Ericq/PIERRE ET LE PLAN NEO-LIBERAL
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Ericq/PIERRE ET LE PLAN NEO-LIBERAL
Ericq/ manchette en haut
Ericq Pierre et le plan néolibéral !
(Source: email from Ben Dupuy, Haiti Progres, Wed, May 7, 2008)
Au Senat de la Republique, une commission spéciale a ete chargée d’étudier le dossier du Premier ministre désigné, Ericq Pierre, en vue de sa ratification, le mardi 29 avril. Cette derniere est composée des sénateurs suivants : Michel Clerié (Fusion), Jean Hector Anacacis (Lespwa), Youri Latortue (Laa/Artibonite), Yvon Bissereth (Lavalas), Pierre Ricard OPL), Gabriel Fortuné (Union) et Evalière Beauplan (Pont).
Par ailleurs, les partis politiques représentés à la 48ième législature, ayant participé au gouvernement dirigé par l’ex-Premier ministre Jacques Edouard Alexis, ont promis de soutenir le Premier ministre désigné en vue de sa ratification et celle de son programme de gouvernement. Des discussions ont eu lieu le lundi 28 avril avec le président René Préval au palais national et aussi le mardi 29 en présence du Premier ministre désigné pour dégager une majorité parlementaire visant à former le nouveau gouvernement. Ces partis politiques ayant travaillé ensemble pour ce consensus sont : Alliance, Organisation du peuple en lutte, Lespwa, Fanmi Lavalas, Fusion et Union. Il faut noter aussi ici que le parti Fanmi Lavalas a donné sa bénédiction au Document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSNCRP). Donc, ce parti approuve le plan de la mort (plan néolibéral) revu et corrigé dans le document. Et, en même temps certains groupes de base de ce parti comme « ABA SATAN » se sont époumonés ces derniers mois devant le ministère du Commerce comme symbole, pour dénoncer le plan appliqué par le gouvernement Préval/Alexis. Alors qu’en 1994, le gouvernement du président Aristide avait appliqué la politique du « barrière libre » :
Ouverture du marché, en réduisant à la plus simple expression les taxes douanières, (voir Haïti Progrès vol 26 #7), « Production nationale : démagogie des autorités », approuvé par le président René Préval depuis son premier mandat. Ce n’est pas étonnant que les dirigeants de ce parti inclus l’ex-président Aristide aient donné leur aval au DSNCRP car celui-ci n’est qu’un remake, plus volumineux et détaillé, du « Document de Paris » qui était un ensemble de conditions imposé par l’Empire via les Institutions financières internationales (IFI’s) et accepté par le président Aristide afin qu’il puisse retourner au pays. Il est dit dans le « Document de Paris » préparé par les membres du gouvernement Aristide en exil d’alors comme Lesly Voltaire mais supervisé par qui de droit :
« L’objectif fondamental du gouvernement est de transformer substantiellement la nature de l’Etat haïtien comme condition préalable à un développement durable axé sur la justice sociale et la mise en œuvre d’un ordre démocratique irréversible. Le gouvernement est profondément convaincu de la nécessité de rééquilibrer le pouvoir en le déplaçant de la branche exécutive, là où traditionnellement il a été concentré, pour l’étendre à la société civile et aux gouvernements locaux trop longtemps affaiblis pour fournir un contrepoids effectif à l’empiètement de l’exécutif. La décentralisation à travers les différentes composantes de la société civile (partis politiques, syndicats, coopératives, groupements communautaires) et les gouvernements locaux est l’objectif fondamental de la réforme de l’Etat. Le gouvernement croit aussi qu’un secteur privé actif avec une politique d’ouverture aux investissements étrangers est vital pour la croissance à long terme. Un politique macro-économique structurée, renonçant aux contrôles des devises étrangères, aux contrôles des prix et aux distorsions causées par ces politiques néfastes est l’environnement requis pour l’épanouissement du secteur…… » (1) C’était le point 1 : sorte de mise en contexte du « Document de Paris » qui donne déjà une idée que le DSNCRP n’est pas nouveau comme on le prétend. Ce document indique aussi que la voie néolibérale acceptée par le président Aristide qui avait dès lors rompu avec l’aspect économique : « se grès kochon an ki kwit kochon an » (comptons sur nous-même prioritairement pour développer notre économie) et dès lors avec l’aspect politique « Charlemagne Péraltement » (2) était déjà une façon de renoncer à notre indépendance. Continuons plutôt à citer certains passage du document pour l’édification des lectrices et lecteurs.
