HAÏTI ÉLECTIONS 2015 : POURQUOI PAS TROIS OU QUATRE GRANDS PARTIS POLITIQUES
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HAÏTI ÉLECTIONS 2015 : POURQUOI PAS TROIS OU QUATRE GRANDS PARTIS POLITIQUES
EN RAPPEL : HAÏTI ÉLECTIONS 2015/ 2016
Par Jean Ulrick Pavilus Criminologue Analyste.
PEUPLE HAÏTIEN !!!
«««NOUS DEVONS NÉCESSAIREMENT FUSIONNER LES PARTIS POLITIQUES EN HAÏTI, POUR OBTENIR LA FORCE POLITIQUE MAJORITAIRE, PORTEUSE D'UNE VISION POLITIQUE NATIONALE INCLUSIVE ET REPRÉSENTATIVE, POUR LA RECONSTRUCTION D'UNE HAÏTI MEILLEURE ET PROSPÈRE ! »»»
Fusionnons les partis politiques en Haïti !!!
Les multiples petits partis politiques en Haïti, sont les causes de l’incapacité de créer des objectifs politiques représentatifs et/ou de consensus nationaux ou collectifs. Ils empêchent une réelle force politique majoritaire en Haïti. C’est inacceptable de continuer dans cette pratique politique irrationnelle. Les multiples petits partis politiques sont faibles, et non majoritaires . Ils ont une portée de pouvoir politique limitée et sont incapables d’accéder au pouvoir, pour assurer et ou prendre la gestion de la gouvernance politique du pays. Ces multiples petits partis politiques, sont les sources de conflits et de turbulences politiques stériles dans la société haïtienne. D'où la lucidité et la rationalité politique s'imposent, pour fusionner ces petits partis politiques en trois ou quatre grands partis politiques en Haïti ? Est-ce si difficile et pourquoi ? s'il y a de véritable conviction politique, de volonté politique profonde et de l'aspiration politique honnête, pour prendre la gouvernance politique du pays en toute sincérité, pour bien servir la nation haïtienne et pour effectuer la reconstruction d'une Haïti meilleure et prospère ?
EN EFFET, POURQUOI PAS TROIS OU QUATRE GRANDS PARTIS POLITIQUES EN HAÏTI ?
Depuis le début de la révolution des années 1980 à ce jour, il existe deux grands partis politiques en Haïti : Le parti Unité Nationale DUVALIERISTE (PUN) qui a été fondé vers la fin des années 1956; et le mouvement politique LAVALAS, qui émane de L'OPL avec Aristide, de dominance : Fanmi Lavalas ; INITE; Ansam nou fô et bien d'autres, voulant faire la démocratie et le développement d’Haïti.
La réalité de ces deux grands partis politiques passe inaperçue et demeure encore un peu confuse, par la déraison politique populiste qui divise la société haïtienne, en des sous groupes stratifiés de partis politiques autonomes. Ces groupes de partis politiques sont en quête des intérêts personnels, au détriment des vrais objectifs politiques de consensus nationaux et/ou collectifs. Ces divers partis politiques en Haïti sont dirigés par des ambitieux leaders politiques Haïtiens, responsables en effet de la faiblesse d’une réelle force politique majoritaire dans la pratique. C’est une déficience politique et une organisation politique négative, dans l’ordre de la pratique politique en Haïti qu'il faut nécessairement corriger.
L’Honorable Sénatrice Madame Edmonde Supplice Beauzile, Présidente du parti politique fusion des sociaux démocrates Haïtiens, a fait preuve d'une politicienne visionnaire d'une grande intelligence, de pragmatisme, de rationalité et d'une grande lucidité, par sa détermination et sa conviction profonde, dans la pratique de la philosophie du parti politique fusion des sociaux démocrates haïtiens. Et ce, en vue de fusionner divers partis politiques d’allégeances d'idéologies politiques communes, afin de combler cette lacune existante dans la pratique politique actuelle. Cette initiative est une des meilleures stratégies d’avant-garde, pour la reforme de cette pratique politique irrationnelle actuelle, de ces multiples partis politiques en Haïti. Un exemple à suivre ! Elle peut permettre non seulement de remédier à l’ordre politique anomique en Haïti; mais le plus important , cette initiative permettra de maximiser la portée de la force politique majoritaire, porteuse de vision politique nationale inclusive et représentative . Enfin, cette initiative permettra d'éviter d'autres spectacles de la déraison politique des 152 partis politiques, qui seront inscrits pour les prochaines élections à venir en Haïti.
