Georges Saati

Dans une entrevue choc sur la crise haïtienne à l’émission Samedi Midi Inter avec le journaliste Raymond Laurent, Georges Saati accuse les 20 familles les plus riches d'Haiti d'être les véritables problèmes de la république d'Haiti. Il demande de les ''FOUKER ''.

http://archives.ckut.ca/64/20190216.10.30-11.30.mp3

Pourquoi 20 familles les plus riches tiennent-elles Haiti en otage ? Vous comprenez pourquoi j'ai fait souvent référence au nouveau discours de Reginald Boulos , qui dois-je vous rappeler , fait partie de ces 20 familles les plus riches et qui tiennent Haiti en otage . Bref, je crois qu'il va falloir confronter ces familles dans cette présente démarche collective de repenser Haiti .

George SAATI?

Il a recu le MESSAGE sur le CHEMIN DE DAMAS?

Je suis etonne que ce MESSAGE vient de lui!!!!!!

http://archives.ckut.ca/64/20190216.10.30-11.30.mp3

MARC,
J'essaie de comprendre.

Que vont ils discuter?

Pourquoi avaient ils renverse ARISTIDE?

Aristide ne demandait pas plus a cette BOURGEOISIE qu'on demandait a la BOURGEOISIE DOMINICAINE.

Je ne comprends en rien ,cette affaire de NEGOCIATIONS.

NEGOCIER QUOI?

ON peut remplacer le mot négocier par converser si vous voulez . 
Joel 
Je pense qu'on ne doit plus faire semblant qu'il n'y a pas de problème . Il faut confronter cette bourgeoisie dans sa façon  de faire les choses en Haiti. J'ai parlé des difficultés que le president Salnave avait rencontré face à cette bourgeoisie. Elle s'est révolté en 1867 contre la politique economique de Salnave  . Resultat ; Salnave  fut renversé et  condamné a mort .

SALNAVE,

La BOURGEOISIE qui s'etait soulevee contre SALNAVE n'avait rien de la BOURGEOISIE ACTUELLE.

C'etait des FEODAUX,on n'avait pas encore la BOURGEOISIE LEVANTINE et d'origine ALLEMAND,ils sont venus plus tard.

Vous savez qui avait FUSILLE SYLVAIN SALNAVE ?

C'etait un NORD ALEXIS un FEODAL du NORD,BOISROND CANAL de l'OUEST et si me souviens DOMINGUE.

SYLVAIN SALNAVE ,un MULATRE du CAP HAITIEN etait ce qu'on appelle un "POPULISTE".Il organisait des DANSES de VODOU dans le PALAIS NATIONAL.

Moi,je ne vois pas ce que sont qui avaient renverses SALNAVE ont a voir avec la BOURGEOISIE que nous avons actuellement.

Ils etaient de GRANDS PROPRIETAIRES TERRIENS.

Joel

C est la même culture bougeoise qui se perpétue ...

MARC,

En parlant de GEORGES SAATI,voici pourquoi je questionne sa soudaine conversion.
S'il a vu "the error of his ways" comme on dit,on lui dit BIENVENU.

Voici ce qu'a dit l'historien JEB SPRAGUE SILGADO qui a fait beaucoup de RECHERCHES et ECRIT sur la DROITE et l'EXTREME DROITE HAITIENNES.
Ce n'est pas un TYPE qui fait des ACCUSATIONS en l'air.
En passant ,remarquez ce qu'il a dit des MANIGAT.

http://haitianalysis.blogspot.com/2017/05/the-constellation-of-individuals-groups.html

GOOGLE TRANSLATE


Par: Jeb Sprague-Silgado - HaitiAnalysis




Les lecteurs de mon livre de 2012 intitulé Paramilitarism and Assault on Democracy in Haiti auront entendu parler d'un certain nombre de personnes impliquées dans le soutien à l'insurrection paramilitaire de 2000-2004 qui visait le pays. J'ai rassemblé ci-dessous un recueil répertoriant les différents secteurs et les personnalités importantes soutenant cette violence. Une constellation d’acteurs a soutenu les paramilitaires du FLRN dans les événements qui ont conduit au coup d’Etat de 2004. Certains de ces groupes n'étaient composés que d'une poignée d'individus. D'autres contenaient des centaines d'individus ayant prêté leur soutien à un moment ou à un autre. Pour élaborer sur cela plus clairement, j'ai divisé ces secteurs en dix sous-groupes comme suit:

