Medam AYISYEN yo ap depanse 300 DOLA pou yo al akouche lan RD

Sa a se tradiksyon yon ATIK lan LISTIN DIARIO.
ATIK lan di ke medam AYISYEN yo ap depanse jiska 300 DOLA AMERIKEN pou yo travese FWONTYE an pou yo al akouche lan RD.
N ap tande de iltra-archi REYAKSYONE tankou ROSNY DESROCHES lan pale pou ta etabli yon gouvenman pwovizwa.
ADYE!!!
De jou an jou kom le monn antye,lan mond pwogresis lan ap reyalize l;repons lan ,se lan TABA:
https://listindiario.com/la-republica/2022/07/04/728603/parturientas-haitianas-pagan-rd-15000-para-cruzar-a-rd

Les participants haïtiens paient 15 000 RD$ pour passer en RD
Les participants haïtiens paient 15 000 RD$ pour passer en RD
Des Haïtiennes enceintes viennent dans le pays pour accoucher.

Ricardo Santana
Saint-Domingue, RD.
L’odyssée à laquelle sont confrontées les Haïtiennes enceintes qui cherchent à entrer sur le territoire dominicain pour donner naissance à des hôpitaux publics et à certains hôpitaux privés est déprimante.

Beaucoup d’entre eux (les plus riches) disent qu’ils paient entre 12 et 15 000 pesos pour les « los poteas » (trafiquants d’illégaux), qui opèrent à la frontière haïtienne pour les aider à franchir la frontière.


Mais si elles n’ont pas de documents légaux, après avoir réussi à entrer dans la partie dominicaine, elles doivent avoir plus d’argent pour se rendre dans les centres de santé, où elles veulent accoucher.

Certains des trafiquants de sans-papiers sont étroitement liés à des gangs en Haïti qui se consacrent à l’enlèvement de personnes contre rançon économique, ainsi qu’à l’agression, au vol, au viol de femmes, de filles, à la traite et à la contrebande d’êtres humains, à la contrebande de drogues, de marchandises, d’armes à feu et d’autres crimes.

Les plus pauvres des parturients accouchent à l’hôpital Matías Ramón Mella de Dajabón et d’autres villes situées à la frontière dominicaine.

Cependant, ceux qui ont une meilleure situation économique préfèrent accoucher dans les maternités de Santiago et de Mao, a déclaré à Listín Diario la travailleuse sociale haïtienne Colette Baptiste.

En ce sens, elle a dit que beaucoup de femmes haïtiennes en état de gestation, commencent à faire le voyage à sept et huit mois de grossesse afin que les inconvénients soient moindres, « parce qu’il y a beaucoup de contrôles ».

L’enseignante haïtienne Reinelda Jeune, qui vit à Trou Du Nord, au nord-est d’Haïti, a déclaré que lorsqu’elle est arrivée dans la ville de Ouanaminthe, située à 600 mètres de Dajabón, elle a payé 13 000 pesos à plusieurs « poteas » pour l’aider à traverser la frontière dominicaine.

« J’étais enceinte de presque huit mois, elles se sont réfugiées dans une maison de très mauvais état à Ouanaminthe et au petit matin, elles (« les poteas »), m’ont croisée avec trois autres femmes en état de gestation », a-t-elle souligné.

Les gangs
opérant en Haïti facturent jusqu’à 15 000 pesos aux femmes haïtiennes enceintes qui veulent accoucher dans les hôpitaux dominicains

Joséphine Pierre, enceinte
, qui vend des produits d’épicerie à Fort Liberté, a révélé qu’elle avait accouché à la maternité José Francisco Peña Gómez de Mao.


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