Oui fusionnons ces multiples petits partis politiques en Haïti , par leurs allégeances de leurs idéologies politiques communes ! Notamment à titre d’exemple soient : et/ou, au sens des partis politiques suivants:
1-Parti Politique Sociaux Démocrates Haïtiens !
2-Parti Politique Unité Nationale !
3-Parti Politique Lavalas et/ou Fanmi Lavalas !
4- Parti politique X…ou Y…
Ainsi, la Droite, la Gauche, les Républicains, les Démocrates et les Sociaux Démocrates, seront clairement définis. La mystification politique du peuple Haïtien, cessera une fois pour toute. De même, nous faciliterons l'éducation politique adéquate, permettant au peuple Haïtien d'être mieux éclairé et informé, pour mieux choisir le parti politique et les leaders politiques, pour confier la gestion de la gouvernance politique du pays. En d’autres termes, nous devons emboîter les pas dans la voie cette initiative de fusionnement des divers petits partis politiques en Haïti.
Pour l’efficience de l’organisation de la pratique politique rationnelle en Haïti, nous devons choisir cette voie : CRÉONS DE GRANDS PARTIS POLITIQUES MODERNES ET DÉMOCRATIQUES EN HAÏTI: « RÉPUBLICAINS, DÉMOCRATES, SOCIAUX DÉMOCRATES OU AUTRES» :
POUR LA PRATIQUE POLITIQUE RATIONNELLE ET EFFICIENTE EN HAÏTI !
ENFIN, POUR LA FORCE POLITIQUE MAJORITAIRE, PORTEUSE DE VISION POLITIQUE NATIONALE INCLUSIVE ET REPRÉSENTATIVE POUR LA RECONSTRUCTION D'UNE HAÏTI MEILLEURE ET PROSPÈRE !
Fusionnons les partis politiques en Haïti !!!
https://www.facebook.com/pages/Jean-Ulrick-Pavilus-Criminologue-Analyste/520729528013836?ref=stream
Patriotiquement votre Jean Ulrick Pavilus Criminologue Analyste.
Le 3 Mai 2014 / RAPPEL Le ! Avril 2015
Dernière édition par haitimere le Sam 18 Juil 2015 - 21:29, édité 1 fois
haitimere- Star
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Re: HAÏTI ÉLECTIONS 2015 : POURQUOI PAS TROIS OU QUATRE GRANDS PARTIS POLITIQUES
Lide sayo pa nouvo. Nou gen lontan nap mande pou menm bagay lan.
Sepandan se yon panye krab ak yon bwat dezagreman ki dwe toufe lan sous.
Dapre denye obsevasyon ki fèt, majorite lan 150 pati yo genyen koneksyon ak pouvwa ekzekitif ann Ayiti. Yo jwenn ankourajman ak sipò finansye pou yo bwouye kat yo. Yo pa rasanble dapre liy ideyolojik men pou satisfè anbisyon kèk politisyen pwofesyonèl.
Sa vle di ke tout kandida sayo ap deranje vòt pati ki dominan yo. Divize pou reye.
Kisa Pati Ayisyen Tètkale reprezante?
Fondatè pati saa pa gen okenn ideyoloji sinon lap fè travay pou Zanmi dAyiti ki yon gwoup enterè antinasyonal.
Sasaye- Super Star
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Lettre ouverte aux Haïtiens du monde
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Chers compatriotes,
Il y a cent ans depuis qu’il existe une diaspora haïtienne à travers le monde. Cette aventure a débuté avec l’occupation américaine en 1915. C’est en effet à partir de cette année là qu’on retrouve les premiers Haïtiens dans les champs de canne à sucre en République Dominicaine et à Cuba. Cette émigration haïtienne va prendre de l’ampleur sous la dictature des Duvalier avec l’exil forcé des cerveaux du pays vers l’Amérique du Nord, l’Afrique et l’Europe.
