Hillary n'a plus sa place dans ces élections

Il y a une limite a tout, Hillary doit prendre des vacances et même démissionné au Sénat.

Ce qui disent les observateurs.

Bonne lecture.


Le dimanche 25 mai 2008



Jimmy Carter croit que Clinton devrait quitter la course

Associated Press

Londres

L'ancien président américain Jimmy Carter a estimé dimanche qu'Hillary Clinton devrait abandonner la course à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle au début du mois de juin.

Jimmy Carter a expliqué sur la chaîne de télévision Sky News que la plupart des dirigeants démocrates, appelés superdélégués, auront vraisemblablement accordé leur soutien à Mme Clinton ou son rival Barack Obama peu après les dernières primaires début juin.

A l'instar des quelque 200 autres superdélégués, l'ancien chef d'Etat est officiellement neutre. Mais il a laissé entendre que l'issue de la compétition était déjà jouée.

«Je suis superdélégué, j'ai déjà été président auparavant, et je pense qu'un grand nombre d'entre nous, superdélégués, prendront leur décision (...) assez rapidement, après la dernière primaire du 3 juin», a-t-il déclaré. «Je pense qu'il sera alors temps pour elle d'abandonner.»

Hillary Clinton et son rival ont besoin du soutien de 2 026 délégués pour s'assurer l'investiture de leur parti. Barack Obama en a déjà rallié 1 974, ce qui lui donne une avance quasi insurmontable sur la sénatrice de New York, qui en totalise 1 779. L'ex-First Lady refuse toutefois encore de s'avouer vaincue.

Une citation qui décrit clairement le personnage d'Hillary Clinton

Hillary Clinton dit qu’elle persiste car elle veut montrer qu’elle est tenace, qu’elle se bat jusqu’au bout. Elle vit plutôt dans le déni. Son attitude n’est plus celle d’une battante mais plutôt d’une femme incapable de regarder la situation en face. Une femme qui est prête à monter au front alors que le bon sens et l’intérêt commun lui commandent de se retirer. Voilà un trait de personnalité qu’on ne souhaite surtout pas voir chez quelqu’un qui aspire à diriger une puissance mondiale comme les États-Unis.
Nathalie Collard, La Presse de Montréal