La solution pour notre pays

charles Jeu 24 Juil 2008 - 19:49

Illusions et désillusions. (Courtoisie Emission Echo d'Haiti)

La
foule d’immigrants qui se ruaient vers les grandes métropoles dans les
années soixante dix puisqu’un immense besoin de main d’oeuvre était
nécessaire pour faire bouger la machine industrielle et la machine des
services est encore beaucoup plus dense, mais à la différence l’accueil
qui leur est réservé n’est pas le même, compte tenu des progrès
technologiques qui font se substituer l’homme par des robots et du fait
aussi que le marché du travail devient de plus en plus restreint et
sélectif.

Ceux
qui vivent dans les pays d’Amérique du Nord et en Europe, ne sauraient
ne pas avoir remarqué que progressivement, des robots occupent de plus
en plus l’espace dans les supers marchés, les banques, la
communication, et autres services qui étaient dans le passé de grands
utilisateurs de main d’œuvre. On comprend bien que cela fait partie des
stratégies visant à diminuer les coûts pour l’entreprise, technologie
oblige mais prises sur grandes échelles, elles contribuent
lamentablement à l’augmentation du taux de chômage. A côté de ceci, il
y a également un fait non négligeable, la délocalisation des
Entreprises qui accentue d’avantage le chômage avec toutes ses
conséquences telles que la promiscuité, la délinquance, le crime
organisé etc.

Il
revient alors et c’est une impérieuse nécessité pour les pays concernés
de prendre des mesures visant entre autres à la réglementation de
l’immigration, on parlera alors de l’immigration sélective où la
préférence sera accordée à ceux-là qui ont une capacité technique ou
intellectuelle leur permettant de mieux intégrer le marché du travail.
En peu de mots il y a moins de places pour les bras et beaucoup plus
d’intérêts pour les cerveaux. Il faut comprendre que même les
formulaires de demande d’emplois sont remplis sur Internet ce qui
diminue les chances pour un grand nombre, l’analphabétisme n’a plus
droit de cité. Les indésirables seront donc traqués par les politiques
drastiques d’immigration et la déportation viendra compliquer la
situation de ces personnes qui vivaient déjà difficilement leur
clandestinité.

Ainsi
donc, on constatera une montée de la xénophobie un peu partout, et
c’est un fait compréhensible puisque l’afflux des immigrants diminue
les chances pour les autochtones de trouver du travail et de plus vient
constituer un fardeau faisant pression sur les ressources disponibles
d’où la nécessité et c’est même un acte de souveraineté pour les Etats
concernés de mettre de l’ordre chez eux.

Dans
les pays d’Europe et en France particulièrement, on assiste à un
renforcement des contrôles d'immigration aux frontières de l'Union et
une antipathie manifeste de la classe politique vis-à-vis des
immigrants. Tout récemment, les députés européens ont adopté un projet
de loi fixant des normes minimales communes au renvoi des sans-papiers
de l'Union européenne, projet qui a été très critiqué par la gauche et
les ONG qui dénoncent une "directive de la honte".

Aux
Etats-Unis par contre, les tribunaux se sont prononcés sur divers cas
de personnes devant être déportées, elles sont actuellement pour la
plupart en attente alors que de temps à autres, un certain nombre sont
déportées ce qui ne fait que compliquer la situation dans ces pays qui
ne disposaient d’aucune structure d’accueil et de réinsertion.

Nous
ne cesserons jamais de répéter au cours de nos émissions que la vie va
être très difficile dans les pays en voie de développement surtout dans
ceux-là qui ne comprennent pas la nouvelle dynamique mondiale. Nous
cesserons jamais de répéter aussi qu’il faut une nouvelle pensée dans
les pays en développement et qu’il est important que la réflexion des
forces vives puisse aboutir à une prise de conscience et à la
conclusion qu’il est nécessaire et même impératif de faire certains
choix pour aborder les grands défis.

Il
faut surtout qu’il y ait une campagne de sensibilisation dans les pays
en développement visant à décourager les candidats à l’immigration
clandestine et surtout que l’on œuvre à l’établissement d’une paix
sociale, condition préalable à l’investissement, à l’expansion du
tourisme, au développement de l’artisanat, bref au progrès tout cours.
Il existe un très grand nombre d’immigrants clandestins qui vivent dans
des conditions abjectes dans les grands pays, ils sont coincés entre
les lois draconiennes d’immigrations et ne peuvent ni aller à l’école,
ni consulter un médecin quand ils sont malades ni même marcher dans la
rue par peur d’être repérés. Ils sont coincés entre leurs illusions et
les désillusions du monde globalisé.

On
ne peut donc alors dans ce monde en mutation rester à la solde des
autres ni dépendre de l’aide externe ni de cette aberration tant aimée
par certains de: « Pays Amis ». On doit toujours se rappeler que dans
le monde globalisé, ce sont les opportunités qui comptent, ce sont les
capacités de chaque pays qui garantissent sa survie et que ce sont les
bonnes politiques qui dictent les choix à faire. On ne plus être à la
solde de la Communauté Internationale, on doit coûte que coûte s’auto
suffire c’est tout.

Echo
d’Haïti vous invite à capter son programme, ce samedi soir 26 juillet
2008 comme à l’accoutumée à 8 heures du soir, heure de New York, sur la
fréquence de la WUNR 1600 AM si vous êtes dans l’Etat du Massachusetts
ou à partir du site Web de la WUNR. Ecoutez-nous en direct sur le site
suivant : www.WUNR.com quelque soit le lieu ou vous vous trouvez sur la planète.

Nous
sommes ouverts aux supports et suggestions: écoutez-nous, écrivez-nous
à l’adresse postale suivante: Echo d’Haïti P.o. Box 1305 Randolph Ma.
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