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Message  Joel Mer 31 Juil 2019 - 15:38

Mwen t ap gade sou BBC,premye MINIS ETYOPI an ki detemine pou l REBWAZE PEYI an.

Misye femen tout BIRO LETA e se pou w we anba yon SOLEY CHO ,premye MINIS lan ak petet de MILYON VOLONTE ki ap plante PYE BWA.

Se yon bagay EKSTRAWODINE pou w we.Mwen kwe ke pi bon LEADER sou PLANET lan ,se ann AFRIK ou jwenn yo sejousi:




Reforestation

L'Ethiopie veut planter 4 milliards d'arbres

Par  LIBERATION, Avec AFP   — 31 juillet 2019 à 15:42  


Une jeune fille prend par à l'opération nationale de plantage d'arbres à Addis Ababa en Ethiopie, le 28 juillet 2019.


Une jeune fille prend par à l'opération nationale de plantage d'arbres à Addis Ababa en Ethiopie, le 28 juillet 2019.  AFP
   
 
Le gouvernement affirme que ce lundi 350 millions d’arbres ont déjà été plantés dans le pays, ce qui serait un record à l’échelle mondiale.

   
L'Ethiopie veut planter 4 milliards d'arbres  


Ces temps-ci, quand le Premier ministre éthiopien Ahmed Abiy apparaît en public, il ôte sa veste, retrousse ses manches, empoigne une pelle et se met à planter des arbres. Le chef de gouvernement montre l’exemple. L’Ethiopie prévoit de planter quatre milliards d’arbres d’ici octobre pour promouvoir la reforestation, dans le but de combattre le réchauffement climatique et protéger les ressources naturelles.

Lundi, les fonctionnaires éthiopiens ont été exemptés de travail pour aller planter des arbres, pendant qu'Ahmed Abiy cherchait à convaincre le reste du pays de suivre le mouvement. Le gouvernement affirme que ce jour-là 350 millions d’arbres ont été plantés dans le pays, ce qui serait un record à l’échelle mondiale. Depuis mai, quelque trois milliards d’arbres auraient déjà été plantés, selon les autorités éthiopiennes.

«Nous avons démontré notre capacité à nous rassembler pour mettre en œuvre une vision commune», déclare à l’AFP, Seyoum Billene, la porte-parole du Premier ministre. Le chiffre stupéfiant de 350 millions d’arbres plantés a déclenché un certain scepticisme. «Personnellement, je ne pense pas qu’on en ait planté autant», avoue Zelalem Worqagegnehu, porte-parole du parti d’opposition Ezema, en se félicitant tout de même que plusieurs centaines de membres de son parti ont contribué à cet effort lundi. «Nous avons pris ça comme une bonne opportunité d’être solidaires de nos concitoyens», remarque-t-il. «Notre inquiétude, c’est l’héritage environnemental, faire de l'Ethiopie un pays écologique.»

La première étape

Les forêts couvraient environ 40% du pays il y a un demi-siècle, contre près de 15% aujourd’hui, selon Abiyot Berhanu, directeur de l’Institut de recherche éthiopien sur l’environnement et les forêts. «La déforestation est devenue un problème très sérieux dans plusieurs endroits d’Ethiopie», constate-t-il. Les efforts récents de replantation ciblent des régions d’où les arbres ont disparu au fil des années, explique Seyoum Billene. Selon elle, des espèces d’arbres différentes ont été plantées en fonction des régions. Selon l’ONU, la couverture forestière de ce pays africain a chuté de 35% au début du XXe siècle à un plus de 4% dans les années 2000, rapporte la BBC.

«Beaucoup de pépinières ont travaillé à produire plus d’arbres jeunes ces deux derniers mois», ajoute-t-elle. Certains des jeunes plants et arbustes sont aussi arrivés de l’étranger. La reforestation tient une large part dans les efforts mondiaux pour absorber les émissions de CO2. Elle permet aussi de purifier l’eau, produire de l’oxygène et renforcer le revenu des agriculteurs, rapporte Tim Christophersen, président du Partenariat mondial sur la restauration des forêts et des paysages. Mais selon lui, planter des arbres n’est que la première étape.

«Le facteur le plus important, c’est la pression du pâturage. Si vous plantez un arbre et qu’un jour plus tard, les chèvres arrivent, c’est sûr qu’elles mangeront l’arbre d’abord et ensuite l’herbe sèche aux alentours», explique-t-il à l’AFP. «On ne parle pas tant de planter des arbres que de les faire pousser», souligne-t-il.

