RETOU AN FOS LAME KOMANTÈ YON ANSYEN ESKE GEN VRÈ KAD MILITÈ

Dixit Deka bess

Où sont nos militaires ? Ceux qui hier encore se réclamaient de la Résistance. Comment vous sentez-vous aujourd'hui face à tant d'infamie ? Demain c'est Vertières et cette bataille glorieuse aura 200 ans.
Vous qui portiez l'uniforme et qui paradiez à travers les rues de Port-au-Prince pourquoi ne redressez -vous pas l'échine et vous faire pardonner pour vos errements, vos manquements, vos lâchetés ?

Où sont-ils ces officiers démocrates qui jouaient les durs devant les civils "blanches" et qui n'avaient jamais raté l'occasion pour dénigrer l'institution militaire et ceux qui en faisaient partis. N'ayant jamais été de vrais militaires, ils sont aujourd'hui sénateurs et directeurs généraux non sans avoir éliminé quelques frères d'armes au nom de l'esprit de corps. L'histoire se souviendra de vous, ô apatrides!

Où sont ces militaires qui devaient constituer les derniers remparts contre la chimérisation de nos institutions?
Vous êtes partis sans dire mot, laissant pantois ceux qui vous supportaient et qui croyaient en vous.

Vous aviez oublié que nous fûmes un peuple de marrons et la bataille quoique perdue d'avance, méritait d'être engagée ce matin du 19 septembre 1994, même si ce n'était que pour ajouter une nouvelle page à notre histoire.

Où sont-ils ceux qui devant la menace d'invasion en 1994 eurent à reprendre devant le parlement les paroles célèbres d'un de nos pères fondateurs : "Au premier coup de canon d'alarme les villes disparaissent et la nation est debout". Et dire que beaucoup de soldats et de jeunes officiers y avaient cru et s'étaient préparés en la circonstance.

N'aurait-il pas été plus honorable pour vous de mourir les armes à la main plutôt que d'être aujourd'hui des agents de sécurité anonymes à l'aéroport de Miami ou dans d'autres états des Etats-Unis ? Non vous aviez préféré la souillure à la mort et l'histoire implacable vous traitera avec la même indécence.
Vous faisiez parti de l'Etat Major d'une armée quand même.
Vous étiez supposé être des stratèges non pas des farceurs ou des théoriciens qui n'avaient même pas à l'époque un plan de défense du territoire. Quelle abérration! Qu'allez-vous raconter à vos enfants et à vos petits enfants?
Messieurs est-il vrai que vous n'étiez que des mercenaires, des "Charles-Oscar"?
Nous voulons croire que la couche saine de cette armée finira par réagir et, un de ces quatres matins, nous fera revivre dans un sursaut d'orgueil...un autre Vertières.
A moins que " ratt kk nan ogatwa nou".

''O non prensip demokrati yo nou prete tèsk sa de forom Moun''

Eske peyi sa pwodwi vrè kad militè. Eske nou gen dwa di tankou sitwayen ki ekri pi ro yon ansyen grade ke te gen militè patriyot, konsekan.

Wouuuuyyyy rico jounen jodyè ap reflechi anpil. Ak 2 evenman premye se militè sa mwen te konn echanje ak li sou  forom Moun kite enpresyone m anpil.

Dezyèman yon militè ki se bon zanmi yon kouzen nan Monreyal kite fini pa bon zanmi m. Li abitye vizite famny mwen souvan osi mwen tou.

Poutan mwen te toujou vle evite l lè nou konnen rico pa renmen ditou jandam.

Men li telman saj, plen ouvèti, kanpe sou bon prensip. Answit mwen mennen bon envestigasyon sou li kom yon ansyen ofisye ro grade lakay  lè li te an pos  Okap.

 Se te toujou temwagnaj korèk, byen edike, koul pou yon militè.

Eleman sa mouri 2 semenn de sa an yon jenn laj. li fè yon kriz kadyak kite yon jenn madanm nan chagren. Non li se Franck Bazile, pwomosyon Andresol.

Pou mwen  se yon pèt pou peyi a, pou fanmy li,  pou zanmi l, e pou Ayiti.

Pè pou nanm  li.