Dans le point 3, il a été avancé que « pour renforcer sa crédibilité, le gouvernement doit avancer rapidement avec un important programme de réformes de politiques qui indiquerait son engagement dans un ligne de conduite audacieuse. A cette fin, le gouvernement demandera une mission conjointe FMI/BID/Banque Mondiale dans les premiers jours qui suivent le retour des autorités constitutionnelles, Sitôt après la mission conjointe le gouvernement enverra au directeur exécutif du FMI une lettre d’intention dans les dix jours ouvrables après le départ de la mission du FMI. Il enverra également au Président de la Banque Mondiale une lettre de la politique de développement au plus tard dans les vingt jours ouvrables après le départ de la mission de la Banque. Le paiement des arriérés aux Institutions Financières Internationales représente le premier pas vers la reprise des transactions normales avec ces institutions…. » N’est ce pas une soumission totale ?
Et pour montrer aux institutions financières comment le gouvernement Lavalas a bien su et intériorisé la leçon, il avance au point 13 et 14 respectivement « la Démocratisation du droit de propriété. Le contrôle par l’Etat d’entreprises publiques de production de biens et de services importants pour l’économie s’est avéré une catastrophe au niveau économique et social. Un tel contrôle doublé d’une mauvaise gestion ont entraîné des coûts économiques et financiers très élevés au reste de l’économie. Le contrôle de ces entreprises par l’Etat à cause des opportunités de corruption, a également constitué un problème politique majeur… »
Et pour couper l’herbe sous les pieds des militaires/macoutes au pouvoir, qu’ils ont usurpé à travers le coup d’Etat de septembre 1991, et aussi pour montrer que la direction lavalasienne est plus docile, il est dit « le désir de contrôler l’appareil de l’Etat par des autorités illégitimes n’est pas étranger au désir de s’enrichir rapidement par la mainmise sur les entreprises publiques. La consolidation d’un ordre social réellement démocratique exige que le gouvernement se débarrasse de ces biens ».
Et de continuer « un complet désengagement de l’Etat doit être accompagné par la mise en œuvre d’un cadre réglementaire approprié et d’une législation anti-trust. Le manque de marché financier réduit l’évaluation adéquate des entreprises d’Etat et risque de gêner le processus de transfert. De plus, un tel transfert doit être mis en place à appliquer une concentration excessive de la richesse dans le pays. En conséquence, le transfert de propriété sera effectué en faveur d’une catégorie de propriétaires. Le gouvernement cherchera des investisseurs étrangers, des épargnants dans les catégories professionnelles et des membres de la diaspora haïtienne. De plus, des arrangements doivent être faits pour transférer en fin de compte une partie des possessions de l’Etat aux secteurs de la société traditionnellement exclus, avec une attention toute particulière aux familles des victimes des troubles politiques récents… »
Cette dernière partie n’est que pure démagogie populiste. Ce qui est clair c’est que la direction lavassienne ayant à sa tête le président Aristide, René Préval et les futurs dirigeants de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) étaient d’accord pour brader le pays. Nous connaissons la suite : ces dirigeants étaient retournés au pays avec 20.000 hommes de troupes dans les fourgons de l’Empire. Donc, aujourd’hui qu’on en finisse avec la démagogie. Qu’on cesse d’utiliser les organisations de base qui sont anti-néolibérales pour les causes néolibérales et personnelles. « On peut tromper le peuple un certain temps, mais on ne peut le tromper tout le temps ». Alors, aucun étonnement que l’ex président Aristide ait donné son aval à ce plan macabre. Car, comme c’est à ce prix qu’il était rentré en 1994 et étant donné qu’il n’a pas changé, il s’agenouillera encore plus, cette fois devant les Etats Unies, la France, et le Canada. Les vrais occupants !
Ericq Pierre et le plan néolibéral !
(Source: email from Ben Dupuy, Haiti Progres, Wed, May 7, 2008)
Au Senat de la Republique, une commission spéciale a ete chargée d’étudier le dossier du Premier ministre désigné, Ericq Pierre, en vue de sa ratification, le mardi 29 avril. Cette derniere est composée des sénateurs suivants : Michel Clerié (Fusion), Jean Hector Anacacis (Lespwa), Youri Latortue (Laa/Artibonite), Yvon Bissereth (Lavalas), Pierre Ricard OPL), Gabriel Fortuné (Union) et Evalière Beauplan (Pont).