(1) Les « Blancs» Duvaliéristes et de la droite - Une fraction de la bourgeoisie à la peau claire (dont un nombre considérable est de descendance levantine) se situe dans la partie inférieure des familles les plus réputées d'Haïti. Un individu qui a grandi dans les hautes sphères de la société haïtienne et qui a été interrogé par l'auteur a expliqué comment se développent les relations de classes racialisées au sein de l'élite de droite: "Les duvaliéristes non noirs se considèrent plus intelligents;" ils ne sont pas au même niveau que les grands. les familles industrielles, mais «ont toujours une richesse et un pouvoir significatifs» (Sprague, 2011a). Ces familles, composées de nombreuses personnes ayant des penchants Duvalieristes, comprennent les Handals, les Mourras, les Assads et les Jaars. Selon une personne issue de la bourgeoisie que j'ai interviewée: «certaines de ces personnes sont plus dangereuses que les douze familles les plus riches. Ils pensent avoir plus à gagner [localement] et qu'ils sont sous surveillance étrangère »(Sprague, 2011a). Certains individus de ces groupes, tels que Georges Saati et Hugues Paris, semblent avoir joué un rôle décisif dans la mobilisation de la campagne paramilitaire contre l'État (Sprague, 2012a).

(2) Un groupe « noir» duvaliériste comprenait des personnes telles que l'ancien dictateur Prosper Avril, un ancien Tonton Macoute et le maire de Port-au-Prince Franck Romain, et d'autres tels que Gregory Chevry et son frère, Youri Chevry, Alix Thibulle. , Gonzague Day, et certains membres de la famille Tankred, qui auraient tous soutenu l’insurrection paramilitaire. Alex Thibulle, l'un des plus importants de ce groupe, aurait entretenu des liens étroits avec les duvaliéristes «blancs». Un fils d'une famille aisée de Port-au-Prince a expliqué à l'auteur: «Thibulle [était] l'un des rares duvaliéristes noirs qui [pouvaient] aller s'asseoir avec eux [les duvaliéristes non noirs] à leur table de Dimanche. Ils n'inviteront pas d'autres personnes à leurs fêtes qu'ils méprisent »(Sprague, 2011a). Plus récemment, ces personnes ont pu travailler avec ce qui est devenu l'un des «plus puissants cartels du pays dirigé par Dany Toussaint, Clarel Alexandre, Grégory Chevy et Jean-Claude Louis-Jean» (Sprague, 2011a ). «Ce sont les gens que Guy Philippe et les autres [paramilitaires]. . . ne sortirons jamais », des noms qui ne seront jamais dissimulés dans les déclarations des médias qu'ils font de temps en temps (Sprague, 2011a). Ces dernières années, beaucoup de ces personnes ont essayé de rester politiquement pertinentes en travaillant principalement avec les partis politiques émergents, à la tête desquels se trouvaient Michel Martelly et Préval. Il est important de noter que, selon les câbles d’ambassade que j’ai obtenus en vertu de la loi sur la liberté de l’information (FOIA): un des principaux planificateurs de la campagne des escadrons de la mort du FLRN entre 2001 et 2004 était le duvalieriste Joseph Baguidy Jr .. Ancien père militaire déshonoré , le père de Baguidy Jr. était un confident proche (et un fournisseur d'armes) de  François Duvalier.      [Note: en octobre 2014, Jean-Claude Duvalier (qui était rentré d'exil après le séisme de 2010) mourrait dans la maison de Baguidy, Jr.]

      (3) Un groupe d'hommes d'affaires locaux et issus de la diaspora a joué un rôle décisif dans le financement des nouvelles forces paramilitaires. Certains d'entre eux sont des hommes d'affaires plus petits avec des racines familiales et idéologiques parmi l'extrême droite du pays. Certains sont plus transnationaux, par exemple, impliqués dans la fabrication de sous-traitants et axés sur l'économie mondiale (Multinational Monitor, 1995). Parmi ces capitalistes qui semblent avoir eu des liens, à un moment ou à un autre, avec cette dernière phase de violence paramilitaire, figuraient: Ben Bigio, André «Andy» Apaid, Jr et Oliver Nadal.

    (4) Les élites politiques carrières, opportunistes et défaillantes . Comme je l'ai découvert grâce aux recherches menées dans le cadre de la loi sur la liberté de l'information, un certain nombre de personnalités publiques du pays ont également facilité la tâche des forces paramilitaires. Parmi eux figurait Judy C. Roy, une élite locale aux aspirations politiques, qui a été l’un des premiers financeurs des paramilitaires du FLRN. Ce secteur est également représentatif de personnalités telles que Serge Gilles, chef du petit parti politique Fusion des Sociaux Démocrates Haïtienne (FUSION). D'autres, tels que des responsables politiques de longue date de la famille Manigat, ont tenu des discussions avec l'ambassade américaine pour discuter de ce qu'ils considéraient comme le rôle utile que les paramilitaires pourraient jouer pour renverser le gouvernement Aristide. Il existe en Haïti un ensemble de petits partis politiques, qui remportent rarement un poste élu lors d'élections libres et équitables, mais restent des acteurs importants qui reçoivent souvent des postes nommés. Ils constituent des contacts utiles à l'ambassade des États-Unis, qui changent parfois de loyauté politique à un moment opportun.    

