ARISTIDE, EYADEMA, MOBUTU, BOKASSA, MUGABE, PATASSE ET LES AUTRES…
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ARISTIDE, EYADEMA, MOBUTU, BOKASSA, MUGABE, PATASSE ET LES AUTRES…
ARISTIDE, EYADEMA, MOBUTU, BOKASSA, MUGABE, PATASSE ET LES AUTRES…
Le 1er janvier 2004, Haïti célébrait le 200ème anniversaire de son indépendance. Haïti, l’un des 5 pays les plus pauvres de la planète, sinon le plus pauvre!
Dans une réflexion que j’avais livrée, il y a quelques mois et dont le titre était: «LE NOIR,LE BLANC ET DIEU», j’exprimais ma perplexité devant l’ incapacité de l’Homme Noir à s’assumer, à assumer ses responsabilités devant Dieu, devant son pays, et devant ses semblables. J’exprimais mon indignation devant le comportement d’un Charles Taylor, d’un Fode Sankho, d’un Mobutu, d’un Samuel Doe, d’un Idi Amin Dada, d’un Eyadema, etc. Et j’avais alors posé la question-affirmation suivante: «Alors, il y a un problème nègre!»
Oui, aujourd’hui, les feux de l’actualité sont braqués sur Haïti, premier pays nègre à être indépendant… depuis deux siècles… et le pays le plus pauvre de la planète!
J’avais évoqué Dieu dans ma réflexion. Aujourd’hui, Dieu tient une place importante dans l’actualité haïtienne, parce que Aristide était un homme de Dieu, un prêtre, pour qui la souffrance d’un peuple devait être insupportable… Mais l’homme de Dieu est transformé en Diable, par le pouvoir!
Aristide n’était pas un militaire illettré, comme Eyadema, Samuel Doe ou Bokassa. Duvalier père n’était pas un illettré non plus. Il était médecin et était adulé par son peuple, car il avait découvert un médicament contre le Pian, maladie contagieuse, qui ravageait l’île. Une fois au pouvoir, les deux se sont transformés en diables insensibles à la misère et à la détresse des Haïtiens…
Jonas Savimbi était, lui aussi, Médecin, avant de se lancer dans la lutte pour l’indépendance de l’Angola. Macias N’guema, lui, était un brillant avocat, avant de détruire en moins de 10 ans sa Guinée équatoriale natale! Ce n’est donc pas un problème de niveau intellectuel!
Alors, est-ce la malédiction divine sur la race noire ou le légendaire égoïsme Nègre qui transforment les Dirigeants noirs en fauves sanguinaires pour leurs frères de race?
Je n’ai pas de réponse satisfaisante…
Je constate seulement qu’il a fallu chercher d’urgence un pays d’accueil pour Bokassa, Mobutu, pour Mengistu Hailé Mariam, pour Pascal Lissouba, pour Hissene Habre, pour Ange Félix Patassé, pour Siad Barré, pour Idi Amin Dada, Charles Taylor, pour Konan Bédié, pour Robert Guéi, pour Nino Vieyra, pour Sir Daouda Diawara, pour Joseph Momh, pour Didier Ratsiraka, pour Jean Claude Duvalier… et maintenant, pour Jean Bertrand Aristide… Cela fait beaucoup… cela fait trop, pour un continent, qui s’enfonce toujours un peu plus dans le gouffre…
Je cherche des réponses à ces deux questions essentielles:
1) Pourquoi les dirigeants nègres n’ont pas réussi là où les dirigeants bancs ou jaunes ont réussi? Pour exemples: en 1962, la Malaisie, Le Ghana, la Corée du Sud et l’Ouganda avaient le même niveau de développement. Voyez, aujourd’hui, le niveau de développement de ces 4 pays!
2) Pourquoi les Dirigeants nègres veulent-ils s’éterniser au pouvoir, contre vents et marées et refusent, pour la plupart d’entre eux, une démocratisation des systèmes politiques de leurs pays respectifs?
Je crois avoir un début de réponses à ces deux questions.
