Andre Michel monte obarikad, van nan vwal li, eklipse Martelly ak lavalas
Page 1 sur 1
Andre Michel monte obarikad, van nan vwal li, eklipse Martelly ak lavalas
Me André Michel au coeur d'une bataille rangée
25/10/2013 07:29:00 Auteur(e) La Redaction
La saga politico-judiciaire se poursuit. L'arrestation de Me André Michel a choqué, le recouvrement de sa liberté de mouvement dans la plus grande confusion n'en finit pas de diviser. L'exécutif et le président du CSPJ s'allient pour taper sur le Sénat à un moment où l'opposant politique invite le peuple à faire des sit-in non seulement à Pétion-Ville mais également à Péguy-Ville, où crèche le chef de l'Etat.
Ce jeudi matin, Me André Michel a l'âme un peu british. Il cite Winston Churchill, l'ex-Premier ministre anglais dont le courage s'est révélé quand Londres s'écroulait sous les tapis de bombes de l'aviation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce transfuge de la KID, qui n'a ni l'immense expérience politique, ni le cigare, ni le chapeau melon de Churchill, prône, sur un ton appuyé, une « bataille totale » mais « sans violence » contre le pouvoir Tèt Kale.
Tout de go, Me André Michel, en conférence de presse, invite les gens, « devenus plus solides » dans leur refus du pouvoir, à tenir un sit-in non seulement à Pétion-Ville mais à Péguy-Ville, un quartier huppé, niché dans les hauteurs de la capitale, où réside le président Michel Joseph Martelly. Cet avocat, qui assène des coups de boutoir à l'édifice rose, n'en finit pas de défrayer la chronique. Il est, depuis mardi soir, au coeur d'une saga politico-judiciaire. Son arrestation qualifiée « d'illégale », « d'anticonstitutionnelle » a choqué et le recouvrement de sa liberté de mouvement, ce mercredi, dans la grande confusion, divise.
CSPJ, cacophonie
D'un cran au-dessus de l'exécutif, qui avait condamné dans une note le fait que des parlementaires aient « investi de force » le parquet du tribunal de première instance de Port-au-Prince pour s'emparer d'un « prévenu » avant son audition, Me Arnel Alexis Joseph, président du CSPJ, et de la Cour de cassation, interpelle le président du Sénat et celui de la commission Justice du Grand corps. « Le CSPJ demande au président du Sénat et à celui de la commission Justice de retourner le prévenu à la justice pour éviter qu'un mandat d'arrêt ne soit décerné contre lui », menace Arnel Alexis Joseph dans une note rendue publique ce jeudi. Le président du CSPJ, comme le gouvernement, « proteste énergiquement contre l'intrusion des parlementaires au parquet du tribunal de première instance de Port-au-Prince pour enlever de force un prévenu qu'on allait interroger conformément à la loi. « La réaction à une arrestation jugée illégale est une intervention en habeas corpus par-devant le doyen ou le juge délégué », souligne Me Arnel Alexis Joseph, tancé par Max Elibert, l'un de ses pairs au CSPJ.
S'exprimant en son nom et pour Gustave Pharaon et Dilia Lemaire, Max Elibert soutient que la note du président du CSPJ « est son engagement personnel, pas celui du CSPJ ». « Je crois que le dossier a une couleur politique », indique-t-il, en réaction à l'arrestation de Me André Michel. Dépité et très remonté, Max Elibert dénonce l'instrumentalisation de certains magistrats par l'exécutif. « Ce sont, confie-t-il, des miliciens de la justice qui font un travail en dehors de la justice ». « Ce sont les mêmes qui font les mêmes spectacles », poursuit-il, appelant à l'arrêt des « scènes grotesques ». Max Elibert s'est fendu d'excuses à la société, aux magistrats, aux avocats qui luttent pour l'Etat de droit à cause de l'agissement des magistrats instrumentalisés, payés avec l'argent des taxes des contribuables.
