Le gouvernement se secoue après l'interpellation.
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Le gouvernement se secoue après l'interpellation.
Lundi, 3 mars 2008 10:24 | |
Le gouvernement accorde la priorité au secteur social <table height=1 cellSpacing=1 cellPadding=1 width=1 align=left border=0><tr><td width="100%"> </TD></TR></TABLE>Le ministre des affaires sociales, Gerald Germain, se réjouit du vote de confiance de la chambre des députés estimant que " les élus ont voté dans le bon sens". Vendredi dernier, la chambre des députés avait renouvelé sa confiance au premier ministre Jacques Edouard Alexis à l’issue d’une séance d’interpellation. 63 députés avaient rejeté la motion de censure présentée par les députés interpellateurs, au terme de plus de 9 heures de débat. Le ministre Gerald Germain soutient que le gouvernement veut s’engager résolument dans le secteur social, qui constitue la plus grande préoccupation des élus. Tout en annonçant des rencontres avec les sénateurs au cours de cette semaine, Gerald Germain soutient que l’exécutif accorde l’accorde la priorité à l’application de l’accord avec le sénat. Rappelant que les principales priorités de l’état sont définies dans le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP), le ministre des affaires sociales met l’accent sur l’importance de l’accord avec le sénat qui permet d’adresser le pouvoir d’achat des citoyens alors que le pays est confronté à la cherté de la vie. Réagissant aux critiques sur la hausse de 114 % du salaire minimum, le ministre des affaires sociales a expliqué que le niveau de 150 gourdes représente une moyenne équilibrée entre les propositions des secteurs syndicales et patronales. Selon M. Germain, le gouvernement en tant qu’instance d’arbitrage avait choisi une moyenne arithmétique afin de débloquer la situation. Le gouvernement s’appliquera à défendre le projet par devant le parlement indique le ministre Germain pour qui une remise en cause des 150 gourdes par les élus pourraient nuire aux processus. Une augmentation de salaire des employés de la fonction publique est également envisagée dans le projet de loi a soutenu le ministre des affaires sociales qui a eu de multiples rencontres avec responsables des secteurs syndicale et patronal depuis le début de l'année. |
Sasaye- Super Star
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Feuille de personnage
Jeu de rôle: Maestro
Re: Le gouvernement se secoue après l'interpellation.
Augmentation des salaires???
Mon Dieu, sont-ils tous devenus fous?
Je suis décu par les actions de ce gouvernement.
Ces modes d'action sont-ils motivés par la politique, la méchanceté, ou l'ignorance?
Ce n'est pas sérieux.
Pour la meme quantité de biens et services disponible dans un milieu, augmenter le nombre de billets en circulation revient à empirer la chèreté de la vie.
C'est simple et des ministres devraient comprendre ces A B C.
Que fallait-il faire?
Il suffit d'augmenter la quantité de biens et services disponibles afin de combattre la chèreté de la vie.
Comment?
Fonction publique
Au lieu de donner plus de papiers au petit groupe de la fonction publique, le gouvernement devrait utiliser cet argent pour:
-- équiper les pecheurs et leur permettre de se rendre en profondeur et de diminuer la pression sur le littoral
-- diiminuer le cout des intrants agricoles: engrais, pesticides, semences, carburants destinés au secteur agricole
-- optimiser les techniques post-récoltes afin d'éliminer la perte des denrées agricoles et en les conservant plus longtemps
-- dynamiser le secteur de la production animale: diminuer le prix du son de blé et des céréales destinés à nourrir les animaux d'élévage, prévoir des campagnes de vaccination
--...
Secteur Privé
Demander aux patrons de payer plus cher les ouvriers revient à augmenter le prix des biens produits et aggraver la chèreté de la vie.
La BRH devrait tout simplement développer une politique pour inciter le secteur privé à épargner davantage. Cette épargne pourrait etre utilisée à des fins d'investissement.
Et puis, d'ailleurs, quelle portion de la population va bénéficier de cette augmentation de salaire?
Le petit groupe qui travaille et le problème de la chèreté de la vie reste entier.
En grosso modo, il faudra s'attendre au pire si le gouvernement n'arrete pas ces mascarades dites sociales.
Mon Dieu, sont-ils tous devenus fous?
Je suis décu par les actions de ce gouvernement.
Ces modes d'action sont-ils motivés par la politique, la méchanceté, ou l'ignorance?
Ce n'est pas sérieux.
Pour la meme quantité de biens et services disponible dans un milieu, augmenter le nombre de billets en circulation revient à empirer la chèreté de la vie.
C'est simple et des ministres devraient comprendre ces A B C.
Que fallait-il faire?
Il suffit d'augmenter la quantité de biens et services disponibles afin de combattre la chèreté de la vie.
Comment?
Fonction publique
Au lieu de donner plus de papiers au petit groupe de la fonction publique, le gouvernement devrait utiliser cet argent pour:
-- équiper les pecheurs et leur permettre de se rendre en profondeur et de diminuer la pression sur le littoral
-- diiminuer le cout des intrants agricoles: engrais, pesticides, semences, carburants destinés au secteur agricole
-- optimiser les techniques post-récoltes afin d'éliminer la perte des denrées agricoles et en les conservant plus longtemps
-- dynamiser le secteur de la production animale: diminuer le prix du son de blé et des céréales destinés à nourrir les animaux d'élévage, prévoir des campagnes de vaccination
--...
Secteur Privé
Demander aux patrons de payer plus cher les ouvriers revient à augmenter le prix des biens produits et aggraver la chèreté de la vie.
La BRH devrait tout simplement développer une politique pour inciter le secteur privé à épargner davantage. Cette épargne pourrait etre utilisée à des fins d'investissement.
Et puis, d'ailleurs, quelle portion de la population va bénéficier de cette augmentation de salaire?
Le petit groupe qui travaille et le problème de la chèreté de la vie reste entier.
En grosso modo, il faudra s'attendre au pire si le gouvernement n'arrete pas ces mascarades dites sociales.
Invité- Invité
Re: Le gouvernement se secoue après l'interpellation.
L’ADIH réclame des mesures d’accompagnement avec la hausse du salaire minimum
Le président de l’Association des Industriels Haïtiens (ADIH), Georges Sassine, affirme que le salaire minimum, seul ne peut permettre de relever le niveau de vie du citoyen haïtien. " Si les frais de scolarisation et les tarifs du transport sont réduits de 50% il s’agit d’une hausse de 50% du salaire minimum ", dit-il rappelant que les frais dans les ports contribuent à augmenter les coûts de production.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Sassine a indiqué que les secteurs public et privé doivent œuvrer ensemble afin de créer plus d’emplois dans le pays.
Faisant valoir qu’une forte hausse du salaire minimum entraînera à terme un manque de compétitivité des entreprises haïtiennes, M. Sassine dit craindre que les produits locaux ne finissent par disparaître.
" Le problème est plus grave que le salaire minimum parce que la majorité des entreprises viennent de relancer leurs activités après une longue période d’insécurité et devront à brève échéance rembourser des crédits contractés auprès des banques commerciales", explique t-il.
Tout en indiquant que l’état a accordé une augmentation de 47 %, le président de l’ADIH ne comprend pas pourquoi le secteur privé doit accordé une augmentation de 114%.
Georges Sassine révèle que les représentants du secteur privé se proposent de rencontrer les parlementaires autour du dossier du salaire minimum.
Il fait remarquer que la hausse du salaire minimum entraînera des tensions puisque les groupes d’employés qualifiés réclameront eux aussi une augmentation de 100 % de leur salaire.
Selon M. Sassine, les ministres des finances et des affaires sociales devront, dans le cadre d’un dialogue avec les différents secteurs, proposer des solutions pour valoriser le salaire minimum. " Le coût du kilowatt /heure est de 20 centimes alors qu’il est de 9 centimes aux Honduras, et en plus il faut acheter des génératrices et du carburant pour faire fonctionner l’entreprise, l’état doit faire des ajustements et distribuer les dividendes", argue t-il expliquant que des mesures d’accompagnement permettront d’absorber l’effort financier pour la hausse du salaire minimum.
" Il faut trouver des solutions valables dans le calme et la sérénité", martèle M. Sassine précisant que les décisions doivent être scientifiques et non politiques.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13546
Le président de l’Association des Industriels Haïtiens (ADIH), Georges Sassine, affirme que le salaire minimum, seul ne peut permettre de relever le niveau de vie du citoyen haïtien. " Si les frais de scolarisation et les tarifs du transport sont réduits de 50% il s’agit d’une hausse de 50% du salaire minimum ", dit-il rappelant que les frais dans les ports contribuent à augmenter les coûts de production.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Sassine a indiqué que les secteurs public et privé doivent œuvrer ensemble afin de créer plus d’emplois dans le pays.