(5) Une faction de l' ex-armée, y compris d'anciens membres de la police, a joué un rôle essentiel dans la facilitation de la violence par le FLRN. Certains avaient des liens antérieurs avec le renseignement américain et l'armée. Celles-ci incluent des personnalités telles que les anciens commandants de la FAd'H, Himmler Rébu et Guy André François, l'ancien général duvaliériste Williams Régala et d'autres (Sprague, 2012a). Les anciens membres des Fad'H, tels que Youri Latortue et Dany Toussaint, s'inscrivent également dans le moule des autres groupes sociaux énumérés ci-dessous.    Par exemple, Dany Toussaint fait partie du groupe «5 e colonne» et est également impliqué dans le trafic de drogue. Youri Latortue, en particulier, a joué un rôle central dans l'affaiblissement du gouvernement élu d'Haïti en 2004 et était alors un organisateur clé des autorités post-coup d'État et de la campagne de répression violente qu'elles ont lancée (Sprague, 2012a). Son parent Gérard Latortue a dirigé la dictature post-coupale instaurée par les États-Unis en mars 2004.

            (6) La «5 ème colonne» , telle que je la décris, était composée d'individus qui travaillaient pour saper l'État de l'intérieur. Les plus caractéristiques de ces «caméléons» étaient Dany Toussaint et Joseph Médard, qui ont tous deux accédé au premier rang des sièges élus au Sénat du pays sous la FL. Fonctionnant au sein de l'appareil d'État, ils serviraient de personnalités clés (comme le montrent de nombreuses FOIA) pour contribuer à saper le gouvernement élu d'Haïti au cours des mois et des années précédant le coup d'État de février 2004 (Sprague, 2012a).

            (7) Renseignements américains, en particulier la CIA . Les États-Unis ont une longue histoire d'intervention et de soutien aux forces répressives en Haïti. Bien que certains responsables de l'ambassade tels que l'ambassadeur américain Brian Dean Curran (ambassadeur en Haïti entre 2001 et 2003) n'aient pas directement encouragé les opérations paramilitaires, il ne semble pas qu'il ait tenté d'aider les autorités haïtiennes à traduire les paramilitaires en justice. D'autres ambassadeurs américains, tels que le remplacement de Curran par le régime de Bush, James B. Foley, ont directement communiqué avec les commandants des paramilitaires (Sprague, 2012a).    Pourtant, même pendant la période où Curran était ambassadeur, il ressort clairement des rapports FOIA et des interviews que j'ai menées que les agents de renseignement américains ont mené leurs propres opérations, en coordination avec les élites qui soutiennent le FLRN. Un exemple en est le cas d’un agent du renseignement américain (qui semble avoir été un important agent de la CIA ou de la DIA à l’époque, probablement le chef de la station), Janice Elmore, a rencontré le comploteur de droite Hugues Paris et des secteurs opportunistes au sein de la force de police locale aux Gonaives. Cela s'est produit juste avant un jailbreak aux Gonaïves au cours duquel des criminels paramilitaires, d'anciens militaires et violents emprisonnés s'étaient évadés en août 2002 (Sprague, 2012a).    Comme je l'ai découvert lors d'une discussion avec une source anonyme qui travaillait auparavant à l'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, Curran et le chef de l'ambassade entretenaient une relation tendue avec Elmore, dans la mesure où elle avait ses propres priorités, propres à chaque agence. toujours aligner avec ceux du département d'État américain.

            ( Un secteur au sein de la direction militaire et du ministère des Affaires étrangères de la République dominicaine. Auparavant, j'avais fourni la première enquête documentée sur le rôle secret des responsables dominicains dans la facilitation de la violence paramilitaire en Haïti. Ce soutien émanait principalement d'un groupe de bureaucrates de carrière du ministère des Affaires étrangères à Saint-Domingue et des échelons supérieurs de l'armée dominicaine. Les plus remarquables parmi ceux-ci semblent avoir été le général Soto Jiménez et le major général dominicain Manuel Polanco Salvador. Dans des entretiens enregistrés sur bande réalisés par l'auteur, des bureaucrates de carrière au ministère dominicain des Relations étrangères à Saint-Domingue ont également reconnu fournir un soutien étroit à Guy Philippe et à ses forces paramilitaires. Ces responsables étaient notamment: Dr. Luis Ventura Sanchez, Jean Bertin, un expatrié haïtien, et William Paez Piantini (Sprague, 2012a). Il y avait aussi divers intermédiaires qui ont aidé les paramilitaires à établir des relations en République dominicaine et à garder un œil sur eux pour les responsables dominicains, des individus tels que l’opérateur haïtien de droite Harry Joseph (un ami proche de Saati, et prétendument proche des renseignements dominicains), ministre Hubert Dorval, conseiller, qui travaillait à l’ambassade d’Haïti en République dominicaine (qui avait été démis de ses fonctions par le gouvernement Aristide après avoir été surpris en train de fournir des informations à des services de renseignement dominicains), et Delis Herasmé, ami du président dominicain Mejia, « networker »pour les paramilitaires à Saint-Domingue. Ces informations ont été vérifiées auprès de l'auteur par de nombreuses sources proches des paramilitaires et par certaines de ces personnes (Sprague, 2012a).

