il ne s’agit pas seulement d’une négociation commerciale, mais aussi du début d’une vraie coopération. « La politique du gouvernement vise à relever la production nationale de riz. Les Vietnamiens vont nous y aider. Ils réussissent à faire 10 tonnes à l’hectare. Nous n’en réalisons que 3 ou 4. L’appui technique et le transfert de technologies seront décisifs », croit le ministre.

« Un accord cadre de coopération technique sera signé entre les deux pays pour aider Haïti dans le secteur de la riziculture, l'hydraulique, l'aquaculture, la tissuculture, la fertilisation, les équipements agricoles. Dans le cadre de cet accord, sera créé un institut national du riz », annonce le ministre de l’Agriculture.

Une mission de 3 experts vietnamiens visitera Haïti à la mi-janvier 2013 en vue d'un premier contact relatif à l'arrivée du premier groupe d'experts pour démarrer la coopération technique. Le Vietnam est prêt à accueillir des étudiants d'Haïti et des professionnels du secteur agricole pour bien comprendre le développement de l'agriculture du Vietnam. Le Vietnam accepte de mettre à la disposition du Premier ministre et du ministère de l'Agriculture un expert en politique agricole sur la riziculture et sur la sécurité alimentaire, annonce aussi le ministre Thomas Jacques.

Le Premier ministre Laurent Lamothe n’a pas hésité de son côté à saluer l'arrivée d’un nouveau grand partenaire d’Haïti. D’ici peu, les échanges entre les deux pays vont prendre un tournant décisif, selon lui.

Intervenant sur deux chaînes de télévision vietnamiennes, le Premier ministre affirme que, d’ici peu, avec l’accord sur le riz et la visite prochaine en Haïti de responsables politiques et d’investisseurs, les relations commerciales entre Haïti et le Viêt Nam vont croître sensiblement.

Dans son édition du jour, Viêt Nam News, le quotidien en anglais, souligne que la distance n’empêche pas l’existence de relations commerciales qui, cependant, n’ont pas encore atteint leur potentiel.

« En 2010, le commerce bilatéral a atteint 11 millions de dollars. L'année suivante, il est passé rapidement à 40 millions, avec les exportations du Viêt-Nam représentant 15 millions de dollars. À mi-chemin en 2012, 19 millions de dollars d’échanges commerciaux entre les deux pays ont été comptabilisés», rapporte le quotidien.

« Le Viêt Nam importe principalement des pièces de vêtements et des produits agricoles d’Haïti. Il exporte des vêtements, le rotin, le bois de construction et des meubles, des nouilles instantanées, des substances chimiques et des produits en plastique vers Haïti.

220 Vietnamiens vivent et travaillent en Haïti

En 2010, Viettel a acheté de l’Etat haïtien 60 pour cent des actions de la TELECO. La compagnie Natcom ainsi créée a commencé ses opérations en septembre 2011. Après un an d'opération, la NATCOM possède 20 pour cent du marché du téléphone portable en Haïti en dépit des débuts timides.

Interrogé sur la politique de communication de Natcom, un cadre dirigeant de l’entreprise – pour bien comprendre, le président de Viettel est un général de l’armée vietnamienne et le CEO en Haïti, un capitaine- a eu cette réponse : « Nous préférons agir, nos actes parlerons pour nous. »

Un autre, qui visite régulièrement Haïti, pense cependant que la compagnie doit changer de politique de marketing et s’ajuster au marché haïtien.

Viettel contrôle 40% du marché des télécoms au Viêt Nam, avec plus de trente millions de clients, et a dégagé un milliard de dollars de bénéfices l’an dernier. Proche de l’Etat vietnamien, elle a des habitudes différentes de celles d’une entreprise commerciale normale.

Les cinquante millions de chiffres d’affaires réalisés par la Natcom vont eux aussi augmenter, maintenant que la compagnie a la garantie que le gouvernement haïtien va protéger ses investissements.

Mardi, Viettel a reçu la délégation haïtienne avec faste dans son quartier général et lui a fait visiter une usine de montage de téléphones et autres équipements électroniques.

L’une des plus grandes compagnies au Viêt Nam, la compagnie Viettel, à travers ses responsables, n’a pas caché que cette visite de haut niveau rassure et que Viettel sera l’ambassadeur d’Haïti auprès des autres entreprises vietnamiennes pour les inviter à aller en Haïti.

Avant de quitter le Viêt Nam, le ministère des Affaires étrangères, représenté par son secrétaire d’Etat Nixon Myrtil et le directeur général Azard Belfort recherchait un local pour ouvrir la première ambassade d'Haïti en Asie du Sud-Est qui sera un avant-poste très technique.


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