Le Matin - Gérer l’intérêt public : l’ordre et la méthode
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Le Matin - Gérer l’intérêt public : l’ordre et la méthode
Gérer l’intérêt public : l’ordre et la méthode
Par Sabine Manigat
sabine.manigat@lematinhaiti.com
Impossible de ne pas le remarquer : Ce Samedi 14 avril les marchands étaient au moins deux fois plus nombreux que d’habitude sur la rue Metellus, aux abords du cimetière de Pétion ville. Comme j’en faisais l’observation à une personne qui m’est proche elle m’a indiqué qu’il s’agit probablement d’un fait exprès, un message dirigé spécifiquement à la nouvelle mairesse de Pétion ville Mad Lydie Parent. Celle-ci a en effet annoncé la couleur de son programme avec ce slogan déjà largement diffusé : La rue est pour les voitures, le trottoir pour les piétons, le marché pour les marchands. Alors, mesye dam yo di yap tann li. Il faut dire que Lydie Parent s’est fait toute une réputation de non tolérance vis-à-vis de toutes ces formes de « grapillage urbain » que sont les quartiers champignons qui poussent du jour au lendemain aux abords de ravines et sur les espaces publics entourant les routes et les zones résidentielles; les petits commerces qui s’établissent en dur sur les trottoirs; les marchandes qui négocient le droit de passage des automobiles sur les artères principales de Pétion ville.
Le maire Jean-Yves Jason de Port-au-Prince est lui aussi plein d’ardeur et de détermination. Se réclamant d’une législation de 1995 et de la responsabilité de l’État envers la collectivité (son entrevue aux radios la semaine dernière) le maire de la capitale s’est déjà attaqué aux tréteaux qui encombrent les trottoirs du centre ville et au petit commerce qui encombre les abords de l’hôpital de l’Université d’État d’Haïti. Il annonce ses plans pour récupérer le Champ de Mars et en particulier la place des Artistes rebaptisée « place poulets » par la malice populaire. Il était temps ! Bien entendu M. Jason fait lui aussi face à des protestations de toutes sortes de la part de ceux qui se déclarent disposés à bouger mais « si yo bay nou yon kote pou n ale ».
Voilà où nous ont menés les dérives populistes alliage entre le refus de toute règle et la solidarité dans ce refus. Car depuis la fin de la dictature duvaliériste ce pays n’a cessé de clamer l’exigence de « changer l’État ». C’est fait puisqu’à ce stade la seule certitude est que nous nous sommes acharnés à le détruire. Nous avons aussi réclamé, avec autant de véhémence, des services de base pour la population. Aujourd’hui plus aucune structure publique n’est en mesure de garantir des services à la population. Car nous ne parlons pas de routine, ni de vocation de principe. Il existe certes quelques hôpitaux, et aussi des écoles de même qu’un réseau d’adduction de l’eau et une compagnie de téléphone. Mais qui niera que ces structures ne sont opérationnelles que parfois ? Et depuis quelques années nous sommes passés à la vitesse supérieure à partir de laquelle même les dispositions les plus élémentaires du vivre ensemble ne font plus autorité : rouler à droite; faire la queue ; ne pas obstruer la voie publique. En d’autres termes c’est la citoyenneté primaire qui est attaquée.
Il est parfois difficile de croire au hasard devant la répétition de certains scénarios. Le gonflement aussi soudain que massif de demandeurs de passeports multiplié par autant de racketteurs au local de l’immigration tout comme l’envahissement en un éclair de certains emplacements de la ville par des marchandes sont autant de phénomènes qui soulèvent la suspicion. Car il s’est développé dans ce pays une dynamique d’obstruction chère à certains groupes d’intérêt qui ne peuvent évoluer que dans le brouillage et la confusion. Mais il est vrai aussi que l’exaspération et le je-m’en-foutisme qui est son corollaire sont le produit de tant de générations d’irresponsabilité de l’État. D’où l’intérêt et le soutien que doivent susciter les initiatives de ces deux mairies, auxquelles on doit ajouter les déclarations fermes du maire de Tabarre sur la vigilance concernant le développement de l’habitat précaire anarchique et encore la détermination affichée par le maire du Cap-Haïtien. C’est une question qui relève intégralement de leur mandat de préserver les intérêts et les biens de leur communauté.