Pour la 1ère question, la réponse est assez simple: les dirigeants nègres n’ont jamais eu d’idéal, contrairement à leurs homologues blancs ou jaunes! La Malaisie, la Corée du sud, Taiwan, Singapour, Hong Kong, La Thailande, se sont tous développés sous des dictatures, civiles ou militaires. Or, aucune dictature africaine n’a sorti son pays du sous développement! Prenons la Corée du sud: les Généraux qui se sont succédés au pouvoir, de 1956 à la démocratisation récente du pays, avaient tous un idéal: porter leur pays toujours plus haut, et toujours plus loin: «En 10 ans, je dois construire X kilomètres de routes bitumées, X kilomètres de voies ferrées, X hôpitaux. En 10 ans, je dois créer X unités industrielles, créer X millions d’emplois, X lycées et universités. Il faut qu’on dise que tel barrage, telles bibliothèques nationales, telles autoroutes… ont été des réalisations sous mon régime… Il faut qu’on dise que telles mesures sociales, tels avantages pour les travailleurs, les paysans, les chômeurs, les étudiants, les handicapés… ont été prises ou accordés sous mon régime …» C’est comme cela que raisonnent les dirigeants blancs et jaunes.
Et nos dirigeants nègres? Ils n’ont jamais eu de vrais projets de société, ils n’ont aucun idéal, aucune pensée pour l’avenir de leurs nations et de leurs peuples! Leur seule préoccupation est la suivante: «comment faire pour rester le plus longtemps possible au pouvoir?»
Il n’est pas étonnant qu’avec des raisonnements de ce genre, la première République noire, Haïti, soit restée deux cents ans, sans bouger dans le bon sens! Il est clair qu’avec des dirigeants comme Mobutu, Eyadema, Mugabé, Aristide… et les autres, les pays africains NOIRS fêteront leur 200ème anniversaire d’indépendance, sans avoir avancé d’un pouce dans le développement!
Pour la deuxième question , la réponse est multiforme. Je n’exclus pas une petite dose de malédiction, mais deux éléments majeurs expliquent l’entêtement morbide des dirigeants noirs à s’éterniser au pouvoir, et leur refus de démocratiser nos pays: l’égoïsme et la paresse.
1) L’égoïsme nègre: j’avais longuement parlé de ce problème dans ma dernière réflexion. Tout peut s’écrouler autour du dirigeant nègre, pourvu que sa maison, à lui, tienne debout! À ce propos, j’avais donné l’exemple du Gal Gnassingbe Eyadema et livré les conclusions d’un psychologue qui a étudié longuement le phénomène Eyadema, à notre demande: «Si on demandait à Eyadema de tuer tous ses enfants (ils sont une centaine au moins!) pour rester au pouvoir jusqu’à sa mort, il le fera!». C’est sans commentaires!
2) La Paresse : la paresse physique, intellectuelle et morale. Oui, c’est un facteur-clé, qui explique le refus de démocratisation de leur régime. À ce propos, nous suivons avec attention la campagne pour la désignation du candidat à l’investiture démocrate aux élections présidentielles de novembre prochain, aux États-Unis d’Amérique. Avant d’arriver à la Maison Blanche, il faut se lever tôt. Il faut batailler dur, et ce, pendant des années, pour se faire élire, d’abord, comme Maire d’une ville, ou Sénateur, ou Gouverneur d’un État, puis affronter les primaires avec une débauche d’énergie physique, morale et intellectuelle, pour arriver à la Maison Blanche!
Imaginez-vous un Eyadema Gnassingbe faire ces exercices? Non, Cela est hors de portée de ses capacités mentales, intellectuelles et morales! À ma connaissance, la seule fois où il a fait un mini discours improvisé, c’était à son retour d’Abuja en 1990. Le discours a duré moins de cinq minutes, et les élèves togolais du cours primaire ont relevé 19 fautes de grammaire dans le speech présidentiel! Alors, allez lui demander un débat télévisé avec un adversaire politique… S’il n’était pas paresseux, il aurait pu améliorer son niveau intellectuel depuis qu’il est au pouvoir!