Par ailleurs, les partis politiques représentés à la 48ième législature, ayant participé au gouvernement dirigé par l’ex-Premier ministre Jacques Edouard Alexis, ont promis de soutenir le Premier ministre désigné en vue de sa ratification et celle de son programme de gouvernement. Des discussions ont eu lieu le lundi 28 avril avec le président René Préval au palais national et aussi le mardi 29 en présence du Premier ministre désigné pour dégager une majorité parlementaire visant à former le nouveau gouvernement. Ces partis politiques ayant travaillé ensemble pour ce consensus sont : Alliance, Organisation du peuple en lutte, Lespwa, Fanmi Lavalas, Fusion et Union. Il faut noter aussi ici que le parti Fanmi Lavalas a donné sa bénédiction au Document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSNCRP). Donc, ce parti approuve le plan de la mort (plan néolibéral) revu et corrigé dans le document. Et, en même temps certains groupes de base de ce parti comme « ABA SATAN » se sont époumonés ces derniers mois devant le ministère du Commerce comme symbole, pour dénoncer le plan appliqué par le gouvernement Préval/Alexis. Alors qu’en 1994, le gouvernement du président Aristide avait appliqué la politique du « barrière libre » :
Ouverture du marché, en réduisant à la plus simple expression les taxes douanières, (voir Haïti Progrès vol 26 #7), « Production nationale : démagogie des autorités », approuvé par le président René Préval depuis son premier mandat. Ce n’est pas étonnant que les dirigeants de ce parti inclus l’ex-président Aristide aient donné leur aval au DSNCRP car celui-ci n’est qu’un remake, plus volumineux et détaillé, du « Document de Paris » qui était un ensemble de conditions imposé par l’Empire via les Institutions financières internationales (IFI’s) et accepté par le président Aristide afin qu’il puisse retourner au pays. Il est dit dans le « Document de Paris » préparé par les membres du gouvernement Aristide en exil d’alors comme Lesly Voltaire mais supervisé par qui de droit :
« L’objectif fondamental du gouvernement est de transformer substantiellement la nature de l’Etat haïtien comme condition préalable à un développement durable axé sur la justice sociale et la mise en œuvre d’un ordre démocratique irréversible. Le gouvernement est profondément convaincu de la nécessité de rééquilibrer le pouvoir en le déplaçant de la branche exécutive, là où traditionnellement il a été concentré, pour l’étendre à la société civile et aux gouvernements locaux trop longtemps affaiblis pour fournir un contrepoids effectif à l’empiètement de l’exécutif. La décentralisation à travers les différentes composantes de la société civile (partis politiques, syndicats, coopératives, groupements communautaires) et les gouvernements locaux est l’objectif fondamental de la réforme de l’Etat. Le gouvernement croit aussi qu’un secteur privé actif avec une politique d’ouverture aux investissements étrangers est vital pour la croissance à long terme. Un politique macro-économique structurée, renonçant aux contrôles des devises étrangères, aux contrôles des prix et aux distorsions causées par ces politiques néfastes est l’environnement requis pour l’épanouissement du secteur…… » (1) C’était le point 1 : sorte de mise en contexte du « Document de Paris » qui donne déjà une idée que le DSNCRP n’est pas nouveau comme on le prétend. Ce document indique aussi que la voie néolibérale acceptée par le président Aristide qui avait dès lors rompu avec l’aspect économique : « se grès kochon an ki kwit kochon an » (comptons sur nous-même prioritairement pour développer notre économie) et dès lors avec l’aspect politique « Charlemagne Péraltement » (2) était déjà une façon de renoncer à notre indépendance. Continuons plutôt à citer certains passage du document pour l’édification des lectrices et lecteurs.
Dans le point 3, il a été avancé que « pour renforcer sa crédibilité, le gouvernement doit avancer rapidement avec un important programme de réformes de politiques qui indiquerait son engagement dans un ligne de conduite audacieuse. A cette fin, le gouvernement demandera une mission conjointe FMI/BID/Banque Mondiale dans les premiers jours qui suivent le retour des autorités constitutionnelles, Sitôt après la mission conjointe le gouvernement enverra au directeur exécutif du FMI une lettre d’intention dans les dix jours ouvrables après le départ de la mission du FMI. Il enverra également au Président de la Banque Mondiale une lettre de la politique de développement au plus tard dans les vingt jours ouvrables après le départ de la mission de la Banque. Le paiement des arriérés aux Institutions Financières Internationales représente le premier pas vers la reprise des transactions normales avec ces institutions…. » N’est ce pas une soumission totale ?