Cette diaspora qui s’est toujours donnée pour devoir de supporter la famille restée en Haïti, a représenté et représente encore la classe moyenne du pays, le bailleur de fonds le plus fidèle et le plus sûr d’Haïti. En effet, cette année encore le Fond Monétaire International vient de confirmer que la diaspora haïtienne a transféré au pays plus de deux milliards de dollars US.
Toutefois cette situation présente un inconvénient majeur: toute classe moyenne qu’elle est, la diaspora ne peut pas être en même temps en amont et en aval; elle n’a donc pas le pouvoir de retenir en Haïti les devises qu’elle y transfert. C’est qu’entre temps, Haïti qui est devenu un pays essentiellement consommateur, ne produit plus pour satisfaire les besoins primaires de sa population. Ainsi tout le fond que le pays reçoit ne fait qu’y transiter pour se retrouver dans l’économie de la République Dominicaine, de la Floride, du Panama etc.
Aussi la diaspora doit se poser la question: et si cette aide inconditionnelle à Haïti n’était pas la meilleure façon d’aider son pays? En effet aussi vrai qu’Haïti ne semble plus pouvoir se passer de l’aide bilatérale internationale arrivée au tournant des années cinquante à la faveur du cyclone Hazel (avant 1954 Haïti était totalement autosuffisant), l’aide humanitaire de la diaspora semble scléroser les plus jeunes et tels des quadraplégiques, les condamner à la dépendance la plus totale et à cette oisiveté, mère de tous les vices et de toutes les exactions.
Ainsi, de même que nous devons exiger que l’aide bilatérale soit repensée pour Haïti, de même, après avoir reconnu notre échec à garder la même façon d’aider le pays pendant si longtemps, ne devrions nous pas aujourd’hui penser à changer de paradigme?
N’est-ce pas le moment propice pour nous d’investir dans notre pays et faire en sorte que ses filles et fils en quête d’emploi, ne soient plus obligés d’aller subir l’humiliation en terre étrangère?
C’est donc un double rôle qui sera désormais dévolu aux Haïtiens de la diaspora: aider la famille à subvenir à ses besoins primaires et créer des emplois dans le pays.
Pour jouer comme il se doit ce second rôle, nous devrons désormais apprendre à mimer les investisseurs étrangers qui font flèche de tout bois. Mais nous devons surtout arrêter d’exiger la réalisation de conditions maximales (sécurité et infrastructures) avant d’investir dans notre pays, surtout que les étrangers qui le font se disent que les fonds les plus risqués présentent un plus grand retour sur l’investissement. Et, c’est la même recette en Haïti, comme partout ailleurs.
Aussi, pour passer de la parole aux actes, un groupe de nouveaux investisseurs Haïtiens s’est réuni le samedi 20 juin 2015 au local de la Radio CPAM, 3390 Crémazie Est, Montréal, Québec, Canada. Ils ont décidé ce qui suit:
1. De réaliser en date du dimanche 2 août 2015 une marche en blanc dans toute la diaspora et en Haïti en solidarité avec les haïtiens victimes de mauvais traitements en dehors de leur pays, et ce, en collaboration avec toutes les organisations de la société civile qui se retrouvent dans un tel geste;
2. D’entamer dès le lendemain les démarches pour jeter les bases de son investissement dans les domaines de l’agriculture et autres avec des ambitions modestes au début.
3. D’encourager les Haïtiens du monde entier à suivre ce bel exemple d’entrepreneurship empreint de solidarité pour définitivement marquer la présence de la diaspora dans les questions économiques d’Haïti.
Par ce geste, nous n’avons pas la prétention de résoudre tous les problèmes du pays, mais disons que ce sera une sérieuse option sur des changements impérieux qu’on doit apporter dans la relation entre les Haïtiens du dedans et ceux du dehors. Pour une fois, on pourra parler d’une relation gagnant gagnant.
