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ConnexionL'élite et les bourgeois ne fonctionnent pas dans l'économie du pays.
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L'élite et les bourgeois ne fonctionnent pas dans l'économie du pays.
Sasaye Dim 6 Avr 2008 - 11:40
ACTUALITE ECONOMIQUE
</B>
Pourquoi le secteur privé est le grand absent![/size]
PORT-AU-PRINCE, 29 Mars - Le pays fait des progrès. Le pays a des besoins immenses et urgents. Le pays présente en même temps plein de nouvelles opportunités.
De grands réseaux routiers seront bientôt en construction qui vont considérablement élargir le marché local dans les deux sens de la production et de la consommation.
La situation macroéconomique (maîtrise de l'inflation et du taux de change) ne saurait être plus rassurante pour des investissements.
Les besoins sont incalculables. Mais autant aujourd'hui que les opportunités car d'autre part un nombre considérable de produits importés de consommation courante et réalisables sur place n'arrivent plus. Tels les millions d'œufs et de poulets consommés mensuellement et que la grippe aviaire apparue en République dominicaine voisine a amené les autorités haïtiennes à mettre sous embargo.
La conjoncture ne pouvait donc être meilleure pour le business local.
Pourtant rien!
Les instruments économico-financiers sont en place. L'engagement des autorités financières - aussi bien nationales qu'internationales - plus qu'acquis.
La communauté internationale donne déjà le ton. Financement de grands projets routiers entre autres par la Banque interaméricaine de développement (BID), par le Canada et Taiwan et cela aux quatre coins du pays (routes de pénétration et de désenclavement, bande côtière du sud ouest, zone touristique au nord, zone frontalière au centre, etc).
La production énergétique, très déficitaire, va cependant recevoir un boost avec l'entrée en fonction sous peu de trois centrales offertes par le Venezuela (Port-au-Prince, Gonaïves, Cap-Haïtien).Les banques sont pleines aux as...
Le pays faisait récemment les grands titres internationalement avec la construction d'un port de plaisance pour recevoir les croisières de Labadie (près de la ville historique du Cap-Haïtien, nord) permettant de tabler sur une moyenne d'un demi million de visiteurs par an.
L'Agence Française de Développement (AFD) a entrepris l'asphaltage de toutes les rues de Jacmel (sud est), ville hier également très sollicitée sur la carte touristique régionale. L'Espagne nourrit aussi des projets dans ce département du sud est qui se trouve à une encablure de la république voisine où ces mêmes pays européens et nord-américains disposent de nombreux investissements et dans tous les domaines.
Et pourtant rien ne bouge du côté du secteur local des affaires!
Or les banques sont pleines aux as. Les queues s'allongent jusque dans la rue devant les dizaines de succursales de la Unibank.
La BNC ouvre tous les jours de la semaine, y compris le dimanche, et sur tout le territoire national.
La Sogebank est confortablement assise sur le pactole de l'assistance américaine (USAID, Consulat américain et autres, ainsi que le Pepfar ou les nombreux millions du programme si cher à l'administration Bush contre le VIH-Sida).
Acquise aux règles de l'économie de marché...
La Banque centrale est sous la garde d'une nouvelle équipe tout à fait acquise aux règles de l'économie de marché.
Enfin et c'est peut-être aujourd'hui l'atout le plus considérable: nous ne risquons pas de manquer de pétrole, quelque élevés que soient les prix. Cela grâce encore au Venezuela du président Hugo Chavez et l'accord Petrocaribe qui nous en livre (et nous en délivre) à de meilleures conditions de paiement.
Et la liste est encore longue. Sans oublier la stabilité politique que garantit (ceci en dehors de toute autre considération) la présence d'une force internationale (Minustah).
Peut-on souhaiter meilleures conditions pour relancer l'économie locale?
Pourtant rien ne va plus!
