Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
5 participants
Page 1 sur 1
Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Luttes de pouvoir et chocs des allégeances, par Leslie Péan, 17 avril 2013
Publié le mercredi 24 avril 2013
L’absence des dirigeants de Lavalas et de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) à la quatrième rencontre du Mouvement patriotique de l’opposition démocratique tenue aux Gonaïves le dimanche 7 avril 2013 a déçu une bonne partie de l’opinion nationale. À l’approche d’élections sénatoriales et locales, la nécessité de faire un front commun face au pouvoir duvaliériste tèt kale est de plus en plus urgente. Y aller en bandes dispersées est aller à l’échec à coup sûr. Le moment n’est pas aux luttes intestines de pouvoir qui se révèlent toujours fatales pour les groupes qui s’y livrent. En effet, les luttes de pouvoir aboutissent souvent à des isolements et des bannissements. Parfois elles peuvent dégénérer en règlements de comptes et en assassinats. On l’a vu sous le gouvernement de Dumarsais Estimé quand les conflits nés autour de partages de prébendes installeront la zizanie dans le camp présidentiel et provoqueront le coup d’état du 10 mai 1950. Ce fut encore le même schéma sous le gouvernement de Jean-Claude Duvalier avec le clan Bennett tirant les draps de son côté au détriment des purs et durs tonton-macoutes.
L’expérience de pouvoir de la gauche laisse perplexe quant à la possibilité pour ce secteur d’avoir une influence réelle dans les affaires nationales, au-delà de la démagogie, élément incontournable de tout système démocratique. La moindre analyse révèle que les contraintes des ombres et les chocs des allégeances prennent toujours le dessus et que les choses se compliquent dans le mauvais sens disqualifiant ainsi le projet d’une amélioration de la vie pour la grande majorité de la population. Les savoirs politiques de droite et de gauche, tout en étant différents, ont convergé vers un savoir-faire politique identique au niveau des manœuvres et des stratégies visant au contrôle du Conseil Électoral Provisoire ou Permanent (CEP). Fraude électorale (pike kole) qui aujourd’hui se fait autant par les hommes qui comptent les bulletins que par les machines, s’il s’agit d’un vote électronique. En effet, à moins d’une conversion des comportements des secteurs les plus influents de la gauche haïtienne, on peut anticiper la continuation du pouvoir en place malgré son incompétence et ses bricolages. À moins de trouver une consécration à ce mouvement commencé par l’Initiative Citoyenne au Cap-Haitien en 2012. Impossible de gagner des foules dans la division et en rentrant dans une complicité objective avec le pouvoir. Pour que l’opposition ne soit pas l’image du pouvoir qu’elle conteste, avec ses luttes entre ses factions, elle doit faire preuve d’une solidarité effective entre ses membres.
La solidarité est la seule manière pour elle de mettre en valeur un capital relationnel encore intact dans les prochaines élections sénatoriales et locales. Celui des Ti-Légliz, des enseignants et des ONG œuvrant dans les départements devant élire 9 sénateurs et dans les communes où 140 maires doivent être choisis par la population. C’est aussi le cas pour les 565 Conseils d’Administration des Sections Communales (CASEC) et Assemblées des Sections Communales (ASEC) qui doivent également être élus. Ne serait-ce que pour cette raison, le présent appel à la solidarité entre les membres d’une opposition plurielle serait parfaitement justifié. Commençons par revisiter rapidement l’expérience des 27 dernières années pour tenter de comprendre autant l’actualité que sa toile de fond afin de contribuer au démontage des mécanismes qui font avancer Haïti à reculons.
Une trajectoire sulfureuse
Depuis février 1986, les luttes de pouvoir, sourdes ou tonitruantes, ont bloqué l’émergence d’une
alternative sérieuse au kalé wès et à la médiocrité. La fin de la dictature duvaliériste ouvre une autre ère dans les affaires haïtiennes. Le retour des exilés apporte une autre coloration au jeu politique. La gauche longtemps décrétée hors-jeu, prend pied sur le terrain. Mais, immédiatement, elle semble tomber dans une sorte d’infantilisme. Les luttes de factions entre René Théodore et Gérard Pierre-Charles s’aiguisent à l’avantage du premier, arrivé avant son rival sur le terrain. La gauche ne fait pas l’économie des faux conflits entre ses dirigeants. Par-delà le dispositif hermétique de ces luttes de pouvoir, il importe de suivre son fonctionnement concret à partir de cette première observation.
Dans notre pays, les règlements de comptes peuvent aller jusqu’aux assassinats. D’aucuns prétendent que le regretté agronome et journaliste Jean Dominique aurait été victime des luttes de pouvoir au sein de la nébuleuse des forces voulant le changement en Haïti. Ses éditoriaux à Radio Haïti Inter exhortant le mouvement Lavalas à tout faire pour garder de bons rapports avec l’OPL, et ses efforts pour renverser la sulfureuse trajectoire dans laquelle étaient engagés ces deux groupes se sont révélés insuffisants.
Jean Dominique avait tout fait et estimait qu’il n’était pas nécessaire de circuler avec la protection de gros bras. Je me rappelle encore le rictus avec lequel il m’expliquait comment le président René Préval en 1996 avait refusé le poste de Premier Ministre à Gérard Pierre-Charles, en lui disant « Gérard mon chè, nan peyi sa-a, pou ou premye minis, fok ou ka kouri » (Mon cher Gérard, pour être premier ministre dans ce pays, il faut pouvoir courir). Jamais Gérard Pierre-Charles, qui venait de passer près de 30 ans de combats en Haïti et en Amérique Latine, n’avait pensé qu’un tel sort lui serait réservé.
Quand les idéaux de progrès deviennent des banalités
Même dans ses pires cauchemars, Gérard Pierre-Charles n’aurait pu imaginer que des gens se réclamant de la même famille politique que lui évoqueraient son handicap physique découlant d’une polio qui l’avait paralysé d’un pied, pour l’écarter des affaires publiques. D’abord parce que ce handicap ne lui a jamais empêché d’investir toute sa vie dans la lutte contre la dictature duvaliériste. Ensuite, parce qu’il a des références incontournables dans les luttes pour l’émancipation des peuples. Mais surtout enfin, parce que c’est grâce à son soutien idéologique que le courant lavalas a pu écarter Victor Benoit et présenter la candidature de Jean-Bertrand Aristide aux élections de 1990.
Gérard Pierre-Charles a été la victime de la politicaillerie et des manœuvres de bas étage. Il se rendit compte qu’il s’était trompé devant l’état d’esprit triomphant des tikouloutes et des bakoulous, mais c’était trop tard. Sa mise au rancart par le président René Préval est alors le moment décisif de cet opus tragique, ce feuilleton qui ravale les idéaux de progrès à des banalités depuis 1986. Gérard Pierre-Charles a eu le même sort que son compétiteur René Théodore, premier ministre désigné conjointement par l’ambassadeur américain Alvin P. Adams (1) et le président Aristide en exil en janvier 1992. Le poisson était noyé. Il avait mordu à l’hameçon des luttes de pouvoir dans un univers bizarre où la grandeur est assimilée à de la faiblesse. Mais le feuilleton de Gérard Pierre-Charles connaitra un autre épisode brutal avec l’incendie de sa maison, de son centre de recherches et du siège de son parti un matin de décembre 2001 par une foule de chimères en délire. Jamais n’ai-je vu autant de livres réduits en cendres qu’au Centre de recherche et de formation économique et sociale pour le développement (CRESFED), lors de la visite que je fis deux jours après le drame à Suzy Castor, épouse de Gérard Pierre-Charles, alors en voyage aux Etats-Unis. Même constat de malheur à leur résidence au morne Hercule à Pétion-ville.
Les thèses contradictoires relatives à l’assassinat de Jean Dominique illustrent à leur façon l’existence d’une culture des règlements de comptes dans ce pays. Convoqué par le juge Ivickel Dabrézil le 13 mars dernier pour témoigner, le commissaire Claudy Gassant a refusé de se présenter. Le Miami Herald rapporte qu’à l’époque où il s’est enfui en Floride, il a déclaré : « les trois pouvoirs sont contre moi, l’exécutif, le législatif et le judiciaire (2). » Vraiment difficile dans ces conditions de démasquer les vrais agresseurs. En effet, Jean Dominique s’était fait des ennemis dans plusieurs camps abordant continuellement à son micro des sujets tels que le scandale d’un sirop nocif pour la santé, le port privé d’un grand industriel de Port-au-Prince, et l’implication de certains secteurs militaires dans le trafic de la drogue. Règlements de comptes à tous les niveaux. La loi de la jungle.
Les sources de l’ingouvernabilité
Les compulsifs du pouvoir décident de tout décimer surtout quand il s’agit de la désignation d’un candidat à la veille des élections. Victor Benoit en sera victime dès décembre 1990 au profit de Jean-Bertrand Aristide. Aristide devient président en 1990 sous la bannière du Front National pour le Changement et la Démocratie (FNCD), mais il déclare immédiatement après son élection que le FNCD n’était qu’un « chapeau légal » et qu’il n’est aucunement lié à cette organisation. Cet argument de « chapeau légal », sera aussi utilisé par Michel Martelly avec l’organisation Repons Peyizan aux élections de 2010.
