Se pa bagay konsa gouvènman vin regle. Se pa Tètkale sèlman.
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Se pa bagay konsa gouvènman vin regle. Se pa Tètkale sèlman.
Avant les pompiers, il faut de l’eau et des méthodes
Publié le 2018-02-19 | Le Nouvelliste
Editorial -
Le feu consume régulièrement des maisons ou des marchés dans le pays. Ces dernières semaines à Port-au-Prince, plusieurs départs de feu se sont transformés en incendie. Les pompiers arrivent trop tard ou ne disposent pas du précieux liquide pour combattre le fléau.
Après l’incendie dimanche au marché Million (Guérite), c’est à Léogâne qu’un incendie s’est déclaré lundi après-midi dans un marché, a confié au journal le maire de Carrefour de qui assistance avait été sollicitée.
Avec regret, les pompiers de Carrefour n’ont pas pu se rendre à Léogâne. Le service est sur les genoux. A lui seul, ces derniers mois, le service d’incendie de Carrefour a procédé à une trentaine d’opérations dans l’aire métropolitaine, à Léogâne et aux Cayes, a fait savoir au Nouvelliste le maire de la ville Jude Edouard Pierre.
A chaque fois qu’un incendie se propage, plus que les pompiers, on cherche de l’eau.
Avant l’arrivée des secours, les riverains auraient pu intervenir pour circonscrire le fléau, souvent il manque l’essentiel : l’eau.
Pour la région métropolitaine, il y a trois bouches d’incendie qui sont alimentées 24/24. La Direction nationale de l’eau et de l’assainissement (Dinepa) pour la région métropolitaine reconnaît que les 123 autres sont alimentées en eau par intermittence ou pas du tout.
Le problème est qu’un incendie peut éclater à n’importe quelle heure.
L’ingénieur Raphaël Hosny, directeur de l’Office régional de l'eau potable et de l'assainissement de l’Ouest (OREPA Ouest), souligne dans un article de Robenson Geffrard que dans une ville comme Port-au-Prince, il devrait y avoir une bouche d’incendie à chaque 80 mètres.
Nous en avons 126 en tout et pour tout.
Essayez de faire le décompte des bouches d’incendie manquantes dans la région métropolitaine. Ajoutez-y le déficit pour les principales villes du pays. Le résultat est exponentiel.
Les bouches d’incendie n’étant pas synonyme d’eau disponible, il faut, pour alimenter chaque bouche, un réseau spécial disposant d’eau en tout temps. Le coût de tels circuits s’élève à des millions et des millions de dollars.
Et rien n’indique que les tuyaux auront de l’eau. Car la ressource est rare dans les tuyaux existants.
En fait, ce n’est pas la ressource hydrique qui manque, nous n’avons pas la maîtrise de l’eau.
Combien de foyers disposent d’adduction en eau potable ? Quelle est la qualité de l’eau reçue de la Dinepa ? Qui exerce un contrôle de qualité sur les opérateurs privés du marché de l’eau ?
Les incendies à répétition mettent en avant les difficultés des services de pompiers, la question des bouches d'incendie, mais le vrai problème est celui de l’eau avant tout et des méthodes pour capter et distribuer l'eau comme pour éteindre les incendies.
Frantz Duval
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