Le premier ministre n'abandonnera pas son poste.

Mercredi, 2 janvier 2008 09:02

Le premier ministre se décerne un satisfecit pour 2007

Le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, se déclare satisfait des réalisations de son gouvernement au cours de l’année 2007.

Au nombre des points positifs, le chef du gouvernement cite le rétablissement du climat sécuritaire, les subventions aux élèves et l’introduction prochaine de 96 mégawatts sur le réseau de l’Electricité d’Haïti (EDH). " Si nous comparons 2006 à 2007 nous pouvons voir l’évolution ", dit-il faisant référence à l’amélioration du climat sécuritaire notamment dans la région métropolitaine.

Sur le plan énergétique, M. Alexis informe que les plateformes des centrales thermiques sont pratiquement prêtes.

De plus, Jacques Edouard Alexis a mis l’accent sur des résultats probants enregistrés sur la plan sanitaire avec la création des unités communales de santé et l’intégration des boursiers du gouvernement cubain dans le système sanitaire.

" Les progrès sont tangibles, cependant l’ampleur des besoins permet de constater une insuffisance", déclare M. Alexis pour qui il y a d’énormes besoins dans le secteur agricole. " Il faut restaurer les infrastructures agricoles détruites par les intempéries", explique t-il.

Par ailleurs, le premier ministre n’envisage pas de modifier le cabinet ministériel mais se propose plutôt de dynamiser l’équipe gouvernementale. Selon lui l’équipe peut se montrer plus performante en mettant à contribution les ressources du pays. " L’administration publique est malade mais nous avions commencé à la rendre plus performante", ajoute t-il.
L’équipe gouvernementale contribue à la stabilité politique soutient le premier ministre qui rappelle que des compétences avaient fui le pays au cours des dernières années.

Source Radio Métropole

La santé économique va bien, pourquoi le PM Alexis abandonnera-t-il son poste ?

Lisez cet article du Nouvelliste


PIB-Haïti : troisième année de croissance consécutive



L'économie haïtienne a enregistré pour la troisième année consécutive une croissance, en termes réels, du Produit Intérieur Brut (PIB). C'est ce qu'informe l'Institut haïtien de statistiques et d'informatique (IHSI) qui vient de publier les comptes économiques en 2007 dont les estimations préliminaires indiquent un accroissement, en volume, de 3.2% du PIB pour l'année fiscale 2007.

Plusieurs facteurs ont concouru à ce résultat positif affiché par l'économie haïtienne au niveau macro :

- comparée à l'année 2006, les agents économiques ont bénéficié d'un climat moins morose, plus propice aux affaires ;

- la poursuite de la détente politique amorcée depuis l'année dernière reste et demeure un facteur de stabilité très important ;

- l'amélioration de la situation de sécurité, jusqu'à la fin de l'exercice fiscal, a été aussi un atout majeur pour le bon fonctionnement des principaux secteurs de l'activité économique.

Au regard des différentes composantes de l'offre et de la demande globales, l'investissement et la consommation finale sont celles qui ont surtout contribué à cette hausse du PIB en obtenant des taux respectifs de croissance de 3.1% et de 1.5%, la demande externe ayant accusé une chute de plus de 2%, dûe en partie à un effet taux de change.

Sur le plan sectoriel, à l'origine de cette performance de l'économie, on trouve essentiellement les branches Agriculture (3.1%), Commerce, Restaurant et Hôtels (4.7%), Bâtiment et Travaux Publics (3.6%), Transports et communication (4.9%) et les Services non marchands qui regroupent les administrations publiques et les institutions sans but lucratif (5%).

Le secteur industriel a un peu pâti des problèmes de compétitivité auxquels il fait face, accusant ainsi un taux de croissance de 1.7%, inférieur à celui de l'année dernière (2.3%).

Bien que l'objectif de croissance de 4% fixé au départ n'ait pas été atteint, au niveau macro, l'année 2007 s'est révélée meilleure que 2006. La rigueur budgétaire a été de mise avec un financement zéro de la Banque Centrale, le rythme d'augmentation des prix à la consommation a diminué de 4.5 points en glissement annuel avec un taux d'inflation de 7.9% contre 12.4% en 2006 et la stabilité du taux de change a été maintenue autour de 37 gourdes pour un dollar américain.

Source Le Nouvelliste

Un premier ministre est un petit bonhomme qui est rudement bien rénuméré. Alors, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il annonce son départ. Il va continuer à se défendre jusqu'au dernier soupir pour garder son poste.

Par contre, c'est la force politique qui peut modifier les événements. Si les députés veulent sa tete, je doute fort qu'il pourra résister en dépit de son attachement pour ce poste.

Une crise et un vide institutionnels se défilent sur Haiti et les conséquences risquent d'etre très amères.