Car il y a une problématique du domaine public de l’État. Ce domaine où personne en particulier n’a de droit, pas même au nom du salon pèp. Ce domaine de tous que chacun doit respecter et que personne ne peut accaparer. Pas même les marchandes et encore moins les vendeurs de sable par camion. Ce domaine parfois difficile à cerner par la loi mais au nom duquel les derniers acajous de Pétion-Ville devraient être préservés des ravages du profit immobilier. De même il y a une problématique du civisme qui confine parfois à l’élémentaire respect de la vie. J’étais ce week-end sur la route de Kenskoff sous la pluie derrière un « Mack » qui roulait à 19 heures passées, tous feux éteints car inexistants et plus vite que moi ! Dans ces domaines il faudra au plus vite donner aux pouvoirs locaux les moyens de leur politique.
Cependant il y a la manière et elle compte tout autant. Suivant l’exemple de la ministre du Commerce et de l’Industrie qui, après avoir documenté la problématique de la protection des consommateurs, assure vouloir procéder par le dialogue et en accordant des délais raisonnables aux contrevenants, le maire de Port-au-Prince veut réunir les restaurateurs improvisés de la place des artistes et convenir avec eux de solutions alternatives. Mais à l’abri de la loi, toujours. Cette méthode semble d’ailleurs être la marque distinctive des interventions des actuels responsables. Elle a sans doute l’avantage de souligner la patience dont veut faire preuve l’actuelle équipe vis-à-vis d’intérêts acquis même lorsqu’il est impératif de les changer. L’avenir dira si elle fait ses preuves. En attendant il est encourageant de voir prévaloir chaque jour davantage le rappel des devoirs et non plus seulement des droits, que nous sommes fort loin d’avoir conquis et pour lesquels nous devons continuer à réclamer, mais qui ne progresseront pas avec le mépris généralisé de nos devoirs.
mercredi 18 avril 2007
Par Sabine Manigat
sabine.manigat@lematinhaiti.com
Impossible de ne pas le remarquer : Ce Samedi 14 avril les marchands étaient au moins deux fois plus nombreux que d’habitude sur la rue Metellus, aux abords du cimetière de Pétion ville. Comme j’en faisais l’observation à une personne qui m’est proche elle m’a indiqué qu’il s’agit probablement d’un fait exprès, un message dirigé spécifiquement à la nouvelle mairesse de Pétion ville Mad Lydie Parent. Celle-ci a en effet annoncé la couleur de son programme avec ce slogan déjà largement diffusé : La rue est pour les voitures, le trottoir pour les piétons, le marché pour les marchands. Alors, mesye dam yo di yap tann li. Il faut dire que Lydie Parent s’est fait toute une réputation de non tolérance vis-à-vis de toutes ces formes de « grapillage urbain » que sont les quartiers champignons qui poussent du jour au lendemain aux abords de ravines et sur les espaces publics entourant les routes et les zones résidentielles; les petits commerces qui s’établissent en dur sur les trottoirs; les marchandes qui négocient le droit de passage des automobiles sur les artères principales de Pétion ville.
Le maire Jean-Yves Jason de Port-au-Prince est lui aussi plein d’ardeur et de détermination. Se réclamant d’une législation de 1995 et de la responsabilité de l’État envers la collectivité (son entrevue aux radios la semaine dernière) le maire de la capitale s’est déjà attaqué aux tréteaux qui encombrent les trottoirs du centre ville et au petit commerce qui encombre les abords de l’hôpital de l’Université d’État d’Haïti. Il annonce ses plans pour récupérer le Champ de Mars et en particulier la place des Artistes rebaptisée « place poulets » par la malice populaire. Il était temps ! Bien entendu M. Jason fait lui aussi face à des protestations de toutes sortes de la part de ceux qui se déclarent disposés à bouger mais « si yo bay nou yon kote pou n ale ».