Mais là n’est pas tout le problème; le français n’étant pas sa langue maternelle, il pouvait s’exprimer en Kakye, sa langue maternelle, avec traduction simultanée pour les téléspectateurs. Mais, paresse et égoïsme aidant, il n’acceptera jamais! Parce qu’il est incapable d’étoffer un programme crédible pour ses concitoyens. Cela demande des centaines d’heures de travail, et Eyadema et ses semblables sont incapables de faire un travail intellectuel de plusieurs centaines d’heures!
Prenez le Président français Jacques Chirac. Il a courageusement vécu 3 cohabitations avec son ancien parti, le RPR. Il a été Premier Ministre de Mitterrand, puis, à la 2ème cohabitation, il a demandé à son ex-poulain Balladur, d’aller au charbon à sa place. Enfin, élu Président, il repasse à la cohabitation avec Lionel Jospin comme son Premier Ministre! Alors, un grand Président d’un grand pays comme la France, accepte des cohabitations. Eyadema, lui, ne veut pas en entendre parler! Depuis 1993, la Communauté internationale lui demande d’organiser des élections législatives libres pour lever les sanctions prises contre le Togo. Mais, le Négrillon refuse! Une cohabitation, c’est trop compliqué; cela demande trop d’effort intellectuel, cela demande trop de travail pour lui et ses semblables!
Pour le Dictateurs nègres, c’est la solution de facilité: pas de débats, pas de critiques, pas de bilans à faire au peuple. Figurez-vous qu’en 37 ans de pouvoir absolu, Eyadema n’a jamais fait de vraie visite officielle dans aucune région du Togo: allez voir et toucher du doigt les problèmes locaux, discuter avec les paysans, les acteurs du développement, les responsables locaux, etc. Rien!
Il a, par contre, visité une cinquantaine de pays à travers le monde. Il adore aller à Paris où il séjourne au moment où nous écrivons ces lignes, mais la vue de l’une des villes les plus belles du monde ne l’a jamais inspiré! Il vit au camp RIT de Lomé, entouré d’égouts engorgés, qui laissent couler des eaux usées nauséabondes, tout comme les quartiers qui l’entourent (Tokoin Ramco, Gbadago, Lagune de Bè, Cinéma Le Togo, Tokoin Lycée, Amoutivé), qui envoient des odeurs jusque dans ses narines. Oui, la facilité! Tout le monde doit regarder dans la même direction: c’est le concept de la politique griffée Eyadema. Quand on lui dit que même les moutons ne regardent pas tous dans la même direction, quand ils sont dans leur troupeau, Gnassingbe ne comprend toujours pas!… A cette allure, en l’an 2160, quand le Togo fêtera son 200ème anniversaire d’indépendance, rien ne bougera, réellement, … comme en Haïti!
Dans ce pays, entre les Duvallier, les Cédras, les Aristide, les Tontons macoutes, les Chimères, et les Militaires haïtiens, qui ont perpétré 32 coup d’Etat en deux siècles, (soit un coup d’Etat tous les 6 ans et demi environ), comment voulez que les NÈGRES avancent?
Alors, on voit le spectacle affligeant et dégradant des PRÉSIDENTS NÈGRES déchus errer de pays en pays et de villes en villes, comme des délinquants! Depuis nos indépendances, plus de vingt de ces délinquants ont goûté à l’expérience de ces errances! AUCUN AUTRE CONTINENT N’A CONNU ÇA!
C’est pourquoi je crois à une petite malédiction tout de même!
Quelle solution proposer? Je vous laisse réfléchir, chers frères noirs Africains!…
Londres, Royaume Uni, 6 mars 2004 Dr David Ekoude Ihou
Secrétaire Général du Parti de la Conscience et de l’intégrité (PCI)
Secrétaire Général du Front Du Refus (FDR)
Ancien Ministre de la Santé et de la Population de la Transition Démocratique togolaise
Le 1er janvier 2004, Haïti célébrait le 200ème anniversaire de son indépendance. Haïti, l’un des 5 pays les plus pauvres de la planète, sinon le plus pauvre!