Et pour montrer aux institutions financières comment le gouvernement Lavalas a bien su et intériorisé la leçon, il avance au point 13 et 14 respectivement « la Démocratisation du droit de propriété. Le contrôle par l’Etat d’entreprises publiques de production de biens et de services importants pour l’économie s’est avéré une catastrophe au niveau économique et social. Un tel contrôle doublé d’une mauvaise gestion ont entraîné des coûts économiques et financiers très élevés au reste de l’économie. Le contrôle de ces entreprises par l’Etat à cause des opportunités de corruption, a également constitué un problème politique majeur… »
Et pour couper l’herbe sous les pieds des militaires/macoutes au pouvoir, qu’ils ont usurpé à travers le coup d’Etat de septembre 1991, et aussi pour montrer que la direction lavalasienne est plus docile, il est dit « le désir de contrôler l’appareil de l’Etat par des autorités illégitimes n’est pas étranger au désir de s’enrichir rapidement par la mainmise sur les entreprises publiques. La consolidation d’un ordre social réellement démocratique exige que le gouvernement se débarrasse de ces biens ».
Et de continuer « un complet désengagement de l’Etat doit être accompagné par la mise en œuvre d’un cadre réglementaire approprié et d’une législation anti-trust. Le manque de marché financier réduit l’évaluation adéquate des entreprises d’Etat et risque de gêner le processus de transfert. De plus, un tel transfert doit être mis en place à appliquer une concentration excessive de la richesse dans le pays. En conséquence, le transfert de propriété sera effectué en faveur d’une catégorie de propriétaires. Le gouvernement cherchera des investisseurs étrangers, des épargnants dans les catégories professionnelles et des membres de la diaspora haïtienne. De plus, des arrangements doivent être faits pour transférer en fin de compte une partie des possessions de l’Etat aux secteurs de la société traditionnellement exclus, avec une attention toute particulière aux familles des victimes des troubles politiques récents… »
Cette dernière partie n’est que pure démagogie populiste. Ce qui est clair c’est que la direction lavassienne ayant à sa tête le président Aristide, René Préval et les futurs dirigeants de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) étaient d’accord pour brader le pays. Nous connaissons la suite : ces dirigeants étaient retournés au pays avec 20.000 hommes de troupes dans les fourgons de l’Empire. Donc, aujourd’hui qu’on en finisse avec la démagogie. Qu’on cesse d’utiliser les organisations de base qui sont anti-néolibérales pour les causes néolibérales et personnelles. « On peut tromper le peuple un certain temps, mais on ne peut le tromper tout le temps ». Alors, aucun étonnement que l’ex président Aristide ait donné son aval à ce plan macabre. Car, comme c’est à ce prix qu’il était rentré en 1994 et étant donné qu’il n’a pas changé, il s’agenouillera encore plus, cette fois devant les Etats Unies, la France, et le Canada. Les vrais occupants !
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Re: Ericq/PIERRE ET LE PLAN NEO-LIBERAL
Et pour finir avec ces quelques partis soulignés dans le « Document de Paris » il est dit toujours au point 14 que « le Gouvernement étudiera des alternatives telles que :
-Une variante du programme de la République Tchèque ;
-Une mobilisation de la Bolivian Capitalization Law ;
-l’utilisation de la Société Financière Internationale (SFI) ; qui conserverait ces actions jusqu’à ce quelles puissent effectivement les transférer aux groupes cibles désignées… » On comprend mieux aujourd’hui pourquoi au tout début du premier mandat de René Préval il disait qu’il allait adopter le modèle Bolivien. Rappelons que ce modèle avait totalement failli jusqu’à l’arrivée d’Evo Morales au pouvoir et qui est confronté à Washington, qui le déstabilise à travers les vendus locaux de Santa Cruz etc... , pour vouloir tenter pacifiquement de mettre le pays sur les rails. Donc, le président Préval savait ce qu’il disait. Sa « feuille de route » était déjà préparée. Aujourd’hui, il ne fait que la continuer sous d’autres formes avec les autres partis politiques traditionnels.
Selon Victor Benoît, président de la Fusion des sociaux démocrates, ces partis se sont engagés à soumettre aux parlementaires élus sous leur bannière un document d’engagement. Victor Benoît dit croire qu’une majorité de soixante députés sur un total de quatre vingt dix-neuf pourra être dégagée à la chambre des députés où il sera plus difficile, compte tenu de la position anti-néolibérale de la Coalition des parlementaires progressistes (CPP), comptant environ cinquante-trois députés.
Selon le député Chorset Chancy, membre de ce regroupement le Premier ministre désigné, Ericq Pierre, ne recevra pas un chèque en blanc de la chambre des députés s’il arrive à franchir l’étape de sa ratification. A son avis, le CPP qui se veut une force politique au sein de la chambre aura à présenter à Ericq Pierre une «feuille de route» qu’il devra intégrer à son programme, Document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSNCRP). «Moi, je ne pense pas qu’Ericq Pierre est l’homme du moment. Franchement par rapport à la somme de problèmes du pays, je pensais que le président allait choisir un homme de terrain, mieux imbu des réalités quotidiennes. Ericq Pierre est un homme qui a travaillé surtout au niveau international».