Montréal, ce 30 juin 2015
Pour le comité :
Me Jean Ernest Pierre
Avocat
Président directeur de CPAM
Contact direct : (514) 206-2726
Chers compatriotes,
Il y a cent ans depuis qu’il existe une diaspora haïtienne à travers le monde. Cette aventure a débuté avec l’occupation américaine en 1915. C’est en effet à partir de cette année là qu’on retrouve les premiers Haïtiens dans les champs de canne à sucre en République Dominicaine et à Cuba. Cette émigration haïtienne va prendre de l’ampleur sous la dictature des Duvalier avec l’exil forcé des cerveaux du pays vers l’Amérique du Nord, l’Afrique et l’Europe.
Cette diaspora qui s’est toujours donnée pour devoir de supporter la famille restée en Haïti, a représenté et représente encore la classe moyenne du pays, le bailleur de fonds le plus fidèle et le plus sûr d’Haïti. En effet, cette année encore le Fond Monétaire International vient de confirmer que la diaspora haïtienne a transféré au pays plus de deux milliards de dollars US.
Toutefois cette situation présente un inconvénient majeur: toute classe moyenne qu’elle est, la diaspora ne peut pas être en même temps en amont et en aval; elle n’a donc pas le pouvoir de retenir en Haïti les devises qu’elle y transfert. C’est qu’entre temps, Haïti qui est devenu un pays essentiellement consommateur, ne produit plus pour satisfaire les besoins primaires de sa population. Ainsi tout le fond que le pays reçoit ne fait qu’y transiter pour se retrouver dans l’économie de la République Dominicaine, de la Floride, du Panama etc.
Aussi la diaspora doit se poser la question: et si cette aide inconditionnelle à Haïti n’était pas la meilleure façon d’aider son pays? En effet aussi vrai qu’Haïti ne semble plus pouvoir se passer de l’aide bilatérale internationale arrivée au tournant des années cinquante à la faveur du cyclone Hazel (avant 1954 Haïti était totalement autosuffisant), l’aide humanitaire de la diaspora semble scléroser les plus jeunes et tels des quadraplégiques, les condamner à la dépendance la plus totale et à cette oisiveté, mère de tous les vices et de toutes les exactions.
Ainsi, de même que nous devons exiger que l’aide bilatérale soit repensée pour Haïti, de même, après avoir reconnu notre échec à garder la même façon d’aider le pays pendant si longtemps, ne devrions nous pas aujourd’hui penser à changer de paradigme?
N’est-ce pas le moment propice pour nous d’investir dans notre pays et faire en sorte que ses filles et fils en quête d’emploi, ne soient plus obligés d’aller subir l’humiliation en terre étrangère?
C’est donc un double rôle qui sera désormais dévolu aux Haïtiens de la diaspora: aider la famille à subvenir à ses besoins primaires et créer des emplois dans le pays.
Pour jouer comme il se doit ce second rôle, nous devrons désormais apprendre à mimer les investisseurs étrangers qui font flèche de tout bois. Mais nous devons surtout arrêter d’exiger la réalisation de conditions maximales (sécurité et infrastructures) avant d’investir dans notre pays, surtout que les étrangers qui le font se disent que les fonds les plus risqués présentent un plus grand retour sur l’investissement. Et, c’est la même recette en Haïti, comme partout ailleurs.
Aussi, pour passer de la parole aux actes, un groupe de nouveaux investisseurs Haïtiens s’est réuni le samedi 20 juin 2015 au local de la Radio CPAM, 3390 Crémazie Est, Montréal, Québec, Canada. Ils ont décidé ce qui suit:
1. De réaliser en date du dimanche 2 août 2015 une marche en blanc dans toute la diaspora et en Haïti en solidarité avec les haïtiens victimes de mauvais traitements en dehors de leur pays, et ce, en collaboration avec toutes les organisations de la société civile qui se retrouvent dans un tel geste;
2. D’entamer dès le lendemain les démarches pour jeter les bases de son investissement dans les domaines de l’agriculture et autres avec des ambitions modestes au début.
3. D’encourager les Haïtiens du monde entier à suivre ce bel exemple d’entrepreneurship empreint de solidarité pour définitivement marquer la présence de la diaspora dans les questions économiques d’Haïti.
Par ce geste, nous n’avons pas la prétention de résoudre tous les problèmes du pays, mais disons que ce sera une sérieuse option sur des changements impérieux qu’on doit apporter dans la relation entre les Haïtiens du dedans et ceux du dehors. Pour une fois, on pourra parler d’une relation gagnant gagnant.
Montréal, ce 30 juin 2015
Pour le comité :
Me Jean Ernest Pierre
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Re: HAÏTI ÉLECTIONS 2015 : POURQUOI PAS TROIS OU QUATRE GRANDS PARTIS POLITIQUES
Un fonds d’investissement pour créer de l’emploi en Haïti
Par Roxane Léouzon
Métro
Un comité d’une quinzaine d’Haïtiens de Montréal projette de créer un fonds d’investissement de la diaspora haïtienne ayant pour objectif de créer de l’emploi dans leur pays d’origine.
Asma Heurtelou, porte-parole du comité, a discuté de cette initiative avec Métro dans le cadre de la marche de solidarité avec les Haïtiens du monde entier qui a eu lieu dimanche après-midi à Montréal. Cette marche dénonçait principalement l’expulsion de milliers d’Haïtiens de République dominicaine, de même que la levée du moratoire canadien sur les renvois en Haïti.
À ce sujet:
Port-au-Prince retrouve une salle de cinéma
Les Haïtiens et les Zimbabwéens sans statut veulent qu’Ottawa agisse
Des pompiers de Montréal construisent une école à Haïti
«Pourquoi les Haïtiens s’exilent-ils? Parce qu’il n’y a pas d’emploi en Haïti. Les Haïtiens qui veulent rentrer chez eux doivent pouvoir le faire et éviter l’humiliation dans d’autres pays», a dit Mme Heurtelou.
Son comité, constitué d’une quinzaine de Montréalais d’origine haïtienne, estime que la diaspora a le pouvoir de changer les choses. «Les Haïtiens d’origine font tout pour leur famille. À travers le monde, on envoie plus de 2 G$ par année en Haïti, mais c’est de l’argent qui y va en pure perte parce qu’Haïti est devenu seulement un pays de consommateurs. On ne produit plus rien. Il faut donc investir dans un projet collectif», a affirmé Jean Ernest Pierre, membre du comité, présent à la marche.
M. Pierre et ses collègues s’affairent donc à mettre en place un Fonds de solidarité haïtienne auquel tous pourront contribuer, qui servira d’abord à un projet de production agricole. Ce dernier n’en est toutefois qu’à un stade embryonnaire. «On veut ficeler le projet et rencontrer les autorités en Haïti. Le fonds sera lancé lorsque tous les détails seront réglés et qu’on sera prêt à investir», a expliqué Mme Heurtelou.
«C’est une idée fantastique. Ça permettrait de ne pas aider seulement une petite communauté, mais d’aider tout le monde. On sait que, lorsqu’un emploi est créé, plusieurs autres emplois peuvent en découler», a commenté Mélissa Gresseau, présente à la marche de solidarité, qui serait intéressée à contribuer au fonds pourvu qu’il soit bien géré.
Appel à l’action politique
De nombreux membres de la communauté haïtienne de Montréal, dont ceux présents à la marche de dimanche, ont appelé les partis politiques participant aux élections fédérales à prendre position par rapport à la situation des Haïtiens en République dominicaine et au Canada. «Malgré nos appels, le Canada n’a toujours pas dénoncé le gouvernement dominicain, a affirmé Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d’Haïti. Par rapport aux Haïtiens du Canada, nous demandons d’activer le processus de régularisation et de les maintenir ici.»
Alexandre Boulerice, député sortant du Nouveau parti démocratique, était présent à la marche. «Ce qu’on demande, c’est une prolongation du moratoire sur les expulsions des Haïtiens, mais également plus d’action en ce qui concerne la situation des Haïtiens en République dominicaine», a-t-il déclaré.
http://journalmetro.com/actualites/montreal/818474/un-fonds-dinvestissement-pour-creer-de-lemploi-en-haiti/
Par Roxane Léouzon
Métro
Un comité d’une quinzaine d’Haïtiens de Montréal projette de créer un fonds d’investissement de la diaspora haïtienne ayant pour objectif de créer de l’emploi dans leur pays d’origine.