Message pro-environnement


Selon lui, planter 350 millions d’arbres nécessite un espace équivalent à 350 000 hectares, et un volontaire peut planter jusqu’à 100 arbres dans une journée. «Ce n’est pas impossible, mais ça demanderait un effort très bien organisé», observe-t-il. Cet expert remarque que l’Ethiopie est un des cinq pays seulement considérés comme ayant une contribution «suffisamment ambitieuse» à l’accord de Paris de 2015 sur le climat, destiné à contenir le réchauffement climatique.

Cette campagne de reforestation en Ethiopie s’inscrit dans un projet environnemental plus vaste, connue sous le nom de «Green Legacy Initiative» (Initiative d’héritage écologique), qui prévoit de nettoyer les cours d’eau et de rendre l’agriculture plus durable. Seyoum Billene estime que la mobilisation de lundi démontre que le message pro-environnement du Premier ministre résonne véritablement dans le pays.

«Tout le monde a compris la vision à long terme», affirme-t-elle. «Ils adhèrent aux avantages d’avoir un pays sensible à l’écologie.» Si l’Ethiopie a réellement planté 350 millions d’arbres lundi, elle aura surpassé le précédent record d’environ 50 millions détenu par l’État indien d’Uttar Pradesh. Mais il faudra sans doute attendre pour que ce record soit officiellement reconnu. Pour l’instant, l’Ethiopie n’a pas tenté de le faire enregistrer auprès du livre Guinness des records, a indiqué la porte-parole de l’organisation Jessica Dawes, dans une réponse écrite à l’AFP.


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Message  Joel Jeu 1 Aoû 2019 - 11:35

Ann AYITI ,se PSIKOLOJI DJOB LETA yo mete lan LESPRI TIMOUN yo.

Gwo DJOB LETA ann AYITI,se domi POV,leve RICH.

Le m ap li sa k ap pase ann AFRIK sejousi?

ETYOPI ab bati yon BARAJ IDROELEKTRIK ki ap bay 6 PEYI ELEKTRISITE an 2020-2021.

NIJERYA ap fabrike PWOP SATELIT yo e mete yo ann ORBIT.Yo deja fabrike 3 SATELIT

Sa a se yon ti ATIK sou yon fanm lan CAMEROUN ki ka bay PLIS POU PANSE.
Yo di ke LAFRIK pa p rate 4em REVOLISYON ENDISTRIYEL lan,menm jan li rate LOT yo:


Ces femmes d’affaires qui mettent l’Afrique en boîtes (3/5). Elle a créé Genius, un centre informatique qui apprend aux jeunes à coder hors connexion et à développer leur créativité.

Par Maryline Baumard • Publié aujourd’hui à 07h00, mis à jour à 15h38


La Camerounaise Danielle Akini, créatrice de la start-up Genius Centers. (Photo compte officiel Facebook).

La Camerounaise Danielle Akini, créatrice de la start-up Genius Centers. (Photo compte officiel Facebook). DR

Allez savoir pourquoi… Quand Danielle Akini décroche son bac, elle n’a qu’un rêve en tête : devenir ingénieur informatique. Un souhait d’autant plus étrange que cette fille de femme de ménage n’a jamais vu d’ordinateur. Comme elle est brillante élève et convaincante, ses tantes lui font confiance et aident la bachelière à financer ses études à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour réaliser ce pari fou. Dès les premières séances, l’intuition de la jeune Camerounaise se vérifie. Elle flaire vite combien cet outil peut changer son univers à elle et accélérer le développement de son continent. Nous sommes en 2006 et Danielle Akini est déjà obsédée par l’idée que « l’Afrique ne peut pas rater la quatrième révolution industrielle ». Celle du numérique.
Présentation de notre série| Ces femmes d’affaires qui mettent l’Afrique en boîtes
Treize ans plus tard, à 39 ans, elle est à la tête de Genius Centers, une entreprise qui a déjà formé 5 000 enfants au Cameroun, au Tchad et même… en France. Le principe de son petit business est simple : elle enseigne à coder hors connexion et, surtout, elle se sert de l’outil informatique pour développer la créativité des enfants et des adolescents. « L’informatique a été une révélation pour moi parce qu’en codant on s’invente un monde. Un ordinateur obéit toujours à ce qu’on lui demande et exécute nos ordres sans les discuter. C’est magique ! », insiste Danielle. Ce n’est pas elle qui contredirait le puissant ingénieur américain Marc Andreessen pour qui « il n’y aura bientôt plus que deux types de personnes sur Terre, ceux qui donneront des ordres à l’ordinateur et ceux à qui l’ordinateur dira ce qu’ils doivent faire ». Danielle l’a bien compris et déplore que l’on transforme trop souvent les enfants en technophiles, voire en accros de la technologie, en ignorant le rôle d’accélérateur de créativité que peut jouer cet outil.
Episode 2| La Sierra-Léonaise qui rend l’Afrique à ses diasporas
Mais en 2011, lorsqu’elle décide rentrer à Douala, la capitale économique du Cameroun ne l’attend pas, en dépit de ses convictions et de son beau diplôme. « A l’époque, c’était désespérant, je ne trouvais pas de travail. Pour ne pas rester oisive, j’ai ouvert un atelier de codage gratuit pour les jeunes du quartier », se souvient la jeune femme. Aux côtés des adolescents, elle mûrit son projet d’entreprise, monte son business plan et commence à chercher des fonds. Devenue gestionnaire d’un incubateur entre 2013 et 2015, elle ne perd jamais de vue « qu’il faut offrir au plus grand nombre d’enfants africains la possibilité de pénétrer ce monde magique de la programmation », ajoute la fondatrice de Genius.