Nous avons appelé à un examen de conscience (3) sur ces pratiques néfastes dont la plus récente victime est Jacques Édouard Alexis au profit de Jude Célestin choisi par le sacré Préval lors des dernières élections présidentielles de 2010. Au cours des 20 années séparant ces deux événements, les coups bas pleuvent. Le président Préval en est conscient au point de se référer à des expressions créoles telles naje pou soti, voye monte, mare senti, fèl voye, et autres propos rigolos pour tenter de faire triompher la stupidité dans notre pays. Combien d’alliances Fusion/OPL/KONAKOM/FNCD, Conférences des Partis Politiques, RDNP/GREH et autres regroupements ont finalement accouché de la présidence de Michel Joseph Martelly ?
L’ingouvernabilité d’Haïti viendrait-elle du fait que les coalitions explosent le jour du choix des candidats aux élections ? La théorie juste est erronée dans la pratique à cause de la précarité des individus. Ce sont ces expériences de 27 dernières années qui auraient recommandé de la prudence à Sauveur Pierre Étienne et qui expliquent l’absence des dirigeants de l’OPL à la rencontre des Gonaïves le 7 avril 2013. Depuis 1990, les coups bas dans les milieux politiques de la gauche ne se comptent plus. Au point qu’ils ont laissé leur empreinte indélébile dans les consciences des dirigeants de l’OPL qui ne veulent pas être les dindons de la farce. Mais dans un « État marron » faible au point où le financement des élections partielles sénatoriales, municipales et locales est assuré à 75%, soit 30 millions de dollars, par la même communauté internationale qui a propulsé le gouvernement Martelly au pouvoir en premier lieu, la lucidité exige non pas une simple remise en question des dirigeants mais aussi de la classe politique en général.
Contre la diabolisation des autres
Les démocrates du Centre ont eu aussi leurs déboires. Ils peuvent se targuer d’un véritable succès le 23 juin 1987 pour s’être soulevés en bloc contre le décret pris par le CNG la veille pour contrôler le déroulement des élections. Alors on vit Marc Bazin (MIDH), Thomas Désulmé (PNT), Louis Déjoie fils (PAIN), Leslie Manigat (RDNP), Grégoire Eugène (PSCH), Louis-Eugène Athis (MODELH), Maurepas Auguste (MDU) et le Pasteur Louis Arnold Dumas (PNDT) signer ensemble un texte décidant de ne pas participer à la formation des bureaux d’inscription. Ce fut révélateur d’assister à la solennité des observations de tous ces candidats à la présidence, des joutes orales qui précédèrent leur consignation sur le papier. On n’a pas l’occasion tous les jours de voir des Haïtiens ayant une certaine hauteur de vues affronter la barbarie les mains nues. La conscience peut vaincre même les armes de destruction massive.
Le Nouvelliste met à la « une », le lendemain 24 juin, sur trois colonnes, pas moins, c’est-à-dire sur un tiers de sa première page, en gros titre, la position des leaders du Centre démocratique pour l’organisation des élections par un organisme indépendant. Position maintenue jusqu’au jour des élections massacrées du 29 novembre 1987. Le Nouvelliste y rajoute sur deux autres colonnes, toujours à la « une », les positions du parti Mobilisation pour le Développement national (MDN) d’Hubert de Ronceray et du Parti Populaire Social Chrétien (PPSC) d’Edouard Tardieu allant dans le même sens. Mais l’ambition collective de cette coalition éclatera sous la contrainte de la violence des militaires. La logique démocratique perdra son hégémonie quand des membres de ce groupe décidèrent de s’autonormer et d’aller aux élections bidon du 17 janvier 1988. Leslie Manigat, Grégoire Eugène et le pasteur Arnold Dumas participeront à cette mascarade électorale. L’ingouvernabilité actuelle prend sa source dans ce moment précis, dans ce décret du 22 Juin 1987 du CNG d’Henry Namphy.
En effet, ce fameux décret « assigne au CEP un rôle secondaire et dérisoire, tout à fait contraire à l’esprit qui a présidé à sa création, c’est-à-dire la nécessité que dorénavant l’organisation d’élections dans notre pays échappe à l’Éxécutif et soit confié à un organe indépendant du gouvernement en place, quel qu’il soit (4). » On hume l’odeur du même parfum de scandale autour des péripéties pour la Constitution du CEP en 2013 sous le gouvernement du président Martelly. On est en droit de se demander si un nouveau massacre des électeurs à la 29 novembre 1987 ne se dessine pas en filigrane. Ou encore une fraude massive au centre de tabulation des votes à travers le piratage du vote électronique.
Dépersonnaliser les débats
De la droite à la gauche en passant par le centre, il y a un socle commun, une transversalité, qui concerne certaines pratiques dans la conquête du pouvoir d’État. Dans un camp comme dans l’autre, les zizanies existent, ainsi que les fausses accusations pleuvent pour tenter de se débarrasser d’un adversaire. Nous sommes en face ou encore à l’intérieur d’un régime politique, économique et institutionnel qui produit la vérité que le pouvoir politique s’obtient en Haïti par l’armée et/ou l’église.
Dans ce cadre, tous les coups sont permis. Les combines pour avoir le pouvoir conduiront à la diabolisation des autres secteurs progressistes tels que l’Alliance Nationale pour la Démocratie et le Progrès (ANDP), bloquant ainsi l’alliance conçue entre la gauche plurielle et le centre pour réussir la transition aux élections de 1987 et isoler le camp fasciste duvaliériste. On se rappelle à quel point Marc Bazin a été décrié comme l’exécutant du « plan américain » par ceux-là mêmes qui, une fois arrivés au pouvoir, prendront les décisions les plus antinationales contre l’agriculture haïtienne et mèneront la politique économique la plus réactionnaire que le pays ait jamais connue. La conduite des acteurs politiques dans leur rapport au pouvoir répond aux exigences d’une rationalité politique, une totalité, dont ils ne maitrisent pas toutes les pratiques spécifiques.
Le secteur Lavalas n’était pas présent à la rencontre des Gonaïves du 7 avril 2013. Ce secteur possède une capacité d’impulsion qu’on ne saurait négliger tant dans son aspect social que dans son aspect politique. Lavalas peut-il être un partenaire quand un de ses dirigeants était au premier cabinet du gouvernement Lamothe-Martelly avant qu’il ne soit éjecté sans ménagement ? C’est une question à débattre sans a priori. De toute façon, la dynamique enclenchée par l’Initiative Citoyenne (IC) mérite d’être soutenue. Mutatis mutandis, en ce qui concerne la participation du mouvement Lavalas, le mot du philosophe Merleau-Ponty sur le Parti Communiste Français (PCF) après la deuxième guerre mondiale, s’applique parfaitement. « On ne peut rien faire avec le PCF et on ne peut rien faire sans lui ».
Comment se réunir autour d’une table, disent les dirigeants de l’OPL, avec des gens ne représentant qu’eux-mêmes ou qui ont des directions qui ne se renouvellent pas ? Le bilan critique de la gauche est à faire en abordant ces questions mais pas uniquement celles-ci. À partir d’une dépersonnalisation des débats, c’est l’essence de l’expérience qui a conduit à l’échec de la gauche qu’il s’agit de disséquer. Des personnalités indépendantes qui ne militent pas dans les partis politiques ne doivent pas faire l’objet de sectarisme. Elles peuvent participer au débat. Toutefois, il importe d’inventer des structures et des mécanismes pour que leurs voix au moment d’un vote ne soient pas égales à celles des organisations politiques. Ce sont des questions politiques mais aussi techniques qui peuvent être traitées dans le sens d’une solution démocratique respectant les rôles respectifs et complémentaires du « savant » et du « politique ».
Décentraliser le pouvoir
C’est justement en fonction de ces leçons d’un passé proche qu’il importe de faire front commun même avec une géométrie variable. Il n’est pas trop tard pour jeter des passerelles et mettre en place une stratégie pour aider Haïti à sortir de son isolement de la modernité. À moins d’être en panne d’imagination. En effet, devant une opposition dont les membres ont une certaine hauteur, le pouvoir en place sera obligé de se conformer et de rendre des comptes. Particulièrement sur ses folles dépenses et sa gestion financière catastrophique. Le front uni de l’opposition est un préalable et non un aboutissement. Surtout pour le démarrage d’un processus capable de contribuer à décentraliser le pouvoir en Haïti. Afin que ce pouvoir ne soit plus concentré au Palais national et tributaire de la personne du chef de l’État, essence de la mauvaise gouvernance qui accable Haïti. Le temps presse et les négociations entre les états-majors des partis et regroupements politiques doivent commencer le plus rapidement que possible afin de décider des candidats qui seront présentés par la coalition des forces du changement démocratique. Surtout dans les circonscriptions où les candidats du pouvoir tèt kale sont des barons à vaincre. C’est le moment pour les forces démocratiques de démontrer qu’elles ne sont pas les plus bêtes du monde. À défaut d’élections primaires dans le camp de l’opposition démocratique afin d’avoir un candidat unique face à celui du pouvoir, pour des partis tels que 0PL, Inité, Lavalas, Contrat Peuple (en gestation) qui se veulent tous hégémoniques, le minimum à faire est de négocier sans coups bas les désistements réciproques de leurs candidats afin d’augmenter les chances du candidat unique de l’opposition démocratique de remporter la victoire dans une circonscription précise.
