DU BENODIN,VOUS EN VOULEZ?

<H2 style="MARGIN: 0in 0in 0pt">[color=#000000]Thèmes de l’Emission de la semaine


Orlando le 15 juin, 2007




Actualités Politiques : Grandes Lignes



Pour un peuple about de souffle et aux abois qui vit dans une misère atroce, dans le pays le plus corrompu du monde, le plus pauvre de l’hémisphère, et qui est devenu l’un des grands entrepôts de la drogue, est-il vraiment excessif de souhaiter, sans naïveté, que la croisade anti-corruption et anti-drogue, aille jusqu’au bout pour finalement épurer, reconstruire, et consolider ses institutions ? Malheureusement, force est de constater dans la réalité qu’il devient de plus en plus difficile de croire que ce gouvernement ait vraiment la volonté et la détermination d’établir l’état de droit, comme il le prétend. On constate malheureusement, depuis son avènement au pouvoir, la mise en liberté de criminels notoires, et particulièrement le démantèlement graduel du procès du massacre de La Scierie. Ce gouvernement est en train d’organiser une écurie de candidats avec ces criminels notoires, pour porter les couleurs de sa « plate-forme » aux prochaines élections. Après les révélations de l’actuel ministre de la justice, qui a confirmé les interventions directes de la présidence dans la mise en liberté d’un des acteurs principaux de ce massacre, dont le cas est encore entre les mains d’un juge pour instruction complémentaire. Il devient donc de plus en plus difficile de faire foi à l’autorité morale, l’impartialité, la volonté et la détermination nécessaires au gouvernement pour mener à bien et à bout la mission qu’il s’est publiquement donné, de combattre la corruption et la drogue. Ayant été l’objet de pression de toute part au cours de sa visite à Washington, cela va de soi que Préval ait été obligé, de tenir un tel langage en Haïti. Y croit-il ? Hic est quaestio !



Certes, on vient d’être témoin de deux actions spectaculaires successives, correspondant aux deux domaines ciblés par Préval dans son fameux discours du 18 mai :

-L’interception de 420 kilos de cocaïne, l’arrestation d’une dizaine de personnes, dont 5 policiers et 2 colombiens (la drogue).

-Ensuite l’incarcération du PDG de la SOCABANK, et plus d’une dizaine de dirigeants de cette banque ont été interdits de départ (la corruption).



Après ce que nous venons de constater comme ingérence de la part de la présidence dans le domaine judiciaire, pouvons-nous vraiment croire, que ces deux cas, respectivement de drogue et de corruption, vont être poursuivis jusqu’au bout, en toute indépendance par le système judiciaire, et que tous ceux qui y sont impliqués directement et indirectement seront équitablement jugés et punis selon la loi ? Est-ce que le gouvernement Préval/Alexis, tel qu’il est organisé et qu’il fonctionne, peut assumer cette responsabilité pour franchir ce cap ? Est-ce que le système judiciaire, avec tout ce que ses magistrats et ses juges sans aucune notion d’éthique, offrent comme spectacle, de corruption et d’incompétence, soient, en toute objectivité, capables de se hisser à la hauteur de l’accomplissement d’une telle tâche ?



N’ayant à nouveau au pouvoir, que des gouvernants qui appartiennent au régime qui a valu au pays cette fameuse réputation [color=black]d’être « le pays le plus corrompu du monde », par quelle miracle ou par quelle métamorphose soudaine peuvent-ils changer de nature, pour se réinventer en un tour de main, pour agir à l’opposé de ce qu’ils se sont évertués à pratiquer pendant 13 ans de règne lavalassien ? La corruption et la drogue n’ont-elles pas imprégné si profond[color:d8a3=black:d8a3]ément le régime lavalas, jusqu’à en faire son image de marque ? N’est-ce pas sous ce régime que les barons de la drogue et les virtuoses de la corruption ont atteint les plus hauts sommets de l’Etat ?



Le scandale de la SOCABANK ne relève pas seulement de la malversation de fonds bancaires. C’est un scandale à multiples volets. De fait, ce qui a fait éclater ce scandale c’est la dénonciation publique de la résolution du 25 janvier 2007, par le sénateur Gabriel Fortuné. Cette résolution adoptée subrepticement dans la nuit du 25 janvier, avait pour but d’empêcher la prise en charge de la SOCABANK par la BRH pour insolvabilité. Le sénateur Gabriel Fortuné avait révélé que des sénateurs ont été soudoyés en vue de voter une résolution recommandant une solution négociée dans un conflit opposant la Banque de la République d’Haïti (BRH) aux actionnaires de la Société Caribéenne de Banque S.A. (SOCABANK). Aujourd’hui finalement, ces sénateurs admettent qu’ils ont reçu de l’argent, avec la nuance qu’ils veulent nous faire croire que ce soit dans le cadre du lobby. Personne n’est dupe. Quand on paie directement de l’argent, ou que l’on fait directement des faveurs à un ou plusieurs législateurs pour l’adoption de résolution et de loi, cela ne peut pas relever du lobby. Les législateurs ne peuvent pas, dans le cadre du lobby, bénéficier directement et personnellement de l’argent ou de faveurs de ceux qui sollicitent leur vote pour l’adoption de loi ou de résolution. Il y a de ces exemples récents et flagrants qui affectent les membres des corps législatifs des Etats-Unis, du Canada, des pays de l’Europe, etc.