Pour le député Levaillant Louis Jeune du même regroupement (CPP), les députés ont analysé le document (DSNCRP) et souhaitent une modification. Toutefois, a-t-il fait remarquer les élus s’attarderont à appliquer à la lettre les prescrits de la Constitution eu égard au dossier de Ericq Pierre qui sera soumis à une commission spéciale de la chambre des députés.
Pourtant le mercredi 29 avril, Ericq Pierre a rendu une visite de courtoisie aux membres de la concertation CPP, histoire de les charmer et de les ramener à une position plus souple et plus conciliante. Ce même jour, une réunion de travail l’a mis en tête-à-tête avec les seize sénateurs tombeurs de Jacques E. Alexis. Des sujets ont été abordés, la crise alimentaire haïtienne, la subvention des prix des produits alimentaires, la réhabilitation des infrastructures et le cuisant problème de la sécurité publique. Selon le sénateur Youri Latortue, le groupe de seize sénateurs exige que le programme du Premier ministre soit bien planifié pour améliorer la vie de la population.
«Il nous a entretenu sur la question alimentaire. Comment il réagira pour la résoudre en continuant à rencontrer les importateurs pour une diminution des prix. Nous lui avons fait part de la rentrée des classes, car les gens n’ont pas les moyens de s’acheter de la nourriture ; qu’ils vont avoir beaucoup de difficultés. La question de transport aussi, et la production nationale qui apportera ses fruits dans six à huit mois. On a vu qu’aucune mesure n’a été prise pour remplacer la Minustah. Et ce problème durera tant qu’on n’arrive pas à dégager comment résoudre la question de la sécurité».
N’est-ce pas étonnant de voir comment le sénateur Latortue est si souple avec Ericq Pierre et était si sévère avec Jacques E. Alexis qui allait appliquer le DSNCRP tout comme Pierre va le faire avec toutes les conséquences que cela produira bien entendu. Donc, il est clair que Latortue avait d’autres objectifs. Son anti-néolibéralisme était de courte durée !
Pour le sénateur Jean Hector Anacacis, le choix du Premier ministre, n’a pas été le fruit d’une large concertation. Le premier sénateur de l’Ouest choisi pour étudier le dossier d’Ericq Pierre dit croire que le président Préval devait étendre les consultations à tous les secteurs de la vie nationale.
Patrick Elie, président de la Commission chargée d’étudier la constitution d’une force de sécurité publique, a ovationné la nomination de Ericq Pierre, qui incarne à son avis «la compétence, l’honnêteté et la militance au sein de l’Association nationale des agronomes haïtiens (ANDAH). L’appartenance du Premier ministre désigné, du moins sa longue carrière au sein de la Banque interaméricaine de développement (BID) constitue un atout pour le pays. »
Patrick Elie fustige les parlementaires qui seraient prêts à faire obstacle au Premier ministre désigné. «Ces dernières années, des gens qui ne comprennent absolument rien, ont accédé au Parlement et profitent du pouvoir excessif que leur accorde la constitution pour bloquer le pays, en mettant des bâtons dans les roues de l’Exécutif, tout en défendant des intérêts mesquins».
Elie dit souhaiter que le Premier ministre devienne le chef d’une équipe de ministres ne pratiquant pas une politique de partis, comme ce fut le cas sous le gouvernement d’Alexis. Nous sommes en partie d’accord avec Patrick Elie concernant la majorité des parlementaires. Ce ne sont que des opportunistes. Mais, ils savent quand ils ne peuvent pas aller trop loin. Jusqu’à preuve du contraire, ils et elles appuient le DSNCRP. Mais, concernant Ericq Pierre, il faut dire qu’Elie est resté sur la forme et ne s’est pas attardé sur le fond. A propos du deuxième aspect il est clair que Mr Pierre est un produit des institutions financières internationales. « La BID où je suis le représentant d’Haïti est une institution prestigieuse … » (Mélodie FM).
Il n’a, au cours de cette interview en aucune façon critiqué la politique de ces institutions qui nous fait vivre le drame auquel nous assistons aujourd’hui. Au contraire il a été d’un cynisme ahurissant en séparant mécaniquement, à dessein, ces institutions : « La BID n’est pas la Banque Mondiale, elle n’a pas la même vocation… » Mais la Banque interaméricaine de développement BID est une filiale de la Banque mondiale, qui s’occupe des Amériques. Et, le Fonds monétaire internationale (FMI) est en quelques sortes leur bras armé. Donc, c’est comme « Dieu en trois personnes », c’est un tout ! Ericq Pierre au cours de l’entretien s’est montré au contraire comme défenseur intraitable de l’impérialiste et de la classe dominante locale : « ce que vous pouvez être sûr c’est que je n’accepterai pas que des gens cassent, détruisent les biens d’autrui etc… » Ça c’est le volet sécuritaire etc…Voilà tout est dit.
