Barack Obama, sauveur des États-Unis?
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Barack Obama, sauveur des États-Unis?
Barack Obama, sauveur des États-Unis?
Richard Hétu, La Presse (Collaboration spéciale)
New York, dimanche 22 octobre 2006
En lisant le nouveau livre de Barack Obama, une pensée s'impose d'emblée : le sénateur de l'Illinois, né d'une mère du Kansas et d'un père du Kenya, est peut-être le sauveur dont les États-Unis auront besoin après les huit années de George W. Bush à la tête du pays.
Dans ce livre, intitulé The Audacity of Hope (L'audace de l'espoir), le politicien de 45 ans s'adresse «à tous les gens de bonne volonté» - républicains, démocrates et indépendants - , leur offrant des réflexions lumineuses et rafraîchissantes sur une reconquête possible du «rêve américain».
Le sénateur démocrate prépare-t-il une campagne à la Maison-Blanche en 2008 ? Dans son dernier numéro, le magazine Time lui a consacré sa couverture, se proposant d'expliquer «pourquoi Barack Obama pourrait être le prochain président». À l'intérieur, le journaliste Joe Klein brosse le portrait d'une «figure fraîche» dont le charisme rappelle celui de Bill Clinton et peut-être encore davantage celui de Robert Kennedy.
La couverture du Time a donné le ton à une semaine médiatique en or pour Obama, qui a été invité à parler de son nouveau livre chez Oprah Winfrey et Larry King, entre autres.
À ceux qui l'interrogent sur ses ambitions présidentielles, Obama répond qu'il se concentre pour le moment sur les élections de mi-mandat, qui auront lieu le 7 novembre. Ayant été élu en 2004 pour un mandat de six ans, l'unique sénateur noir n'a pas à défendre son siège mais il fait campagne aux côtés de plusieurs candidats démocrates à la Chambre des représentants et au Sénat.
Sur son sofa, Oprah lui a dit : «Je vais animer cette émission pendant encore cinq ans, allez-vous annoncer ici votre candidature (à la présidence) ?»
Avec son sourire de rock star, Obama lui a répondu : «Je ne pense pas pouvoir vous refuser cela.»
Visage café au lait, pommettes saillantes, Barack Obama est à la politique ce que Tiger Woods est au golf : un Noir hyperdoué dont la popularité transcende les couleurs et les classes. Il a mis le feu à l'imagination des Américains le 25 juillet 2004, à l'occasion de la convention démocrate de Boston. Lors d'un discours de 17 minutes, il avait galvanisé les délégués et les téléspectateurs en évoquant l'espoir «d'un gamin malingre au nom bizarre, convaincu qu'il avait lui aussi sa place aux États-Unis.»
Après ce discours, le premier livre de Barack Obama, publié en 1995, avait passé plusieurs semaines au sommet des listes des meilleurs vendeurs. Dans cet ouvrage, intitulé Dreams from My Father (Les rêves de mon père), Obama fait le récit enlevé et émouvant de sa jeunesse.
Il est né à Honolulu de la brève union d'un étudiant kényan, fils de berger, et d'une étudiante américaine, fille d'un vendeur d'assurance-vie. Son prénom signifie «béni des dieux» en swahili. À sa deuxième année, son père a disparu de sa vie, retournant en Afrique après avoir fréquenté la prestigieuse université Harvard. Il est plus tard devenu conseiller économique au sein du ministère kényan des Finances.
Barack Obama a hérité ses valeurs de sa mère, une anthropologue qui s'est remariée avec un Indonésien. De six à 11 ans, il a vécu aux abords de Jakarta. Il a passé son adolescence rebelle avec ses grands-parents maternels, en Hawaii, tâtant de l'alcool et de la drogue (marijuana et cocaïne). Il a étudié la philosophie politique à l'université Columbia et le droit à Harvard, où il est devenu le premier Noir à diriger la Harvard Law Review.
Son premier livre se termine sur son voyage initiatique en Afrique, sur le continent de son père.
Dans son nouveau livre, il écrit, au sujet de cet homme absent : «Mon ambition féroce a peut-être été alimentée par mon père - par ma connaissance de ses succès et de ses échecs, par mon désir inavoué de mériter son amour, et par mes ressentiments et ma colère à son égard.
«Mais c'est la foi fondamentale de ma mère dans la bonté des gens et dans la valeur de la brève vie qui nous a été donnée - qui canalise ces ambitions», ajoute-t-il.
Après ses études à Harvard, Obama a travaillé comme activiste communautaire à Chicago, enseigné le droit constitutionnel et plongé en politique. Dans The Audacity of Hope, qui respire l'intelligence et l'empathie, il se présente comme un rassembleur, abordant avec finesse des sujets aussi divers que les valeurs, la foi, la Constitution et la politique étrangère des États-Unis.
Président Obama ? C'est peut-être trop beau pour être vrai.
Richard Hétu, La Presse (Collaboration spéciale)
New York, dimanche 22 octobre 2006
En lisant le nouveau livre de Barack Obama, une pensée s'impose d'emblée : le sénateur de l'Illinois, né d'une mère du Kansas et d'un père du Kenya, est peut-être le sauveur dont les États-Unis auront besoin après les huit années de George W. Bush à la tête du pays.
Dans ce livre, intitulé The Audacity of Hope (L'audace de l'espoir), le politicien de 45 ans s'adresse «à tous les gens de bonne volonté» - républicains, démocrates et indépendants - , leur offrant des réflexions lumineuses et rafraîchissantes sur une reconquête possible du «rêve américain».