Madistin, le manichéen
Manichéen, Samuel Madistin, avocat de Me André Michel, tranche. « Cette libération est une victoire pour la démocratie, pour la justice, pour la Constitution », lance-t-il, rabrouant au passage ceux qui disent que son client est un « fugitif ». Ceux-là, balance Samuel Madistin, défendent la justice qui libère les dealers de drogue, les délinquants. Plus loin, Samuel Madistin souligne qu'aucun huissier n'a signifié un quelconque mandat à son client, mettant en défi celui qui détiendrait un procès-verbal attestant le contraire. Il flambe le commissaire du gouvernement, Me Francisco René. Il n'a plus l'autorité morale pour rester à ce poste après avoir été conspué, injurié et traité de dealer de drogue par une foule au parquet, soutient Samuel Madistin.
On veut des têtes au gouvernement
Entre-temps, face aux réactions du gouvernement et du CSPJ, le président de la Chambre des députés indique que « les sénateurs ont fait ce qu'ils devaient faire ». Il y avait des menaces sur la sécurité de Me André Michel et sur celle du commissaire du gouvernement lui-même. D'autres députés, ceux de l'opposition se radicalisent. Le député Patrick Joseph croit qu'il faut interpeller l'ensemble du gouvernement auquel appartient Rose Anne Auguste, ministre délégué à l'Etat de droit et à la lutte contre la pauvreté.
Rose Anne Auguste, avocate de son gouvernement
Rose Anne Auguste dénonce « la dictature que certains parlementaires veulent instaurer » au terme d'une kyrielle de condamnations. Lors de leur intervention au parquet, des parlementaires ont porté atteinte à la bonne marche des institutions, violé la Constitution consacrant la séparation des pouvoirs, détaille Rose Anne Auguste, ajoutant que son gouvernement, malgré tout ce qu'on dit, « respecte l'indépendance de la justice ».
Dans un appel au calme, la ministre révèle que la tension monte dans certains quartiers populeux face à la résurgence de pratiques criminelles que le gouvernement ne cautionne pas. Dans la foulée, Rose Anne Auguste souligne qu'il n'y a pas d'assassinat de journaliste - à mettre à l'actif du gouvernement. On ne retrouve pas les cadavres de gens exécutés à Titanyen, indique-t-elle, appelant au calme et à la sérénité. « Il faut purifier le pays, le débarrasser de ce qui n'est pas bon », appelle Rose Anne Auguste.
Moins polémique, Joseph Lambert, conseiller du président Martelly, croit qu'il faut éviter les confrontations susceptibles d'envenimer la situation. On aurait pu créer des conditions pour obtenir une mainlevée d'écrou pour Me André Michel, déplore-t-il dans la presse où la bataille rangée se prolonge après les heurts dans les rues de la capitale mardi et mercredi.
Roberson Alphonse
Source: Le Nouvelliste
Rico- Super Star
-
Nombre de messages : 8954
Localisation : inconnue
Loisirs : néant
Date d'inscription : 02/09/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: dindon de la farce
Sujets similaires
» Congressman meriken dobedyans lavalas monte obarikad kont Martelly
» Eske ti avoka pit boul André Michel deranje pwojè lavalas, Martelly e rès klas
» Martelly resisite lavalas ki te an dekonfiti, mete van nan vwal Sen. Jn Charl
» DIFILKILTE REGWOUPMAN MOPOD:RNDP FOPARK,OTAN, ANDRE MICHEL,DELPE AK ALYE LAVALAS
» André Morno dénonce le banditisme du Président Martelly
» Eske ti avoka pit boul André Michel deranje pwojè lavalas, Martelly e rès klas
» Martelly resisite lavalas ki te an dekonfiti, mete van nan vwal Sen. Jn Charl
» DIFILKILTE REGWOUPMAN MOPOD:RNDP FOPARK,OTAN, ANDRE MICHEL,DELPE AK ALYE LAVALAS
» André Morno dénonce le banditisme du Président Martelly
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum