Une employee de l'ONU avertit des risques que pose Haiti!

Johanna Mendelson, évaluatrice de l'ONU pour Haïti, avertit sur les risques que représente Haïti pour la République Dominicaine

PORT-AU-PRINCE, 15 Octobre - Johanna Mendelson, Assesseure Principale pour le Chef de la mission de l'ONU en Haïti, prononçait à Santo Domingo dans le cadre des activités de la Conférence Internationale des Amériques (CILA 2006), une intervention sous le titre " Le rôle des Nations Unies dans la nouvelle sécurité au 21e siècle ", au cours de laquelle elle a eu des propos pour le moins ambigus concernant Haïti.

Le haut fonctionnaire des Nations Unies pour Haïti a affirmé que le monde ne peut pas rester indifférent devant ce qui est en train d'arriver à cette nation.

D'autre part, Johanna Mendelson a défini Haïti comme un de ces Etats fragiles, et affirmé que l'avenir de ce pays aura un grand impact sur la République dominicaine.

La fonctionnaire de l'ONU considère que l'instabilité haïtienne explique déjà le flux toujours croissant de réfugiés économiques ainsi que, tenez-vous bien, la propagation du VIH-Sida à travers la frontière.

Mais voici la phrase qui semble avoir particulièrement frappé son audience.

" Au 21e siècle, il n'y a aucune raison pour que nous permettions à un Etat qui a failli de suivre son cours dans une région du monde pour le moins prospère. "

Que propose donc Johanna Mendelson de faire d'Haïti ?

Elle a indiqué que les pays de la Caraïbe doivent revitaliser leurs propres agendas politiques pour éviter que la crise haïtienne ne se propage.

Au cours de la conférence, Johanna Mendelson a fait état de propositions actuelles de l'ONU pour combattre le terrorisme, la pauvreté et promouvoir la bonne gouvernance.

Elle a insisté que aussi bien l'Amérique du Nord que l'Amérique du Sud doivent comprendre le rôle de l'ONU dans une ère où les menaces à la paix et à la sécurité transcendent les frontières.

Parmi ces menaces, elle a cité le terrorisme, les Etats fragiles ou débiles, les épidémies comme le VIH-Sida et les problèmes environnementaux comme le réchauffement du globe.

L'information est rapportée par l'agence dominicaine en ligne Espacinsular.org.

La phrase de l'Assesseure principale de l'ONU pour Haïti, à savoir que " au 21e siècle, il n'y a aucune raison pour que nous permettions à un Etat qui a failli de suivre son cours dans une région du monde pour le moins prospère ", n'est cependant pas suffisamment claire par elle-même.

Espérons que les officiels de l'ONU en Haïti (mais plus encore le gouvernement haïtien) pourront nous communiquer le sens exact d'une phrase... plutôt lourde de sens !

Haiti En Marche

Bien que les propos de l'employée de l'ONU soient un peu arrogants;il n'est pas moins vrai, vu l'interdependance des nations et les voyages des haitiens en republique dominicaine et dans les autres pays de l'hemisphere,qu' on ne peut pas permettre un pays qui neglige le bien-etre de ses citoyens pour satisfaire les ambitions de lucre et de richesse d'un petit groupe et qui menace la securité de ses voisins suivre son cours sans une intervention de l'ONU.Qu'adviendrait-il en Fevrier 2004 si au nom de la souverainete des pays on avait permis aux GNBISTS de prendre le controle du pays?Combien d'haitiens n'auraient-ils pas traversé la frontière pour eviter d'etre massacrés comme cela s'est passé au Rwanda?

Je comprends la reaction de l'editorialiste d'Haiti en Marche mais n'est-il pas nécéssaire quand des delinquants destabilisent un pays et massacrent des innocents pour maintenir leur hegemonie que L"ONU joue le role de protecteur de la stabilité globale.Malheureusement elle a choisi Haiti pour justifier sa thèse,mais ses propos pouraient etre aussi adressés aux grandes puissances.

Nous ne soutenons pas sa these en ce qui attrait au role des haitiens dans la propagation du Sida,mais quand le Ministre de la Santé publique d'un pays est attient de la malaria et que le gouvernement de ce pays prefère acheter des voitures luxueuses pour des parlementaires au lieu de s'occuper d'eradiquer cette maladie qui menace la population de l'ile entière,alors nous devons reconnaitre la validité de ses propos.

L'Etat haitien n'est-il pas réellement en faillite?Quel adjectif doit-on employer pour decrire un pays ou les elections ne peuvent pas etre realisées sans l'aide exterieure?Ou 1/2 million d'enfants ne frequentent pas l'ecole.Ou les 3/4 de la population souffrent de malnutrition et des maladies enrayées dans d'autres pays de l'hemisphère?Oui ses propos nous font rougir mais ils ne sont pas injustes.