Asma Heurtelou, porte-parole du comité, a discuté de cette initiative avec Métro dans le cadre de la marche de solidarité avec les Haïtiens du monde entier qui a eu lieu dimanche après-midi à Montréal. Cette marche dénonçait principalement l’expulsion de milliers d’Haïtiens de République dominicaine, de même que la levée du moratoire canadien sur les renvois en Haïti.
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«Pourquoi les Haïtiens s’exilent-ils? Parce qu’il n’y a pas d’emploi en Haïti. Les Haïtiens qui veulent rentrer chez eux doivent pouvoir le faire et éviter l’humiliation dans d’autres pays», a dit Mme Heurtelou.
Son comité, constitué d’une quinzaine de Montréalais d’origine haïtienne, estime que la diaspora a le pouvoir de changer les choses. «Les Haïtiens d’origine font tout pour leur famille. À travers le monde, on envoie plus de 2 G$ par année en Haïti, mais c’est de l’argent qui y va en pure perte parce qu’Haïti est devenu seulement un pays de consommateurs. On ne produit plus rien. Il faut donc investir dans un projet collectif», a affirmé Jean Ernest Pierre, membre du comité, présent à la marche.
M. Pierre et ses collègues s’affairent donc à mettre en place un Fonds de solidarité haïtienne auquel tous pourront contribuer, qui servira d’abord à un projet de production agricole. Ce dernier n’en est toutefois qu’à un stade embryonnaire. «On veut ficeler le projet et rencontrer les autorités en Haïti. Le fonds sera lancé lorsque tous les détails seront réglés et qu’on sera prêt à investir», a expliqué Mme Heurtelou.
«C’est une idée fantastique. Ça permettrait de ne pas aider seulement une petite communauté, mais d’aider tout le monde. On sait que, lorsqu’un emploi est créé, plusieurs autres emplois peuvent en découler», a commenté Mélissa Gresseau, présente à la marche de solidarité, qui serait intéressée à contribuer au fonds pourvu qu’il soit bien géré.
Appel à l’action politique
De nombreux membres de la communauté haïtienne de Montréal, dont ceux présents à la marche de dimanche, ont appelé les partis politiques participant aux élections fédérales à prendre position par rapport à la situation des Haïtiens en République dominicaine et au Canada. «Malgré nos appels, le Canada n’a toujours pas dénoncé le gouvernement dominicain, a affirmé Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d’Haïti. Par rapport aux Haïtiens du Canada, nous demandons d’activer le processus de régularisation et de les maintenir ici.»
Alexandre Boulerice, député sortant du Nouveau parti démocratique, était présent à la marche. «Ce qu’on demande, c’est une prolongation du moratoire sur les expulsions des Haïtiens, mais également plus d’action en ce qui concerne la situation des Haïtiens en République dominicaine», a-t-il déclaré.
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Marc H- Super Star
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Re: HAÏTI ÉLECTIONS 2015 : POURQUOI PAS TROIS OU QUATRE GRANDS PARTIS POLITIQUES
"Fusionnons les partis politiques!", écrit-on. Je ne vois pas à quoi cela servirait si vous reconnaissez que ces partis insignifiants sont la fabrication des fauteurs de troubles et des clients du bordel. Un grand parti politique doit maintenir une représentation appréciable à la législature sauf dans le cas compréhensible où il est écarté du processus électoral sous la dictature ou celui de la décision absurde des traîtres... Or, en Haiti, on ne peut pas compter sur les doigts d'une main les partis politiques avec des bases solides. Cela explique aussi le fait que chaque individu ou chaque politicien se mette en tête qu'il est un chef.
Remarquez que la République d'Haïti n'est pas seule dans cette situation. J'opterais pour trois grands partis bien campés qui marginaliseraient la multitude de petits partis dont l'auteur parle. Notre système électoral n'est pas assez rigide et les règles sont mal définies pour écarter tous ces candidats profiteurs. (Pour 50.000 gourdes déboursées, les patripoches empochent 250.000).