Voilà où nous ont menés les dérives populistes alliage entre le refus de toute règle et la solidarité dans ce refus. Car depuis la fin de la dictature duvaliériste ce pays n’a cessé de clamer l’exigence de « changer l’État ». C’est fait puisqu’à ce stade la seule certitude est que nous nous sommes acharnés à le détruire. Nous avons aussi réclamé, avec autant de véhémence, des services de base pour la population. Aujourd’hui plus aucune structure publique n’est en mesure de garantir des services à la population. Car nous ne parlons pas de routine, ni de vocation de principe. Il existe certes quelques hôpitaux, et aussi des écoles de même qu’un réseau d’adduction de l’eau et une compagnie de téléphone. Mais qui niera que ces structures ne sont opérationnelles que parfois ? Et depuis quelques années nous sommes passés à la vitesse supérieure à partir de laquelle même les dispositions les plus élémentaires du vivre ensemble ne font plus autorité : rouler à droite; faire la queue ; ne pas obstruer la voie publique. En d’autres termes c’est la citoyenneté primaire qui est attaquée.
Il est parfois difficile de croire au hasard devant la répétition de certains scénarios. Le gonflement aussi soudain que massif de demandeurs de passeports multiplié par autant de racketteurs au local de l’immigration tout comme l’envahissement en un éclair de certains emplacements de la ville par des marchandes sont autant de phénomènes qui soulèvent la suspicion. Car il s’est développé dans ce pays une dynamique d’obstruction chère à certains groupes d’intérêt qui ne peuvent évoluer que dans le brouillage et la confusion. Mais il est vrai aussi que l’exaspération et le je-m’en-foutisme qui est son corollaire sont le produit de tant de générations d’irresponsabilité de l’État. D’où l’intérêt et le soutien que doivent susciter les initiatives de ces deux mairies, auxquelles on doit ajouter les déclarations fermes du maire de Tabarre sur la vigilance concernant le développement de l’habitat précaire anarchique et encore la détermination affichée par le maire du Cap-Haïtien. C’est une question qui relève intégralement de leur mandat de préserver les intérêts et les biens de leur communauté.
Car il y a une problématique du domaine public de l’État. Ce domaine où personne en particulier n’a de droit, pas même au nom du salon pèp. Ce domaine de tous que chacun doit respecter et que personne ne peut accaparer. Pas même les marchandes et encore moins les vendeurs de sable par camion. Ce domaine parfois difficile à cerner par la loi mais au nom duquel les derniers acajous de Pétion-Ville devraient être préservés des ravages du profit immobilier. De même il y a une problématique du civisme qui confine parfois à l’élémentaire respect de la vie. J’étais ce week-end sur la route de Kenskoff sous la pluie derrière un « Mack » qui roulait à 19 heures passées, tous feux éteints car inexistants et plus vite que moi ! Dans ces domaines il faudra au plus vite donner aux pouvoirs locaux les moyens de leur politique.
Cependant il y a la manière et elle compte tout autant. Suivant l’exemple de la ministre du Commerce et de l’Industrie qui, après avoir documenté la problématique de la protection des consommateurs, assure vouloir procéder par le dialogue et en accordant des délais raisonnables aux contrevenants, le maire de Port-au-Prince veut réunir les restaurateurs improvisés de la place des artistes et convenir avec eux de solutions alternatives. Mais à l’abri de la loi, toujours. Cette méthode semble d’ailleurs être la marque distinctive des interventions des actuels responsables. Elle a sans doute l’avantage de souligner la patience dont veut faire preuve l’actuelle équipe vis-à-vis d’intérêts acquis même lorsqu’il est impératif de les changer. L’avenir dira si elle fait ses preuves. En attendant il est encourageant de voir prévaloir chaque jour davantage le rappel des devoirs et non plus seulement des droits, que nous sommes fort loin d’avoir conquis et pour lesquels nous devons continuer à réclamer, mais qui ne progresseront pas avec le mépris généralisé de nos devoirs.
mercredi 18 avril 2007
gwotoro- Super Star
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Re: Le Matin - Gérer l’intérêt public : l’ordre et la méthode
Voila ou nous ont menés les dérives populistes"
Ce n'est pas mon intention ici de vouloir defendre la conduite de ces commercants ambulants.Mais quand l'auteur condamne les populistes pour l'encombrement des trottoirs on se demande si elle a jamais visite New York ou Paris.On n'a qu'a pacourir la 14eme Rue de Manhatan ou la cinquieme avenue ,l'une des arteres les plus huppées de new York pour constater le meme phenomene.Malgre l'harcellement des policiers la mairie de new York n'arrive pas a deloger ces marchands sur les trotoirs.