Alors, les gens cassent parce qu’ils aiment faire cela. Ils sont peut-être nés comme ça d’après Ericq Pierre. Il est tellement inculquée de la culture capitaliste qu’il ne se rend même pas compte comment il accable les victimes et apprécie leurs bourreaux. Avoir milité au sein de l’ANDAH ne veut plus rien dire. Il est clair aujourd’hui que vu la position anti-néolibéral de l’ANDAH Ericq Pierre n’en fait pas partie. De deux, bon nombre d’individus ont renié ce qu’ils disaient défendre hier. On peut prendre comme exemple : Paul Denis, Claude Roumain, Serges Gilles qui étaient super révolutionnaires aujourd’hui, on voit où ils sont !
Muni de son DSNCRP Ericq Pierre appelle à la concertation pour relever le défi. Bien sûr une concertation incluant le parlement et la «société civile organisée», la bourgeoisie. Le peuple est mis, dans cette sorte de jeu, sur le banc des éliminés. Dans ses propos à l’émission «Invité du jour» de radio Métropole, il a fait remarquer, qu’en dépit de la catastrophe (les émeutes du début du mois d’avril) «le bilan d’Alexis n’est pas pauvre».
C’est donc que Ericq Pierre Premier ministre, à l’instar de son prédécesseur, est sourd, aveugle et insensible aux déboires des masses populaires et paysannes. «Le peuple peut se montrer plus grand que ses problèmes », a-t-il dit, parce que ne vivant pas concrètement ses problèmes. Pour calmer un peu l’ardeur d’un pays devenu, majoritairement, anti-néolibéral, Ericq Pierre présente sa feuille de route comme n’étant pas une bible, alors que le document dénommé DSNCRP est un produit sorti des laboratoires du Fonds monétaire international (FMI).
Ericq Pierre pourra-t-il concilier le réel et l’imaginaire pour faire croire qu’il est porteur d’un programme capable de répondre aux besoins de millions d’hommes, femmes, enfants tenaillés par la faim, la pauvreté et le désespoir ? Le drame dans tout ça, est que même ceux au Parlement qui se disent convaincus que le plan néolibéral est responsable des déboires des masses, s’apprêtent à ratifier Ericq Pierre. «Les programmes préparés par le FMI sont l’une des causes de l’aggravation de la pauvreté dans le monde», a affirmé le sénateur Kelly Bastien qui « s’illusionne » qu’il existe un programme intermédiaire entre le néolibéralisme et le nationalisme. C’est cette même vision que partage le président de la chambre des députés, Pierre Eric Jean Jacques pour qui le Premier ministre désigné est un homme compétent, muni d’un programme capable de lancer le développement national. «Je connais Ericq Pierre depuis longtemps, on a toujours discuté des problèmes de la nation».
Alors, il est clair que tous ces parlementaires et partis politiques seront complices de la prochaine catastrophe et le peuple prendra bonne note pour les élections à venir.
1. «Document de Paris » publié dans le livre de Jean Yves Despinase.
La Pauvreté en Haïti : Contextes historiques et Politiques d’Ajustement Structurel qui vient de paraître.
(2) Charlemagne Péralte : Héros haïtien, chef des Cacos (Guérilla paysanne) qui a combattu les Yankees durant la première occupation (1915-1937), et sera assassiné par l’occupant après avoir été trahi par Jean Baptiste Conzé.
-Une variante du programme de la République Tchèque ;
-Une mobilisation de la Bolivian Capitalization Law ;
-l’utilisation de la Société Financière Internationale (SFI) ; qui conserverait ces actions jusqu’à ce quelles puissent effectivement les transférer aux groupes cibles désignées… » On comprend mieux aujourd’hui pourquoi au tout début du premier mandat de René Préval il disait qu’il allait adopter le modèle Bolivien. Rappelons que ce modèle avait totalement failli jusqu’à l’arrivée d’Evo Morales au pouvoir et qui est confronté à Washington, qui le déstabilise à travers les vendus locaux de Santa Cruz etc... , pour vouloir tenter pacifiquement de mettre le pays sur les rails. Donc, le président Préval savait ce qu’il disait. Sa « feuille de route » était déjà préparée. Aujourd’hui, il ne fait que la continuer sous d’autres formes avec les autres partis politiques traditionnels.
