Festival International du Film Haïtien de Montréal (FIFHM)

Montréal le 28 Août 2007 - La Direction de la Fondation Fabienne Colas, société créatrice et organisatrice du Festival International du Film Haïtien de Montréal (FIFHM), a appris avec consternation le décès du réalisateur Raphaël Stines dans la matinée du samedi 25 août dernier. En hommage à sa grande vision, générosité et honnêteté, la 3e édition du FIFHM sera entièrement dédiée à sa mémoire.

Monsieur Stines était un cinéaste visionnaire qui a laissé sa marque à travers les premières fictions du cinéma haïtien telles que, « Map pale nèt », court métrage adapté de l’œuvre de Jean Cocteau « Le bel indifférent », mettant en vedette François Latour et Jocelyne Alphonse.

M. Stines s’était ensuite illustré au début des années 90 en mettant en scène l’une des comédies les plus populaires de son temps « Kraze Lanfè » du non moins populaire Jesifra. L’adaptation cinématographique de la pièce de Franck Fouché «Bouki nan Paradi» avec dans le rôle de Bouki le célèbre Roland Dorfeuille, dit Pyram, a démontré l’esprit d’innovation de Raphaël Stines. Il a collaboré pendant des années avec la Télévision Nationale d’Haïti (TNH) où il avait notamment réalisé plusieurs saisons de la très populaire série «Pè Toma ».

L’actrice et présidente du Festival International du Film Haïtien de Montréal (le FIFHM) Fabienne Colas le remercie publiquement de lui avoir donné son premier rôle dans cette série inoubliable qui a propulsé Mlle Colas vers d’autres cieux. Elle lui est à tout jamais reconnaissante de lui avoir également accordé son tout premier rôle au cinéma dans Bouki nan Paradi aux côtés de Roland Dorfeuille, alias Piram. Elle regrette profondément que M. Stines n’ait pas eu l’occasion de connaître le FIFHM et lui souhaite un doux repos auprès de notre Créateur.

La Direction de la Fondation Fabienne Colas et du FIFHM présentent leurs profondes sympathies à la famille, aux amis, collaborateurs et admirateurs de Raphaël Stines.

La Direction de la Fondation Fabienne Colas

et du Festival International du Film Haïtien de Montréal (FIFHM)

www.fondationfabiennecolas.org / www.festivalfilmhaitien.com

Conférence d’ouverture de la troisième édition du
Festival International du Film Haïtien de Montréal
19-23 septembre 2007
www.festivalfilmhaitien.com

Mardi 11 septembre 2007 à 10h30


Cinéma ONF
1564, rue Saint-Denis Montréal (Québec) H2X 3K2


Montréal, mercredi 5 septembre 2007 – Les organisateurs de la troisième édition du Festival International du Film Haïtien de Montréal (FIFHM) ont le plaisir de vous inviter à la conférence de presse d’ouverture qui aura lieu le mardi 11 septembre 2007 à 10h30 au cinéma l’ONF, 1564 rue Saint-Denis.

Le FIFHM, créé par la Fondation Fabienne Colas, se déroulera du 19 au 23 septembre 2007 au cinéma ONF et au Centre Leonardo da Vinci. Son but est de présenter les plus belles et les plus étonnantes découvertes du cinéma haïtien: fictions, documentaires, longs et court-métrages seront au rendez-vous pour le plaisir des milliers de cinéphiles québécois. Cette édition du FIFHM est dédiée à la mémoire du réalisateur Raphaël Stines, décédé le samedi 25 août dernier. Monsieur Stines était un cinéaste visionnaire, doté d’une grande générosité et honnêteté, qui a laissé sa marque dans l’histoire du cinéma haïtien

À la conférence de presse seront présentes Mme Fabienne Colas, présidente du FIFHM, Mme Francine Grimaldi, porte-parole de cette édition et M Emile Castonguay, Directeur de la programmation. Mme Nancy Roc, commissaire de l’exposition « Esclaves au Paradis » et coordonnatrice du colloque international « Sang, Sucre et Sueur », sera l’animatrice de la rencontre.

Le FIFHM cette année n’est pas seulement synonyme de cinéma. Il relève désormais un nouveau défi : aborder des thèmes cruciaux pour la société haïtienne et les pays du Sud en général. Pour la première fois en Amérique du Nord, du 18 septembre au 2 octobre 2007 le Festival présentera à la galerie Mosaïkart l’exposition internationale «Esclaves au Paradis» de la photographe Céline Anaya Gautier. Ses photographies poignantes visent à sensibiliser le grand public sur les conditions d’esclavage contemporain vécues par les coupeurs de canne à sucre haïtiens en République Dominicaine. Cette exposition donnera lieu au colloque international « Sang, Sucre et Sueur », débat avec des invités nationaux et internationaux autour de la problématique des bateys en République Dominicaine. Il se tiendra dans les locaux de Radio-Canada dans la journée du 19 septembre prochain.

Un léger goûter créole vous sera servi après la conférence de presse.

Pour des plus amples renseignements : www.festivalfilmhaitien.com
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Source : Festival International du Film Haïtien de Montréal

info@festivalfilmhaitien.com / www.festivalfilmhaitien.com

Tél. 514-315-5393 ou 514-265-5266 / Fax 514-858-1624

Marc,

As-tu assisté à cette conférence de presse?

Palan de sa k ap pase nan Monreyal.

Eske Denis Coderre pa t youn nan achitèk ranvèsman Aristide lan?
Kounye an misye pi Ayisyen ke anpil ayisyen.Misye ap grennen Kreyòl sou radyo Kanada yo epitou li devan bann lan pou selebrasyon Mwa Kreyòl nan Kanada.