Dans une réflexion que j’avais livrée, il y a quelques mois et dont le titre était: «LE NOIR,LE BLANC ET DIEU», j’exprimais ma perplexité devant l’ incapacité de l’Homme Noir à s’assumer, à assumer ses responsabilités devant Dieu, devant son pays, et devant ses semblables. J’exprimais mon indignation devant le comportement d’un Charles Taylor, d’un Fode Sankho, d’un Mobutu, d’un Samuel Doe, d’un Idi Amin Dada, d’un Eyadema, etc. Et j’avais alors posé la question-affirmation suivante: «Alors, il y a un problème nègre!»
Oui, aujourd’hui, les feux de l’actualité sont braqués sur Haïti, premier pays nègre à être indépendant… depuis deux siècles… et le pays le plus pauvre de la planète!
J’avais évoqué Dieu dans ma réflexion. Aujourd’hui, Dieu tient une place importante dans l’actualité haïtienne, parce que Aristide était un homme de Dieu, un prêtre, pour qui la souffrance d’un peuple devait être insupportable… Mais l’homme de Dieu est transformé en Diable, par le pouvoir!
Aristide n’était pas un militaire illettré, comme Eyadema, Samuel Doe ou Bokassa. Duvalier père n’était pas un illettré non plus. Il était médecin et était adulé par son peuple, car il avait découvert un médicament contre le Pian, maladie contagieuse, qui ravageait l’île. Une fois au pouvoir, les deux se sont transformés en diables insensibles à la misère et à la détresse des Haïtiens…
Jonas Savimbi était, lui aussi, Médecin, avant de se lancer dans la lutte pour l’indépendance de l’Angola. Macias N’guema, lui, était un brillant avocat, avant de détruire en moins de 10 ans sa Guinée équatoriale natale! Ce n’est donc pas un problème de niveau intellectuel!
Alors, est-ce la malédiction divine sur la race noire ou le légendaire égoïsme Nègre qui transforment les Dirigeants noirs en fauves sanguinaires pour leurs frères de race?
Je n’ai pas de réponse satisfaisante…
Je constate seulement qu’il a fallu chercher d’urgence un pays d’accueil pour Bokassa, Mobutu, pour Mengistu Hailé Mariam, pour Pascal Lissouba, pour Hissene Habre, pour Ange Félix Patassé, pour Siad Barré, pour Idi Amin Dada, Charles Taylor, pour Konan Bédié, pour Robert Guéi, pour Nino Vieyra, pour Sir Daouda Diawara, pour Joseph Momh, pour Didier Ratsiraka, pour Jean Claude Duvalier… et maintenant, pour Jean Bertrand Aristide… Cela fait beaucoup… cela fait trop, pour un continent, qui s’enfonce toujours un peu plus dans le gouffre…
Je cherche des réponses à ces deux questions essentielles:
1) Pourquoi les dirigeants nègres n’ont pas réussi là où les dirigeants bancs ou jaunes ont réussi? Pour exemples: en 1962, la Malaisie, Le Ghana, la Corée du Sud et l’Ouganda avaient le même niveau de développement. Voyez, aujourd’hui, le niveau de développement de ces 4 pays!
2) Pourquoi les Dirigeants nègres veulent-ils s’éterniser au pouvoir, contre vents et marées et refusent, pour la plupart d’entre eux, une démocratisation des systèmes politiques de leurs pays respectifs?
Je crois avoir un début de réponses à ces deux questions.