Le secteur privé demeure absent. Ou quand il se manifeste c'est soit pour déplorer la persistance du kidnapping, soit pour se plaindre de la saleté des rues... (deux phénomènes qui ne disparaîtront jamais pour de bon sans la croissance économique).
Ou alors c'est pour contester certaines propositions quant à un nouveau salaire minimum ouvrier.
Mais à quoi bon puisqu'il n'y a aucun projet de remettre les gens au travail.
Un seul slogan: production nationale...
Aux prises avec les protestations générales contre la vie chère et l'absence de création d'emplois (on considère qu'environ 80% de la main-d'oeuvre est au chômage), le gouvernement a aujourd'hui un seul slogan: Production nationale. Et il se déclare prêt à faciliter les investissements dans tous les domaines pouvant aider à améliorer le pouvoir d'achat de la population. En particulier, celui des produits de consommation courante qui font le plus défaut, soit parce que ceux importés sont devenus si chers qu'ils sont hors de portée de nos moyens (le prix du blé a déjà forcé à fermer de nombreuses boulangeries), soit les œufs et poulets interdits depuis l'apparition de l'autre côté de l'île de la grippe aviaire.
Oui, toutes les conditions sont réunies: une main d'œuvre convenable; des besoins sans nombre mais que les nouvelles réalités économiques forcent à satisfaire sur place, donc un point marqué sur la compétition internationale qui a pu chasser les producteurs locaux du marché pendant les deux décennies passées. Bref, une occasion qu'on ne retrouvera pas facilement.
Et un environnement macro-économique aussi rassurant que possible. C'est là que celui-ci a son importance.
Pour une infime minorité...
Donc on s'attendrait à voir les capitalistes locaux se bousculer au portillon. Pas le moins du monde. Pour un peu le secteur privé local se sentirait mieux dans les grands débats théoriques du moment comme celui de la " double nationalité "!
Que s'est-il passé? Reconversion dans le haut commerce (gazoline, voitures, alimentation importée etc).
Oui, mais tout cela est destiné à une infime minorité. Et tant que les prix le permettent. Tel est de moins en moins aujourd'hui le cas.
Avant la loi HOPE (législation américaine pour faciliter les exportations haïtiennes), qu'est-ce qu'on ne racontait pas. Mais une fois que c'est fait, rien ne bouge. On attend " le blanc "...
C'est justement le cas de dire. Et le dernier carnaval de Port-au-Prince a montré, si l'on peut dire, les couleurs. On attend " le blanc. " Pas une marque haïtienne mise en valeur. Mais rien que des labels étrangers.
Qu'on se soit fait rafler cet énorme marché de la téléphonie cellulaire sous le nez, importe peu.
Comme ce " cartoon " vu sur l'Internet montrant un petit bonhomme réfléchissant à ce qu'il doit faire de la contribution promise par le président Bush à ses concitoyens pour lutter contre les temps difficiles...
" Si j'achète de la gazoline, je continue à donner notre argent aux Arabes. Si je choisis des jouets ce sont les Chinois qui s'enrichissent à nos dépens.
Alors je vais acheter de la drogue. Comme ça c'est nous qui gagnons.
Mais revenons à nos moutons. C'est à croire qu'il n'a jamais existé un secteur privé des affaires en Haïti...
Sans monopole ni détaxation...
Mais justement, telle est la véritable question. En a-t-il jamais existé un au sens étymologique, voire même au sens tout simplement capitaliste du mot?
On trouve toujours preneurs tant que ce sont les coffres publiques qui s'ouvrent soit pour acheter des équipements lourds, soit pour lancer de grands projets pharamineux dont il ne restera plus le moindre vestige peu d'années plus tard. Dès le prochain changement de pouvoir...
Mais un vrai secteur des affaires, autrement dit sans monopole, sans détaxation ni prêts qui soient autant de subventions d'un Etat partisan et donc par essence autoritaire et corrompu, mais en concurrence loyale et ouverte dans un marché sans exclusive... eh bien, y a-t-il jamais eu ça en Haïti? La réponse est sans hésiter: Non.
Pas étonnant donc que le secteur privé soit absent. Car il est tout simplement à inventer.
Et pourquoi pas? Puisqu'il n'est jamais trop tard pour bien faire.
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Pourquoi le secteur privé est le grand absent![/size]
PORT-AU-PRINCE, 29 Mars - Le pays fait des progrès. Le pays a des besoins immenses et urgents. Le pays présente en même temps plein de nouvelles opportunités.
De grands réseaux routiers seront bientôt en construction qui vont considérablement élargir le marché local dans les deux sens de la production et de la consommation.
La situation macroéconomique (maîtrise de l'inflation et du taux de change) ne saurait être plus rassurante pour des investissements.
Les besoins sont incalculables. Mais autant aujourd'hui que les opportunités car d'autre part un nombre considérable de produits importés de consommation courante et réalisables sur place n'arrivent plus. Tels les millions d'œufs et de poulets consommés mensuellement et que la grippe aviaire apparue en République dominicaine voisine a amené les autorités haïtiennes à mettre sous embargo.
La conjoncture ne pouvait donc être meilleure pour le business local.
Pourtant rien!
Les instruments économico-financiers sont en place. L'engagement des autorités financières - aussi bien nationales qu'internationales - plus qu'acquis.
La communauté internationale donne déjà le ton. Financement de grands projets routiers entre autres par la Banque interaméricaine de développement (BID), par le Canada et Taiwan et cela aux quatre coins du pays (routes de pénétration et de désenclavement, bande côtière du sud ouest, zone touristique au nord, zone frontalière au centre, etc).
La production énergétique, très déficitaire, va cependant recevoir un boost avec l'entrée en fonction sous peu de trois centrales offertes par le Venezuela (Port-au-Prince, Gonaïves, Cap-Haïtien).Les banques sont pleines aux as...
Le pays faisait récemment les grands titres internationalement avec la construction d'un port de plaisance pour recevoir les croisières de Labadie (près de la ville historique du Cap-Haïtien, nord) permettant de tabler sur une moyenne d'un demi million de visiteurs par an.
L'Agence Française de Développement (AFD) a entrepris l'asphaltage de toutes les rues de Jacmel (sud est), ville hier également très sollicitée sur la carte touristique régionale. L'Espagne nourrit aussi des projets dans ce département du sud est qui se trouve à une encablure de la république voisine où ces mêmes pays européens et nord-américains disposent de nombreux investissements et dans tous les domaines.
Et pourtant rien ne bouge du côté du secteur local des affaires!
Or les banques sont pleines aux as. Les queues s'allongent jusque dans la rue devant les dizaines de succursales de la Unibank.
La BNC ouvre tous les jours de la semaine, y compris le dimanche, et sur tout le territoire national.
La Sogebank est confortablement assise sur le pactole de l'assistance américaine (USAID, Consulat américain et autres, ainsi que le Pepfar ou les nombreux millions du programme si cher à l'administration Bush contre le VIH-Sida).
Acquise aux règles de l'économie de marché...
La Banque centrale est sous la garde d'une nouvelle équipe tout à fait acquise aux règles de l'économie de marché.
Enfin et c'est peut-être aujourd'hui l'atout le plus considérable: nous ne risquons pas de manquer de pétrole, quelque élevés que soient les prix. Cela grâce encore au Venezuela du président Hugo Chavez et l'accord Petrocaribe qui nous en livre (et nous en délivre) à de meilleures conditions de paiement.
Et la liste est encore longue. Sans oublier la stabilité politique que garantit (ceci en dehors de toute autre considération) la présence d'une force internationale (Minustah).
Peut-on souhaiter meilleures conditions pour relancer l'économie locale?
Pourtant rien ne va plus!
Le secteur privé demeure absent. Ou quand il se manifeste c'est soit pour déplorer la persistance du kidnapping, soit pour se plaindre de la saleté des rues... (deux phénomènes qui ne disparaîtront jamais pour de bon sans la croissance économique).