Puisque ces sénateurs admettent qu’ils ont obtenu de l’argent de lui, le PDG de la dite banque, doit faire face à une nouvelle charge, celle de corrupteur. De plus, ces sénateurs aussi doivent être inculpés pour avoir reçu de lui des pots-de-vin. Ce deuxième volet du scandale de la SOCABANK est aussi important, si ce n’est pas plus que le premier, à cause de la suprême importance de l’autorité de ceux qui y sont impliqués. Ceux sont des officiels du Grand Corps, représentant la mosaïque d’intérêts nationaux, abusant de leur pouvoir contre les intérêts des déposants et épargnants de la dite banque, dans le but de s’enrichir à leur dépend.



« One cannot be half pregnant ! » On l’est, ou ne l’est pas ! On ne peut pas accepter, après le lancement officiel tambour battant d’une croisade anti-corruption, l’utilisation de deux poids et deux mesures dans le premier cas de corruption étalé au grand jour ! Ils sont tous, corrupteurs et corrompus, également coupables ! Préval, il est nécessaire d’avoir du courage pour adopter avec équité les mesures qu’exigent les circonstances. La Démocratie, dans la négociation du bien commun, incite au compromis. Dans ce scandale, il ne s’agit pas de négociation du bien commun. Il s’agit justement de malversation et de corruption. La Démocratie dans ces cas, exige la rectitude et l’équité. S’il y a dans ces circonstances quelque chose d’important à défendre du bec et des ongles, c’est plutôt l’intégrité des deux institutions, financière et législative. La première est le pilier de l’économie et la seconde est le pilier de la défense de la mosaïque des intérêts nationaux. L’effondrement de l’un ou de l’autre, ou des deux à la fois, sera funeste pour l’avenir du pays. Sévir contre les coupables, épurera et consolidera ces institutions au lieu de les affaiblir.



[color:d8a3=#000000:d8a3]Ce scandale de corruption n’affecte que l’Exécutif. Comme celui des pots-de-vin n’affecte que le Législatif. Préval et Alexis n’ont pas à aller chercher midi à quatorze heures, ou à s’ingérer dans les affaires, ni du secteur privé, ni des autres pouvoirs. Ils ne peuvent pas non plus utiliser l’ignorance comme prétexte pour se disculper. Ils sont les responsables du pouvoir exécutif. Ils savent quand, comment et à qui ces 8,500 barils d’asphalte ont été livrés par le Venezuela en Haïti. Ils ne peuvent pas prétendre ne pas savoir que des 8,500 barils, 2,500 ont été vendus en République dominicaine. Pourquoi donc Préval aurait subrepticement lancé au son des cloches de bois, une enquête depuis plusieurs semaines sur ce scandale ? Ce n’est pas une affaire compliquée. Préval et Alexis savent qui les a reçus, combien il en a reçus, combien on en a vendus et dans quel pays ils ont été vendus. Par acquis de conscient, on peut vouloir faire une brève enquête. C’est admissible. Mais vraiment, que reste-t-il à l’enquête de trouver ? Où sont les résultats de l’enquête ? C’est sous l’administration Préval/Alexis qu’on les a reçus et vendus. Le ver est dans le fruit. Préval et Alexis, vont-ils extirper le ver du fruit ? Ou optent-ils pour le casser feuilles couvri ça, comme pour les sénateurs ? C’est kif-kif !==============================================================</H2>

Captez Radio Classique Inter à : http://radioclassiqueinter.com/rci/

===============================================================

------------------------------------------

Quand meme Benodin nous parle de choses importantes :Corruption, ingerance, ignorance , etc de la part des membres du gouvernement ,son anti peuple vous decourage de poursuivre la lecture de ses textes

"N'est-ce pas sous ce regime que les barons de la drogue et les virtuoses de la corruption ont atteint les plus hauts sommets de l'etat."

Mr Benodin doit etre né de la dernière pluie.Etait-il en hibernation durant le règne de Mr.Latortue.Quelqu'un devrait l'aider à lire le livre :"Le prix du sang"pour qu'il cesse de divaguer sur la corrption durant le règne des lavalassiens qui ne sont pas assurement des saints,mais ne sont pas non plus les plus corrompus de nos gouvernements recents.Sait-il le nom du premier drug dealer haitien arrète par la DEA?

Oh1Non.

Benodin patron MANIGAT, ne peut pas se faire élire et puis le temps presse ,donc il faut qu'il y ait un nouveau chambardement.

Comment se fait il qu'il n'a pas usé son terme préféré "anarcho populisme"?

Benodin fait partie de ce que nous pouvons appeler le groupe des "putchistes permanents".
Donc il faut que l'eau soit troublée,c'est la seule façon pour eux de se livrer à la pèche.
Une seule chose que je peux dire à Benodin!

WA YAN
WA KAKA
WA GEN TAN KONNEN!