Pour comprendre la détresse et la migration des haitiens

Harold Brunot condamné à restituer à l'Etat les fonds dilapidés

Harol Brunot, ex-administrateur du ministère des Affaires étrangères (MAE) de mars 2004 à juin 2006, a eu, lundi, toutes les peines du monde à convaincre la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif de son innocence dans le détournement des 76 millions de gourdes à la chancellerie haïtienne en 2006 sous l'administration de l'ancien ministre Hérard Abraham.

« Le tribunal ordonne de mettre en débet M. Harold Brunot », a lancé le président du tribunal administratif Arol Elie, après avoir interrogé l'ancien administrateur du MAE sur sa gestion douteuse. « Avec cet arrêt, Harold Brunot doit restituer au trésor public la somme détournée sous son administration », a expliqué au journal un homme de loi ayant assisté à l'audition. Cependant, l'ancien titulaire du ministère ainsi que les autres anciens cadres de l'institution cités dans cette affaire ont été blanchis par le tribunal.

Deux chèques totalisant 76 millions de gourdes destinés au paiement du
personnel des missions diplomatiques et consulaires d'Haïti ainsi que des boursiers haïtiens à Cuba avaient été détournés sous l'administration d'Harold Brunot. En août 2006, le député de Pétion-Ville, Steven Benoît, avait crevé l'abcès en dénonçant des cas de malversation et de corruption à la chancellerie haïtienne entre 2004 et 2006.

Trois rapports de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratifs pour la période allant de mars 2004 à juin 2006 avaient établi les faits. « Violation des principes relatifs aux lois des finances, absence de documents pouvant justifier les dépenses au ministère des Affaires étrangères », ont été les principaux faits révélés.

Lors d'une première audition en janvier 2007, Harold Brunot avait reconnu publiquement que les 76 millions de gourdes destinées au personnel diplomatique et aux boursiers haïtiens à Cuba avaient été utilisées à d'autres fins. « Je sais que le payroll du mois de mai 2005 n'a pas été fait. Mais, l'argent n'a pas été transféré sur mon compte comme on veut le faire croire», a-t-il avancé.

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52834&PubDate=2008-01-07


Je pense que vous pouvez utiliser cette images pour comprendre ce qui se passe en Haiti. On ne peut demander aux autres pays voisins de payer les gagies administratives et la corruption de nos dirigeants en les obligeant d'accueillir nos ressortissants. Nous devons cesser de piller les caisses de l'Etat et commencer notre processus développement.

Je ne comprends pas comment le titulaire du departement peut etre innocenté par le tribunal.76 millions de gourdes ne peuvent etre detournées d'un Ministere sans la complicité de certains hauts cadres du gouvernment interimaire.C'est cette tolerance envers les grands mangeurs qui perpetuent la corruption en haiti.Se mete menot nan ponyet yo pou pep la sispann manje biskwit labou.

Si la somme n'a pas été transferée au compte du departement des affaires etrangères il faudrait que la direction de la BNRH nous dise qui a endossé le cheque.

Il reste beaucoup de travail à faire. Mais, à ce qu'il parait, on a commencé.

mwen sot li ke la jistis kondane youn nan gran manjè kite nan gouvenman Latorti ya poul remet 76 millyon goud ki te disparet nan depatman zafè etranjè ya.neg ki te fè konplo ak misye manyè mete kay yo achte Florida yo a la vant pou ede misye remet lajan chango saa.Ala kote moun yo genyen dwet long se moun ke yo rele "pi kapab" sayo.Pou youn ayisyen jwen moyen li volè 76 milyon goud nan lajan ke leta ap gaspiye pou peye les "vengeurs de la race" kondi Sixto.Kote Rico vinn ba nou kek eksplikatyon sou bagay saa non mon frè.Ou pito ale an vakans pou pa patisipe nan diskisyon kote absè koriptyon pete nan peyi ya.

men genyen moun ki odasye vre wi;pou youn nonm pa pè li pran 2 milyon green back nan youn peyi kote moun ap manje biskwit labou?Non selman se pou li remet lajan men se pou li di tou ak ki moun li te separe lajan an;se pou Gassan rantre nan youn plea bargain ak misye ;si li devwale moun ki te avek li yo yap redwi penn prison an li ya.men se pou li remet tout lajan an net.

men sa ki fè anvan ti krik ti krak yo vle ranverse gouvenman paske yo konnen depi yo pase nan youn gouvenman yo rich jis yo mouri.Se pou lit kont koriptyon komanse depi nan palè ,pase nan biro premye Minis la ak tout ministè rive jis nan pi piti anploye kontributyon.