Selon Victor Benoît, président de la Fusion des sociaux démocrates, ces partis se sont engagés à soumettre aux parlementaires élus sous leur bannière un document d’engagement. Victor Benoît dit croire qu’une majorité de soixante députés sur un total de quatre vingt dix-neuf pourra être dégagée à la chambre des députés où il sera plus difficile, compte tenu de la position anti-néolibérale de la Coalition des parlementaires progressistes (CPP), comptant environ cinquante-trois députés.
Selon le député Chorset Chancy, membre de ce regroupement le Premier ministre désigné, Ericq Pierre, ne recevra pas un chèque en blanc de la chambre des députés s’il arrive à franchir l’étape de sa ratification. A son avis, le CPP qui se veut une force politique au sein de la chambre aura à présenter à Ericq Pierre une «feuille de route» qu’il devra intégrer à son programme, Document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSNCRP). «Moi, je ne pense pas qu’Ericq Pierre est l’homme du moment. Franchement par rapport à la somme de problèmes du pays, je pensais que le président allait choisir un homme de terrain, mieux imbu des réalités quotidiennes. Ericq Pierre est un homme qui a travaillé surtout au niveau international».
Pour le député Levaillant Louis Jeune du même regroupement (CPP), les députés ont analysé le document (DSNCRP) et souhaitent une modification. Toutefois, a-t-il fait remarquer les élus s’attarderont à appliquer à la lettre les prescrits de la Constitution eu égard au dossier de Ericq Pierre qui sera soumis à une commission spéciale de la chambre des députés.
Pourtant le mercredi 29 avril, Ericq Pierre a rendu une visite de courtoisie aux membres de la concertation CPP, histoire de les charmer et de les ramener à une position plus souple et plus conciliante. Ce même jour, une réunion de travail l’a mis en tête-à-tête avec les seize sénateurs tombeurs de Jacques E. Alexis. Des sujets ont été abordés, la crise alimentaire haïtienne, la subvention des prix des produits alimentaires, la réhabilitation des infrastructures et le cuisant problème de la sécurité publique. Selon le sénateur Youri Latortue, le groupe de seize sénateurs exige que le programme du Premier ministre soit bien planifié pour améliorer la vie de la population.
«Il nous a entretenu sur la question alimentaire. Comment il réagira pour la résoudre en continuant à rencontrer les importateurs pour une diminution des prix. Nous lui avons fait part de la rentrée des classes, car les gens n’ont pas les moyens de s’acheter de la nourriture ; qu’ils vont avoir beaucoup de difficultés. La question de transport aussi, et la production nationale qui apportera ses fruits dans six à huit mois. On a vu qu’aucune mesure n’a été prise pour remplacer la Minustah. Et ce problème durera tant qu’on n’arrive pas à dégager comment résoudre la question de la sécurité».
N’est-ce pas étonnant de voir comment le sénateur Latortue est si souple avec Ericq Pierre et était si sévère avec Jacques E. Alexis qui allait appliquer le DSNCRP tout comme Pierre va le faire avec toutes les conséquences que cela produira bien entendu. Donc, il est clair que Latortue avait d’autres objectifs. Son anti-néolibéralisme était de courte durée !
Pour le sénateur Jean Hector Anacacis, le choix du Premier ministre, n’a pas été le fruit d’une large concertation. Le premier sénateur de l’Ouest choisi pour étudier le dossier d’Ericq Pierre dit croire que le président Préval devait étendre les consultations à tous les secteurs de la vie nationale.
Patrick Elie, président de la Commission chargée d’étudier la constitution d’une force de sécurité publique, a ovationné la nomination de Ericq Pierre, qui incarne à son avis «la compétence, l’honnêteté et la militance au sein de l’Association nationale des agronomes haïtiens (ANDAH). L’appartenance du Premier ministre désigné, du moins sa longue carrière au sein de la Banque interaméricaine de développement (BID) constitue un atout pour le pays. »
Patrick Elie fustige les parlementaires qui seraient prêts à faire obstacle au Premier ministre désigné. «Ces dernières années, des gens qui ne comprennent absolument rien, ont accédé au Parlement et profitent du pouvoir excessif que leur accorde la constitution pour bloquer le pays, en mettant des bâtons dans les roues de l’Exécutif, tout en défendant des intérêts mesquins».
Elie dit souhaiter que le Premier ministre devienne le chef d’une équipe de ministres ne pratiquant pas une politique de partis, comme ce fut le cas sous le gouvernement d’Alexis. Nous sommes en partie d’accord avec Patrick Elie concernant la majorité des parlementaires. Ce ne sont que des opportunistes. Mais, ils savent quand ils ne peuvent pas aller trop loin. Jusqu’à preuve du contraire, ils et elles appuient le DSNCRP. Mais, concernant Ericq Pierre, il faut dire qu’Elie est resté sur la forme et ne s’est pas attardé sur le fond. A propos du deuxième aspect il est clair que Mr Pierre est un produit des institutions financières internationales. « La BID où je suis le représentant d’Haïti est une institution prestigieuse … » (Mélodie FM).
