Pinga kont DG PNH ki sanble 2 gout dklo ak fos polis tèt chat sou Aristid-Preval

PNH : attention DG !

La PNH, en vingt ans, a connu bien des soubresauts. Sa création, au lendemain de la démobilisation de facto des FAD’H, en 1994, a fait d’elle un pilier sur lequel repose le pouvoir politique. Personne, même après 19 ans, n’oubliera ces centaines de jeunes policiers, au palais national, reprendre en chœur, pour le bonheur du président Jean-Bertrand Aristide, le serment d’allégeance à Lavalas : « Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm ansanm nou se lavalas ».

Plus que des mots de foi, avec Aristide, revenu au pouvoir en 2001, l’institution a été dirigée par des hommes du sérail. Des hommes ayant à l’époque la confiance de Tabarre, des hommes capables de mettre la PNH sous coupe réglée. Quelques mois avant le retour de JBA, en mai et en novembre 2000, des éléments de la PNH étaient au cœur de vastes fraudes électorales. Cette jeune institution républicaine a été instrumentalisée pour affaiblir le règne de la loi, plomber la démocratie naissante au profit d’une chapelle politique, Lavalas.

C’était le temps des « ti pas kout ». Ni le président René Préval, ni son Premier ministre Jacques-Edouard Alexis n’avaient levé le petit doigt contre ces opérations planifiées et exécutées de l’intérieur par des éléments bien placés au sein de la PNH. Le conflit politique né de ces élections fabriquées au cours desquelles la démocratie était ramassée à la pelle a débouché sur GNB, le départ de JBA, la reprise en main de la PNH par des durs du « vle pa vle fò l ale ». Des faucons qui voulaient mater à la pointe du fusil la guérilla urbaine mise en place, en grande partie, pour des raisons politiques, pour dire non « au kidnapping » du président Jean-Bertrand Aristide qui a atterri à Banguy, en République centrafricaine avant de passer plusieurs années en Afrique du Sud.

A cause des choix, des mauvais choix d’apprentis sorciers, de stratèges politiques Tèt chat, Port-au-Prince s’est enlisé dans la violence brutale et aveugle de l’opération Bagdad. D’innombrables habitants de quartiers populeux, des civils et des policiers ont été tués par balle avant le retour au pouvoir, le 14 mai 2006, de René Préval. En trois mots, « Poze, depoze, repoze », René Préval avait trouvé la stratégie pour éteindre les  foyers de violence. Il fallait remettre les armes, intégrer le programme de réinsertion ou mourir. L’homme de Marmelade était clair. Il avait aussi compris que les options aux hommes armés étaient nécessaires, même si l’on ne saurait qualifier de succès cette vaste opération de désarmement et de réinsertion. Cependant, le président René Préval, Alix Fils-Aimé du CNDDR ont réussi ce pari de l’apaisement avec un chef de police, Mario Andrésol, loin d’être le préféré du chef de l’Etat.

Andrésol, revenu en Haïti en juillet 2005, malgré quelques mésaventures avec des pontes lavalas qui l’ont envoyé en garde à vue avec son uniforme suite à l’attaque meurtrière de l’Académie de police en juillet 2001, a rangé ses acrimonies, ses rancœurs au placard.  Il a donné l’image d’un chef de police apolitique, libre, respectueux de la loi. Avec le président Michel Joseph Martelly, les relations de Mario Andrésol ont été en butte à des difficultés pas toujours ébruitées. Sans faire de grandes vagues, Andrésol, après un second mandat, est passé à la mode, sa passion.

Entre-temps, dynamique directeur départemental de l’Artibonite, Godson Aurélus, choisi par Michel Martelly, est au cœur de critiques depuis quelques mois. Parce qu’il n’a pas de poigne sur des éléments incontrôlés de ses troupes, responsables d’agressions contre un sénateur de la République. Parce qu’il est sous le feu de la critique à cause de manifestations de l’opposition politique violemment dispersées.  Au regard de ce passif, certains n’hésitent pas à exprimer leur crainte d’un retour au passé, quand la PNH était inféodée au pouvoir politique. Au point de dire : attention DG, il y a un petit danger à l’horizon. Il y a de petits signaux qui font couler de la salive.

Depuis samedi, une petite polémique enfle. Lors de la dernière édition de « Gouvènman an lakay ou » à Miami, le chef de la PNH, Godson Aurélus, était en rose. Comme la majorité des officiels haïtiens (exception faite de Wilson Laleau, ministre du Commerce), Aurélus portait cette couleur en signe, dit-on, d’allégeance au pouvoir de Michel Joseph Martelly. Pour certains, parce que la perception vaut le fait, parce que les symboles étant ce qu’ils sont, Godson Aurélus, déjà taxé « d’asservi » par des opposants du régime, a commis une faute que sa naïveté supposée et les exigences en matière de sécurité de l’évènement ne pouvaient excuser.

Il est, affirment ces critiques, dans un schéma normal qui le porte à obéir au doigt et à l’œil à ses supérieurs. Cela, en théorie, n’a rien d’anormal qu’un gradé obéisse aux ordres émanant des autorités civiles. D’autant que, légalement, le directeur général est l’avant-dernier personnage au sein du Conseil supérieur de la PNH.  Une fois ratifié par le Sénat de la République, il est en charge, avec l’IGPNH, les directeurs centraux et directeurs départementaux, du bon fonctionnement de l’institution policière qui garantit la sécurité des vies et des biens. Mais l’inquiétude se situe dans la capacité ou non des chefs politiques de la PNH à respecter la loi, à résister à la tentation de faire le déjà-vu lors des prochaines élections. Cette fois, au profit du camp rose, la couleur que le DG a portée. Peut-être sans faire attention à la charge symbolique du rose.

Roberson Alphonse

Source: Le Nouvelliste

Bon! Ki bagay saa?

Eske PNH se yon entitisyon militè?
Kijan DG saa abiye tankou yon Chaloska?
Ayisyen renmen jandam ak kokomakak.
Kilè na p aprann?

Rico , votre compère est un nèg Rose ...

Yo pa p janm aprann ;jiska ke mesye sa yo tonbe lan IRELEVANS.
Eske misye se yon ansyen militè ;menm jan ak lòt yo?

Mwen pa konprann NÈG sa yo .Pouki sa misye pa IMITE MARIO ANDRESOL/
Byen ke ou ka wè kote SENPATI ANDRESOL te ye men misye te fè yon JEFÒ pou l montre yon sèten ENPASYALITE.

Si se pa yon gouvènman TÈT KALETIST ,KI DE PLIZANPLI ENPWOBAB,ki retounen ;karyè ORELUS fini ,l ap blije al chache lòt bagay pou l fè!