En démontrant qu’il refuse de se soustraire à des opérations de transparence dans son fonctionnement, en organisant des élections primaires ou des négociations pour choisir ses candidats les plus populaires pour aller aux élections, le Mouvement patriotique de l’opposition démocratique aura mérité de la patrie. Mais surtout, cette opposition démocratique aura montré au monde entier qu’elle a de la substance et une volonté collective de changer les choses en Haïti, loin du chen manje chen des règlements de comptes. Il s’agit de consolider le camp des sénateurs ayant la détermination politique et les qualifications nécessaires au redressement du pays et à l’utilisation du budget comme outil au service du développement. Cette remarque s’applique aussi aux maires et autres élus locaux. Il importe de trouver des accommodements pour ne pas saboter ce mouvement du front commun mis en branle par l’Initiative Citoyenne du Cap-Haitien. Sinon, c’est la quadrature du cercle et, de surcroit, le refus de la vérité.
Leslie Péan, 17 avril 2013.
(1) Greg Chamberlain, « René Théodore - Haitian communist leader who won US support », The Guardian, U.K., 19 June 2003.
(2) Jacqueline Charles, « Michèle Montas looks to Haiti’s courts for justice in husband’s death », The Miami Herald, April 11, 2013.
(3) Leslie Péan, « La nécessité d’un examen de conscience du secteur démocratique haïtien », Le Nouvelliste, 29 et 30 janvier 2013.
(4) « Appel de partis politiques à la mobilisation générale contre le Décret Électoral », Le Nouvelliste, 24 juin 1987.
Publié le mercredi 24 avril 2013
L’absence des dirigeants de Lavalas et de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) à la quatrième rencontre du Mouvement patriotique de l’opposition démocratique tenue aux Gonaïves le dimanche 7 avril 2013 a déçu une bonne partie de l’opinion nationale. À l’approche d’élections sénatoriales et locales, la nécessité de faire un front commun face au pouvoir duvaliériste tèt kale est de plus en plus urgente. Y aller en bandes dispersées est aller à l’échec à coup sûr. Le moment n’est pas aux luttes intestines de pouvoir qui se révèlent toujours fatales pour les groupes qui s’y livrent. En effet, les luttes de pouvoir aboutissent souvent à des isolements et des bannissements. Parfois elles peuvent dégénérer en règlements de comptes et en assassinats. On l’a vu sous le gouvernement de Dumarsais Estimé quand les conflits nés autour de partages de prébendes installeront la zizanie dans le camp présidentiel et provoqueront le coup d’état du 10 mai 1950. Ce fut encore le même schéma sous le gouvernement de Jean-Claude Duvalier avec le clan Bennett tirant les draps de son côté au détriment des purs et durs tonton-macoutes.
L’expérience de pouvoir de la gauche laisse perplexe quant à la possibilité pour ce secteur d’avoir une influence réelle dans les affaires nationales, au-delà de la démagogie, élément incontournable de tout système démocratique. La moindre analyse révèle que les contraintes des ombres et les chocs des allégeances prennent toujours le dessus et que les choses se compliquent dans le mauvais sens disqualifiant ainsi le projet d’une amélioration de la vie pour la grande majorité de la population. Les savoirs politiques de droite et de gauche, tout en étant différents, ont convergé vers un savoir-faire politique identique au niveau des manœuvres et des stratégies visant au contrôle du Conseil Électoral Provisoire ou Permanent (CEP). Fraude électorale (pike kole) qui aujourd’hui se fait autant par les hommes qui comptent les bulletins que par les machines, s’il s’agit d’un vote électronique. En effet, à moins d’une conversion des comportements des secteurs les plus influents de la gauche haïtienne, on peut anticiper la continuation du pouvoir en place malgré son incompétence et ses bricolages. À moins de trouver une consécration à ce mouvement commencé par l’Initiative Citoyenne au Cap-Haitien en 2012. Impossible de gagner des foules dans la division et en rentrant dans une complicité objective avec le pouvoir. Pour que l’opposition ne soit pas l’image du pouvoir qu’elle conteste, avec ses luttes entre ses factions, elle doit faire preuve d’une solidarité effective entre ses membres.
La solidarité est la seule manière pour elle de mettre en valeur un capital relationnel encore intact dans les prochaines élections sénatoriales et locales. Celui des Ti-Légliz, des enseignants et des ONG œuvrant dans les départements devant élire 9 sénateurs et dans les communes où 140 maires doivent être choisis par la population. C’est aussi le cas pour les 565 Conseils d’Administration des Sections Communales (CASEC) et Assemblées des Sections Communales (ASEC) qui doivent également être élus. Ne serait-ce que pour cette raison, le présent appel à la solidarité entre les membres d’une opposition plurielle serait parfaitement justifié. Commençons par revisiter rapidement l’expérience des 27 dernières années pour tenter de comprendre autant l’actualité que sa toile de fond afin de contribuer au démontage des mécanismes qui font avancer Haïti à reculons.
Une trajectoire sulfureuse
Depuis février 1986, les luttes de pouvoir, sourdes ou tonitruantes, ont bloqué l’émergence d’une
alternative sérieuse au kalé wès et à la médiocrité. La fin de la dictature duvaliériste ouvre une autre ère dans les affaires haïtiennes. Le retour des exilés apporte une autre coloration au jeu politique. La gauche longtemps décrétée hors-jeu, prend pied sur le terrain. Mais, immédiatement, elle semble tomber dans une sorte d’infantilisme. Les luttes de factions entre René Théodore et Gérard Pierre-Charles s’aiguisent à l’avantage du premier, arrivé avant son rival sur le terrain. La gauche ne fait pas l’économie des faux conflits entre ses dirigeants. Par-delà le dispositif hermétique de ces luttes de pouvoir, il importe de suivre son fonctionnement concret à partir de cette première observation.
Dans notre pays, les règlements de comptes peuvent aller jusqu’aux assassinats. D’aucuns prétendent que le regretté agronome et journaliste Jean Dominique aurait été victime des luttes de pouvoir au sein de la nébuleuse des forces voulant le changement en Haïti. Ses éditoriaux à Radio Haïti Inter exhortant le mouvement Lavalas à tout faire pour garder de bons rapports avec l’OPL, et ses efforts pour renverser la sulfureuse trajectoire dans laquelle étaient engagés ces deux groupes se sont révélés insuffisants.
Jean Dominique avait tout fait et estimait qu’il n’était pas nécessaire de circuler avec la protection de gros bras. Je me rappelle encore le rictus avec lequel il m’expliquait comment le président René Préval en 1996 avait refusé le poste de Premier Ministre à Gérard Pierre-Charles, en lui disant « Gérard mon chè, nan peyi sa-a, pou ou premye minis, fok ou ka kouri » (Mon cher Gérard, pour être premier ministre dans ce pays, il faut pouvoir courir). Jamais Gérard Pierre-Charles, qui venait de passer près de 30 ans de combats en Haïti et en Amérique Latine, n’avait pensé qu’un tel sort lui serait réservé.
Quand les idéaux de progrès deviennent des banalités
Même dans ses pires cauchemars, Gérard Pierre-Charles n’aurait pu imaginer que des gens se réclamant de la même famille politique que lui évoqueraient son handicap physique découlant d’une polio qui l’avait paralysé d’un pied, pour l’écarter des affaires publiques. D’abord parce que ce handicap ne lui a jamais empêché d’investir toute sa vie dans la lutte contre la dictature duvaliériste. Ensuite, parce qu’il a des références incontournables dans les luttes pour l’émancipation des peuples. Mais surtout enfin, parce que c’est grâce à son soutien idéologique que le courant lavalas a pu écarter Victor Benoit et présenter la candidature de Jean-Bertrand Aristide aux élections de 1990.
Gérard Pierre-Charles a été la victime de la politicaillerie et des manœuvres de bas étage. Il se rendit compte qu’il s’était trompé devant l’état d’esprit triomphant des tikouloutes et des bakoulous, mais c’était trop tard. Sa mise au rancart par le président René Préval est alors le moment décisif de cet opus tragique, ce feuilleton qui ravale les idéaux de progrès à des banalités depuis 1986. Gérard Pierre-Charles a eu le même sort que son compétiteur René Théodore, premier ministre désigné conjointement par l’ambassadeur américain Alvin P. Adams (1) et le président Aristide en exil en janvier 1992. Le poisson était noyé. Il avait mordu à l’hameçon des luttes de pouvoir dans un univers bizarre où la grandeur est assimilée à de la faiblesse. Mais le feuilleton de Gérard Pierre-Charles connaitra un autre épisode brutal avec l’incendie de sa maison, de son centre de recherches et du siège de son parti un matin de décembre 2001 par une foule de chimères en délire. Jamais n’ai-je vu autant de livres réduits en cendres qu’au Centre de recherche et de formation économique et sociale pour le développement (CRESFED), lors de la visite que je fis deux jours après le drame à Suzy Castor, épouse de Gérard Pierre-Charles, alors en voyage aux Etats-Unis. Même constat de malheur à leur résidence au morne Hercule à Pétion-ville.