« Ma réussite m’oblige »

Comme les financeurs ne se bousculent pas, elle invente sa formule en ouvrant un club payant à Douala et en réinjectant l’argent qu’elle gagne pour offrir les mêmes chances aux enfants défavorisés. « On me reproche souvent d’offrir du haut de gamme aux enfants d’expatriés dans mon club payant, mais c’est l’argent gagné là qui m’a permis d’aller de l’avant sans attendre les investisseurs et d’inventer mon modèle », sourit-elle.

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De fil en aiguille, son Genius fait ses preuves, et elle « signe une convention avec l’éducation nationale au Cameroun », qui permet à chaque école d’exploiter l’application qu’elle a créée. « L’enseignement privé peut aussi l’utiliser, mais doit s’acquitter de 1,50 euro par enfant et par an », indique la manager. En parallèle, à Douala, ses stages de vacances fonctionnent à merveille. Ils permettent aux enfants de fabriquer un distributeur de boissons et de le commander avec leur téléphone ou de créer des applications mobiles. Si 80 % de ses utilisateurs travaillent dans le cadre scolaire, les 20 % restants sont des individuels.
Episode 1| Aïssata Diakité, celle qui donne à boire le goût du Mali
Pour l’heure, les boxes qui permettent de travailler hors connexion sont fabriquées en Chine. Mais Danielle Akini nourrit l’espoir de vite rapatrier leur fabrication dans son pays. Aujourd’hui, Danielle a déjà créé treize emplois, développé huit franchises et fait travailler occasionnellement une dizaine de personnes. Son grand regret reste cette blessure intime que vivent ceux qui sont passés d’un monde à l’autre… « J’aimerais, confie-t-elle, que ma mère comprenne ce que je fais. Elle me voit comme quelqu’un qui a réussi, car je prends l’avion souvent, et dans le milieu d’où je viens, on ne vole pas. En même temps, elle ne comprend pas que je ne gagne pas d’argent pour moi mais que tout soit consacré au développement de mon entreprise. »

Car la jeune femme se sent investie d’une mission. « Sociologiquement, je n’étais pas programmée pour réussir », observe, modeste, cette lauréate du Women In Africa (WIA) 2019. « Mais ma réussite m’oblige. J’ai le devoir désormais de changer la vie d’enfants défavorisés, comme les ordinateurs ont changé ma vie », poursuit-elle, convaincue que la technologie brise les barrières sociales.

Sommaire de notre série Ces femmes d’affaires qui mettent l’Afrique en boîtes


Du Cameroun au Mali en passant par le Sénégal et la Sierra Leone, le Monde Afrique vous emmène à la rencontre de quelques-unes de ces femmes entrepreneuses qui n’azttendent pas de trouver un emploi salarié pour faire bouger leur communauté et leur continent.
Présentation de notre série| Ces femmes d’affaires qui mettent l’Afrique en boîtes Episode 1| Aïssata Diakité, celle qui donne à boire le goût du Mali Episode 2| La Sierra-Léonaise qui rend l’Afrique à ses diasporas Episode 3| La Camerounaise qui parle aux ordinateurs

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