Entre parenthèses. Le Canada, pays on ne peut plus démocratique, ne sait pas comment se débarrasser d'un Premier Ministre conservateur, tricheur sans égal, qui continue à utiliser tous les stratagèmes pour rester au pouvoir: utilisation de l'argent de l'Etat pour financer ses publicités électorales axées sur la mesquinerie à l'endroit de ses adversaires, déclenchement hâtif des élections pour épuiser les ressources des partis adverses, campagne de peur comme s'il était le seul capable de protéger le Canada contre les terroristes et la banqueroute, sans compter cà et là des petits mensonges enfantins qui témoignent d'un manque de respect à l'intelligence des Canadiens. Il faut être masochiste pour voter en majorité pour la droite réactionnaire.
Dans quelques jours, nous allons peut-être avoir une meilleure idée de ce qui se trame en Haïti avec ces élections tardives. L'avènement de Martelly au pouvoir n'est pas une mince affaire. J'espère que le prochain gouvernement, s'il est bien intentionné, aura le courage de mettre au grand jour les dégâts hérités du passage de Martelly et de Lamothe.
Comme le souligne un membre du forum, presque tous les partis politiques, tous les médias ont un lien avec l'exécutif corrompu qui détient le pouvoir de décaisser l'argent pour les élections. Donc, la question du trop grand nombre de partis n'est qu'un écran translucide à ce qui se trame dans ce pays. Tout le monde admet que la corruption reste le principal blocage dans ce pays mais je m'étonne que les mêmes interlocuteurs souhaiteraient que les escrocs réinvestissent en Haïti l'argent volé plutôt qu'ailleurs comme si c'était devenu un mal nécessaire. Ce sont ces mêmes personnes qui veulent aller représenter le peuple haïtien et qui parlent de respect des institutions. Le monde à l'envers?
Remarquez que la République d'Haïti n'est pas seule dans cette situation. J'opterais pour trois grands partis bien campés qui marginaliseraient la multitude de petits partis dont l'auteur parle. Notre système électoral n'est pas assez rigide et les règles sont mal définies pour écarter tous ces candidats profiteurs. (Pour 50.000 gourdes déboursées, les patripoches empochent 250.000).
Entre parenthèses. Le Canada, pays on ne peut plus démocratique, ne sait pas comment se débarrasser d'un Premier Ministre conservateur, tricheur sans égal, qui continue à utiliser tous les stratagèmes pour rester au pouvoir: utilisation de l'argent de l'Etat pour financer ses publicités électorales axées sur la mesquinerie à l'endroit de ses adversaires, déclenchement hâtif des élections pour épuiser les ressources des partis adverses, campagne de peur comme s'il était le seul capable de protéger le Canada contre les terroristes et la banqueroute, sans compter cà et là des petits mensonges enfantins qui témoignent d'un manque de respect à l'intelligence des Canadiens. Il faut être masochiste pour voter en majorité pour la droite réactionnaire.
Dans quelques jours, nous allons peut-être avoir une meilleure idée de ce qui se trame en Haïti avec ces élections tardives. L'avènement de Martelly au pouvoir n'est pas une mince affaire. J'espère que le prochain gouvernement, s'il est bien intentionné, aura le courage de mettre au grand jour les dégâts hérités du passage de Martelly et de Lamothe.
Comme le souligne un membre du forum, presque tous les partis politiques, tous les médias ont un lien avec l'exécutif corrompu qui détient le pouvoir de décaisser l'argent pour les élections. Donc, la question du trop grand nombre de partis n'est qu'un écran translucide à ce qui se trame dans ce pays. Tout le monde admet que la corruption reste le principal blocage dans ce pays mais je m'étonne que les mêmes interlocuteurs souhaiteraient que les escrocs réinvestissent en Haïti l'argent volé plutôt qu'ailleurs comme si c'était devenu un mal nécessaire. Ce sont ces mêmes personnes qui veulent aller représenter le peuple haïtien et qui parlent de respect des institutions. Le monde à l'envers?
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