Les thèses contradictoires relatives à l’assassinat de Jean Dominique illustrent à leur façon l’existence d’une culture des règlements de comptes dans ce pays. Convoqué par le juge Ivickel Dabrézil le 13 mars dernier pour témoigner, le commissaire Claudy Gassant a refusé de se présenter. Le Miami Herald rapporte qu’à l’époque où il s’est enfui en Floride, il a déclaré : « les trois pouvoirs sont contre moi, l’exécutif, le législatif et le judiciaire (2). » Vraiment difficile dans ces conditions de démasquer les vrais agresseurs. En effet, Jean Dominique s’était fait des ennemis dans plusieurs camps abordant continuellement à son micro des sujets tels que le scandale d’un sirop nocif pour la santé, le port privé d’un grand industriel de Port-au-Prince, et l’implication de certains secteurs militaires dans le trafic de la drogue. Règlements de comptes à tous les niveaux. La loi de la jungle.
Les sources de l’ingouvernabilité
Les compulsifs du pouvoir décident de tout décimer surtout quand il s’agit de la désignation d’un candidat à la veille des élections. Victor Benoit en sera victime dès décembre 1990 au profit de Jean-Bertrand Aristide. Aristide devient président en 1990 sous la bannière du Front National pour le Changement et la Démocratie (FNCD), mais il déclare immédiatement après son élection que le FNCD n’était qu’un « chapeau légal » et qu’il n’est aucunement lié à cette organisation. Cet argument de « chapeau légal », sera aussi utilisé par Michel Martelly avec l’organisation Repons Peyizan aux élections de 2010.
Nous avons appelé à un examen de conscience (3) sur ces pratiques néfastes dont la plus récente victime est Jacques Édouard Alexis au profit de Jude Célestin choisi par le sacré Préval lors des dernières élections présidentielles de 2010. Au cours des 20 années séparant ces deux événements, les coups bas pleuvent. Le président Préval en est conscient au point de se référer à des expressions créoles telles naje pou soti, voye monte, mare senti, fèl voye, et autres propos rigolos pour tenter de faire triompher la stupidité dans notre pays. Combien d’alliances Fusion/OPL/KONAKOM/FNCD, Conférences des Partis Politiques, RDNP/GREH et autres regroupements ont finalement accouché de la présidence de Michel Joseph Martelly ?
L’ingouvernabilité d’Haïti viendrait-elle du fait que les coalitions explosent le jour du choix des candidats aux élections ? La théorie juste est erronée dans la pratique à cause de la précarité des individus. Ce sont ces expériences de 27 dernières années qui auraient recommandé de la prudence à Sauveur Pierre Étienne et qui expliquent l’absence des dirigeants de l’OPL à la rencontre des Gonaïves le 7 avril 2013. Depuis 1990, les coups bas dans les milieux politiques de la gauche ne se comptent plus. Au point qu’ils ont laissé leur empreinte indélébile dans les consciences des dirigeants de l’OPL qui ne veulent pas être les dindons de la farce. Mais dans un « État marron » faible au point où le financement des élections partielles sénatoriales, municipales et locales est assuré à 75%, soit 30 millions de dollars, par la même communauté internationale qui a propulsé le gouvernement Martelly au pouvoir en premier lieu, la lucidité exige non pas une simple remise en question des dirigeants mais aussi de la classe politique en général.
Contre la diabolisation des autres
Les démocrates du Centre ont eu aussi leurs déboires. Ils peuvent se targuer d’un véritable succès le 23 juin 1987 pour s’être soulevés en bloc contre le décret pris par le CNG la veille pour contrôler le déroulement des élections. Alors on vit Marc Bazin (MIDH), Thomas Désulmé (PNT), Louis Déjoie fils (PAIN), Leslie Manigat (RDNP), Grégoire Eugène (PSCH), Louis-Eugène Athis (MODELH), Maurepas Auguste (MDU) et le Pasteur Louis Arnold Dumas (PNDT) signer ensemble un texte décidant de ne pas participer à la formation des bureaux d’inscription. Ce fut révélateur d’assister à la solennité des observations de tous ces candidats à la présidence, des joutes orales qui précédèrent leur consignation sur le papier. On n’a pas l’occasion tous les jours de voir des Haïtiens ayant une certaine hauteur de vues affronter la barbarie les mains nues. La conscience peut vaincre même les armes de destruction massive.
Le Nouvelliste met à la « une », le lendemain 24 juin, sur trois colonnes, pas moins, c’est-à-dire sur un tiers de sa première page, en gros titre, la position des leaders du Centre démocratique pour l’organisation des élections par un organisme indépendant. Position maintenue jusqu’au jour des élections massacrées du 29 novembre 1987. Le Nouvelliste y rajoute sur deux autres colonnes, toujours à la « une », les positions du parti Mobilisation pour le Développement national (MDN) d’Hubert de Ronceray et du Parti Populaire Social Chrétien (PPSC) d’Edouard Tardieu allant dans le même sens. Mais l’ambition collective de cette coalition éclatera sous la contrainte de la violence des militaires. La logique démocratique perdra son hégémonie quand des membres de ce groupe décidèrent de s’autonormer et d’aller aux élections bidon du 17 janvier 1988. Leslie Manigat, Grégoire Eugène et le pasteur Arnold Dumas participeront à cette mascarade électorale. L’ingouvernabilité actuelle prend sa source dans ce moment précis, dans ce décret du 22 Juin 1987 du CNG d’Henry Namphy.
En effet, ce fameux décret « assigne au CEP un rôle secondaire et dérisoire, tout à fait contraire à l’esprit qui a présidé à sa création, c’est-à-dire la nécessité que dorénavant l’organisation d’élections dans notre pays échappe à l’Éxécutif et soit confié à un organe indépendant du gouvernement en place, quel qu’il soit (4). » On hume l’odeur du même parfum de scandale autour des péripéties pour la Constitution du CEP en 2013 sous le gouvernement du président Martelly. On est en droit de se demander si un nouveau massacre des électeurs à la 29 novembre 1987 ne se dessine pas en filigrane. Ou encore une fraude massive au centre de tabulation des votes à travers le piratage du vote électronique.
Dépersonnaliser les débats
De la droite à la gauche en passant par le centre, il y a un socle commun, une transversalité, qui concerne certaines pratiques dans la conquête du pouvoir d’État. Dans un camp comme dans l’autre, les zizanies existent, ainsi que les fausses accusations pleuvent pour tenter de se débarrasser d’un adversaire. Nous sommes en face ou encore à l’intérieur d’un régime politique, économique et institutionnel qui produit la vérité que le pouvoir politique s’obtient en Haïti par l’armée et/ou l’église.
Dans ce cadre, tous les coups sont permis. Les combines pour avoir le pouvoir conduiront à la diabolisation des autres secteurs progressistes tels que l’Alliance Nationale pour la Démocratie et le Progrès (ANDP), bloquant ainsi l’alliance conçue entre la gauche plurielle et le centre pour réussir la transition aux élections de 1987 et isoler le camp fasciste duvaliériste. On se rappelle à quel point Marc Bazin a été décrié comme l’exécutant du « plan américain » par ceux-là mêmes qui, une fois arrivés au pouvoir, prendront les décisions les plus antinationales contre l’agriculture haïtienne et mèneront la politique économique la plus réactionnaire que le pays ait jamais connue. La conduite des acteurs politiques dans leur rapport au pouvoir répond aux exigences d’une rationalité politique, une totalité, dont ils ne maitrisent pas toutes les pratiques spécifiques.
Le secteur Lavalas n’était pas présent à la rencontre des Gonaïves du 7 avril 2013. Ce secteur possède une capacité d’impulsion qu’on ne saurait négliger tant dans son aspect social que dans son aspect politique. Lavalas peut-il être un partenaire quand un de ses dirigeants était au premier cabinet du gouvernement Lamothe-Martelly avant qu’il ne soit éjecté sans ménagement ? C’est une question à débattre sans a priori. De toute façon, la dynamique enclenchée par l’Initiative Citoyenne (IC) mérite d’être soutenue. Mutatis mutandis, en ce qui concerne la participation du mouvement Lavalas, le mot du philosophe Merleau-Ponty sur le Parti Communiste Français (PCF) après la deuxième guerre mondiale, s’applique parfaitement. « On ne peut rien faire avec le PCF et on ne peut rien faire sans lui ».
Comment se réunir autour d’une table, disent les dirigeants de l’OPL, avec des gens ne représentant qu’eux-mêmes ou qui ont des directions qui ne se renouvellent pas ? Le bilan critique de la gauche est à faire en abordant ces questions mais pas uniquement celles-ci. À partir d’une dépersonnalisation des débats, c’est l’essence de l’expérience qui a conduit à l’échec de la gauche qu’il s’agit de disséquer. Des personnalités indépendantes qui ne militent pas dans les partis politiques ne doivent pas faire l’objet de sectarisme. Elles peuvent participer au débat. Toutefois, il importe d’inventer des structures et des mécanismes pour que leurs voix au moment d’un vote ne soient pas égales à celles des organisations politiques. Ce sont des questions politiques mais aussi techniques qui peuvent être traitées dans le sens d’une solution démocratique respectant les rôles respectifs et complémentaires du « savant » et du « politique ».