Pour la 1ère question, la réponse est assez simple: les dirigeants nègres n’ont jamais eu d’idéal, contrairement à leurs homologues blancs ou jaunes! La Malaisie, la Corée du sud, Taiwan, Singapour, Hong Kong, La Thailande, se sont tous développés sous des dictatures, civiles ou militaires. Or, aucune dictature africaine n’a sorti son pays du sous développement! Prenons la Corée du sud: les Généraux qui se sont succédés au pouvoir, de 1956 à la démocratisation récente du pays, avaient tous un idéal: porter leur pays toujours plus haut, et toujours plus loin: «En 10 ans, je dois construire X kilomètres de routes bitumées, X kilomètres de voies ferrées, X hôpitaux. En 10 ans, je dois créer X unités industrielles, créer X millions d’emplois, X lycées et universités. Il faut qu’on dise que tel barrage, telles bibliothèques nationales, telles autoroutes… ont été des réalisations sous mon régime… Il faut qu’on dise que telles mesures sociales, tels avantages pour les travailleurs, les paysans, les chômeurs, les étudiants, les handicapés… ont été prises ou accordés sous mon régime …» C’est comme cela que raisonnent les dirigeants blancs et jaunes.
Et nos dirigeants nègres? Ils n’ont jamais eu de vrais projets de société, ils n’ont aucun idéal, aucune pensée pour l’avenir de leurs nations et de leurs peuples! Leur seule préoccupation est la suivante: «comment faire pour rester le plus longtemps possible au pouvoir?»
Il n’est pas étonnant qu’avec des raisonnements de ce genre, la première République noire, Haïti, soit restée deux cents ans, sans bouger dans le bon sens! Il est clair qu’avec des dirigeants comme Mobutu, Eyadema, Mugabé, Aristide… et les autres, les pays africains NOIRS fêteront leur 200ème anniversaire d’indépendance, sans avoir avancé d’un pouce dans le développement!
Pour la deuxième question , la réponse est multiforme. Je n’exclus pas une petite dose de malédiction, mais deux éléments majeurs expliquent l’entêtement morbide des dirigeants noirs à s’éterniser au pouvoir, et leur refus de démocratiser nos pays: l’égoïsme et la paresse.
1) L’égoïsme nègre: j’avais longuement parlé de ce problème dans ma dernière réflexion. Tout peut s’écrouler autour du dirigeant nègre, pourvu que sa maison, à lui, tienne debout! À ce propos, j’avais donné l’exemple du Gal Gnassingbe Eyadema et livré les conclusions d’un psychologue qui a étudié longuement le phénomène Eyadema, à notre demande: «Si on demandait à Eyadema de tuer tous ses enfants (ils sont une centaine au moins!) pour rester au pouvoir jusqu’à sa mort, il le fera!». C’est sans commentaires!
2) La Paresse : la paresse physique, intellectuelle et morale. Oui, c’est un facteur-clé, qui explique le refus de démocratisation de leur régime. À ce propos, nous suivons avec attention la campagne pour la désignation du candidat à l’investiture démocrate aux élections présidentielles de novembre prochain, aux États-Unis d’Amérique. Avant d’arriver à la Maison Blanche, il faut se lever tôt. Il faut batailler dur, et ce, pendant des années, pour se faire élire, d’abord, comme Maire d’une ville, ou Sénateur, ou Gouverneur d’un État, puis affronter les primaires avec une débauche d’énergie physique, morale et intellectuelle, pour arriver à la Maison Blanche!
Imaginez-vous un Eyadema Gnassingbe faire ces exercices? Non, Cela est hors de portée de ses capacités mentales, intellectuelles et morales! À ma connaissance, la seule fois où il a fait un mini discours improvisé, c’était à son retour d’Abuja en 1990. Le discours a duré moins de cinq minutes, et les élèves togolais du cours primaire ont relevé 19 fautes de grammaire dans le speech présidentiel! Alors, allez lui demander un débat télévisé avec un adversaire politique… S’il n’était pas paresseux, il aurait pu améliorer son niveau intellectuel depuis qu’il est au pouvoir!
Mais là n’est pas tout le problème; le français n’étant pas sa langue maternelle, il pouvait s’exprimer en Kakye, sa langue maternelle, avec traduction simultanée pour les téléspectateurs. Mais, paresse et égoïsme aidant, il n’acceptera jamais! Parce qu’il est incapable d’étoffer un programme crédible pour ses concitoyens. Cela demande des centaines d’heures de travail, et Eyadema et ses semblables sont incapables de faire un travail intellectuel de plusieurs centaines d’heures!