Il y avait une petite place trés propre ou j'avais l'habitude de me delasser apres le "lunch "ou repas du midi.C'est la place de l'Union Square à manhatan qui est bordée au Nord par la 15 eme Rue au Sud par la 14eme a l'Ouest par Broadway et a l'est par la 3eme ou 4eme avenue ., mais cette place est transformée en marché public pour satisfaire les petits commercants qui ne peuvent pas payer le loyer exhorbitant de Manhatan. Parfois durant les week-end certaines rues sont interdites au traffic des vehicules pour permettre aux petits detaillants de vendre leurs produits.Rudolph Giulliani et le maire Bloomberg ne sont pas des populistes.
En haiti on se sert de tout bois pour discrediter le mouvement populaire ,mais ce phenomène qui chagrine tant l'auteur a débuté bien longtemps avant l'arrivée d'Aristide au pouvoir.Peut-etre nous n'avions pas autant de marchandes sur les trotoirs quand nos paysans s'adonnaient a l'agriculture et il n'y avait pas 2 millions d'habitants a Port-au-prince et aux environs.A moins d'etre un nouveau venu à la Capitale on pouvait constater ce phenomène depuis la fin des années 50.Evidemment cela s'est empiré avec l'augmentation de la population à la capitale.
Aant de reprocher les populistes Mlle Maigat devrait nous dire quelles sont les infrastructures construites pour accomoder nos madan sarah depuis la construction du marché Vallières par le President Hyppolite.
Ce n'est pas mon intention ici de vouloir defendre la conduite de ces commercants ambulants.Mais quand l'auteur condamne les populistes pour l'encombrement des trottoirs on se demande si elle a jamais visite New York ou Paris.On n'a qu'a pacourir la 14eme Rue de Manhatan ou la cinquieme avenue ,l'une des arteres les plus huppées de new York pour constater le meme phenomene.Malgre l'harcellement des policiers la mairie de new York n'arrive pas a deloger ces marchands sur les trotoirs.
Il y avait une petite place trés propre ou j'avais l'habitude de me delasser apres le "lunch "ou repas du midi.C'est la place de l'Union Square à manhatan qui est bordée au Nord par la 15 eme Rue au Sud par la 14eme a l'Ouest par Broadway et a l'est par la 3eme ou 4eme avenue ., mais cette place est transformée en marché public pour satisfaire les petits commercants qui ne peuvent pas payer le loyer exhorbitant de Manhatan. Parfois durant les week-end certaines rues sont interdites au traffic des vehicules pour permettre aux petits detaillants de vendre leurs produits.Rudolph Giulliani et le maire Bloomberg ne sont pas des populistes.
En haiti on se sert de tout bois pour discrediter le mouvement populaire ,mais ce phenomène qui chagrine tant l'auteur a débuté bien longtemps avant l'arrivée d'Aristide au pouvoir.Peut-etre nous n'avions pas autant de marchandes sur les trotoirs quand nos paysans s'adonnaient a l'agriculture et il n'y avait pas 2 millions d'habitants a Port-au-prince et aux environs.A moins d'etre un nouveau venu à la Capitale on pouvait constater ce phenomène depuis la fin des années 50.Evidemment cela s'est empiré avec l'augmentation de la population à la capitale.
Aant de reprocher les populistes Mlle Maigat devrait nous dire quelles sont les infrastructures construites pour accomoder nos madan sarah depuis la construction du marché Vallières par le President Hyppolite.
Dernière édition par le Ven 20 Avr 2007 - 14:59, édité 1 fois
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: Le Matin - Gérer l’intérêt public : l’ordre et la méthode
Certainement, il y a toujours cette tendance à se trouver un bouc émissaire.
Le problème dépasse les activités et les actions anarchiques des marchandes qui agissent au nom du "degaje pa peche".