A la traka!
http://www.potomitan.info/kebek/mois_2007b.php

Genyen yon kestyon mwen ta renmen konnen pou moun ki pa abite nan zonn kote genyen anpil boutik ki vann liv disk ak video ki jan pou yon moun ta ka achte video film ayisyen yo.Epi se pou yo fè reklam lè yon film ayisyen soti. menm jan fok nou kreye yon sektyon kilti sou sit la pou nou pibliye non liv, disk e film ke ayisyen pwodwi.

Jean mapou te dwe panse a mete yon libreri tankou sa ki Miami nan Orlando tou e menm Atlanta tou.pase tout bo Orlando ,nan zonn tankou Melbourne ak Palm Bay, Titusville genyen anpil ayisyen ki ap soti nan zonn North east ki ap vinn nan zonn lan.Mwen sezi wè konbyen ayisyen ki genyen nan zonn saa depi 3 lane ke mwen ap viv nan zonn la.

Sweet and sour
>> At the third Montreal Haitian film fest,
the focus is on the sugar industry

BITTERSWEET PORTRAIT: Haiti, mon rêve, mon amour
by MALCOLM FRASER

Three years strong, the Montreal Haitian Film Festival is a junior contender among the city’s veteran fests, but offers a distinct program aiming to show off the diversity of this beleaguered, much misunderstood nation. Representing a small but culturally rich community—you know it’s a tight-knit scene when the president of the festival also acts in one of the featured films—the selection sheds light on the country’s social issues and features some films highlighting the Montreal-Haiti connection.

The festival has a strong social conscience, and this year is putting a lot of weight behind raising awareness of a little-known issue: the plight of migrant Haitian workers in the sugar industry of the neighbouring Dominican Republic. Far from the eyes of blissfully unaware tourists, thousands of these workers toil in sugar plantations known as bateys, under working conditions that the festival and its featured filmmakers are unafraid to call slavery.

No fewer than six documentaries on this topic are presented at this year’s fest. The most high-profile is The Sugar Babies, by Cuban-American director Amy Serrano. Narrated by popular Haitian emigrée author Edwidge Danticat, it focuses on the lives of the children born of the sugar workers, who aren’t recognized as citizens by either country. U.S. director Bill Haney’s The Price of Sugar, narrated by Paul Newman, tells the story of a priest who discovers the horrors of the plantations when he’s assigned to a parish where many sugar workers live. In Big Sugar, noted Canadian documentarian Brian McKenna sheds light on the history of the sugar industry itself.

The remaining sugar films, Gérard Maximin’s short Batey Zero and Michel Régnier’s hour-long Sucre Noir and short Grande Saline, are screened in the same program. Régnier’s films have the somewhat depressing distinction of being the first films made on the topic…in the 1980s. The fest is also mounting a photography exhibit on the bateys, Céline Anaya Gautier’s Slaves in Paradise.

Other documentary features include Claude St-Rome’s lyrical portrait of the country, Haiti, mon rêve, mon amour, Mario Delatour’s Un certain bord de mer, about the history of Haiti’s Arab community (who knew?), and Rod Paul’s Failing Haiti, which documents the U.S.-supported 2004 coup against President Aristide, drawing parallels to the other, better-known current U.S. interventions in other countries’ affairs.

Apart from these bittersweet reflections, there are also a number of fiction features being presented. In tribute to actor François Latour, who was murdered in Haiti last year, the fest is screening one of his best-known films, Raoul Peck’s L’homme sur les quais. Other fiction selections include Montreal-Haiti drama Amours, mensonges et conséquences; Vers le sud, a story of female sex tourism based on a novel by Dany Laferrière and starring Charlotte Rampling, and Le président a-t-il le sida?, a tale of romantic treachery set in the Haitian music business. The closing film of the fest is the world première of the Haitian drama Le chauffeur, the story of a woman who begins a secret affair with her mother’s driver. Director Jean-Claude Bourjolly will be in town for the screening of the steamy romance.

A program of shorts spanning all genres rounds out the programming. Aside from a celebration of the Haitian community, the fest is also a perfect opportunity for curious non-Haitians to get a more complete picture of what the country is all about.

The Festival International du Film Haïtien
de Montréal runs through Sept. 23. for more info see www.festivalfilmhaitien.com

>> Movie Listings




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It is laudable to show these movies in foreign countries in order for the international communities to comprehend the sufferings ot the haitian peasants who are i n hell in both countries ,but it would be more meaningful to show these movies in the countryside of haiti in order for these peasants to understand their liberation from slavery is not to go to the dominican republic where they are considered less than human beings ,but to stay in haiti and fight for their freedom ;as their ancestors had fought to liberate them from the french oppressors.

This time the revolution should be against their black oppressors who sell them to the wicked owners of the sugar cane plantations.The cineasts should collect funds at the expositions to buy some equipments in order to show these movies and fotos in every rural sections of haiti so the traffickers can no longer lie to the peasants in promising them jobs in construction ,in hotels etc,.The peasants should be aware of what is happening to their brothers and sisters who went to the dominican republic because of the lack of decency , patriotism, love and compassion of the irresponsible haitians politicians who prefer to close their mouth or deny these atrocities instead of accelerating the land reform necessary for the haitians to stay and work in their own country.

It is this repugnant "elite"which is governing the country without any program to alleviate the sufferings of the poor ,and which prefer to complot with foreign devils to overthrow the government of the people that has to be eliminated in order for these peasants to be liberated from this slavery.There is no if, but and maybe about it ;haiti needs a new revolution ;period.