Le sénateur démocrate prépare-t-il une campagne à la Maison-Blanche en 2008 ? Dans son dernier numéro, le magazine Time lui a consacré sa couverture, se proposant d'expliquer «pourquoi Barack Obama pourrait être le prochain président». À l'intérieur, le journaliste Joe Klein brosse le portrait d'une «figure fraîche» dont le charisme rappelle celui de Bill Clinton et peut-être encore davantage celui de Robert Kennedy.
La couverture du Time a donné le ton à une semaine médiatique en or pour Obama, qui a été invité à parler de son nouveau livre chez Oprah Winfrey et Larry King, entre autres.
À ceux qui l'interrogent sur ses ambitions présidentielles, Obama répond qu'il se concentre pour le moment sur les élections de mi-mandat, qui auront lieu le 7 novembre. Ayant été élu en 2004 pour un mandat de six ans, l'unique sénateur noir n'a pas à défendre son siège mais il fait campagne aux côtés de plusieurs candidats démocrates à la Chambre des représentants et au Sénat.
Sur son sofa, Oprah lui a dit : «Je vais animer cette émission pendant encore cinq ans, allez-vous annoncer ici votre candidature (à la présidence) ?»
Avec son sourire de rock star, Obama lui a répondu : «Je ne pense pas pouvoir vous refuser cela.»
Visage café au lait, pommettes saillantes, Barack Obama est à la politique ce que Tiger Woods est au golf : un Noir hyperdoué dont la popularité transcende les couleurs et les classes. Il a mis le feu à l'imagination des Américains le 25 juillet 2004, à l'occasion de la convention démocrate de Boston. Lors d'un discours de 17 minutes, il avait galvanisé les délégués et les téléspectateurs en évoquant l'espoir «d'un gamin malingre au nom bizarre, convaincu qu'il avait lui aussi sa place aux États-Unis.»
Après ce discours, le premier livre de Barack Obama, publié en 1995, avait passé plusieurs semaines au sommet des listes des meilleurs vendeurs. Dans cet ouvrage, intitulé Dreams from My Father (Les rêves de mon père), Obama fait le récit enlevé et émouvant de sa jeunesse.
Il est né à Honolulu de la brève union d'un étudiant kényan, fils de berger, et d'une étudiante américaine, fille d'un vendeur d'assurance-vie. Son prénom signifie «béni des dieux» en swahili. À sa deuxième année, son père a disparu de sa vie, retournant en Afrique après avoir fréquenté la prestigieuse université Harvard. Il est plus tard devenu conseiller économique au sein du ministère kényan des Finances.
Barack Obama a hérité ses valeurs de sa mère, une anthropologue qui s'est remariée avec un Indonésien. De six à 11 ans, il a vécu aux abords de Jakarta. Il a passé son adolescence rebelle avec ses grands-parents maternels, en Hawaii, tâtant de l'alcool et de la drogue (marijuana et cocaïne). Il a étudié la philosophie politique à l'université Columbia et le droit à Harvard, où il est devenu le premier Noir à diriger la Harvard Law Review.
Son premier livre se termine sur son voyage initiatique en Afrique, sur le continent de son père.
Dans son nouveau livre, il écrit, au sujet de cet homme absent : «Mon ambition féroce a peut-être été alimentée par mon père - par ma connaissance de ses succès et de ses échecs, par mon désir inavoué de mériter son amour, et par mes ressentiments et ma colère à son égard.
«Mais c'est la foi fondamentale de ma mère dans la bonté des gens et dans la valeur de la brève vie qui nous a été donnée - qui canalise ces ambitions», ajoute-t-il.
Après ses études à Harvard, Obama a travaillé comme activiste communautaire à Chicago, enseigné le droit constitutionnel et plongé en politique. Dans The Audacity of Hope, qui respire l'intelligence et l'empathie, il se présente comme un rassembleur, abordant avec finesse des sujets aussi divers que les valeurs, la foi, la Constitution et la politique étrangère des États-Unis.
Président Obama ? C'est peut-être trop beau pour être vrai.
gwotoro- Super Star
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Nombre de messages : 3974
Localisation : Canada
Date d'inscription : 20/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: le balancier
Re: Barack Obama, sauveur des États-Unis?
I think it is too early for the Senator to seek the presidency of the United States in 2008.If the democrats were to nominate him I am almost certain that the Republicans will keep the White House.
It is impossible for anyone no matter how smart you are to win the presidency wlthout winning the red States,particularly the states of the South of the United States.Do we think really that the South is ready for a black President .I think the right man for this next election in 2008 is Albert Gore.
It is impossible for anyone no matter how smart you are to win the presidency wlthout winning the red States,particularly the states of the South of the United States.Do we think really that the South is ready for a black President .I think the right man for this next election in 2008 is Albert Gore.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Nombre de messages : 11114
Localisation : USA
Loisirs : Lecture et Internet
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: Stock market
Re: Barack Obama, sauveur des États-Unis?
I love Barak Obama but I think it is to early for him to seek for that position. it will be better if he went for vice president with someone else and by that time he will build is momentum. However if he feel the confidence good luck Barack
Organza- Junior
-
Nombre de messages : 8
Localisation : New York
Opinion politique : Infirmière
Loisirs : Cinema -Internet
Date d'inscription : 02/09/2006
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