            (9) Service français de renseignement extérieur, la DGSE ( Direction générale de la sécurité extérieure ) . Les services de renseignement français semblent également avoir joué un rôle dans le soutien direct du FLRN. Cela inclut à la fois des allégations selon lesquelles un journaliste français aurait versé de l'argent aux paramilitaires de Gonaives et un câble de l'ambassade des États-Unis dans lequel l'ambassadeur des États-Unis aurait écrit au département d'État qu'il semblait que la France était impliquée dans le soutien aux paramilitaires (Sprague, 2012a). Pratiquement rien n'a été publié sur le rôle secret des services de renseignement français dans le financement des forces paramilitaires ou duvaliéristes en Haïti. Il convient de noter que les services de renseignement français jouent depuis longtemps un rôle important et documenté dans le soutien aux groupes armés dans d'autres parties du monde (comme lors de récents conflits en Libye, en Syrie et dans certaines régions d'Afrique occidentale et centrale).

(10) Narco-anneaux . L'une des caractéristiques les plus importantes des principaux dirigeants paramilitaires et militaires au cours des dernières décennies a été leur lien récurrent avec le commerce illégal. Le trafic de stupéfiants en Haïti est contrôlé depuis longtemps par les militaires, les ex-militaires, la police, les paramilitaires et les enfants des riches élites. Il est prudent de dire que depuis l’expansion du commerce de stupéfiants dans les Caraïbes, au sein de chaque administration de l’État haïtien, des individus s’y sont associés et en ont tiré profit.

    À la suite de la dissolution de l'armée en 1995, d'anciens membres de l'armée et des secteurs de l'élite ont formé des cartels cherchant à dominer les intrants locaux du commerce. Ces narco-chefs liés à des réseaux criminels dominicains, colombiens et autres ont souvent cherché à racheter des politiciens (Sprague, 2011a). L’agression paramilitaire de ces dernières années a été mal comprise, à savoir le commerce de stupéfiants, les alliances narcotiques rivales ayant noué des alliances avec différents responsables ancrés dans les appareils gouvernementaux haïtiens. Au cours de la période que j'ai étudiée, il est apparu que si certains groupes de narco sont devenus membres du FLRN, d'autres avaient des alliés au sein des agences de sécurité du gouvernement.



La corrélation des forces qui prévalait dans ce pays sous-développé et dépendant de l'aide rendait extrêmement difficile la tâche d'un projet réformiste contre des forces d'extrême puissance et de richesse."

Intéressant Joel 
A l'entrevue , j'ai posé une question à Georges SAati  sur son Role dans le mouvement GNBIS . Il a répondu qu'il n' y a jamais fait partie  et qu'il agit librement et de façon indépendante . Je vois que Jeff a indiqueéclairement dans ce livre que Joj  était bel et bien dans le mouvement GNB.
Je tacherai de lui poser cette question prochainement .
Mmerci pour ces info Joel

MARC,

S'il s'est converti on n'a qu'a lui souhaiter la BIENVENUE .
Souvent un CONVERTI est plus efficace qu'un "mayi moulen" ,qu'un OPPORTUNISTE que des hommes "ki toujou kote dlo an koule pi fre".
Il n'est pas trop tard pour SAATI de montrer qu'il aime le PAYS.

J'ai beaucoup de respect pour JUDY C.ROY.Trop tard ,par ce qu'elle est decedee.
Avant de "passer" ,elle disait a qui voulait l'entendre qu'elle s'etait trompe pour s'avoir engage dans le movement GNBis.

Elle disait qu'elle n'avait pas assez d'informations.
Elle etait une OPPOSANTE FAROUCHE a ARISTIDE ,avant 2004 mais avant de mourir elle avouait que le movement GNBis etait un COUP TERRIBLE au PAYS qu'elle disait aimer.

Quant a JEFF SPRAGUE "LI PA LAN VOYE MONTE" ,il documente tout ce qu'il dit.

LISEZ SON LIVRE!!!!!!!