Prenez le Président français Jacques Chirac. Il a courageusement vécu 3 cohabitations avec son ancien parti, le RPR. Il a été Premier Ministre de Mitterrand, puis, à la 2ème cohabitation, il a demandé à son ex-poulain Balladur, d’aller au charbon à sa place. Enfin, élu Président, il repasse à la cohabitation avec Lionel Jospin comme son Premier Ministre! Alors, un grand Président d’un grand pays comme la France, accepte des cohabitations. Eyadema, lui, ne veut pas en entendre parler! Depuis 1993, la Communauté internationale lui demande d’organiser des élections législatives libres pour lever les sanctions prises contre le Togo. Mais, le Négrillon refuse! Une cohabitation, c’est trop compliqué; cela demande trop d’effort intellectuel, cela demande trop de travail pour lui et ses semblables!
Pour le Dictateurs nègres, c’est la solution de facilité: pas de débats, pas de critiques, pas de bilans à faire au peuple. Figurez-vous qu’en 37 ans de pouvoir absolu, Eyadema n’a jamais fait de vraie visite officielle dans aucune région du Togo: allez voir et toucher du doigt les problèmes locaux, discuter avec les paysans, les acteurs du développement, les responsables locaux, etc. Rien!
Il a, par contre, visité une cinquantaine de pays à travers le monde. Il adore aller à Paris où il séjourne au moment où nous écrivons ces lignes, mais la vue de l’une des villes les plus belles du monde ne l’a jamais inspiré! Il vit au camp RIT de Lomé, entouré d’égouts engorgés, qui laissent couler des eaux usées nauséabondes, tout comme les quartiers qui l’entourent (Tokoin Ramco, Gbadago, Lagune de Bè, Cinéma Le Togo, Tokoin Lycée, Amoutivé), qui envoient des odeurs jusque dans ses narines. Oui, la facilité! Tout le monde doit regarder dans la même direction: c’est le concept de la politique griffée Eyadema. Quand on lui dit que même les moutons ne regardent pas tous dans la même direction, quand ils sont dans leur troupeau, Gnassingbe ne comprend toujours pas!… A cette allure, en l’an 2160, quand le Togo fêtera son 200ème anniversaire d’indépendance, rien ne bougera, réellement, … comme en Haïti!
Dans ce pays, entre les Duvallier, les Cédras, les Aristide, les Tontons macoutes, les Chimères, et les Militaires haïtiens, qui ont perpétré 32 coup d’Etat en deux siècles, (soit un coup d’Etat tous les 6 ans et demi environ), comment voulez que les NÈGRES avancent?
Alors, on voit le spectacle affligeant et dégradant des PRÉSIDENTS NÈGRES déchus errer de pays en pays et de villes en villes, comme des délinquants! Depuis nos indépendances, plus de vingt de ces délinquants ont goûté à l’expérience de ces errances! AUCUN AUTRE CONTINENT N’A CONNU ÇA!
C’est pourquoi je crois à une petite malédiction tout de même!
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Rico- Super Star
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Date d'inscription : 02/09/2006
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: ARISTIDE, EYADEMA, MOBUTU, BOKASSA, MUGABE, PATASSE ET LES AUTRES…
Neg ki ekri tenten sa sou Aristide , li pa kon sa lap di . Francheman c'est un nègre vendu ... à la France .
Marc H- Super Star
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Opinion politique : Démocrate
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Date d'inscription : 28/08/2006
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Re: ARISTIDE, EYADEMA, MOBUTU, BOKASSA, MUGABE, PATASSE ET LES AUTRES…
E BYEN ZOT TOU VANN NAN NANM YO, SWA GWO BLAN ZETWALE OU FÈY DERAB.monhaiti a écrit:Neg ki ekri tenten sa sou Aristide , li pa kon sa lap di . Francheman c'est un nègre vendu ... à la France .E
Rico- Super Star
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