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Le pari de la Chine

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Le pari de la Chine Empty Le pari de la Chine

Message  Invité Lun 14 Jan 2008 - 11:51

Les firmes chinoises sont plus présentes que jamais au 20e Salon de l'automobile de Detroit.

Pas moins de cinq entreprises de l'Empire du Milieu ont établi leurs quartiers dans la capitale américaine de l'automobile cette semaine. BYD Auto, Changfeng Motor, Chamco, Hebei Zhongxing, Geely International, et Li Shi Guang Ming Auto Design sont tous présents avec un objectif clair en tête: percer le marché nord-américain avec leurs produits. Geely et Chamco (China America Cooperative Automotive) dévoileront d'ailleurs de nouveaux véhicules lundi.

Les deux entreprises ont par ailleurs déclaré au quotidien Globe and Mail qu'ils comptaient entreprendre leur conquête du marché canadien dès 2009. L'objectif de Chamco est d'écouler 15 000 véhicules au pays. Le chef de la direction de Chamco, William Pollack, soutient qu'une camionnette et un véhicule utilitaire sport assemblés par Hebei Zhongxing seront offerts en Amérique du Nord à des prix inférieurs d'environ 20 % à ceux des véhicules comparables actuellement offerts.

Le fondateur de Geely, Li Shufu, a pour sa part déclaré à l'agence Bloomberg que l'entreprise construira une usine de 500 millions de dollars américains au Mexique, et qu'elle y construira une berline ou une voiture à hayon (hatchback) destinée spécifiquement au marché nord-américain. Geely, dit-il, souhaite exporter 1,3 million de véhicules en 2015.

Pour le moment, aucune entreprise chinoise n'a obtenu l'assentiment des autorités américaines et canadiennes pour vendre leurs voitures, mais, selon M. Pollack, ce n'est qu'une question de temps. « Elles ont été testées dans certains des climats les plus rigoureux de la planète », assure-t-il au quotidien torontois, en précisant qu'elles sont déjà vendues dans 52 pays.

L'analyste canadien Dennis DesRosiers estime plutôt que les véhicules chinois ne pourront être offerts au Canada avant cinq ans. « Ils n'ont pas les ajustements, la finition et la qualité requise pour être acceptables en Amérique du Nord », a-t-il déclaré au Globe and Mail.

Inévitables difficultés

Dans le passé, de nombreux véhicules vendus à bas prix ont tenté en vain de percer le marché nord-américain. La yougoslave Yugo a notamment eu une courte vie en raison de problèmes de fiabilité. Plus récemment, les problèmes de la Pony de Hyundai ont nui aux efforts déployés par la firme sud-coréenne pour s'implanter en Amérique du Nord.

Selon un analyste de l'industrie, Jack Nerad, les constructeurs chinois devront affronter les mêmes difficultés qu'ont dû surmonter leurs compétiteurs japonais et sud-coréens à leurs débuts. Le défi, dit-il dans une entrevue à Associated Press, consiste à ne pas trébucher dès le départ.

« C'est un obstacle, mais il n'est pas insurmontable. Il y aura certainement du scepticisme à propos des automobiles chinoises. Ils doivent percer le marché avec des voitures de grande qualité. Des problèmes de qualité qui surgissent rapidement peuvent être désastreux », prévient-il.

Des observateurs estiment que les projets des firmes chinoises risquent de se heurter à la mauvaise réputation acquise par les produits chinois, notamment en raison des problèmes de sécurité qui ont récemment touché des jouets ou d'autres produits.

Un autre analyste interrogé par AP, Chris Byrne, n'est pas de cet avis. Le succès, résume-t-il, demeure une question de rapport qualité-prix. « Si les Chinois sont en mesure d'offrir une voiture qui fonctionne à bon marché, je pense que beaucoup de questions entourant son origine ne constitueront qu'une tempête dans un verre d'eau ».

Chose certaine, les grands constructeurs voient la vague venir. Un vice-président de Nissan, Carlos Tavares, a déclaré à l'AFP que l'entreprise développe déjà une stratégie destinée à contrer les fabricants chinois.

« Nous n'attendons pas que les Chinois percent des marchés matures et compliquent nos vies. [...] La vitesse à laquelle cela peut arriver fait toujours l'objet de spéculations, mais nous nous préparons pour cette bataille », soutient M. Tavares.

http://www.radio-canada.ca

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