Décentraliser le pouvoir
C’est justement en fonction de ces leçons d’un passé proche qu’il importe de faire front commun même avec une géométrie variable. Il n’est pas trop tard pour jeter des passerelles et mettre en place une stratégie pour aider Haïti à sortir de son isolement de la modernité. À moins d’être en panne d’imagination. En effet, devant une opposition dont les membres ont une certaine hauteur, le pouvoir en place sera obligé de se conformer et de rendre des comptes. Particulièrement sur ses folles dépenses et sa gestion financière catastrophique. Le front uni de l’opposition est un préalable et non un aboutissement. Surtout pour le démarrage d’un processus capable de contribuer à décentraliser le pouvoir en Haïti. Afin que ce pouvoir ne soit plus concentré au Palais national et tributaire de la personne du chef de l’État, essence de la mauvaise gouvernance qui accable Haïti. Le temps presse et les négociations entre les états-majors des partis et regroupements politiques doivent commencer le plus rapidement que possible afin de décider des candidats qui seront présentés par la coalition des forces du changement démocratique. Surtout dans les circonscriptions où les candidats du pouvoir tèt kale sont des barons à vaincre. C’est le moment pour les forces démocratiques de démontrer qu’elles ne sont pas les plus bêtes du monde. À défaut d’élections primaires dans le camp de l’opposition démocratique afin d’avoir un candidat unique face à celui du pouvoir, pour des partis tels que 0PL, Inité, Lavalas, Contrat Peuple (en gestation) qui se veulent tous hégémoniques, le minimum à faire est de négocier sans coups bas les désistements réciproques de leurs candidats afin d’augmenter les chances du candidat unique de l’opposition démocratique de remporter la victoire dans une circonscription précise.
En démontrant qu’il refuse de se soustraire à des opérations de transparence dans son fonctionnement, en organisant des élections primaires ou des négociations pour choisir ses candidats les plus populaires pour aller aux élections, le Mouvement patriotique de l’opposition démocratique aura mérité de la patrie. Mais surtout, cette opposition démocratique aura montré au monde entier qu’elle a de la substance et une volonté collective de changer les choses en Haïti, loin du chen manje chen des règlements de comptes. Il s’agit de consolider le camp des sénateurs ayant la détermination politique et les qualifications nécessaires au redressement du pays et à l’utilisation du budget comme outil au service du développement. Cette remarque s’applique aussi aux maires et autres élus locaux. Il importe de trouver des accommodements pour ne pas saboter ce mouvement du front commun mis en branle par l’Initiative Citoyenne du Cap-Haitien. Sinon, c’est la quadrature du cercle et, de surcroit, le refus de la vérité.
Leslie Péan, 17 avril 2013.
(1) Greg Chamberlain, « René Théodore - Haitian communist leader who won US support », The Guardian, U.K., 19 June 2003.
(2) Jacqueline Charles, « Michèle Montas looks to Haiti’s courts for justice in husband’s death », The Miami Herald, April 11, 2013.
(3) Leslie Péan, « La nécessité d’un examen de conscience du secteur démocratique haïtien », Le Nouvelliste, 29 et 30 janvier 2013.
(4) « Appel de partis politiques à la mobilisation générale contre le Décret Électoral », Le Nouvelliste, 24 juin 1987.
Rico- Super Star
-
Nombre de messages : 8954
Localisation : inconnue
Loisirs : néant
Date d'inscription : 02/09/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
RICO;
Sa PEAN ap di yo se ""bouyon rechofe""
Se pa LAVALAS ki bay OPL koutba ;se OPL ki bay LAVALAS koutba!
Ki se ki te pase 17 DESANM 2001;PEAN twò entelijan pou l ap repete bagay sa yo toujou.
Genyen twòp ENFÒMASYON ki deyò;bon jan enfòmasyon detaye.
Ki PATI ki fè alyans ak EKSTRÈM DWAT lan pou fè KOUDETA?
LAVALAS ou byen OPL.
Se pou misye al mande SERGE GILLES epitou misye gen dwa konsilte :
DAMMING THE FLOOD,HAITI AND THE POLITICS OF CONTAINMENT by PETER HALLWARD
ou byen:
PARAMILITARISM AND THE ASSAULT ON DEMOCRACY IN HAITI by JEB SPRAGUE
Epitou eske PREVAL pa t gen yon PREMYE MINIS OPL.Lan ki PATI SMART te ye?Se pa t revoke PREVAL te revoke misye ;se li ki te bay demisyon l.
Sa PEAN ap di yo se ""bouyon rechofe""
Se pa LAVALAS ki bay OPL koutba ;se OPL ki bay LAVALAS koutba!
Ki se ki te pase 17 DESANM 2001;PEAN twò entelijan pou l ap repete bagay sa yo toujou.
Genyen twòp ENFÒMASYON ki deyò;bon jan enfòmasyon detaye.
Ki PATI ki fè alyans ak EKSTRÈM DWAT lan pou fè KOUDETA?
LAVALAS ou byen OPL.
Se pou misye al mande SERGE GILLES epitou misye gen dwa konsilte :
DAMMING THE FLOOD,HAITI AND THE POLITICS OF CONTAINMENT by PETER HALLWARD
ou byen:
PARAMILITARISM AND THE ASSAULT ON DEMOCRACY IN HAITI by JEB SPRAGUE
Epitou eske PREVAL pa t gen yon PREMYE MINIS OPL.Lan ki PATI SMART te ye?Se pa t revoke PREVAL te revoke misye ;se li ki te bay demisyon l.
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Rico
Hier tu disais que je delirais parce que j'ecrivais que lavalas remporterait la totalite des postes en jeu aux senatoriales. A la lumiere de ce que tu as ecris aujourd hui j'ai de bonnes raisons de croire que tu perds la tete.
Fanmi lavalas est la gauche et la gauche est fanmi lavalas . Il en a pas d'autres partis de gauche. 0LP est une organisation a l'envers . Ce sont des complices de putschistes.
Hier tu disais que je delirais parce que j'ecrivais que lavalas remporterait la totalite des postes en jeu aux senatoriales. A la lumiere de ce que tu as ecris aujourd hui j'ai de bonnes raisons de croire que tu perds la tete.
Fanmi lavalas est la gauche et la gauche est fanmi lavalas . Il en a pas d'autres partis de gauche. 0LP est une organisation a l'envers . Ce sont des complices de putschistes.
Marc H- Super Star
-
Nombre de messages : 10031
Localisation : Quebec
Opinion politique : Démocrate
Loisirs : soccer
Date d'inscription : 28/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le voyeur
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Mak a écrit:Rico
Hier tu disais que je delirais parce que j'ecrivais que lavalas remporterait la totalite des postes en jeu aux senatoriales. A la lumiere de ce que tu as ecris aujourd hui j'ai de bonnes raisons de croire que tu perds la tete.
Fanmi lavalas est la gauche et la gauche est fanmi lavalas . Il en a pas d'autres partis de gauche. 0LP est une organisation a l'envers . Ce sont des complices de putschistes.
MARC;
L'alliance de l'OPL avec l'extrème droite PARAMILITAIRE n'était pas tacite comme certains veulent le faire croire ;ELLE ÉTAIT ACTIVE.
Une alliance entre LAVALAS et OPL ne fait pas de sens.l'OPL ne traiterait pas LAVALAS différemment comme le fait l'EXTRÈME DROITE au pouvoir.
Si l'EXTRÈME DROITE voudrait écarter le LAVALAS dans les prochaines élections ;lOPL ne léverait figurativement UN PETIT DOIGHT.
LAVALAS n'a pas besoin de faire aucune alliance avec l'OPL.
Il y a précédence comme je continue de le répéter ;en RD c'est JUAN BOSCH qui avait fondé les deux PARTIS PRD et PLD.
Trop de différences de personnalité ;ils font leur bonkomme de chemin A PART.
Seulement ;ils chamaillent mais le PRD et le PLD n'ont jamais fait des alliances avec les FASCISTES DOMINICAINS pour donner des coups d'ETAT l'un à l'autre!
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Joel
Quand je vous parle d'ouverture que Fanmi Lavalas devrait démontrer envers les autres , je ne parlais pas de OPL ni d'un «particule »en particulier . Je parlais de certaines personnes en qui on peut avoir encore confiance. Cela étant dit , je suis d,accord avec vous pour dire que Lavalas n'a pas besoin d'un parti quelconque pour remporter la majorité dans les deux chambres . Je le sais très bien. Je crains plutôt les comportements anti-démocratiques de ces partis politiques lorsque Fanmi Lavalas aura repris le pouvoir en 2015 .
Afin de prevenir tout risque de déstabilisation par les gnbistes , il faudrait que Fanmi Lavalas consulte le parti dominicain dont vous parlez ci-haut afin d'adapter la stratégie politique qui a permis à ce parti de faire fonctionner l'état dominicain sans risque de coup d'état.
C'est une problèmatique importante dont il faut trouver une solution durable . Les gnbistes ont tellement peur de Lavalas qu'ils sont prêts à tout pour empêcher une normalité politique sous une administration lavalas. Ils ont peur parce qu'ils savent qu'ils ne pourront jamais revenir au pouvoir dans des élections libres et honnêtes.
Quand je vous parle d'ouverture que Fanmi Lavalas devrait démontrer envers les autres , je ne parlais pas de OPL ni d'un «particule »en particulier . Je parlais de certaines personnes en qui on peut avoir encore confiance. Cela étant dit , je suis d,accord avec vous pour dire que Lavalas n'a pas besoin d'un parti quelconque pour remporter la majorité dans les deux chambres . Je le sais très bien. Je crains plutôt les comportements anti-démocratiques de ces partis politiques lorsque Fanmi Lavalas aura repris le pouvoir en 2015 .