Il n’a, au cours de cette interview en aucune façon critiqué la politique de ces institutions qui nous fait vivre le drame auquel nous assistons aujourd’hui. Au contraire il a été d’un cynisme ahurissant en séparant mécaniquement, à dessein, ces institutions : « La BID n’est pas la Banque Mondiale, elle n’a pas la même vocation… » Mais la Banque interaméricaine de développement BID est une filiale de la Banque mondiale, qui s’occupe des Amériques. Et, le Fonds monétaire internationale (FMI) est en quelques sortes leur bras armé. Donc, c’est comme « Dieu en trois personnes », c’est un tout ! Ericq Pierre au cours de l’entretien s’est montré au contraire comme défenseur intraitable de l’impérialiste et de la classe dominante locale : « ce que vous pouvez être sûr c’est que je n’accepterai pas que des gens cassent, détruisent les biens d’autrui etc… » Ça c’est le volet sécuritaire etc…Voilà tout est dit.
Alors, les gens cassent parce qu’ils aiment faire cela. Ils sont peut-être nés comme ça d’après Ericq Pierre. Il est tellement inculquée de la culture capitaliste qu’il ne se rend même pas compte comment il accable les victimes et apprécie leurs bourreaux. Avoir milité au sein de l’ANDAH ne veut plus rien dire. Il est clair aujourd’hui que vu la position anti-néolibéral de l’ANDAH Ericq Pierre n’en fait pas partie. De deux, bon nombre d’individus ont renié ce qu’ils disaient défendre hier. On peut prendre comme exemple : Paul Denis, Claude Roumain, Serges Gilles qui étaient super révolutionnaires aujourd’hui, on voit où ils sont !
Muni de son DSNCRP Ericq Pierre appelle à la concertation pour relever le défi. Bien sûr une concertation incluant le parlement et la «société civile organisée», la bourgeoisie. Le peuple est mis, dans cette sorte de jeu, sur le banc des éliminés. Dans ses propos à l’émission «Invité du jour» de radio Métropole, il a fait remarquer, qu’en dépit de la catastrophe (les émeutes du début du mois d’avril) «le bilan d’Alexis n’est pas pauvre».
C’est donc que Ericq Pierre Premier ministre, à l’instar de son prédécesseur, est sourd, aveugle et insensible aux déboires des masses populaires et paysannes. «Le peuple peut se montrer plus grand que ses problèmes », a-t-il dit, parce que ne vivant pas concrètement ses problèmes. Pour calmer un peu l’ardeur d’un pays devenu, majoritairement, anti-néolibéral, Ericq Pierre présente sa feuille de route comme n’étant pas une bible, alors que le document dénommé DSNCRP est un produit sorti des laboratoires du Fonds monétaire international (FMI).
Ericq Pierre pourra-t-il concilier le réel et l’imaginaire pour faire croire qu’il est porteur d’un programme capable de répondre aux besoins de millions d’hommes, femmes, enfants tenaillés par la faim, la pauvreté et le désespoir ? Le drame dans tout ça, est que même ceux au Parlement qui se disent convaincus que le plan néolibéral est responsable des déboires des masses, s’apprêtent à ratifier Ericq Pierre. «Les programmes préparés par le FMI sont l’une des causes de l’aggravation de la pauvreté dans le monde», a affirmé le sénateur Kelly Bastien qui « s’illusionne » qu’il existe un programme intermédiaire entre le néolibéralisme et le nationalisme. C’est cette même vision que partage le président de la chambre des députés, Pierre Eric Jean Jacques pour qui le Premier ministre désigné est un homme compétent, muni d’un programme capable de lancer le développement national. «Je connais Ericq Pierre depuis longtemps, on a toujours discuté des problèmes de la nation».
Alors, il est clair que tous ces parlementaires et partis politiques seront complices de la prochaine catastrophe et le peuple prendra bonne note pour les élections à venir.
1. «Document de Paris » publié dans le livre de Jean Yves Despinase.
La Pauvreté en Haïti : Contextes historiques et Politiques d’Ajustement Structurel qui vient de paraître.
(2) Charlemagne Péralte : Héros haïtien, chef des Cacos (Guérilla paysanne) qui a combattu les Yankees durant la première occupation (1915-1937), et sera assassiné par l’occupant après avoir été trahi par Jean Baptiste Conzé.
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