Jean Alfred est parti au "pays sans chapeau"
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Jean Alfred est parti au "pays sans chapeau"
Les funérailles de l'ex-député québécois d'origine haïtienne, Jean Alfred, ont eu lieu samedi à Montréal. Jean Alfred est décédé le 20 juillet dernier à l'âge de 75 ans. Jean Alfred, originaire de Ouanaminthe, était un homme éloquent qui avait poursuivi sa carrière d'enseignant au Québec. Elu député de Papineau sous la bannière péquiste, on lui reconnaît d'avoir réussi l'exploit dans un châteâu fort libéral. Travailleur infatigable, les Gatinois m'en parlaient comme celui qui leur avait permis de se doter de leur hôpital moderne.
Malheureusement, après une visite en Haiti où il était allé serrer la main du dictateur Jean-Claude Duvalier, il avait fait preuve de manque de jugement en déclarant qu'Haïti était sur la voie de la démocratie. C'est dire que le compatriote n'avait pas bien saisi toutes les fibres de la société québécoise qui se remettait encore du règne de Maurice Duplessis. C'était le début de sa descente en enfer. Eventuellement, il avait été défait et essuyé plusieurs revers...
Paix à son âme.
Antitétanix- Star
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Re: Jean Alfred est parti au "pays sans chapeau"
Mwen pa t ka konprann NEG sa yo.Koman yon POLITISYEN AYISYEN anvan 1986 ta ka menm "neutre" sou kesyon DIVALYE an ,epi ou ta espere gen SIKSE lan POLITIK kote gen AYISYEN ki te ka vote.
Menm GUY DUROSIER ,ki pa t POLITISYEN soufri de bagay sa a.
Misye te al fe yon RESITAL PRIVE pou FET BB DOK.
Sa te fe depi misye te de PASAJ OZETAZINI ,pou l fe KONSE ,yo te BOYKOTE l.
Gen yon PATI POLITIK ,nou ka devine ki les,si yon POLITISYEN AYISYEN-AMERIKEN ,lan KOTE gen anpil AYISYEN ;si yo ta menm devine ke li kont li ;POLITISYEN sa a CHIRE.
Se pa yon bagay ki esklizivman AYISYEN an;POLITISYEN ILANDE yo ,lan MASSACHUSETS pa egzanp kote gen anpil ILANDE-AMERIKEN (genyen ki gen plis ke 2 SYEK lan ETA sa a);si w te kont REYINIFIKASYON ILAND,bliye sa!
Menm GUY DUROSIER ,ki pa t POLITISYEN soufri de bagay sa a.
Misye te al fe yon RESITAL PRIVE pou FET BB DOK.
Sa te fe depi misye te de PASAJ OZETAZINI ,pou l fe KONSE ,yo te BOYKOTE l.
Gen yon PATI POLITIK ,nou ka devine ki les,si yon POLITISYEN AYISYEN-AMERIKEN ,lan KOTE gen anpil AYISYEN ;si yo ta menm devine ke li kont li ;POLITISYEN sa a CHIRE.
Se pa yon bagay ki esklizivman AYISYEN an;POLITISYEN ILANDE yo ,lan MASSACHUSETS pa egzanp kote gen anpil ILANDE-AMERIKEN (genyen ki gen plis ke 2 SYEK lan ETA sa a);si w te kont REYINIFIKASYON ILAND,bliye sa!
Joel- Super Star
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Re: Jean Alfred est parti au "pays sans chapeau"
Le cas de Guy Durosier est bien triste comme celui des musiciens haïtiens à genoux devant Martelly. Peut-être que Guy traversait une période de disette et fidèle à de vieilles habitudes de chez nous, cela fait chaud au cœur de recevoir un petit cachet présidentiel. N'était-ce pas au même moment où Jean-Claude Duvalier invitait des artistes étrangers à chanter en Haïti? Donc, c'était tout un honneur pour Guy...
Guy Durosier n'était pas un artiste engagé à proprement parler. A l'époque, on critiquait la dictature, on chantait sa nostalgie mais on ne se préoccupait pas tant de l'avenir du pays. Dernièrement, j'ai vu Manno Charlemagne partager le même microphone avec Martelly...
Je suis d'accord avec vous et cela explique le sentiment anti-diaspora chez ceux qui sont prédéterminés à reproduire le système inéquitable et les pratiques de corruption chez nous. Les Haïtiens avaient clairement dénoncé Jean Alfred d'autant plus que déjà il y en a qui ne l'aimaient pas. N'empêche que les Québécois avaient hâte de se débarasser de lui par la suite. Il avait crié au racisme! à force de se faire malmener. Mais il est toujours apprécié par ses anciens élèves et la plupart de ses commettants.
Guy Durosier n'était pas un artiste engagé à proprement parler. A l'époque, on critiquait la dictature, on chantait sa nostalgie mais on ne se préoccupait pas tant de l'avenir du pays. Dernièrement, j'ai vu Manno Charlemagne partager le même microphone avec Martelly...
Je suis d'accord avec vous et cela explique le sentiment anti-diaspora chez ceux qui sont prédéterminés à reproduire le système inéquitable et les pratiques de corruption chez nous. Les Haïtiens avaient clairement dénoncé Jean Alfred d'autant plus que déjà il y en a qui ne l'aimaient pas. N'empêche que les Québécois avaient hâte de se débarasser de lui par la suite. Il avait crié au racisme! à force de se faire malmener. Mais il est toujours apprécié par ses anciens élèves et la plupart de ses commettants.
Dernière édition par Moreau le Mer 5 Aoû 2015 - 1:54, édité 1 fois
Antitétanix- Star
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Re: Jean Alfred est parti au "pays sans chapeau"
Je me souviens de Jean Alfred. Je vivais à Montréal, à cette époque.
Je l'ai même rencontré dans plusieurs fonctions.
A part, la nouveauté et l'euphorie de l'élection d'un ayisien par un électorat franchement québecois, je n'étais pas indûment impressionné par cet homme.
Il me semblait comparable à ces abrutis qui soudainement sont devenus millionaires en gagnant le gros lot.
Moreau, Guy Durosier a certainement commis une grosse erreur en se trouvant en Haiti, pendant le passage de JCD, au pouvoir.
Il ne souffrait pas de disette car il avait déjà fait fortune au Québec. Je parle de son avion privé, son Jaguar et sa Mercedes.
Il ne pouvait pas refuser l'engagement tout comme il était forcé à jouer pendant les funérailles de François Duvalier.
Son erreur était qu'il ne pouvait, comme moi, rester loin du pays.
Justement, il s'est faiblement défendu en disant que si Mohammed Ali et Pelé et d'autres artistes ont fait leur tour, pourquoi pas lui.
Sasaye- Super Star
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Re: Jean Alfred est parti au "pays sans chapeau"
Sasaye,
J'ai croisé Jean Alfred deux ou trois fois à des années d'intervalle. La dernière fois, j'aurais voulu lui poser des questions sur cette erreur de jugement mais il me demandait pour mes "petites Québécoises" et avait une forte dose de "breuvage" dans le système. (lol) Croyez-moi, j'avais entendu des nouvelles peu intéressantes sur lui par la suite à la radio. J'étais déçu mais pas surpris. Les Haïtiens lui avaient gardé une certaine rancune déjà pour une bagatelle, si vous vous souvenez. Pourtant il n'avait pas mal fait de rectifier qu'il était avant tout le député de son comté... Il avait chanté Ti-zwazo à Télé Métropole. C'était un personnage un peu "flyé" aussi.
Je disais qu'il n'avait pas bien regardé autour de lui. Que voulez-vous, il est tombé de son haut.
Quant à Guy Durosier, merci pour la rectification mais j'ai parlé de disette avec un brin d'ironie rien que pour appuyer la désapprobation de son geste. Pour le reste, je comprends très bien que Guy Durosier avait le mal du pays qu'il a immortalisé pour notre grand bonheur dans sa chanson Si w'al an Ayiti. Comme vous dites, je ne connais pas d'autres artistes de son envergure. Il est quand même mort jeune à 68 ans. Il n'avait donc pas le secret de Joe Trouillot, l'octogénaire encore fringant. (lol)
J'ai croisé Jean Alfred deux ou trois fois à des années d'intervalle. La dernière fois, j'aurais voulu lui poser des questions sur cette erreur de jugement mais il me demandait pour mes "petites Québécoises" et avait une forte dose de "breuvage" dans le système. (lol) Croyez-moi, j'avais entendu des nouvelles peu intéressantes sur lui par la suite à la radio. J'étais déçu mais pas surpris. Les Haïtiens lui avaient gardé une certaine rancune déjà pour une bagatelle, si vous vous souvenez. Pourtant il n'avait pas mal fait de rectifier qu'il était avant tout le député de son comté... Il avait chanté Ti-zwazo à Télé Métropole. C'était un personnage un peu "flyé" aussi.
Je disais qu'il n'avait pas bien regardé autour de lui. Que voulez-vous, il est tombé de son haut.
Quant à Guy Durosier, merci pour la rectification mais j'ai parlé de disette avec un brin d'ironie rien que pour appuyer la désapprobation de son geste. Pour le reste, je comprends très bien que Guy Durosier avait le mal du pays qu'il a immortalisé pour notre grand bonheur dans sa chanson Si w'al an Ayiti. Comme vous dites, je ne connais pas d'autres artistes de son envergure. Il est quand même mort jeune à 68 ans. Il n'avait donc pas le secret de Joe Trouillot, l'octogénaire encore fringant. (lol)
Antitétanix- Star
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Re: Jean Alfred est parti au "pays sans chapeau"
Kom nou ap reflechi sou mesye sa yo.
Bagay mwen regret se ke MANNO CHALMAY te rantre lan POLITIK AKTIF,pou PLAS LETA.
CHALMAY se petet youn lan 4 ou 5 PI GRAN ATIS MIZISYEN lan 20 yem SYEK lan.
Mwen konnen fo l VIV ,men pouki sa li bezwen al asosye l ak SWIT MIKI fe;ap voye l monte.
Se menm jan ak GUY DUROSIER .AYISYEN aletranje yo ,ki t ap mouri lan CHE yo ,akoz de ravaj DIKTATI DIVALYE an ;sa yo te gen kont DUROSIER se KONSE li te fe pou BB DOK lan ;konse PESONEL.
JEN AYISYEN jounen Jodi an ,pa konnen NATI DIKTATI DIVALYE yo ;paske yo pa gen anyen pou yo konpare ak yo.
AYISYEN aletranje te PE AYISYEN parey yo.OU te di yon bagay kont REJIM lan e ESPYON (yo te patou) al rapote sa w te di e sa ka la KOZ ,yo disparet tout FANMI w ann AYITI.
DIKTATI DIVALYE an t ap chache APWOBASYON e lan je AYISYEN lan DYASPORA a se yon FOM APWOBASYON ke DUROSIER ke w te ka rele PI GRAN ATIS JENERASYON l lan ,se APWOBASYON li ta l bay DIVALYE.
Men sa pa anpeche ke tankou FRANSE yo di l ke DUROSIER se te "le grand des grands"
Bagay mwen regret se ke MANNO CHALMAY te rantre lan POLITIK AKTIF,pou PLAS LETA.
CHALMAY se petet youn lan 4 ou 5 PI GRAN ATIS MIZISYEN lan 20 yem SYEK lan.
Mwen konnen fo l VIV ,men pouki sa li bezwen al asosye l ak SWIT MIKI fe;ap voye l monte.
Se menm jan ak GUY DUROSIER .AYISYEN aletranje yo ,ki t ap mouri lan CHE yo ,akoz de ravaj DIKTATI DIVALYE an ;sa yo te gen kont DUROSIER se KONSE li te fe pou BB DOK lan ;konse PESONEL.
JEN AYISYEN jounen Jodi an ,pa konnen NATI DIKTATI DIVALYE yo ;paske yo pa gen anyen pou yo konpare ak yo.
AYISYEN aletranje te PE AYISYEN parey yo.OU te di yon bagay kont REJIM lan e ESPYON (yo te patou) al rapote sa w te di e sa ka la KOZ ,yo disparet tout FANMI w ann AYITI.
DIKTATI DIVALYE an t ap chache APWOBASYON e lan je AYISYEN lan DYASPORA a se yon FOM APWOBASYON ke DUROSIER ke w te ka rele PI GRAN ATIS JENERASYON l lan ,se APWOBASYON li ta l bay DIVALYE.
Men sa pa anpeche ke tankou FRANSE yo di l ke DUROSIER se te "le grand des grands"
Joel- Super Star
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: Jean Alfred est parti au "pays sans chapeau"
Kom nou ap sonje mesye sa yo.
Men sa NEW YORK TIMES te ekri a pwopo de misye lan "OBITUARY COLUMN" li an ,le misye te pase:
Guy Durosier, 68, Haitian Singer and Composer
By GARRY PIERRE-PIERRE
Published: August 24, 1999
Correction Appended
Guy Durosier, a versatile Haitian singer and organist whom Edith Piaf once called ''the living breath of Haiti,'' died on Thursday at his home in Bothell, a suburb of Seattle. He was 68.
The cause was complications from pulmonary cancer, said his son Robert.
In a career more than 50 years long, Mr. Durosier also played the saxophone and composed music. Like most Haitian musicians, he had an eclectic style, ranging from big band sounds to Cuban music of the 50's.
His genre reached even those who left Haiti too young to have known his music firsthand and those who were born in the United States to Haitian parents. His cross-generational appeal was evident when Mr. Durosier received a standing ovation after performing at Lincoln Center in June 1998 during a fund-raiser for the Haitian-American Alliance, a community group based in Brooklyn. Reviewers said Mr. Durosier outshone younger and more popular Haitian musicians like the singer Emeline Michel and the guitarist Beethova Oba.
Born in Port-au-Prince, the capital, Mr. Durosier started performing at age 14. In 1947 he began playing the clarinet with the school band at St. Louis de Gonzague School in Port-au-Prince. A few years later, he began to play professionally when he caught the attention of Issa Saieh, the maestro of the most famous orchestra in Haiti.
In the 1960's Mr. Durosier settled in Paris and was a regular performer at the jazz club Mars, playing the saxophone, and was at the center of a growing intellectual and artistic Haitian community in Paris. After Paris, Mr. Durosier lived in Asia, then spent 15 years in Canada before settling in the United States a decade ago.
He wrote scores of songs and many, like ''Her Name Is Michaelle'' and ''My Brunette,'' became hits. However, his image suffered from his close alliance with Haitian dictators Francois (Papa Doc) Duvalier and his son, Jean-Claude (Baby Doc) Duvalier, who ruled from 1957 to 1986, when the younger Duvalier fled to exile in France.
In 1971 Mr. Durosier gave a special tribute at the elder Duvalier's funeral. ''We thank thee Francois Duvalier for having given so much to us,'' Mr. Durosier sang. ''You are great and beautiful and just. Up there in the skies you will watch over our Fatherland.''
During an interview in November with the magazine Haitiens Aujourd'hui, Mr. Durosier said that singing at the funeral was a matter of chance. A few days after Mr. Durosier was invited to Haiti along with other celebrities like Pele and Muhammad Ali, he recounted, Mr. Duvalier died and he was asked to sing at the funeral. Officials imposed the text of his song, he said.
''Today I have no regrets,'' he said in the interview. ''I have one wish: That my musical legacy continue to rehabilitate Haitian music in the world. I would like to leave something valuable.''
Mr. Durosier is survived by his wife, Marianne, and four children. A memorial will be held in Bothell tomorrow. A concert tribute to Mr. Durosier will be held at Brooklyn College in New York on Sunday. The tribute will bring together musicians of his era like Joe Trouillot, Michel Pressoir, Egner Guinard and Raoul Guillaume.
Photo: Guy Durosier (Haitiens Aujourd'hui)
Correction: August 25, 1999, Wednesday An obituary of the Haitian singer, organist and composer Guy Durosier yesterday misstated the date of a concert tribute to him at Brooklyn College. It will be held on Sept. 26, not this Sunday.
Kom nou ka we ,bagay konse pou DIVALYE sa a te pouswiv GUY DUROSIER pou res vi l.
NYT te blije mansyone sa ,menm lan OBITYE li.
