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Eske Frankofou yo pap rann detraktè l yo pi fou. pi anraje

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Message  Rico Lun 24 Fév 2014 - 19:57

Eske Frankofou yo pap rann detraktè l yo pi fou. pi anraje Martelly_et_francois_hollande_460123205
Francois Hollande: Haïti a plein de projets pour l’avenir, la France sera à ses côtés
22/02/2014 06:10:00 Auteur(e) La Redaction

 « Haïti a plein de projets pour l’avenir, la France sera à ses côtés », a déclaré vendredi le président  François Hollande, après avoir reçu Michel Martelly à  l’Elysée au terme d’une visite officielle de près de quarante-huit heures du président haïtien en France.
« Nos deux pays sont liés par leur histoire et par la langue, mais nous avons regardé vers l’avenir » pendant notre réunion de travail. « Haïti a plein de projets pour l'avenir, notamment pour l'éducation, et la France sera à ses côtés pour que non seulement la langue française, mais aussi la connaissance puissent être partagées"», a expliqué François Hollande à l’issue d’un entretien d’une heure entre les deux présidents.

S’adressant brièvement aux journalistes sur le perron de l’Elysée aux côtés de Michel Martelly, le président  français a annoncé que « nous avons des projets d’infrastructures en commun, j’ai demandé aux entreprises françaises de pleinement participer à l’ensemble des appels d’offres qui seront lancés en Haïti ».

Ce faisant, M. Hollande a répondu directement à une demande du président Michel Martelly et des hommes d’affaires haïtiens qui déplorent une absence totale des entreprises françaises dans des domaines d’expertise, les bâtiments-travaux publics ou l’hôtellerie par exemple, pour lesquels les compétences françaises sont mondialement reconnues et une action timide de moins d’une vingtaine d’entreprises présentes dans le pays.

La troisième rencontre

Arrivé avec trois minutes de retard sur le protocole officiel, le président Martelly a remonté à pied la cour gravillonnée de l’Elysée, passant au passage les troupes en revue, pour rejoindre François Hollande sorti l’attendre pour l’accueillir au pied de l’escalier de son palais.

Pendant le tête-à-tête présidentiel, clou de sa visite à Paris, le président Martelly était accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Pierre Richard Casimir, du ministre de l’Economie, des Finances, du Commerce et de l’Industrie, Wilson Laleau, de l’ambassadeur d’Haïti désigné à Paris, Vanessa Matignon, et de son conseiller spécial Grégory Mayard-Paul.

Le président Hollande, en plus des ministres de la Francophonie, Yamina Benguigui, et de l’Outre-mer, Victorin Lurel, avait autour de lui les porteurs du dossier Haïti des grands ministères français.

Les deux présidents, dans des costumes bleus, cravate claire pour Martelly, sombre pour Hollande, se rencontraient pour la troisième fois. Chaleureux dans leurs gestes à l’arrivée comme au départ, ils ont paru satisfaits de leurs discussions.

Révélant avoir soulevé avec son homologue haïtien la francophonie et la culture, qui sont des liens évidents entre les deux pays, « même si nous ne voulons pas simplement réduire notre relation à cette dimension-là, même si elle existe », le président français dit avoir évoqué avec Michel Martelly les embranchements possibles de la coopération régionale française dans les Antilles avec Haïti.
Intervenant le premier, le président Hollande a annoncé une possible visite en Haïti avant la fin de son mandat.

Mesuré, mais positif sur le développement de la coopération avec Port-au-Prince à l'issue de la rencontre, le chef de l'Etat français a déclaré devant la presse des deux pays: "Tout cela me conduira, dans les prochains mois, à venir, je l'espère, en Haïti."

Sans entrer dans les détails, le président français a aussi parlé de la "disponibilité" de la France à "faciliter l'organisation de l'Etat et la justice pour que le droit puisse prévaloir", promettant des "coopérations" avec les écoles de formation françaises. L'objectif, a-t-il souligné, est de "restaurer" l'Etat haïtien et de "préparer les échéances électorales en 2014".

Martelly moins timide qu’avec Obama

Comme avec Barak Obama le 6 février dernier, Michel Martelly a parlé moins que son hôte, bien qu’il soit apparu définitivement plus à l’aise en français qu’il ne l’avait été en anglais dans le bureau ovale de la Maison-Blanche.

Le président haïtien, dans sa déclaration devant les journalists, a présenté Haïti comme le prolongement de la France dans la région des Amériques.
« Nous avons une histoire commune, cette histoire est un héritage. Nous avons le devoir de définir l’avenir et c’est ce que nous avons fait », a lancé le président haïtien au sujet de la rencontre qui venait de s’achever.

« Il y a une nécessité pour nous d’oublier les émotions du passé et de renforcer la coopération» entre nos deux pays, a-t-il dit en présence de François Hollande à ses côtés.

Restant sur sa ligne de conduite, le président haïtien n’a adressé aucune demande d’aide à la France ni mis en avant de problèmes précis d’Haïti. Le président Martelly a surtout fait appel à l’apport de la France pour "bénéficier de l'expertise par exemple de l'ENA", l'Ecole nationale d'administration, jugeant "important" de "renforcer la présence de la France en Haïti" et de renforcer la coopération dans les secteurs de l'éducation, du tourisme, de la sécurité, la présence de la Minustah, la nécessité d’avoir des corps spécialisés (dans la PNH), de l'économie, mais aussi l'organisation d'élections.

La tournée se poursuit, Haïti candidat

Plus tôt dans la journée, le président Martelly avait petit-déjeuné avec des membres de l’association française des entreprises privées, un regroupement des 120 plus grandes entreprises de France. Parmi ses interlocuteurs du dernier jour de son passage dans la capitale française, certains sont déjà présentes en Haïti, d’autres l’ont été dans le passé.
Plus tard dans la journée, le président Martelly a été reçu à l’hôtel de Lassay par le président de l’Assemblée nationale française, Claude Bartolone.

Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, l’ancien président du Sénégal, Abdou Diouf, a ensuite reçu le président au siège de l’organisation.
A 13 heures, le président a reçu à déjeuner les patrons des principaux médias français dans les salons de la Maison de l’Amérique latine.

Selon les dires du président Martelly, à toutes les réunions auxquelles il a pris part, il a été volontariste. Armé de son catalogue des bonnes nouvelles et des indicateurs positifs sur la sécurité, l’éducation, le taux d’inflation et la croissance économique, il a invité ses interlocuteurs à promouvoir la nouvelle image d’Haïti et à venir sur place constater les avancées depuis le séisme de janvier 2010.

A l’OIF, le président a présenté la candidature d’Haïti pour l’organisation du sommet de la francophonie de 2016. « Je ne serai plus président, mais cela sera une bonne chose pour Haïti, a-t-il expliqué à des journalistes à Rome où il venait d’atterrir.
Michel Martelly est arrivé en fin de soirée à Rome pour commencer la deuxième partie de sa tournée en Europe qui le conduira aussi au Vatican pour rencontrer le pape François et en Belgique pour une audience avec le roi Philippe, avec le premier ministre belge et les responsables de l’Union européenne. 
Frantz Duval - Le Nouvelliste
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