Ou alors c'est pour contester certaines propositions quant à un nouveau salaire minimum ouvrier.
Mais à quoi bon puisqu'il n'y a aucun projet de remettre les gens au travail.
Un seul slogan: production nationale...
Aux prises avec les protestations générales contre la vie chère et l'absence de création d'emplois (on considère qu'environ 80% de la main-d'oeuvre est au chômage), le gouvernement a aujourd'hui un seul slogan: Production nationale. Et il se déclare prêt à faciliter les investissements dans tous les domaines pouvant aider à améliorer le pouvoir d'achat de la population. En particulier, celui des produits de consommation courante qui font le plus défaut, soit parce que ceux importés sont devenus si chers qu'ils sont hors de portée de nos moyens (le prix du blé a déjà forcé à fermer de nombreuses boulangeries), soit les œufs et poulets interdits depuis l'apparition de l'autre côté de l'île de la grippe aviaire.
Oui, toutes les conditions sont réunies: une main d'œuvre convenable; des besoins sans nombre mais que les nouvelles réalités économiques forcent à satisfaire sur place, donc un point marqué sur la compétition internationale qui a pu chasser les producteurs locaux du marché pendant les deux décennies passées. Bref, une occasion qu'on ne retrouvera pas facilement.
Et un environnement macro-économique aussi rassurant que possible. C'est là que celui-ci a son importance.
Pour une infime minorité...
Donc on s'attendrait à voir les capitalistes locaux se bousculer au portillon. Pas le moins du monde. Pour un peu le secteur privé local se sentirait mieux dans les grands débats théoriques du moment comme celui de la " double nationalité "!
Que s'est-il passé? Reconversion dans le haut commerce (gazoline, voitures, alimentation importée etc).
Oui, mais tout cela est destiné à une infime minorité. Et tant que les prix le permettent. Tel est de moins en moins aujourd'hui le cas.
Avant la loi HOPE (législation américaine pour faciliter les exportations haïtiennes), qu'est-ce qu'on ne racontait pas. Mais une fois que c'est fait, rien ne bouge. On attend " le blanc "...
C'est justement le cas de dire. Et le dernier carnaval de Port-au-Prince a montré, si l'on peut dire, les couleurs. On attend " le blanc. " Pas une marque haïtienne mise en valeur. Mais rien que des labels étrangers.
Qu'on se soit fait rafler cet énorme marché de la téléphonie cellulaire sous le nez, importe peu.
Comme ce " cartoon " vu sur l'Internet montrant un petit bonhomme réfléchissant à ce qu'il doit faire de la contribution promise par le président Bush à ses concitoyens pour lutter contre les temps difficiles...
" Si j'achète de la gazoline, je continue à donner notre argent aux Arabes. Si je choisis des jouets ce sont les Chinois qui s'enrichissent à nos dépens.
Alors je vais acheter de la drogue. Comme ça c'est nous qui gagnons.
Mais revenons à nos moutons. C'est à croire qu'il n'a jamais existé un secteur privé des affaires en Haïti...
Sans monopole ni détaxation...
Mais justement, telle est la véritable question. En a-t-il jamais existé un au sens étymologique, voire même au sens tout simplement capitaliste du mot?
On trouve toujours preneurs tant que ce sont les coffres publiques qui s'ouvrent soit pour acheter des équipements lourds, soit pour lancer de grands projets pharamineux dont il ne restera plus le moindre vestige peu d'années plus tard. Dès le prochain changement de pouvoir...
Mais un vrai secteur des affaires, autrement dit sans monopole, sans détaxation ni prêts qui soient autant de subventions d'un Etat partisan et donc par essence autoritaire et corrompu, mais en concurrence loyale et ouverte dans un marché sans exclusive... eh bien, y a-t-il jamais eu ça en Haïti? La réponse est sans hésiter: Non.