Afin de prevenir tout risque de déstabilisation par les gnbistes , il faudrait que Fanmi Lavalas consulte le parti dominicain dont vous parlez ci-haut afin d'adapter la stratégie politique qui a permis à ce parti de faire fonctionner l'état dominicain sans risque de coup d'état.
C'est une problèmatique importante dont il faut trouver une solution durable . Les gnbistes ont tellement peur de Lavalas qu'ils sont prêts à tout pour empêcher une normalité politique sous une administration lavalas. Ils ont peur parce qu'ils savent qu'ils ne pourront jamais revenir au pouvoir dans des élections libres et honnêtes.
Marc H- Super Star
-
Nombre de messages : 10031
Localisation : Quebec
Opinion politique : Démocrate
Loisirs : soccer
Date d'inscription : 28/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le voyeur
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Bonne discussion MARC.
Je ne fais pas confiance à OPL.Les gens de ce PARTI sont capables de tout.Ils l'ont prouvé.
Parlant de GÉRARD PIERRE CHARLES .Il a été le premier à approcher l'EMBASSADE AMÉRICAINE pour s'enquérir de la possibilité dú rétablissement de l'ARMÉE D'HAITI;après le coup d'ETAT de 2004.
Ce qu'avait refusé de faire l'EMBASSADEUR AMÉRICAIN JAMES FOLEY!
JAMES FOLEY ávait peur des ORGANISATIONS DES DROITS HUMAINS INTERNATIONAUX qui avaient catalogué les VIOLATIONS des ANCIENS SOLDATS et des PARAMILITAIRES.
Voila ce que dit JEB SPRAGUE à la page 248 de ""PARAMILITARISM AND THE ASSAULT ON DEMOCRACY IN HAITI
In early meetings between GERARD PIERRE CHARLES and other DEMOCRATIC CONVERGENCE LEADERS with the foreign embassies;the opposition wanted a reestablishment of the army.Cables show that the U.S embassy warned local leaders to be careful in how they dealt with the ex-military and to distance themselves from the top paramilitary leadership,individuals whose violent activities HAD BEEN WIDELY EXPOSED BY HUMAN RIGHTS GROUPS
L'émbassade américaine sait bien que IL N'Y A PLUS DE SECRETS comme le disait le directeur de la CIA sous CARTER ,l'AMIRAL STANSFIELD TURNER
Je ne fais pas confiance à OPL.Les gens de ce PARTI sont capables de tout.Ils l'ont prouvé.
Parlant de GÉRARD PIERRE CHARLES .Il a été le premier à approcher l'EMBASSADE AMÉRICAINE pour s'enquérir de la possibilité dú rétablissement de l'ARMÉE D'HAITI;après le coup d'ETAT de 2004.
Ce qu'avait refusé de faire l'EMBASSADEUR AMÉRICAIN JAMES FOLEY!
JAMES FOLEY ávait peur des ORGANISATIONS DES DROITS HUMAINS INTERNATIONAUX qui avaient catalogué les VIOLATIONS des ANCIENS SOLDATS et des PARAMILITAIRES.
Voila ce que dit JEB SPRAGUE à la page 248 de ""PARAMILITARISM AND THE ASSAULT ON DEMOCRACY IN HAITI
In early meetings between GERARD PIERRE CHARLES and other DEMOCRATIC CONVERGENCE LEADERS with the foreign embassies;the opposition wanted a reestablishment of the army.Cables show that the U.S embassy warned local leaders to be careful in how they dealt with the ex-military and to distance themselves from the top paramilitary leadership,individuals whose violent activities HAD BEEN WIDELY EXPOSED BY HUMAN RIGHTS GROUPS
L'émbassade américaine sait bien que IL N'Y A PLUS DE SECRETS comme le disait le directeur de la CIA sous CARTER ,l'AMIRAL STANSFIELD TURNER
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Konpatriyot,
Mwen kwè se tan n ap pèdi si nou espere kichoy pozitif nan men jenerasyon Ayisyen alyene k ap fè politik aktyèlman nan peyi a.
Pwoblèm fondamantal la ekzibe aklè devan je nou nan reyalizasyon dènye dokimantè Raoul Peck la, e mwen ankouraje nou li tèks Norluck Dorange ekri sou sa. Orezime, atitid pasif, tyoul kapon, opotinis san konviksyon nou wè klas politik Ayisyen an ap ekzibe - kit se dwat, kit se goch - kit se dwategoch - se rezilta lojik fomataj yo resevwa sou ban lekol ak sou ban legliz.
Travay la dwe komanse kounye a, men jèm ki ap plante a, se pa pou pye bwa ki fin kwochi yo. Se vre nou prese, nou santi nou pa ka rete tann....men rezilta 1791 lan, se pa an 1792 nou te jwenn li. Kolon yo fè plis pase 500 ane y ap envesti nan zonbifye nèg, li pa ta ka fasil pou nou fè travay renannantizasyon an, nan fay minit....
Chenn yo ap pete vre, men se pa toudenkou!
Pa gen chimen dekoupe. Tavay pou nou travay kouzen zaka!
Jafrikayiti
"Depi nan Ginen bon Nèg ap ede Nèg!"
Mwen kwè se tan n ap pèdi si nou espere kichoy pozitif nan men jenerasyon Ayisyen alyene k ap fè politik aktyèlman nan peyi a.
Pwoblèm fondamantal la ekzibe aklè devan je nou nan reyalizasyon dènye dokimantè Raoul Peck la, e mwen ankouraje nou li tèks Norluck Dorange ekri sou sa. Orezime, atitid pasif, tyoul kapon, opotinis san konviksyon nou wè klas politik Ayisyen an ap ekzibe - kit se dwat, kit se goch - kit se dwategoch - se rezilta lojik fomataj yo resevwa sou ban lekol ak sou ban legliz.
Travay la dwe komanse kounye a, men jèm ki ap plante a, se pa pou pye bwa ki fin kwochi yo. Se vre nou prese, nou santi nou pa ka rete tann....men rezilta 1791 lan, se pa an 1792 nou te jwenn li. Kolon yo fè plis pase 500 ane y ap envesti nan zonbifye nèg, li pa ta ka fasil pou nou fè travay renannantizasyon an, nan fay minit....
Chenn yo ap pete vre, men se pa toudenkou!
Pa gen chimen dekoupe. Tavay pou nou travay kouzen zaka!
Jafrikayiti
"Depi nan Ginen bon Nèg ap ede Nèg!"
jafrikayiti- Super Star
-
Nombre de messages : 2236
Localisation : Ottawa
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Bon neg guinen
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
JAF;
Se pou yo ekspoze NÈG sa yo ki al fè ALYANS ak DYAB ak LÈNMI ETRANJE PÈP AYISYEN an AMERIKEN ak DOMINIKEN paske yo gen diferans POLITIK ak yon moun ;diferans yo pa menm politik ,yo pèsonèl ,plis pèsonalite.
Mwen vin reprann KONPETISYON ki gen ant PRD ak PLD an DOMINIKANI.
Se FRANCISCO PENA GOMEZ ki te rele PÈP lan ""O ZAM"" pou defann JUAN BOSCH e mande RETOU l .Lè sa a li te gen mwens ke 30 an
Li te pran direksyon PATI an PRD ke JUAN BOSCH te fòme depi lanne 1940s yo.
Ak PENA GOMEZ lan DIREKSYON PATI an ,yo te genyen 2 ELEKSYON PREZIDANSYÈL ak GUZMAN an 1978 ak SALVADOR JORGE BLANCO an 1982 ,tandis ke PENA GOMEZ te MAJISTRA SANTO DOMINGO ,trè popilè.
Kontradiksyon ki ekziste lan SOSYETE DOMINIKEN an ,te vin parèt tèt li ;paske PENA GOMEZ se te pitit IMIGRAN AYISYEN ki te kraze rak e li te tounen AYITI ,lè MASAK 1937 lan .Non misye se te AUGUSTE VINCENT.
Kontradiksyon sosyete DOMINIKEN an ;misye te VIZIBLEMAN DORIJIN AFRIKEN;paran l te AYISYEN elt..vin trape FAKSYON lan PRD yo.
An 1973;JUAN BOSCH te kite PRD e li te al FÒME PLD.
2 PATI sa yo se yo ki domine POLITIK lan RD jounen jodi an.Se PWENN FÈ PA MÒRÈD ant yo .Lè ELEKSYON .konn gen lese frape ant PATIZAN yo ;konn gen moun ki mouri.
Yo konn fè ALYANS ak PATI de DWAT ,men yon bagay yo toujou fè se KENBE EKSTRÈM DWAT FACHIS lan a DISTANS
Se pou yo ekspoze NÈG sa yo ki al fè ALYANS ak DYAB ak LÈNMI ETRANJE PÈP AYISYEN an AMERIKEN ak DOMINIKEN paske yo gen diferans POLITIK ak yon moun ;diferans yo pa menm politik ,yo pèsonèl ,plis pèsonalite.
Mwen vin reprann KONPETISYON ki gen ant PRD ak PLD an DOMINIKANI.