Faisant valoir qu’une forte hausse du salaire minimum entraînera à terme un manque de compétitivité des entreprises haïtiennes, M. Sassine dit craindre que les produits locaux ne finissent par disparaître.
" Le problème est plus grave que le salaire minimum parce que la majorité des entreprises viennent de relancer leurs activités après une longue période d’insécurité et devront à brève échéance rembourser des crédits contractés auprès des banques commerciales", explique t-il.
Tout en indiquant que l’état a accordé une augmentation de 47 %, le président de l’ADIH ne comprend pas pourquoi le secteur privé doit accordé une augmentation de 114%.
Georges Sassine révèle que les représentants du secteur privé se proposent de rencontrer les parlementaires autour du dossier du salaire minimum.
Il fait remarquer que la hausse du salaire minimum entraînera des tensions puisque les groupes d’employés qualifiés réclameront eux aussi une augmentation de 100 % de leur salaire.
Selon M. Sassine, les ministres des finances et des affaires sociales devront, dans le cadre d’un dialogue avec les différents secteurs, proposer des solutions pour valoriser le salaire minimum. " Le coût du kilowatt /heure est de 20 centimes alors qu’il est de 9 centimes aux Honduras, et en plus il faut acheter des génératrices et du carburant pour faire fonctionner l’entreprise, l’état doit faire des ajustements et distribuer les dividendes", argue t-il expliquant que des mesures d’accompagnement permettront d’absorber l’effort financier pour la hausse du salaire minimum.
" Il faut trouver des solutions valables dans le calme et la sérénité", martèle M. Sassine précisant que les décisions doivent être scientifiques et non politiques.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13546
Invité- Invité
Re: Le gouvernement se secoue après l'interpellation.
je partage la logique du secteur industriel a savoir qu'il ne suffit pas seulement d'augmenter le salaire minimum;il faut auusi diminuer le cout de la vie.si les prix montent plus rapidement avec ce taux d'inflation ,le pouvoir d'achat des consommateurs ne s'ameliorera pas meme si on augmente les salaires.
l'etat doit pouvoir trouver une solution plus economiqe au transport public en Haiti.Qu.on pense deja aux pertubations que le prix du petrole aura en Haiti.Aux Etas-Unis dans certains etats le gallon de gasoline se vend a 4 dollars; quel sera le prix en Haiti a la fin de l'année.Comme Mr.Sassine l'a dit les solutions doivent etre economiques et non politiques.les haitiens doivent penser a batir des locomotives comme cela existait longtemps.ils doivent utiliser leurs bicyclettes.
Au lieu d'augmenter le salaire des employes de l'etat qui diminuera la valeur
de la gourde ;si ces mesures ne sont pas accompagnees par une augmentation de la production nationale,on ne ferait que mettre plus de "zorey bourik "en circulation.l'etat devrait batir plus de logements sociaux pour les professeurs,les policiers, les infirmières et tous les cadres moyens de l'administration publique.Des cites pour les pauvres.Il faut accroitre la production agricole.Batir plus de centrale hydro electrque, utiliser l'energie solaire,eolienne etc.Voila des mesures qui pourraient alleger la misère.
l'etat doit pouvoir trouver une solution plus economiqe au transport public en Haiti.Qu.on pense deja aux pertubations que le prix du petrole aura en Haiti.Aux Etas-Unis dans certains etats le gallon de gasoline se vend a 4 dollars; quel sera le prix en Haiti a la fin de l'année.Comme Mr.Sassine l'a dit les solutions doivent etre economiques et non politiques.les haitiens doivent penser a batir des locomotives comme cela existait longtemps.ils doivent utiliser leurs bicyclettes.
Au lieu d'augmenter le salaire des employes de l'etat qui diminuera la valeur
de la gourde ;si ces mesures ne sont pas accompagnees par une augmentation de la production nationale,on ne ferait que mettre plus de "zorey bourik "en circulation.l'etat devrait batir plus de logements sociaux pour les professeurs,les policiers, les infirmières et tous les cadres moyens de l'administration publique.Des cites pour les pauvres.Il faut accroitre la production agricole.Batir plus de centrale hydro electrque, utiliser l'energie solaire,eolienne etc.Voila des mesures qui pourraient alleger la misère.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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