Le dossier de Harold Brunot bientôt devant la justice

La Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSC/CA) devrait transférer la semaine prochaine le dossier de Harold Brunot, l'ex-administrateur du ministère des Affaires étrangères (MAE) au Parquet de Port-au-Prince, au Parlement et au ministère de l'Economie et des Finances.). C'est ce qu'a annoncé le président de la Cour, Arold Elie.

M. Brunot est jugé coupable de détournement de 76 millions de gourdes au détriment du trésor public. Le ministre de l'Economie et des Finances aura à se prononcer pour les suites administratives du dossier, tandis que le Parquet se chargera des suites pénales.

Contrairement à ce qui a été annoncé dans la presse, l'ancien ministre Hérard Abraham n'a pas été blanchi par le tribunal administratif. Selon M. Elie, la Cour des Comptes n'a pas de compétence pour statuer sur le sort de l'ancien titulaire du MAE. « La Cour n'est pas juge des comptes des anciens ministres, a-t-il indiqué. C'est une commission bicamérale de contrôle et de Décharge qui aura à statuer sur son dossier. »

En début de semaine, la CSC/CA avait entendu Harold Brunot dans le dossier relatif au détournement des 76 millions de gourdes à la chancellerie haïtienne en 2006 sous l'administration de l'ancien ministre Hérard Abraham. L'ex-administrateur a été condamné à restituer au trésor public la somme de 76 millions de gourdes détournée à la chancellerie durant son passage de mars 2004 à juin 2006.

Déjà en janvier 2007, M. Brunot avait reconnu publiquement que ce montant destiné au personnel diplomatique et aux boursiers haïtiens à Cuba avaient été utilisées à d'autres fins. « Je sais que le payroll du mois de mai 2005 n'a pas été fait. Mais, dire que l'argent a été transféré sur mon compte, comme on veut le faire croire, c'est faux», avait-il avancé.

Cependant, trois rapports de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratifs pour la période allant de mars 2004 à juin 2006 avaient établi les faits : violation des principes relatifs aux lois des finances, absence de documents pouvant justifier les dépenses au ministère des Affaires étrangères, etc.

"Déjà en janvier 2007, M. Brunot avait reconnu publiquement que ce montant destiné au personnel diplomatique et aux boursiers haïtiens à Cuba avait été utilisé à d'autres fins. « Je sais que le payroll du mois de mai 2005 n'a pas été fait. Mais, dire que l'argent a été transféré sur mon compte, comme on veut le faire croire, c'est faux», avait-il avancé."

Il sait comment l'argent a été utilisé;alors il faut qu'il dise ou et comment cet argent a été utilisé.Il ne faut pas seulement rechercher la restitution de l'argent il faut que tous les coupables soient punis sevèrement pour avertir les futurs corrompus que leur conduite ne sera plus tolerée en haiti.Ces gens causent trop de souffrances au peuple et une mauvaise renommée au pays .Voila pourquoi ils avaient comploté avec les etrangers pour renverser le gouvernement constitutionel du pays.

Harold Brunot était un subalterne du ministre des Affaires Etrangères, l'ex général Hérard Abraham.

Celui-ci devrait etre responsable et répondre des malversations dont son ministère est accusé.

Il devrait etre le premier témoin, quitte à impliquer par les faits, les employés qui travaillaient pour lui.

Comment se fait-il qu'il ne soit pas sur la sellette de la CDC/SA?

Il n'est pas possible qu'il n'était pas au courant que 76 millions de gourdes s'étaient volatilises?

Sasaye,

La reponse a ta question est mis en italique dans l'article du Nouvelliste:
Contrairement à ce qui a été annoncé dans la presse, l'ancien ministre Hérard Abraham n'a pas été blanchi par le tribunal administratif. Selon M. Elie, la Cour des Comptes n'a pas de compétence pour statuer sur le sort de l'ancien titulaire du MAE. « La Cour n'est pas juge des comptes des anciens ministres, a-t-il indiqué. C'est une commission bicamérale de contrôle et de Décharge qui aura à statuer sur son dossier. »

Donc, ce sont nos parlementaires qui auront a statuer sur la responsabilite de l'ex-ministre Abraham (si bien sur, ce que rapporte l'article est vrai).

Gwotoro,

J'avais remarqué cette section en Italique.

C'est justement la raison de mon intervention.
Il me semble que les ministres ont une échappatoire et les pots cassés sont payés par les directeurs.

Si cela est une règle, elle devrait etre changée, parceque cela perpétue l'impunité qui nous ronge.

Alors, où est cette commission?
Le général circule en toute quiétude, depuis tantot deux ans.