Sa ka bay GRAN ATIS VIVAN yo sa AMERIKEN yo rele yon "cautionary tale".Se pou yo VIV ,paske se de MIZIK yo ,yo viv,men se pou yo pran prekosyon de CHWA ke yo fe
<a target="_blank" href="http://adclick.g.doubleclick.net/pcs/click?xai=AKAOjss1Dm7a5OaQwZCItGvsEn-57xUBa_NvDnb96EQL38nq_XYBEOoslg0KJHEOlE9Np4larHSaSPIABLNUL-3wYC4JyQxEeiXt3bdivhWO0i5TmmgYpZw27th4Vxj21pMUJpQz8U4TSA&sig=Cg0ArKJSzOICM7mfkhd5EAE&adurl=http://www.nytimes.com/adx/bin/adx_click.html%3Ftype%3Dgoto%26opzn%26page%3Dwww.nytimes.com/archive/article/arts%26pos%3DMiddleRight%26camp%3DSamsung_EBD_2013935%26ad%3DSamsung_EBD_300x250_BEH_Q3_2015%26sn2%3D3622262d/962dfda6%26snr%3Ddoubleclick%26snx%3D1438811742%26sn1%3D51b8a9e2/32b3805f%26goto%3Dhttp://www.samsung.com/us/business/discover/galaxy-s6/%3Fcid%3Ddis-eb-cph-0715-2004192%26DFA%3D1"> <img border="0" alt="" src="//s0.2mdn.net/1782317/1-EBD_BM15_BAN_GS6.40K_300x250.jpg" width="300" height="250" /> </a>
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Guy Durosier, 68, Haitian Singer and Composer
By GARRY PIERRE-PIERRE
Published: August 24, 1999
Correction Appended
Guy Durosier, a versatile Haitian singer and organist whom Edith Piaf once called ''the living breath of Haiti,'' died on Thursday at his home in Bothell, a suburb of Seattle. He was 68.
The cause was complications from pulmonary cancer, said his son Robert.
In a career more than 50 years long, Mr. Durosier also played the saxophone and composed music. Like most Haitian musicians, he had an eclectic style, ranging from big band sounds to Cuban music of the 50's.
His genre reached even those who left Haiti too young to have known his music firsthand and those who were born in the United States to Haitian parents. His cross-generational appeal was evident when Mr. Durosier received a standing ovation after performing at Lincoln Center in June 1998 during a fund-raiser for the Haitian-American Alliance, a community group based in Brooklyn. Reviewers said Mr. Durosier outshone younger and more popular Haitian musicians like the singer Emeline Michel and the guitarist Beethova Oba.
Born in Port-au-Prince, the capital, Mr. Durosier started performing at age 14. In 1947 he began playing the clarinet with the school band at St. Louis de Gonzague School in Port-au-Prince. A few years later, he began to play professionally when he caught the attention of Issa Saieh, the maestro of the most famous orchestra in Haiti.
In the 1960's Mr. Durosier settled in Paris and was a regular performer at the jazz club Mars, playing the saxophone, and was at the center of a growing intellectual and artistic Haitian community in Paris. After Paris, Mr. Durosier lived in Asia, then spent 15 years in Canada before settling in the United States a decade ago.
He wrote scores of songs and many, like ''Her Name Is Michaelle'' and ''My Brunette,'' became hits. However, his image suffered from his close alliance with Haitian dictators Francois (Papa Doc) Duvalier and his son, Jean-Claude (Baby Doc) Duvalier, who ruled from 1957 to 1986, when the younger Duvalier fled to exile in France.
In 1971 Mr. Durosier gave a special tribute at the elder Duvalier's funeral. ''We thank thee Francois Duvalier for having given so much to us,'' Mr. Durosier sang. ''You are great and beautiful and just. Up there in the skies you will watch over our Fatherland.''
During an interview in November with the magazine Haitiens Aujourd'hui, Mr. Durosier said that singing at the funeral was a matter of chance. A few days after Mr. Durosier was invited to Haiti along with other celebrities like Pele and Muhammad Ali, he recounted, Mr. Duvalier died and he was asked to sing at the funeral. Officials imposed the text of his song, he said.
''Today I have no regrets,'' he said in the interview. ''I have one wish: That my musical legacy continue to rehabilitate Haitian music in the world. I would like to leave something valuable.''
Mr. Durosier is survived by his wife, Marianne, and four children. A memorial will be held in Bothell tomorrow. A concert tribute to Mr. Durosier will be held at Brooklyn College in New York on Sunday. The tribute will bring together musicians of his era like Joe Trouillot, Michel Pressoir, Egner Guinard and Raoul Guillaume.