Pas étonnant donc que le secteur privé soit absent. Car il est tout simplement à inventer.
Et pourquoi pas? Puisqu'il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Haïti en Marche, 29 Mars 2008
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Sasaye- Super Star
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Re: L'élite et les bourgeois ne fonctionnent pas dans l'économie du pays.
Invité Dim 6 Avr 2008 - 11:57
La meilleure chose qu'une banque commerciale peut faire est de donner l'accès au crédit: carte de crédit, prets pour de petits commerces,....
Les conditions sont-elles respectées en Haiti pour l'accès au crédit?
Les banques ont-elles l'assurance que les clients vont résider en Haiti dans les prochaines années?
Qui va les aider à recouvrir les prets des clients qui laisseront le pays?
C'est une réalité et nous devrons l'accepter. Lassé par ces situations désespérantes, l'Haitien ne veut plus rester dans son pays.
Donc, les banques ne peuvent pas offrir des prets à des clients instables.
La stabilité est clé dans un système de crédit.
Les conditions sont-elles respectées en Haiti pour l'accès au crédit?
Les banques ont-elles l'assurance que les clients vont résider en Haiti dans les prochaines années?
Qui va les aider à recouvrir les prets des clients qui laisseront le pays?
C'est une réalité et nous devrons l'accepter. Lassé par ces situations désespérantes, l'Haitien ne veut plus rester dans son pays.
Donc, les banques ne peuvent pas offrir des prets à des clients instables.
La stabilité est clé dans un système de crédit.
Invité- Invité
Re: L'élite et les bourgeois ne fonctionnent pas dans l'économie du pays.
Sasaye Dim 6 Avr 2008 - 12:10
Suite aux nombreuses discussions qui ont fait état de l'incapacité de notre élite commerciale, voilà une illustration de leur vraie vocation qui est simplement de profiter des retombées des projets gouvernementaux et politiques.
Ils sont impliqués dans la corruption et sont experts en contrebande ou autres activités douteusement profitables.
Mais lorsqu'il s'agit de créer des entreprises légitimes qui feraient avancer le pays, ils brillent par leur absence.
Cette incapacite frole l'ignorance, car la situation socio-économique actuelle présente des opportunités que de vrais entrepreneurs ne manqueraient pas.
Les hommes d'affaires de la diaspora devraient sauter dans l'arène et remplacer une fois pour toutes cette élite traditionnelle non fonctionnelle.
Ils sont impliqués dans la corruption et sont experts en contrebande ou autres activités douteusement profitables.
Mais lorsqu'il s'agit de créer des entreprises légitimes qui feraient avancer le pays, ils brillent par leur absence.
Cette incapacite frole l'ignorance, car la situation socio-économique actuelle présente des opportunités que de vrais entrepreneurs ne manqueraient pas.
Les hommes d'affaires de la diaspora devraient sauter dans l'arène et remplacer une fois pour toutes cette élite traditionnelle non fonctionnelle.
Sasaye- Super Star
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Re: L'élite et les bourgeois ne fonctionnent pas dans l'économie du pays.
Invité Dim 6 Avr 2008 - 12:49
Sasaye a écrit:
Les hommes d'affaires de la diaspora devraient sauter dans l'arène et remplacer une fois pour toutes cette élite traditionnelle non fonctionnelle.
Au contraire, si la diaspora haitienne saute dans l'arène, elle aura un triste sort.
En Haiti, nous avons affaire à des commercants qui font de la concurrence déloyale et qui s'impliquent dans la contrebande et la commercialisation de produits avariés.
Imaginons maintenant que la diaspora entre dans le jeu et investit dans la production nationale. Payant des taxes et produisant des biens de meilleure qualité, leurs produits couteront plus chers que ceux avariés et importés dans la contrebande.
Invité- Invité
Re: L'élite et les bourgeois ne fonctionnent pas dans l'économie du pays.