Se FRANCISCO PENA GOMEZ ki te rele PÈP lan ""O ZAM"" pou defann JUAN BOSCH e mande RETOU l .Lè sa a li te gen mwens ke 30 an
Li te pran direksyon PATI an PRD ke JUAN BOSCH te fòme depi lanne 1940s yo.
Ak PENA GOMEZ lan DIREKSYON PATI an ,yo te genyen 2 ELEKSYON PREZIDANSYÈL ak GUZMAN an 1978 ak SALVADOR JORGE BLANCO an 1982 ,tandis ke PENA GOMEZ te MAJISTRA SANTO DOMINGO ,trè popilè.
Kontradiksyon ki ekziste lan SOSYETE DOMINIKEN an ,te vin parèt tèt li ;paske PENA GOMEZ se te pitit IMIGRAN AYISYEN ki te kraze rak e li te tounen AYITI ,lè MASAK 1937 lan .Non misye se te AUGUSTE VINCENT.
Kontradiksyon sosyete DOMINIKEN an ;misye te VIZIBLEMAN DORIJIN AFRIKEN;paran l te AYISYEN elt..vin trape FAKSYON lan PRD yo.
An 1973;JUAN BOSCH te kite PRD e li te al FÒME PLD.
2 PATI sa yo se yo ki domine POLITIK lan RD jounen jodi an.Se PWENN FÈ PA MÒRÈD ant yo .Lè ELEKSYON .konn gen lese frape ant PATIZAN yo ;konn gen moun ki mouri.
Yo konn fè ALYANS ak PATI de DWAT ,men yon bagay yo toujou fè se KENBE EKSTRÈM DWAT FACHIS lan a DISTANS
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Compatriote
Nous n'avons pas de choix si on veut normaliser la situation politique haitienne d'écouter l'adversaire . Notre expérience de gouvernement nous montre assez l'impact négatif des comportements politiques des gnbistes sur la gouvernance .Les gnbistes ont démontré avec force qu'ils peuvent nous empêcher de diriger le pays. Vouloir échapper à ce fait par la pensée magique est le contraire de la prudence .
Est-ce que je tremble face aux gnbistes? Peut-être, peut-être pas mais je sais ce qu'ils pourront faire si on n'essaye pas de normaliser nos relations politiques avec eux . Nous avons besoin cette normalisation politique pour l'avenir d'Haiti.
Nous n'avons pas de choix si on veut normaliser la situation politique haitienne d'écouter l'adversaire . Notre expérience de gouvernement nous montre assez l'impact négatif des comportements politiques des gnbistes sur la gouvernance .Les gnbistes ont démontré avec force qu'ils peuvent nous empêcher de diriger le pays. Vouloir échapper à ce fait par la pensée magique est le contraire de la prudence .
Est-ce que je tremble face aux gnbistes? Peut-être, peut-être pas mais je sais ce qu'ils pourront faire si on n'essaye pas de normaliser nos relations politiques avec eux . Nous avons besoin cette normalisation politique pour l'avenir d'Haiti.
Marc H- Super Star
-
Nombre de messages : 10031
Localisation : Quebec
Opinion politique : Démocrate
Loisirs : soccer
Date d'inscription : 28/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le voyeur
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
MARC;
Vous ètes trop pressé avec cette question.Vous devrez progresser avec vos réflexions.
Il n'y a pas un droit INNÉ d''occuper des FONCTONS de l'ETAT.
Ecouter les GNBistes ?
Les écouter seulement qu'ils renoncent à leurs habitudes de COUP D'ETAT.Avec l'ascendance de la GAUCHE LATINO AMÉRICAINE il sera de plus en plus difficile pour les GNBis de renverser les gouvernements;la DROITE ULTRA est aussi appelée `a disparaitre en HAITI.
C'est inévitable.
Ils ne seront plus capables de faire de la politique sur RANMASE et alors.
S'ILS VEULENT RÉUSSIR EN POLITIQUE ILS N'ONT QU'À SE TROUSSER LES MANCHES ET DÉVELOPPER UN APPUI POPULAIRE.LE RESTE EST SECONDAIRE!
Vous ètes trop pressé avec cette question.Vous devrez progresser avec vos réflexions.
Il n'y a pas un droit INNÉ d''occuper des FONCTONS de l'ETAT.
Ecouter les GNBistes ?
Les écouter seulement qu'ils renoncent à leurs habitudes de COUP D'ETAT.Avec l'ascendance de la GAUCHE LATINO AMÉRICAINE il sera de plus en plus difficile pour les GNBis de renverser les gouvernements;la DROITE ULTRA est aussi appelée `a disparaitre en HAITI.
C'est inévitable.
Ils ne seront plus capables de faire de la politique sur RANMASE et alors.
S'ILS VEULENT RÉUSSIR EN POLITIQUE ILS N'ONT QU'À SE TROUSSER LES MANCHES ET DÉVELOPPER UN APPUI POPULAIRE.LE RESTE EST SECONDAIRE!
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Joel
Je suis prudent et je constate que Fanmi Lavalas n'a rien fait pour atténuer ma prudence si je peux m'exprimer ainsi.
Je suis prudent et je constate que Fanmi Lavalas n'a rien fait pour atténuer ma prudence si je peux m'exprimer ainsi.
Marc H- Super Star
-
Nombre de messages : 10031
Localisation : Quebec
Opinion politique : Démocrate
Loisirs : soccer
Date d'inscription : 28/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le voyeur
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Mak a écrit:Joel
Je suis prudent et je constate que Fanmi Lavalas n'a rien fait pour atténuer ma prudence si je peux m'exprimer ainsi.
Prudence à propos de quoi.Faites attention aussi car la plupart de ce que vous lisez ou que vous entendez sur la RADIO à propos de de FL est fausse.
Que les partis fassent ce qu'ils veulent mais qu'ils cessent ces alliances avec LUCIFER pour renverser les présidents.
Si vous aviez des élections libres et honnètes ;vous n'auriez pas ce scandale de PSP à la CHAMBRE par example ;car pour la grande majorité de ces DÉPUTÉS ,ce serait la fin de leur carrière politique
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Joel a écrit:RICO;
Sa PEAN ap di yo se ""bouyon rechofe""
Se pa LAVALAS ki bay OPL koutba ;se OPL ki bay LAVALAS koutba!
Ki se ki te pase 17 DESANM 2001;PEAN twò entelijan pou l ap repete bagay sa yo toujou.
Genyen twòp ENFÒMASYON ki deyò;bon jan enfòmasyon detaye.
Ki PATI ki fè alyans ak EKSTRÈM DWAT lan pou fè KOUDETA?
LAVALAS ou byen OPL.
Se pou misye al mande SERGE GILLES epitou misye gen dwa konsilte :
DAMMING THE FLOOD,HAITI AND THE POLITICS OF CONTAINMENT by PETER HALLWARD
ou byen:
PARAMILITARISM AND THE ASSAULT ON DEMOCRACY IN HAITI by JEB SPRAGUE
Epitou eske PREVAL pa t gen yon PREMYE MINIS OPL.Lan ki PATI SMART te ye?Se pa t revoke PREVAL te revoke misye ;se li ki te bay demisyon l.
Se karikati OPL ke joel ap fe nan kad yon vye kanpay ke grenn sek yo ap mennen kout tout pati politik ....yo disparet lide yo ! yo boule lokal pati yo ...yo fe fe koken ak yo nan eleksyon ....Jounen jodya yo soufwi maladi refome FL ...refome inite , refome koreh=ga ..Se manti ....FL se yon klan se pa yon pati politik ki aksepte yon ayatola yon sekrete jeneral A VIE.......
kakakok- Super Star
-
Nombre de messages : 5244
Localisation : USA
Opinion politique : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites,mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit à le dire"
Loisirs : DEMOCRATE DU CENTRE GAUCHE !
Date d'inscription : 27/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Vision politique , NOE DES TEMPS MODERNES !
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
KAKAKOK;
95% de sa w konn di de LAVALAS yo ,se pa vre.
Ou menm ak PRÈS GNBis lan pa gen MONOPÒL ankò.Nou toujou gen MONOPÒL ann AYITI men gen lòt SON KLÒCH lan sa ki ap di entènasyonalman e mwen kwè yo!
Fè yon ti EVOLISYON lan sa w ap di ;byen ke se ENPOSIB pou wou.
Ki sa w ap fè si yon lòt gouvènman LAVALAS eli ankò.Fè yon lòt KOUDETA ankò?
Kòm mwen di MAK ;SA AP DE PLIZANPLI DIFISIL.Donk akomode w ;si w se patizan OPL ,travay pou w ranfòse PATI w lan ;si nou pa yon bann DEMAGÒG!
Leve deba a ;zafè AMARAL DUCLONA,JACQUES ROCHE,MAGALIE DESSOURCES,JEAN LAMY pa gen okenn EFÈ ankò.LEVE DEBA a silvouplè.
W ap sèvi tèt ou e w ap sèvi odyans ki ap li nou an!
95% de sa w konn di de LAVALAS yo ,se pa vre.
Ou menm ak PRÈS GNBis lan pa gen MONOPÒL ankò.Nou toujou gen MONOPÒL ann AYITI men gen lòt SON KLÒCH lan sa ki ap di entènasyonalman e mwen kwè yo!