Certes il sera très difficile de les déloger en permanence, parcequ'elles peuvent jouer à cache-cache avec les autorités.
Ce qui est pire est la construction anarchique sous l'égide du "ki mele m".
Il sera plus difficile de déloger ce monde et détruire les bicoques qu'ils construisent partout. Sous peine d'etre traité d'oppresseur ou dictateur ou pire encore.
Que va-t'on faire avec les vendeurs de sable. qui eux ne sont pas du peuple, n'en déplaise à Ms Manigat, et qui détruisent toutes nos rivières et cours d'eau, en commencant par le Bois de Chene?
Ce ne sont pas seulement les gens du peuple qui construisent au flanc des montagnes. Cet example a commencé dans les années 40-50.
Qui est responsable de tout cela?
Cette incurie anarchique haitienne qui alimente la mentalité de toutes les couches sociales du pays.
Le problème dépasse les activités et les actions anarchiques des marchandes qui agissent au nom du "degaje pa peche".
Certes il sera très difficile de les déloger en permanence, parcequ'elles peuvent jouer à cache-cache avec les autorités.
Ce qui est pire est la construction anarchique sous l'égide du "ki mele m".
Il sera plus difficile de déloger ce monde et détruire les bicoques qu'ils construisent partout. Sous peine d'etre traité d'oppresseur ou dictateur ou pire encore.
Que va-t'on faire avec les vendeurs de sable. qui eux ne sont pas du peuple, n'en déplaise à Ms Manigat, et qui détruisent toutes nos rivières et cours d'eau, en commencant par le Bois de Chene?
Ce ne sont pas seulement les gens du peuple qui construisent au flanc des montagnes. Cet example a commencé dans les années 40-50.
Qui est responsable de tout cela?
Cette incurie anarchique haitienne qui alimente la mentalité de toutes les couches sociales du pays.
Sasaye- Super Star
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Re: Le Matin - Gérer l’intérêt public : l’ordre et la méthode
"Ce ne sont pas seulement les gens du peuple qui construisent au flanc des montagnes"
Ce n'est pas seulement en haiti qu'on construise au flanc des montagnes.Il s'agit de controler les methodes de construction et d'avoir une politique d'urbanisme qui satisfasse les besoins de la population.Nos gouvernements ont pratiqué ce "laissez grennen " parce que l'explosion demographique n'avait pas encore menacé l'environnement.Maintenant nous payons les negligences de ces grands diseurs qui se contentaient seulement de mystifier le peuple.
Oui il faut retablir l'ordre et la methode mais il faut aussi fournir à la population les services dont elle a besoin. Il faut un plan pour agrandir Port-au-prince verticalement.Les gouvernements doivent creer des cites ou il y a de petits buildings de 3 a 4 etages.il faut agrandir le marche vallières 'il faut reconstruire les marches de toutes les grandes villes.Il ne faut pas seulement blamer ce peuple aux abois.Il faut des dirigeants qui comprennent que les recettes fiscales doivent servir les besoins du peuple au lieu d'acheter des voitures pour les deputés et 'accorder des bonus aux diplomates pour les soudoyer.
Ce n'est pas seulement en haiti qu'on construise au flanc des montagnes.Il s'agit de controler les methodes de construction et d'avoir une politique d'urbanisme qui satisfasse les besoins de la population.Nos gouvernements ont pratiqué ce "laissez grennen " parce que l'explosion demographique n'avait pas encore menacé l'environnement.Maintenant nous payons les negligences de ces grands diseurs qui se contentaient seulement de mystifier le peuple.
Oui il faut retablir l'ordre et la methode mais il faut aussi fournir à la population les services dont elle a besoin. Il faut un plan pour agrandir Port-au-prince verticalement.Les gouvernements doivent creer des cites ou il y a de petits buildings de 3 a 4 etages.il faut agrandir le marche vallières 'il faut reconstruire les marches de toutes les grandes villes.Il ne faut pas seulement blamer ce peuple aux abois.Il faut des dirigeants qui comprennent que les recettes fiscales doivent servir les besoins du peuple au lieu d'acheter des voitures pour les deputés et 'accorder des bonus aux diplomates pour les soudoyer.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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