Rodlam Sans Malice Dim 6 Avr 2008 - 14:36
Alors faut-il laisser aux paresseux revendeurs toutes les opportunités?Le Premier Minstre Gerard Latortue a reconnu la necessité d'avoir une nouvelle classe d'entrepreneurs en haiti.
j'encours le risque de me faire insulter par les descendants de cette bourgeoisie et elite qui n'ont jamais contribué a la production de biens et de services pour satisfaire les besoins de la population.je partage entierement l'editorial d'haiti en marche;il n'y a jamais eu de vrais entrepreneurs haitiens.On a toujours eu des revendeurs ,mais pas de faiseurs.Et ce sont des faiseurs qu'il nous faut.
c'est bien malheureux que l'instabilité politique avec toutes ses ramifications:delinquance ,criminalite,corruption,division empechent à la diaspora de mettre la main a la pate pour le redressement de la barque nationale.Il y a assez d'haitiens competents a present pour remplacer ctte elite traditionnelle qui se contente simplement de faire le trajet du haut de la ville pour se rendre soit au bureau ou dans leurs magasins pour revendre des produits importes.
L'exemple de la loi hope est edifiant pour ceux qui doutent de l'incompeence de cette elite.Et cela a toujours ete ainsi,Nous produisons du coton mais les tissus sont importés.Des compagnies comme la shada ont enfermé nos meilleures terres pour cultiver le sisal ,mais nous n'avons rien produit pour la consommation locale.A Derac ,a la plantation dauphin il y a des milliers d'hectares de terres plantées pour produire le sisal pourquoi ne pouvons nous pas utiliser toutes ces teres pour produire plus de nourritures pour notre population.Que fait-on des milliers d'hectares plantées en canne a sucre dans la plaine de leogane et dans la plaine du Cul de sac?Pourquoi les etats-unis produisent-ils le riz a meilleur marche compte tenu du cout de la main d'oeuvre en haiti?Pourquoi devons-nous importer tous nos produits pharmaceutiques?
Nous ne voulons pas accuser les autres;"se pa nou se yo"?mais il faut reconnaitre que cette elite du savoir et de l'avoir a failli.
j'encours le risque de me faire insulter par les descendants de cette bourgeoisie et elite qui n'ont jamais contribué a la production de biens et de services pour satisfaire les besoins de la population.je partage entierement l'editorial d'haiti en marche;il n'y a jamais eu de vrais entrepreneurs haitiens.On a toujours eu des revendeurs ,mais pas de faiseurs.Et ce sont des faiseurs qu'il nous faut.
c'est bien malheureux que l'instabilité politique avec toutes ses ramifications:delinquance ,criminalite,corruption,division empechent à la diaspora de mettre la main a la pate pour le redressement de la barque nationale.Il y a assez d'haitiens competents a present pour remplacer ctte elite traditionnelle qui se contente simplement de faire le trajet du haut de la ville pour se rendre soit au bureau ou dans leurs magasins pour revendre des produits importes.
L'exemple de la loi hope est edifiant pour ceux qui doutent de l'incompeence de cette elite.Et cela a toujours ete ainsi,Nous produisons du coton mais les tissus sont importés.Des compagnies comme la shada ont enfermé nos meilleures terres pour cultiver le sisal ,mais nous n'avons rien produit pour la consommation locale.A Derac ,a la plantation dauphin il y a des milliers d'hectares de terres plantées pour produire le sisal pourquoi ne pouvons nous pas utiliser toutes ces teres pour produire plus de nourritures pour notre population.Que fait-on des milliers d'hectares plantées en canne a sucre dans la plaine de leogane et dans la plaine du Cul de sac?Pourquoi les etats-unis produisent-ils le riz a meilleur marche compte tenu du cout de la main d'oeuvre en haiti?Pourquoi devons-nous importer tous nos produits pharmaceutiques?
Nous ne voulons pas accuser les autres;"se pa nou se yo"?mais il faut reconnaitre que cette elite du savoir et de l'avoir a failli.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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