Photo: Guy Durosier (Haitiens Aujourd'hui)
Correction: August 25, 1999, Wednesday An obituary of the Haitian singer, organist and composer Guy Durosier yesterday misstated the date of a concert tribute to him at Brooklyn College. It will be held on Sept. 26, not this Sunday.
Kom nou ka we ,bagay konse pou DIVALYE sa a te pouswiv GUY DUROSIER pou res vi l.
NYT te blije mansyone sa ,menm lan OBITYE li.
Sa ka bay GRAN ATIS VIVAN yo sa AMERIKEN yo rele yon "cautionary tale".Se pou yo VIV ,paske se de MIZIK yo ,yo viv,men se pou yo pran prekosyon de CHWA ke yo fe
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: Jean Alfred est parti au "pays sans chapeau"
Quand je vous disais qu'il était aimé par les Gatinois.
Décès de M. Jean Alfred : le maire demande au comité de toponymie d'amorcer la réflexion
Gatineau, le 5 août 2015 – Le maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, tient à rendre hommage à M. Jean Alfred, décédé le 20 juillet dernier à Gatineau. D'origine haïtienne, Jean Alfred a été le premier conseiller municipal noir de Gatineau, élu dans l'ancienne ville de Gatineau en 1975. Dès 1976, il a fait le saut en politique québécoise comme député de Papineau et est ainsi devenu le premier député noir de l'histoire de l'Assemblée Nationale.
M. Pedneaud-Jobin est momentanément sorti de ses vacances pour soumettre officiellement le nom de M. Jean Alfred au comité de toponymie de la Ville. Le comité pourra ainsi procéder à une première analyse et amorcer la réflexion sur les différentes possibilités afin de rendre à M. Alfred un hommage digne et pertinent.
La mairesse suppléante Mireille Apollon se rappelle d'un homme engagé : «En plus d'avoir été un grand défenseur de Gatineau et de la région – il a investi énormément d'efforts dans la construction de l'hôpital de Gatineau, entre autres; M. Alfred a été un pionnier pour l'intégration des communautés culturelles à la vie politique gatinoise et québécoise. C'est notamment grâce à des citoyens engagés comme lui que Gatineau est aujourd'hui une Ville si inclusive et ouverte.»
On va probablement donner son nom à une école, une rue, un parc, un centre public, et pourquoi pas aussi un local de l'Hôpital de Gatineau. Cela porte à réfléchir avec ce qui se passe encore chez nous même si l'homme était loin d'être parfait.
Décès de M. Jean Alfred : le maire demande au comité de toponymie d'amorcer la réflexion
Gatineau, le 5 août 2015 – Le maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, tient à rendre hommage à M. Jean Alfred, décédé le 20 juillet dernier à Gatineau. D'origine haïtienne, Jean Alfred a été le premier conseiller municipal noir de Gatineau, élu dans l'ancienne ville de Gatineau en 1975. Dès 1976, il a fait le saut en politique québécoise comme député de Papineau et est ainsi devenu le premier député noir de l'histoire de l'Assemblée Nationale.
M. Pedneaud-Jobin est momentanément sorti de ses vacances pour soumettre officiellement le nom de M. Jean Alfred au comité de toponymie de la Ville. Le comité pourra ainsi procéder à une première analyse et amorcer la réflexion sur les différentes possibilités afin de rendre à M. Alfred un hommage digne et pertinent.
La mairesse suppléante Mireille Apollon se rappelle d'un homme engagé : «En plus d'avoir été un grand défenseur de Gatineau et de la région – il a investi énormément d'efforts dans la construction de l'hôpital de Gatineau, entre autres; M. Alfred a été un pionnier pour l'intégration des communautés culturelles à la vie politique gatinoise et québécoise. C'est notamment grâce à des citoyens engagés comme lui que Gatineau est aujourd'hui une Ville si inclusive et ouverte.»
On va probablement donner son nom à une école, une rue, un parc, un centre public, et pourquoi pas aussi un local de l'Hôpital de Gatineau. Cela porte à réfléchir avec ce qui se passe encore chez nous même si l'homme était loin d'être parfait.
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