Fè yon ti EVOLISYON lan sa w ap di ;byen ke se ENPOSIB pou wou.
Ki sa w ap fè si yon lòt gouvènman LAVALAS eli ankò.Fè yon lòt KOUDETA ankò?
Kòm mwen di MAK ;SA AP DE PLIZANPLI DIFISIL.Donk akomode w ;si w se patizan OPL ,travay pou w ranfòse PATI w lan ;si nou pa yon bann DEMAGÒG!
Leve deba a ;zafè AMARAL DUCLONA,JACQUES ROCHE,MAGALIE DESSOURCES,JEAN LAMY pa gen okenn EFÈ ankò.LEVE DEBA a silvouplè.
W ap sèvi tèt ou e w ap sèvi odyans ki ap li nou an!
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Kakakok
Du déjà lu et entendu
Du déjà lu et entendu
Marc H- Super Star
-
Nombre de messages : 10031
Localisation : Quebec
Opinion politique : Démocrate
Loisirs : soccer
Date d'inscription : 28/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le voyeur
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Joel a écrit:KAKAKOK;
95% de sa w konn di de LAVALAS yo ,se pa vre.
Ou menm ak PRÈS GNBis lan pa gen MONOPÒL ankò.Nou toujou gen MONOPÒL ann AYITI men gen lòt SON KLÒCH lan sa ki ap di entènasyonalman e mwen kwè yo!
Fè yon ti EVOLISYON lan sa w ap di ;byen ke se ENPOSIB pou wou.
Ki sa w ap fè si yon lòt gouvènman LAVALAS eli ankò.Fè yon lòt KOUDETA ankò?
Kòm mwen di MAK ;SA AP DE PLIZANPLI DIFISIL.Donk akomode w ;si w se patizan OPL ,travay pou w ranfòse PATI w lan ;si nou pa yon bann DEMAGÒG!
Leve deba a ;zafè AMARAL DUCLONA,JACQUES ROCHE,MAGALIE DESSOURCES,JEAN LAMY pa gen okenn EFÈ ankò.LEVE DEBA a silvouplè.
W ap sèvi tèt ou e w ap sèvi odyans ki ap li nou an!
Sa ta fasil vre si nou pate kontinye ap plenyen de koze koudeta ..! Jounen jodya nou chwazi pou femen tout gwo dosye krim FL yo .... Men tribinal peyi dayiti di non ...Gwo reponsab la genyen anpil akizasyon sou li ...Men janm Nelson te lage Winnie Jou a gen pou rie pou tout demokrat Tankou mark ak Malis lage aristide nan men la jistis .. .. Li lo li tan pou kite Joel sel nan fe eloj tout move zak FL yo !
Diskou Gnbiste ta dwe fini depi union Lavlas/Duvalieriste la depi fomasyon DVALAS par rene preval....Yo lot gwo A SA SAINT GNBIST/LAVALAS .....
Diskou sa nap toujou tande li toutan nou vle kontinye kase fey kouvri tout move zak yo .... Toutan nap chache resikle vagkabon san okenn jistis !
kakakok- Super Star
-
Nombre de messages : 5244
Localisation : USA
Opinion politique : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites,mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit à le dire"
Loisirs : DEMOCRATE DU CENTRE GAUCHE !
Date d'inscription : 27/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Vision politique , NOE DES TEMPS MODERNES !
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
Mak a écrit:Kakakok
Du déjà lu et entendu
Mak mwen kkkok se sel lanmo ki ou pou anpeche m ki pou fem bouke rele anmwe mande jistis ... pou tout moun ni divaliye , ni FL , ni Gnbiste disparet nan peyi a ....
Dr Toussaint >??? Ismery ???? Jean Do ??? Les freres Ismery ?????Latour ???? Roches??? Pierre Antoine ?????? Lo pou te asasine Soeur Preval ??? Police Chistine Jeune ????? Brignol Lindor >???? elatriye /////
Nou pa ka konstwi okenn demokrasi nan manti ak enpinite !
kakakok- Super Star
-
Nombre de messages : 5244
Localisation : USA
Opinion politique : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites,mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit à le dire"
Loisirs : DEMOCRATE DU CENTRE GAUCHE !
Date d'inscription : 27/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Vision politique , NOE DES TEMPS MODERNES !
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
kakakok a écrit:Joel a écrit:RICO;
Sa PEAN ap di yo se ""bouyon rechofe""
Se pa LAVALAS ki bay OPL koutba ;se OPL ki bay LAVALAS koutba!
Ki se ki te pase 17 DESANM 2001;PEAN twò entelijan pou l ap repete bagay sa yo toujou.
Genyen twòp ENFÒMASYON ki deyò;bon jan enfòmasyon detaye.
Ki PATI ki fè alyans ak EKSTRÈM DWAT lan pou fè KOUDETA?
LAVALAS ou byen OPL.
Se pou misye al mande SERGE GILLES epitou misye gen dwa konsilte :
DAMMING THE FLOOD,HAITI AND THE POLITICS OF CONTAINMENT by PETER HALLWARD
ou byen:
PARAMILITARISM AND THE ASSAULT ON DEMOCRACY IN HAITI by JEB SPRAGUE
Epitou eske PREVAL pa t gen yon PREMYE MINIS OPL.Lan ki PATI SMART te ye?Se pa t revoke PREVAL te revoke misye ;se li ki te bay demisyon l.
Se karikati OPL ke joel ap fe nan kad yon vye kanpay ke grenn sek yo ap mennen kout tout pati politik ....yo disparet lide yo ! yo boule lokal pati yo ...yo fe fe koken ak yo nan eleksyon ....Jounen jodya yo soufwi maladi refome FL ...refome inite , refome koreh=ga ..Se manti ....FL se yon klan se pa yon pati politik ki aksepte yon ayatola yon sekrete jeneral A VIE.......
Joel eske yo dwe pran nou o serye. Apre ratibwazaj lavalas fè kont Opl. KKK di nou tout verite yo. Jojo pou kanpe ap di se manti. Nou vreman danjere.
Rico- Super Star
-
Nombre de messages : 8954
Localisation : inconnue
Loisirs : néant
Date d'inscription : 02/09/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: Eske OPL ak tout la goch pa dwe bay lavalas yon kanpe lwen kom move koutbatè
ADYE RICO;
Ki ratibwazaj .Se twoub 17 DESANM lan ,lè nou bay PARAMILITÈ yo FE VÈ pou atake PALÈ an e touye ARISTIDE sinou te jwenn li la ?
Epi nou t ap di nou pa konnen.
Epitou RADYO nou kontwole yo di se te yon MONTAJ.
Se yon MIRAK ke plis SAN pa t koule jou sa a.
Ou byen RATIBWAZAJ alye PARAMILITÈ nou yo te fè lan PLATO SANTRAL lan.Nou al rankontre ak yo pou ba yo SIB pou yo atake.
Bagay ki pwovoke DESTRIKSYON FANMI ANTYE lan PLATO an.FANMI LAVALASYEN.
Mwen vire sa w di yo ;se pou FANMI LAVALAS pa antre lan okenn ALYANS avèk OPL.OPL DANJERE ;li ranpli ak TRÈT.
ALE MANDE SERGE GILLES!
Ki ratibwazaj .Se twoub 17 DESANM lan ,lè nou bay PARAMILITÈ yo FE VÈ pou atake PALÈ an e touye ARISTIDE sinou te jwenn li la ?
Epi nou t ap di nou pa konnen.
Epitou RADYO nou kontwole yo di se te yon MONTAJ.
Se yon MIRAK ke plis SAN pa t koule jou sa a.
Ou byen RATIBWAZAJ alye PARAMILITÈ nou yo te fè lan PLATO SANTRAL lan.Nou al rankontre ak yo pou ba yo SIB pou yo atake.
Bagay ki pwovoke DESTRIKSYON FANMI ANTYE lan PLATO an.FANMI LAVALASYEN.
Mwen vire sa w di yo ;se pou FANMI LAVALAS pa antre lan okenn ALYANS avèk OPL.OPL DANJERE ;li ranpli ak TRÈT.
ALE MANDE SERGE GILLES!
Joel- Super Star
-
Nombre de messages : 17750
Localisation : USA
Loisirs : Histoire
Date d'inscription : 24/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Le patriote
Sujets similaires
» RETOU AN FOS GWOUP DÈ 8 AK YON PLAN TRANZISYON. LAVALAS TOUJOU NAN KANPE LWEN
» REBI BAY LAVALAS ARISTID MOVE PATASWÈL, LI BAY MARTELLY MOVE KOUT PYE NAN BOUNDA
» LAVALAS FOUYE PROP TONB POLITIK LI. AK YON ARISTID MOVE MANIPILATÈ, MOVE KOKEN
» Yon ko san tèt vivan kè sansib kanpe lwen
» Little Ayiti pa vle resevwa Mateli. Sweet Miki kanpe lwen!
» REBI BAY LAVALAS ARISTID MOVE PATASWÈL, LI BAY MARTELLY MOVE KOUT PYE NAN BOUNDA
» LAVALAS FOUYE PROP TONB POLITIK LI. AK YON ARISTID MOVE MANIPILATÈ, MOVE KOKEN
» Yon ko san tèt vivan kè sansib kanpe lwen
» Little Ayiti pa vle resevwa Mateli. Sweet Miki kanpe lwen!
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum