La Bible dévoilée
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La Bible dévoilée
La Bible dévoilée
Les nouvelles révélations de l'archéologie
Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman
Bayard 2002
Ouvrage autant limpide que passionnant, l'étude des archéologues Finkelstein et Silberman devrait être enseignée dans toutes les synagogues. Avec ce travail, la Bible ne peut plus être considérée comme un ouvrage historique, rien de la mythique grandeur d'Israël n'est confirmé par l'archéologie et, pire, l'histoire de la nation juive n'est que la chronique banale d'une contrée pauvre, déshéritée, envieuse de la puissance de ses voisins et dont les titres de gloire contés dans le Pentateuque sont nés de l'imagination de ses rédacteurs. La grandeur antique d'Israël est l'invention politique d'une épopée absente. Voilà la substance d'un livre remarquable grâce auquel rien ne sera désormais comme avant.
Dès le prologue, les auteurs mettent les points sur les "i" : la Bible est une saga imaginaire conçue il y a 2600 ans, une collection de sources très diverses et maintes fois révisée. Le monothéisme, présenté par les religieux comme l'apothéose de spiritualité, a, plus sûrement, été une réaction autoritaire aux croyances précédentes, en témoignent les restes archéologiques découverts dans diverses citées. La ville de Jérusalem, qui, dans la Bible, apparaît comme l'épicentre du judaïsme et du royaume d'Israël, ne fut en fait qu'un bourgade mineure dont le rôle central n'est venu que très tard, bien après la chronologie hasardeuse suggérée par la Bible. De façon plus générale, l'archéologie conteste quasiment tous les fondements historiques de nombreux récits bibliques. Pas moins !
Les résultats étant annoncés dès le prologue, le corps de l'ouvrage va s'attacher à en donner les preuves par une comparaison minutieuse des textes dits "sacrés" et des résultats de l'archéologie. Premier livre de la Bible, la Genèse n'a, d'après les auteurs, pu être écrite qu'aux 7ème et 8ème siècles avant JC :
- les relations entre les héros bibliques sont en fait celles, transposées quelques siècles en arrière, des peuples de la région ;
- les lieux mentionnés étaient peu ou pas connus avant le 8ème siècle ;
- la collection des légendes et faits anciens a été faite au 7ème siècle.
Sans surprise, l'Exode ne bénéficie pas de plus de crédibilité : les lieux qui y sont mentionnés ont bien existé mais les déplacements de 600000 hébreux dans le Sinaï sont purement imaginaires à l'époque indiquée par la Bible, à savoir le 13ème siècle. Comme la Genèse, l'Exode n'a pu elle aussi être rédigée qu'au 7ème siècle. La fameuse conquête de Canaan par les israélites au 13ème siècle n'est pas plus acceptable : la domination de la région par la puissante Egypte interdisait qu'un groupe en errance permanente puisse en prendre possession. Le même sort est infligé aux conquêtes de Jericho et d'Aï qui ne sont que pures affabulations ; l'archéologie vient, là encore, rejeter le scénario biblique qui, pour l'effondrement des murailles de Jericho, aurait dû être clairement mis au jour par les chercheurs, ce qu'il ne fut pas.
Après les cinq premiers livres qui forment la Torah, les auteurs examinent les livres prophétiques. Le premier, celui de Josué, ne résiste pas mieux à leur critique sagace : écrit nécessairement au 7ème siècle, il sert en réalité les rêves et la religiosité du peuple, plus qu'il ne renseigne sur l'histoire passée de la région. En particulier, l'invasion de Canaan par les hébreux n'est qu'un mythe destiné à conférer une ascendance glorieuse à ce peuple déshérité et sans mémoire : les hébreux n'ont pas conquis Canaan pour la simple raison qu'ils y vivaient depuis toujours... Quant à David et Salomon, les deux rois sur lesquels repose le prestige mythique de l'ancien Israël, si les auteurs ne nient pas leur existence, ils en affaiblissent singulièrement l'héritage : n'étant probablement que des chefs locaux, la splendeur d'une nation unifiée, qui n'existait d'ailleurs pas, n'est qu'invention !
Un des apports principaux de l'étude de Finkelstein et Silberman est de disséquer les intentions des rédacteurs du texte biblique : en opposant sans cesse le nord prospère et puissant, Israël, au sud faiblement peuplé, Juda, la Bible est un portrait malintentionné des populations du nord accusées de tous les maux au nombre desquels l'impiété est le plus grave. Ainsi, les Omrides, du nord, sont bien mal dépeint par les envieux de Juda. Pourtant, malgré la propagande monothéiste du texte biblique, le polythéisme était beaucoup plus répandu dans Juda que le culte unique de Yahvé. Et Juda n'a pas plus connu cet âge d'or qui aurait accompagné les règnes idéalisés de David et Salomon. Enfin, la déportation à Babylone au 6ème siècle ne sera pas l'exil général affiché par la Bible mais, plus modestement, le déplacement d'une faible partie de la population de Juda.
Les nouvelles révélations de l'archéologie
Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman
Bayard 2002
Ouvrage autant limpide que passionnant, l'étude des archéologues Finkelstein et Silberman devrait être enseignée dans toutes les synagogues. Avec ce travail, la Bible ne peut plus être considérée comme un ouvrage historique, rien de la mythique grandeur d'Israël n'est confirmé par l'archéologie et, pire, l'histoire de la nation juive n'est que la chronique banale d'une contrée pauvre, déshéritée, envieuse de la puissance de ses voisins et dont les titres de gloire contés dans le Pentateuque sont nés de l'imagination de ses rédacteurs. La grandeur antique d'Israël est l'invention politique d'une épopée absente. Voilà la substance d'un livre remarquable grâce auquel rien ne sera désormais comme avant.
Dès le prologue, les auteurs mettent les points sur les "i" : la Bible est une saga imaginaire conçue il y a 2600 ans, une collection de sources très diverses et maintes fois révisée. Le monothéisme, présenté par les religieux comme l'apothéose de spiritualité, a, plus sûrement, été une réaction autoritaire aux croyances précédentes, en témoignent les restes archéologiques découverts dans diverses citées. La ville de Jérusalem, qui, dans la Bible, apparaît comme l'épicentre du judaïsme et du royaume d'Israël, ne fut en fait qu'un bourgade mineure dont le rôle central n'est venu que très tard, bien après la chronologie hasardeuse suggérée par la Bible. De façon plus générale, l'archéologie conteste quasiment tous les fondements historiques de nombreux récits bibliques. Pas moins !
Les résultats étant annoncés dès le prologue, le corps de l'ouvrage va s'attacher à en donner les preuves par une comparaison minutieuse des textes dits "sacrés" et des résultats de l'archéologie. Premier livre de la Bible, la Genèse n'a, d'après les auteurs, pu être écrite qu'aux 7ème et 8ème siècles avant JC :
- les relations entre les héros bibliques sont en fait celles, transposées quelques siècles en arrière, des peuples de la région ;
- les lieux mentionnés étaient peu ou pas connus avant le 8ème siècle ;
- la collection des légendes et faits anciens a été faite au 7ème siècle.
Sans surprise, l'Exode ne bénéficie pas de plus de crédibilité : les lieux qui y sont mentionnés ont bien existé mais les déplacements de 600000 hébreux dans le Sinaï sont purement imaginaires à l'époque indiquée par la Bible, à savoir le 13ème siècle. Comme la Genèse, l'Exode n'a pu elle aussi être rédigée qu'au 7ème siècle. La fameuse conquête de Canaan par les israélites au 13ème siècle n'est pas plus acceptable : la domination de la région par la puissante Egypte interdisait qu'un groupe en errance permanente puisse en prendre possession. Le même sort est infligé aux conquêtes de Jericho et d'Aï qui ne sont que pures affabulations ; l'archéologie vient, là encore, rejeter le scénario biblique qui, pour l'effondrement des murailles de Jericho, aurait dû être clairement mis au jour par les chercheurs, ce qu'il ne fut pas.
Après les cinq premiers livres qui forment la Torah, les auteurs examinent les livres prophétiques. Le premier, celui de Josué, ne résiste pas mieux à leur critique sagace : écrit nécessairement au 7ème siècle, il sert en réalité les rêves et la religiosité du peuple, plus qu'il ne renseigne sur l'histoire passée de la région. En particulier, l'invasion de Canaan par les hébreux n'est qu'un mythe destiné à conférer une ascendance glorieuse à ce peuple déshérité et sans mémoire : les hébreux n'ont pas conquis Canaan pour la simple raison qu'ils y vivaient depuis toujours... Quant à David et Salomon, les deux rois sur lesquels repose le prestige mythique de l'ancien Israël, si les auteurs ne nient pas leur existence, ils en affaiblissent singulièrement l'héritage : n'étant probablement que des chefs locaux, la splendeur d'une nation unifiée, qui n'existait d'ailleurs pas, n'est qu'invention !
Un des apports principaux de l'étude de Finkelstein et Silberman est de disséquer les intentions des rédacteurs du texte biblique : en opposant sans cesse le nord prospère et puissant, Israël, au sud faiblement peuplé, Juda, la Bible est un portrait malintentionné des populations du nord accusées de tous les maux au nombre desquels l'impiété est le plus grave. Ainsi, les Omrides, du nord, sont bien mal dépeint par les envieux de Juda. Pourtant, malgré la propagande monothéiste du texte biblique, le polythéisme était beaucoup plus répandu dans Juda que le culte unique de Yahvé. Et Juda n'a pas plus connu cet âge d'or qui aurait accompagné les règnes idéalisés de David et Salomon. Enfin, la déportation à Babylone au 6ème siècle ne sera pas l'exil général affiché par la Bible mais, plus modestement, le déplacement d'une faible partie de la population de Juda.
piporiko- Super Star
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Age : 54
Localisation : USA
Opinion politique : Homme de gauche,anti-imperialiste....
Loisirs : MUSIC MOVIES BOOKS
Date d'inscription : 21/08/2006
Feuille de personnage
Jeu de rôle: L'impulsif
Re: La Bible dévoilée
AU SUJET DE LA SAINTE BIBLE
PAR ROBERT G. INGERSOLL
1894
**** ****
Traduction du texte en anglais par Thierry Scandella: http://www.infidels.org/library/historical/robert_ingersoll/about_the_holy_bible.html
Quelqu'un doit dire la vérité au sujet de la Bible. Les prêcheurs n'osent pas, parce qu'ils perdraient leur chaire. Les professeurs de collèges n'osent pas, ils perdraient leur salaire. Les politiciens n'osent pas. Ils seraient battus. Les journalistes n'osent pas. Ils perdraient leurs abonnés. Les marchants n'osent pas, parce qu'ils pourraient perdre des clients. Les intellectuels n'osent pas, de peur de perdre leur prestige. Même les employés n'osent pas, parce qu'ils pourraient être renvoyés. Et donc j'ai pensé que je devais le faire moi-même.
Il y a bien des millions de personnes qui croient la Bible les mots inspirés de Dieu – des millions qui pensent que ce livre est un repère et un guide, conseiller et consolateur ; qu'il comble le présent de paix et le futur d'espoir – des millions qui croient que c'est la fontaine des lois, de la justice et du pardon, et que de ses enseignements sages et doux, le monde est redevable de ses libertés, sa force et sa civilisation – des millions qui imaginent que ce livre est une révélation de la sagesse et de l'amour de Dieu pour l'esprit et le cœur des hommes – des millions qui considèrent ce livre comme une torche qui conquière les ténèbres de la mort, et déverse son rayonnement sur un autre monde – un monde sans une larme.
Ils oublient son ignorance et sa sauvagerie, sa haine de la liberté, ses persécutions religieuses ; Ils se souviennent du paradis, mais ils oublient le donjon des souffrances éternelles. Ils oublient que c'est l'ennemie de la liberté intellectuelle. La liberté est ma religion. Liberté des mains et de l'esprit – de la pensée et du travail, liberté est un mot haï par les rois – détesté par les papes. C'est un mot qui renverse les trônes et les autels – qui laisse les couronnés sans sujets, et la main tendue de la superstition sans aumônes. La liberté c'est la semence et le sol, l'air et la lumière, la rosée et la pluie du progrès, de l'amour et de la joie.
I
LES ORIGINES DE LA BIBLE
Quelques familles errantes – pauvres, misérables, sans éducation, arts, ou connaissances ; descendants de ceux qui furent mis en esclavage depuis quatre cent ans ; aussi ignorants que les habitants de l'Afrique centrale, ont juste échappé à leurs maîtres dans le désert du Sinaï. Leur chef était Moïse, un homme qui avait été élevé dans la famille du pharaon et enseigné des lois et de la mythologie de l'Egypte. Dans le but de contrôler ceux qui l'avaient suivi, il a prétendu qu'il était instruit et assisté par Jéhovah, le Dieu de ces nomades.
Tout ce qui arrivait était attribué à la volonté de ce Dieu. Moïse a déclaré qu'il avait rencontré ce Dieu face à face ; qu'au sommet de mont Sinaï des mains de ce Dieu il avait reçu les tablettes de pierre sur lesquelles, par le doigt de ce Dieu, les Dix Commandements avaient été écrits, et que, en plus de ça, Jéhovah avait fait savoir quels sacrifices et cérémonies lui étaient agréables et les lois selon lesquelles le peuple devrait être gouverné.
De cette manière la religion Juive et le Code Mosaïque furent établis.
Il est maintenant proclamé que cette religion et ces lois furent et sont révélées et établies pour toute l'humanité.
A cette époque ces nomades n'avaient pas de rapports avec les autres nations, ils n'avaient pas de langage écrit, il ne pouvaient ni lire ni écrire. Ils n'avaient pas de moyen par lequel ils pouvaient faire connaître cette révélation aux autres nations, aussi est-elle restée enfouie dans le jargon de quelques tribus ignorantes, pauvres et inconnues pendant plus de deux milliers d'années.
Bien des siècles après que Moïse, le chef, soit mort – bien des siècles après que tous ceux qui l'avaient suivis soient passés – le Pentateuque fut écrit, le travail de plusieurs écrivains, et pour lui donner force et autorité il fut proclamé que Moïse en était l'auteur.
Nous savons maintenant que le Pentateuque n'a pas été écrit par Moïse.
Des villes sont mentionnées qui n'existaient pas quand Moïse vivait.
La monnaie, qui n'a pas été frappée plusieurs siècles après sa mort est mentionnée.
Aussi, beaucoup ce ses lois n'étaient pas applicables aux nomades du désert – lois sur l'agriculture, sur le sacrifice des bœufs, des moutons et des colombes, sur le port des vêtements, sur les ornements d'or et d'argent, sur la culture des terres, sur la moisson, sur le battage du grain, sur les maisons et les temples, les cités et les refuges, et sur beaucoup d'autres sujets sans applications possibles pour quelques nomades affamés des sables et des rochers.
Maintenant il n'est pas seulement admis par les théologiens intelligents et honnêtes que Moïse n'est pas l'auteur du Pentateuque, mais ils admettent tous que personne ne sait qui étaient les auteurs, ou qui a écrit l'un de ses livres ou un chapitre ou une ligne. Nous savons que ces livres n'ont pas été écrit dans la même génération ; qu'ils n'ont pas été écrit par une seule personne ; qu'ils sont remplis d'erreurs et de contradictions. Il est aussi admis que Josué n'a pas écrit le livre qui porte son nom, parce qu'il se réfère à des événements qui sont arrivés longtemps après sa mort.
Personne ne connaît, ou ne prétend connaître, l'auteurs des Juges ; tout ce que nous savons est qu'ils furent écrit plusieurs siècles après que les Juges aient cessé d'exister. Personne ne connaît l'auteur de Ruth, ni du premier et du deuxième Samuel ; tout ce que nous savons est que Samuel n'a pas écrit les livres qui portent son nom. Dans le 25ème chapitre du premier Samuel il y a un récit de l'élévation de Samuel par la Sorcière d'En-Dor.
Personne ne connaît l'auteur du premier et deuxième Rois, ni du premier et deuxième Chroniques, tout ce que nous savons est que ces livres n'ont pas de valeurs.
Nous savons que les Psaumes n'ont pas été écrit par David. Dans les Psaumes on parle de la captivité, et elle a eu lieu environ cinq cent ans après que David ait rejoint ses ancêtres.
Nous savons que Salomon n'a pas écrit les Proverbes ou le Cantique des Cantiques ; qu'Esaïe n'est pas l'auteur du livre qui porte son nom, que personne ne connaît les auteurs de Job, de l'Ecclésiaste, ou d'Esther, ou de n'importe quel livre de l'Ancien Testament à l'exception d'Esdras.
Nous savons que Dieu n'est pas mentionné et qu'on ne s'y réfère d'aucune façon dans le livre d'Esther. Nous savons, aussi, que ce livre est cruel, absurde et impossible.
Dieu n'est pas mentionné dans le Cantique des Cantiques, le meilleur livre de l'Ancien Testament.
Et nous savons que l'Ecclésiaste a été écrit par un incroyant.
Nous savons, aussi, que les Juifs eux-mêmes n'ont pas décidé quels livres étaient inspirés – étaient authentiques – avant le deuxième siècle après Christ.
Nous savons que l'idée d'inspiration fut longue à se former, et que l'inspiration a été déterminée par ceux qui avaient certaines fins à accomplir.
PAR ROBERT G. INGERSOLL
1894
**** ****
Traduction du texte en anglais par Thierry Scandella: http://www.infidels.org/library/historical/robert_ingersoll/about_the_holy_bible.html
Quelqu'un doit dire la vérité au sujet de la Bible. Les prêcheurs n'osent pas, parce qu'ils perdraient leur chaire. Les professeurs de collèges n'osent pas, ils perdraient leur salaire. Les politiciens n'osent pas. Ils seraient battus. Les journalistes n'osent pas. Ils perdraient leurs abonnés. Les marchants n'osent pas, parce qu'ils pourraient perdre des clients. Les intellectuels n'osent pas, de peur de perdre leur prestige. Même les employés n'osent pas, parce qu'ils pourraient être renvoyés. Et donc j'ai pensé que je devais le faire moi-même.
Il y a bien des millions de personnes qui croient la Bible les mots inspirés de Dieu – des millions qui pensent que ce livre est un repère et un guide, conseiller et consolateur ; qu'il comble le présent de paix et le futur d'espoir – des millions qui croient que c'est la fontaine des lois, de la justice et du pardon, et que de ses enseignements sages et doux, le monde est redevable de ses libertés, sa force et sa civilisation – des millions qui imaginent que ce livre est une révélation de la sagesse et de l'amour de Dieu pour l'esprit et le cœur des hommes – des millions qui considèrent ce livre comme une torche qui conquière les ténèbres de la mort, et déverse son rayonnement sur un autre monde – un monde sans une larme.
Ils oublient son ignorance et sa sauvagerie, sa haine de la liberté, ses persécutions religieuses ; Ils se souviennent du paradis, mais ils oublient le donjon des souffrances éternelles. Ils oublient que c'est l'ennemie de la liberté intellectuelle. La liberté est ma religion. Liberté des mains et de l'esprit – de la pensée et du travail, liberté est un mot haï par les rois – détesté par les papes. C'est un mot qui renverse les trônes et les autels – qui laisse les couronnés sans sujets, et la main tendue de la superstition sans aumônes. La liberté c'est la semence et le sol, l'air et la lumière, la rosée et la pluie du progrès, de l'amour et de la joie.
I
LES ORIGINES DE LA BIBLE
Quelques familles errantes – pauvres, misérables, sans éducation, arts, ou connaissances ; descendants de ceux qui furent mis en esclavage depuis quatre cent ans ; aussi ignorants que les habitants de l'Afrique centrale, ont juste échappé à leurs maîtres dans le désert du Sinaï. Leur chef était Moïse, un homme qui avait été élevé dans la famille du pharaon et enseigné des lois et de la mythologie de l'Egypte. Dans le but de contrôler ceux qui l'avaient suivi, il a prétendu qu'il était instruit et assisté par Jéhovah, le Dieu de ces nomades.
Tout ce qui arrivait était attribué à la volonté de ce Dieu. Moïse a déclaré qu'il avait rencontré ce Dieu face à face ; qu'au sommet de mont Sinaï des mains de ce Dieu il avait reçu les tablettes de pierre sur lesquelles, par le doigt de ce Dieu, les Dix Commandements avaient été écrits, et que, en plus de ça, Jéhovah avait fait savoir quels sacrifices et cérémonies lui étaient agréables et les lois selon lesquelles le peuple devrait être gouverné.
De cette manière la religion Juive et le Code Mosaïque furent établis.
Il est maintenant proclamé que cette religion et ces lois furent et sont révélées et établies pour toute l'humanité.
A cette époque ces nomades n'avaient pas de rapports avec les autres nations, ils n'avaient pas de langage écrit, il ne pouvaient ni lire ni écrire. Ils n'avaient pas de moyen par lequel ils pouvaient faire connaître cette révélation aux autres nations, aussi est-elle restée enfouie dans le jargon de quelques tribus ignorantes, pauvres et inconnues pendant plus de deux milliers d'années.
Bien des siècles après que Moïse, le chef, soit mort – bien des siècles après que tous ceux qui l'avaient suivis soient passés – le Pentateuque fut écrit, le travail de plusieurs écrivains, et pour lui donner force et autorité il fut proclamé que Moïse en était l'auteur.
Nous savons maintenant que le Pentateuque n'a pas été écrit par Moïse.
Des villes sont mentionnées qui n'existaient pas quand Moïse vivait.
La monnaie, qui n'a pas été frappée plusieurs siècles après sa mort est mentionnée.
Aussi, beaucoup ce ses lois n'étaient pas applicables aux nomades du désert – lois sur l'agriculture, sur le sacrifice des bœufs, des moutons et des colombes, sur le port des vêtements, sur les ornements d'or et d'argent, sur la culture des terres, sur la moisson, sur le battage du grain, sur les maisons et les temples, les cités et les refuges, et sur beaucoup d'autres sujets sans applications possibles pour quelques nomades affamés des sables et des rochers.
Maintenant il n'est pas seulement admis par les théologiens intelligents et honnêtes que Moïse n'est pas l'auteur du Pentateuque, mais ils admettent tous que personne ne sait qui étaient les auteurs, ou qui a écrit l'un de ses livres ou un chapitre ou une ligne. Nous savons que ces livres n'ont pas été écrit dans la même génération ; qu'ils n'ont pas été écrit par une seule personne ; qu'ils sont remplis d'erreurs et de contradictions. Il est aussi admis que Josué n'a pas écrit le livre qui porte son nom, parce qu'il se réfère à des événements qui sont arrivés longtemps après sa mort.
Personne ne connaît, ou ne prétend connaître, l'auteurs des Juges ; tout ce que nous savons est qu'ils furent écrit plusieurs siècles après que les Juges aient cessé d'exister. Personne ne connaît l'auteur de Ruth, ni du premier et du deuxième Samuel ; tout ce que nous savons est que Samuel n'a pas écrit les livres qui portent son nom. Dans le 25ème chapitre du premier Samuel il y a un récit de l'élévation de Samuel par la Sorcière d'En-Dor.
Personne ne connaît l'auteur du premier et deuxième Rois, ni du premier et deuxième Chroniques, tout ce que nous savons est que ces livres n'ont pas de valeurs.
Nous savons que les Psaumes n'ont pas été écrit par David. Dans les Psaumes on parle de la captivité, et elle a eu lieu environ cinq cent ans après que David ait rejoint ses ancêtres.
Nous savons que Salomon n'a pas écrit les Proverbes ou le Cantique des Cantiques ; qu'Esaïe n'est pas l'auteur du livre qui porte son nom, que personne ne connaît les auteurs de Job, de l'Ecclésiaste, ou d'Esther, ou de n'importe quel livre de l'Ancien Testament à l'exception d'Esdras.
Nous savons que Dieu n'est pas mentionné et qu'on ne s'y réfère d'aucune façon dans le livre d'Esther. Nous savons, aussi, que ce livre est cruel, absurde et impossible.
Dieu n'est pas mentionné dans le Cantique des Cantiques, le meilleur livre de l'Ancien Testament.
Et nous savons que l'Ecclésiaste a été écrit par un incroyant.
Nous savons, aussi, que les Juifs eux-mêmes n'ont pas décidé quels livres étaient inspirés – étaient authentiques – avant le deuxième siècle après Christ.
Nous savons que l'idée d'inspiration fut longue à se former, et que l'inspiration a été déterminée par ceux qui avaient certaines fins à accomplir.
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Re: La Bible dévoilée
L'ANCIEN TESTAMENT EST – IL INSPIRE ?
S'il l'est, il devrait être un livre qu'aucun homme – aucun nombre d'hommes – puisse produire.
Il devrait contenir la perfection de la philosophie.
Il devrait s'accorder parfaitement avec chaque fait de la nature.
Il devrait n'y avoir aucune erreur en astronomie, géologie, ou sur n'importe quel sujet ou science.
Sa moralité devrait être la plus haute, la plus pure.
Ses lois et règles de conduite devraient être justes, sages, parfaites, et parfaitement adaptées à l'accomplissement des fins désirées.
Il ne devrait contenir rien de calculé pour rendre l'homme cruel, vindicatif ou infâme.
Il devrait être rempli d'intelligence, de justice, de pureté, d'honnêteté, de pardon et d'esprit de liberté.
Il devrait être opposé aux bassesses et à la guerre, à l'esclavage et à la luxure, à l'ignorance, à la crédulité et à la superstition.
Il devrait développer l'esprit et civiliser le cœur.
Il devrait satisfaire le cœur et l'esprit des meilleurs et des plus sages.
Il devrait être vrai.
Est-ce que l'Ancien Testament remplit ces conditions ?
Y a-t-il quelque chose dans l'Ancien Testament – en histoire, en théorie, en lois, en gouvernement, en moralité, en science – au dessus et au delà des idées, des comportements, des coutumes et préjugés de ses auteurs et du peuple parmi lequel ils vivaient ?
Y a-t-il un rayon de lumière venant d'une source surnaturelle ?
Les anciens Hébreux croyaient que cette Terre était le centre de l'univers, et que le soleil, la lune et les étoiles était des taches sur le ciel.
Avec ceci la Bible est d'accord.
Il pensait que la Terre était plate ; que le ciel, le firmament, était solide – le sol de la maison de Jéhovah.
La Bible enseigne la même chose.
Ils imaginaient que le soleil voyageait autours de la Terre, et qu'en arrêtant le soleil le jour pourrait être allongé.
La Bible est d'accord sur ce point.
Ils croyaient qu'Adam et Eve étaient les premiers homme et femme ; qu'ils avaient été crées seulement quelques années avant, et qu'eux, les Hébreux, étaient leurs descendants directs.
C'est ce que la Bible enseigne.
Si quelque chose est, ou peut être, certain, c'est que les auteurs de la Bible se sont trompés au sujet de la création, de l'astronomie, de la géologie ; au sujet des causes des phénomènes, de l'origine de la méchanceté et la cause de la mort.
Maintenant, il doit être admis que si un être infini est l'auteur de la Bible, il connaissait toutes les sciences, les faits, et ne pouvait pas avoir fait d'erreurs.
Si, alors, il y a des erreurs, idées fausses, théories erronées, mythes ignorants et bévues dans la Bible, elle doit avoir été écrite par des êtres finis ; c'est à dire, par des hommes ignorants qui se sont trompé.
Rien ne peut être plus clair que cela.
Pendant des siècles les églises ont soutenu que la Bible était absolument vraie ; qu'elle ne contenait pas d'erreurs ; que l'histoire de la création était vraie ; que son astronomie et sa géologie étaient en accord avec les faits ; que les scientifiques qui différaient de l'Ancien Testament étaient infidèles et athées.
Maintenant ceci a changé. Les chrétiens instruits admettent que les écrivains de la Bible n'étaient inspirés pour aucune science. Il disent maintenant que Dieu, ou Jéhovah, n'a pas inspiré les écrivains de ce livre dans le but d'instruire le monde au sujet de l'astronomie, de la géologie, ou de n'importe quelle science. Ils admettent maintenant que les hommes inspirés qui ont écris l'Ancien Testament ne savait rien d'aucune science, et qu'ils ont écris au sujet de la Terre et des étoiles, du soleil et de la lune, en accord avec l'ignorance générale de cette époque.
Il a fallu bien des siècles pour forcer les théologiens à cette admission. De mauvaise grâce, plein de malice et de haine, les prêtres se sont retiré du champ, laissant la victoire à la science. Ils prirent une autre position ;
Ils déclarèrent que les auteurs, ou plutôt les écrivains, de la Bible étaient inspirés des choses morales et spirituelles ; que Jéhovah voulait faire savoir à ses enfants sa volonté et son amour infini pour ses enfants ; que Jéhovah, voyant son peuple méchant, ignorant et dépravé, a voulu les rendre miséricordieux et justes, sages et spirituels, et que la Bible est inspirée dans ses lois, dans la religion qu'elle enseigne et dans ses idées de gouvernement.
C'est la question maintenant. Est ce que la Bible est plus près de la vérité dans ses idées de justices, de miséricorde, de moralité ou de religion que dans sa conception des sciences ? Est-elle morale ?
Elle soutient l'esclavage – elle autorise la polygamie.
Est-ce qu'un démon aurait fait pire ?
Est-elle miséricordieuse ?
A la guerre elle hisse le pavillon noir ; elle commande la destruction, le massacre, de tous – des vieillards, infirmes et sans défense – des femmes et des bébés.
Est-ce que ses lois sont inspirées ?
Des centaines d'offenses étaient punies de mort. Planter des piquets le dimanche, tuer votre père le lundi, étaient des crimes égaux. Il n'y a pas dans la littérature du monde de code plus sanglant. La loi de la vengeance – du talion – était la loi de Jéhovah. Un œil pour un œil, une dent pour une dent, un membre pour un membre.
C'est de la sauvagerie – pas de la philosophie.
Est-elle juste et raisonnable ?
La Bible est opposée à la tolérance religieuse – à la liberté religieuse. Celui qui différait de la majorité était lapidé à mort. La recherche était un crime. Les maris avaient l'ordre de dénoncer et d'aider à tuer leurs épouses incroyantes.
Elle est l'ennemie de l'Art. « Tu ne devra pas faire d'image sculptée. » C'était la mort de l'Art.
La Palestine n'a jamais produit un peintre ou un sculpteur.
La Bible est-elle civilisée ?
Elle soutient le mensonge, le vol, le meurtre, la vente de viande malade aux étrangers, et même le sacrifice d'êtres humains à Jéhovah.
Est-elle philosophique ?
Elle enseigne que les péchés d'un peuple peuvent être transférés sur un animal – sur un bouc. Elle fait de la maternité une offense pour laquelle une offrande de péché doit être faite.
C'était mauvais de donner le jour à un garçon, et deux fois plus mauvais de faire naître une fille.
Faire une lotion capillaire comme celle des prêtres était une offense punie de mort.
Le sang d'un oiseau tué au-dessus de l'eau courante était considéré comme un médicament.
Est-ce qu'un Dieu civilisé arroserait ses autels du sang des bœufs, agneaux et colombes ? Ferait-il de tous ses prêtres des bouchers ? Se délecterait-il de l'odeur de la chair qui brûle ?
III
S'il l'est, il devrait être un livre qu'aucun homme – aucun nombre d'hommes – puisse produire.
Il devrait contenir la perfection de la philosophie.
Il devrait s'accorder parfaitement avec chaque fait de la nature.
Il devrait n'y avoir aucune erreur en astronomie, géologie, ou sur n'importe quel sujet ou science.
Sa moralité devrait être la plus haute, la plus pure.
Ses lois et règles de conduite devraient être justes, sages, parfaites, et parfaitement adaptées à l'accomplissement des fins désirées.
Il ne devrait contenir rien de calculé pour rendre l'homme cruel, vindicatif ou infâme.
Il devrait être rempli d'intelligence, de justice, de pureté, d'honnêteté, de pardon et d'esprit de liberté.
Il devrait être opposé aux bassesses et à la guerre, à l'esclavage et à la luxure, à l'ignorance, à la crédulité et à la superstition.
Il devrait développer l'esprit et civiliser le cœur.
Il devrait satisfaire le cœur et l'esprit des meilleurs et des plus sages.
Il devrait être vrai.
Est-ce que l'Ancien Testament remplit ces conditions ?
Y a-t-il quelque chose dans l'Ancien Testament – en histoire, en théorie, en lois, en gouvernement, en moralité, en science – au dessus et au delà des idées, des comportements, des coutumes et préjugés de ses auteurs et du peuple parmi lequel ils vivaient ?
Y a-t-il un rayon de lumière venant d'une source surnaturelle ?
Les anciens Hébreux croyaient que cette Terre était le centre de l'univers, et que le soleil, la lune et les étoiles était des taches sur le ciel.
Avec ceci la Bible est d'accord.
Il pensait que la Terre était plate ; que le ciel, le firmament, était solide – le sol de la maison de Jéhovah.
La Bible enseigne la même chose.
Ils imaginaient que le soleil voyageait autours de la Terre, et qu'en arrêtant le soleil le jour pourrait être allongé.
La Bible est d'accord sur ce point.
Ils croyaient qu'Adam et Eve étaient les premiers homme et femme ; qu'ils avaient été crées seulement quelques années avant, et qu'eux, les Hébreux, étaient leurs descendants directs.
C'est ce que la Bible enseigne.
Si quelque chose est, ou peut être, certain, c'est que les auteurs de la Bible se sont trompés au sujet de la création, de l'astronomie, de la géologie ; au sujet des causes des phénomènes, de l'origine de la méchanceté et la cause de la mort.
Maintenant, il doit être admis que si un être infini est l'auteur de la Bible, il connaissait toutes les sciences, les faits, et ne pouvait pas avoir fait d'erreurs.
Si, alors, il y a des erreurs, idées fausses, théories erronées, mythes ignorants et bévues dans la Bible, elle doit avoir été écrite par des êtres finis ; c'est à dire, par des hommes ignorants qui se sont trompé.
Rien ne peut être plus clair que cela.
Pendant des siècles les églises ont soutenu que la Bible était absolument vraie ; qu'elle ne contenait pas d'erreurs ; que l'histoire de la création était vraie ; que son astronomie et sa géologie étaient en accord avec les faits ; que les scientifiques qui différaient de l'Ancien Testament étaient infidèles et athées.
Maintenant ceci a changé. Les chrétiens instruits admettent que les écrivains de la Bible n'étaient inspirés pour aucune science. Il disent maintenant que Dieu, ou Jéhovah, n'a pas inspiré les écrivains de ce livre dans le but d'instruire le monde au sujet de l'astronomie, de la géologie, ou de n'importe quelle science. Ils admettent maintenant que les hommes inspirés qui ont écris l'Ancien Testament ne savait rien d'aucune science, et qu'ils ont écris au sujet de la Terre et des étoiles, du soleil et de la lune, en accord avec l'ignorance générale de cette époque.
Il a fallu bien des siècles pour forcer les théologiens à cette admission. De mauvaise grâce, plein de malice et de haine, les prêtres se sont retiré du champ, laissant la victoire à la science. Ils prirent une autre position ;
Ils déclarèrent que les auteurs, ou plutôt les écrivains, de la Bible étaient inspirés des choses morales et spirituelles ; que Jéhovah voulait faire savoir à ses enfants sa volonté et son amour infini pour ses enfants ; que Jéhovah, voyant son peuple méchant, ignorant et dépravé, a voulu les rendre miséricordieux et justes, sages et spirituels, et que la Bible est inspirée dans ses lois, dans la religion qu'elle enseigne et dans ses idées de gouvernement.
C'est la question maintenant. Est ce que la Bible est plus près de la vérité dans ses idées de justices, de miséricorde, de moralité ou de religion que dans sa conception des sciences ? Est-elle morale ?
Elle soutient l'esclavage – elle autorise la polygamie.
Est-ce qu'un démon aurait fait pire ?
Est-elle miséricordieuse ?
A la guerre elle hisse le pavillon noir ; elle commande la destruction, le massacre, de tous – des vieillards, infirmes et sans défense – des femmes et des bébés.
Est-ce que ses lois sont inspirées ?
Des centaines d'offenses étaient punies de mort. Planter des piquets le dimanche, tuer votre père le lundi, étaient des crimes égaux. Il n'y a pas dans la littérature du monde de code plus sanglant. La loi de la vengeance – du talion – était la loi de Jéhovah. Un œil pour un œil, une dent pour une dent, un membre pour un membre.
C'est de la sauvagerie – pas de la philosophie.
Est-elle juste et raisonnable ?
La Bible est opposée à la tolérance religieuse – à la liberté religieuse. Celui qui différait de la majorité était lapidé à mort. La recherche était un crime. Les maris avaient l'ordre de dénoncer et d'aider à tuer leurs épouses incroyantes.
Elle est l'ennemie de l'Art. « Tu ne devra pas faire d'image sculptée. » C'était la mort de l'Art.
La Palestine n'a jamais produit un peintre ou un sculpteur.
La Bible est-elle civilisée ?
Elle soutient le mensonge, le vol, le meurtre, la vente de viande malade aux étrangers, et même le sacrifice d'êtres humains à Jéhovah.
Est-elle philosophique ?
Elle enseigne que les péchés d'un peuple peuvent être transférés sur un animal – sur un bouc. Elle fait de la maternité une offense pour laquelle une offrande de péché doit être faite.
C'était mauvais de donner le jour à un garçon, et deux fois plus mauvais de faire naître une fille.
Faire une lotion capillaire comme celle des prêtres était une offense punie de mort.
Le sang d'un oiseau tué au-dessus de l'eau courante était considéré comme un médicament.
Est-ce qu'un Dieu civilisé arroserait ses autels du sang des bœufs, agneaux et colombes ? Ferait-il de tous ses prêtres des bouchers ? Se délecterait-il de l'odeur de la chair qui brûle ?
III
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Re: La Bible dévoilée
LES DIX COMMANDEMENTS
Quelques juristes chrétiens – quelques juges éminents et stupides – ont dit et disent encore, que les Dix Commandements sont la fondation de toutes les lois.
Rien ne pourrait être plus absurde. Longtemps avant que ces commandements furent donnés il y avait des codes des lois en Inde et en Egypte – des lois contre le meurtre, le parjure, le vol, l'adultère et la fraude. De telles lois sont aussi vieilles que la société humaine ; aussi vieilles que l'amour de la vie ; aussi vieilles que l'industrie ; que l'idée de prospérité ; aussi vieilles que l'amour humain.
Tous ceux des Dix Commandements qui sont bons était vieux ; tous ceux qui était nouveaux sont fous. Si Jéhovah était civilisé il aurait laissé de côté le commandement au sujet du Sabbat, et à sa place il aurait dit : « Tu ne mettra pas en esclavage ton prochain. » Il aurait omit celui au sujet du serment, et dit : « L'homme ne devra avoir qu'une seule femme, et la femme un seul mari. » Il aurait abandonné celui interdisant les images gravées, et à sa place il aurait dit : « Tu ne mènera pas de guerres d'extermination, et tu ne dégainera pas l'épée sauf pour ta défense. »
Si Jéhovah avait été civilisé, combien plus grands auraient été les Dix Commandements.
Tout ce que nous appelons progrès – l'affranchissement de l'homme, du travail, la substitution de l'emprisonnement pour la peine de mort, et des amendes pour l'emprisonnement, la destruction de la polygamie, l'établissement de la liberté de parole, l'objection de conscience ; en bref tout ce qui tend au développement et à la civilisation de l'homme ; tous les résultats des recherches, observations, expériences, et la liberté d'esprit ; tout ce qui fut bénéfique à l'homme depuis la fin des Ages Sombres – a été fait à l'encontre de l'Ancien Testament.
Laissez- moi encore illustrer la moralité, la miséricorde, la philosophie et la bonté de l'Ancien Testament :
L'HISTOIRE D'ACAN
Josué prit la cité de Jéricho. Avant la chute de la ville il déclara que tout le butin prit serait donné au Seigneur.
Malgré cet ordre Acan cacha un vêtement, de l'argent et de l'or.
Après cela Josué essaya de prendre la ville de Aï. Il échoua et beaucoup de ses soldats furent tués. Josué rechercha la cause de cet échec et découvrit qu'Acan avait caché un vêtement, deux cent sicles d'argent et un morceau d'or. Acan se confessa de ceci.
Ensuite Josué prit Acan, ses fils et ses filles, ses bœufs et ses moutons – les lapida à mort et brûla leur corps.
Il n'y a rien qui montre que les fils et filles aient commis un crime. Certainement, les moutons et les bœufs ne devraient pas être lapidés pour le crime de leur propriétaire. C'était la justice, la miséricorde, de Jéhovah !
Après que Josué ait commit ce crime, avec l'aide de Jéhovah il captura la ville d'Aï.
L'HISTOIRE D'ELISEE.
« Et de là il monta jusqu'à Béthel, et comme il était en route vinrent à sa rencontre des petits enfants qui venaient de la ville et qui se moquèrent de lui, disant "va-t'en, toi la tête chauve. »
« Et il se tourna vers eux et les regarda, et les maudit au nom du Seigneur. Alors vinrent en avant deux ours sortant du bois et ils mirent en pièces quarante deux de ces enfants. »
C'était le travail du bon Dieu – le miséricordieux Jéhovah !
L'HISTOIRE DE DANIEL
Le roi Darius avait honoré et élevé Daniel, et les princes du sang étaient jaloux. Alors ils incitèrent le roi à signer un décret comme quoi quiconque ferait une supplique à n'importe quel dieu ou homme excepté au roi Darius, pendant trente jours, serait jeté dans la fosse aux lions.
Après cela ces hommes montrèrent que Daniel, face tournée vers Jérusalem, priait Jéhovah trois fois par jour.
Sur quoi Daniel fut jeté dans la fosse aux lions ; un rocher fut placé sur l'ouverture de la fosse et scellé avec le sceaux royal.
Le roi passa une mauvaise nuit. Le matin suivant il vint à la fosse et appela Daniel. Daniel répondit et dit au roi que Dieu avait envoyé un ange pour fermer la gueule des lions.
Daniel fut sortit sain et sauf, et le roi se convertit et cru au Dieu de Daniel.
Darius, étant maintenant un croyant du vrai Dieu, envoya chercher les hommes qui avaient accusé Daniel, et leurs femmes et leurs enfants, et les fit tous jeter dans la fosse aux lions.
« Et les lions les maîtrisèrent, et brisèrent tous leurs os en pièces, avant même qu'ils n'atteignent le fond de la fosse. »
Qu'est ce que les femmes et les petits enfants avaient fait ? De quelle façon avaient-ils offensé le roi Darius, le croyant en Jéhovah ? Qui a protégé Daniel ? Jéhovah ! Qui n'a pas protégé les innocents, femmes et enfants ? Jéhovah !
L'HISTOIRE DE JOSEPH
Le Pharaon fit un rêve, et ce rêve fut interprété par Joseph.
Selon cette interprétation il devrait y avoir en Egypte sept années d'abondance, suivies de sept années de famine. Joseph conseilla au Pharaon d'acheter tout le surplus des années d'abondance et de le stocker en prévision des années de famine.
Le Pharaon nomma Joseph son ministre, et lui ordonna d'acheter le grain des années d'abondance.
Alors vint la famine. Le peuple vint demander de l'aide au roi. Il leur répondit d'aller voir Joseph et de faire ce qu'il dit.
Joseph vendit le grain aux égyptiens jusqu'à ce que tout leur argent soit dépensé – jusqu'à ce qu'il l'ait en totalité.
Quand tout l'argent fut dépensé le peuple dit : « Donne nous du grain et nous te donnerons notre bétail. »
Joseph les laissa avoir du grain jusqu'à ce que tout leur bétail, leurs chevaux et leurs troupeaux lui ait été donné.
Alors le peuple dit : « Donne nous du grain et nous te donnerons nos terres. »
Et Joseph les laissa avoir du grain jusqu'à que toutes leurs terres furent parties.
Mais la famine continua, alors les malheureux appauvris se vendirent eux-mêmes, et il devinrent les serviteurs du PHAARON
Quelques juristes chrétiens – quelques juges éminents et stupides – ont dit et disent encore, que les Dix Commandements sont la fondation de toutes les lois.
Rien ne pourrait être plus absurde. Longtemps avant que ces commandements furent donnés il y avait des codes des lois en Inde et en Egypte – des lois contre le meurtre, le parjure, le vol, l'adultère et la fraude. De telles lois sont aussi vieilles que la société humaine ; aussi vieilles que l'amour de la vie ; aussi vieilles que l'industrie ; que l'idée de prospérité ; aussi vieilles que l'amour humain.
Tous ceux des Dix Commandements qui sont bons était vieux ; tous ceux qui était nouveaux sont fous. Si Jéhovah était civilisé il aurait laissé de côté le commandement au sujet du Sabbat, et à sa place il aurait dit : « Tu ne mettra pas en esclavage ton prochain. » Il aurait omit celui au sujet du serment, et dit : « L'homme ne devra avoir qu'une seule femme, et la femme un seul mari. » Il aurait abandonné celui interdisant les images gravées, et à sa place il aurait dit : « Tu ne mènera pas de guerres d'extermination, et tu ne dégainera pas l'épée sauf pour ta défense. »
Si Jéhovah avait été civilisé, combien plus grands auraient été les Dix Commandements.
Tout ce que nous appelons progrès – l'affranchissement de l'homme, du travail, la substitution de l'emprisonnement pour la peine de mort, et des amendes pour l'emprisonnement, la destruction de la polygamie, l'établissement de la liberté de parole, l'objection de conscience ; en bref tout ce qui tend au développement et à la civilisation de l'homme ; tous les résultats des recherches, observations, expériences, et la liberté d'esprit ; tout ce qui fut bénéfique à l'homme depuis la fin des Ages Sombres – a été fait à l'encontre de l'Ancien Testament.
Laissez- moi encore illustrer la moralité, la miséricorde, la philosophie et la bonté de l'Ancien Testament :
L'HISTOIRE D'ACAN
Josué prit la cité de Jéricho. Avant la chute de la ville il déclara que tout le butin prit serait donné au Seigneur.
Malgré cet ordre Acan cacha un vêtement, de l'argent et de l'or.
Après cela Josué essaya de prendre la ville de Aï. Il échoua et beaucoup de ses soldats furent tués. Josué rechercha la cause de cet échec et découvrit qu'Acan avait caché un vêtement, deux cent sicles d'argent et un morceau d'or. Acan se confessa de ceci.
Ensuite Josué prit Acan, ses fils et ses filles, ses bœufs et ses moutons – les lapida à mort et brûla leur corps.
Il n'y a rien qui montre que les fils et filles aient commis un crime. Certainement, les moutons et les bœufs ne devraient pas être lapidés pour le crime de leur propriétaire. C'était la justice, la miséricorde, de Jéhovah !
Après que Josué ait commit ce crime, avec l'aide de Jéhovah il captura la ville d'Aï.
L'HISTOIRE D'ELISEE.
« Et de là il monta jusqu'à Béthel, et comme il était en route vinrent à sa rencontre des petits enfants qui venaient de la ville et qui se moquèrent de lui, disant "va-t'en, toi la tête chauve. »
« Et il se tourna vers eux et les regarda, et les maudit au nom du Seigneur. Alors vinrent en avant deux ours sortant du bois et ils mirent en pièces quarante deux de ces enfants. »
C'était le travail du bon Dieu – le miséricordieux Jéhovah !
L'HISTOIRE DE DANIEL
Le roi Darius avait honoré et élevé Daniel, et les princes du sang étaient jaloux. Alors ils incitèrent le roi à signer un décret comme quoi quiconque ferait une supplique à n'importe quel dieu ou homme excepté au roi Darius, pendant trente jours, serait jeté dans la fosse aux lions.
Après cela ces hommes montrèrent que Daniel, face tournée vers Jérusalem, priait Jéhovah trois fois par jour.
Sur quoi Daniel fut jeté dans la fosse aux lions ; un rocher fut placé sur l'ouverture de la fosse et scellé avec le sceaux royal.
Le roi passa une mauvaise nuit. Le matin suivant il vint à la fosse et appela Daniel. Daniel répondit et dit au roi que Dieu avait envoyé un ange pour fermer la gueule des lions.
Daniel fut sortit sain et sauf, et le roi se convertit et cru au Dieu de Daniel.
Darius, étant maintenant un croyant du vrai Dieu, envoya chercher les hommes qui avaient accusé Daniel, et leurs femmes et leurs enfants, et les fit tous jeter dans la fosse aux lions.
« Et les lions les maîtrisèrent, et brisèrent tous leurs os en pièces, avant même qu'ils n'atteignent le fond de la fosse. »
Qu'est ce que les femmes et les petits enfants avaient fait ? De quelle façon avaient-ils offensé le roi Darius, le croyant en Jéhovah ? Qui a protégé Daniel ? Jéhovah ! Qui n'a pas protégé les innocents, femmes et enfants ? Jéhovah !
L'HISTOIRE DE JOSEPH
Le Pharaon fit un rêve, et ce rêve fut interprété par Joseph.
Selon cette interprétation il devrait y avoir en Egypte sept années d'abondance, suivies de sept années de famine. Joseph conseilla au Pharaon d'acheter tout le surplus des années d'abondance et de le stocker en prévision des années de famine.
Le Pharaon nomma Joseph son ministre, et lui ordonna d'acheter le grain des années d'abondance.
Alors vint la famine. Le peuple vint demander de l'aide au roi. Il leur répondit d'aller voir Joseph et de faire ce qu'il dit.
Joseph vendit le grain aux égyptiens jusqu'à ce que tout leur argent soit dépensé – jusqu'à ce qu'il l'ait en totalité.
Quand tout l'argent fut dépensé le peuple dit : « Donne nous du grain et nous te donnerons notre bétail. »
Joseph les laissa avoir du grain jusqu'à ce que tout leur bétail, leurs chevaux et leurs troupeaux lui ait été donné.
Alors le peuple dit : « Donne nous du grain et nous te donnerons nos terres. »
Et Joseph les laissa avoir du grain jusqu'à que toutes leurs terres furent parties.
Mais la famine continua, alors les malheureux appauvris se vendirent eux-mêmes, et il devinrent les serviteurs du PHAARON
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Re: La Bible dévoilée
QU'EST-CE QUE CA VAUT ?
Des étudiants en théologie nous diront-ils la valeur de la Genèse ?
Nous savons qu'elle n'est pas vraie – qu'elle se contredit elle-même. Il y a deux récits de la création dans le premier et deuxième chapitre. Dans le premier récit les oiseaux et les bêtes sont crées avant l'homme.
Dans le second, l'homme est crée avant les oiseaux et les bêtes.
Dans le premier, Adam et Eve sont crées ensemble.
Dans le second, Adam est fait ; puis les bêtes et les oiseaux, et ensuite Eve est créée à partir d'une côte d'Adam.
Ces histoires sont bien plus vieilles que le Pentateuque.
Perses : Dieu créa le monde en six jours, un homme appelé Adama, une femme appelée Evah, et puis se reposa.
les récits des Etrusques, Babyloniens, Phéniciens, Chaldéens, et Egyptiens sont à peu près les mêmes.
Les Perses, les Grecs, les Egyptiens, les Chinois et les Hindous ont leur Jardin d'Eden et l'arbre de vie.
Aussi, les Perses, les Babyloniens, les Nubiens, le peuple du sud de l'Inde, ont tous le récit de la chute de l'homme et le subtil serpent.
Les Chinois disent que le péché est venu dans le monde par la désobéissance d'une femme. Et même les Tahitiens nous disent que l'homme fut crée avec de la terre, et la première femme d'un de ses os.
Toutes ces histoires ont la même authenticité et sont d'une égale valeur pour le monde, et leurs auteurs ne sont pas plus inspirés les uns que les autres.
Nous savons aussi que l'histoire du déluge est bien plus vieille que le livre de la Genèse, et nous savons surtout qu'elle n'est pas vraie.
Nous savons que cette histoire dans la Genèse a été copiée des Chaldéens. Là vous trouvez tout au sujet de la pluie, l'arche, les animaux, la colombe envoyée dehors trois fois, et la montagne où l'arche s'est échouée.
Aussi, les Hindous, les Chinois, les Parsis, les Perses, les Grecs, les Mexicains et les Scandinaves ont en substance la même histoire.
Nous savons aussi que le récit de la Tour de Babel est une fable ignorante et infantile.
Alors qu'est-ce qu'il reste dans ce livre inspiré de la Genèse ? Y a-t-il un mot calculé pour développer le cœur ou l'esprit ? Y a-t-il une pensée élevée – n'importe quel grand principe – n'importe quoi de poétique – n'importe quels mots réjouissants de beauté ?
Y a-t-il quelque chose excepté un exposé ennuyeux et détaillé de choses qui ne sont jamais arrivées ?
Y a-t-il quelque chose dans Exode calculé pour rendre l'homme généreux, aimant et noble ?
Est-ce bien d'apprendre aux enfants que Dieu a torturé l'innocent bétail des Egyptiens – l'a meurtri jusqu'à la mort avec de la grêle – en réponse aux péchés du Pharaon ?
Est-ce que cela nous rend miséricordieux de croire que Dieu a tué le premier-né de tous les Egyptiens – le premier-né du peuple pauvre et souffrant – de la pauvre fille qui travaille au moulin – à cause de la méchanceté du roi ?
Pouvons-nous croire que les dieux de l'Egypte ont fait des miracles ? Ont-ils changé l'eau en sang, et des bâtons en serpents ?
Dans Exode il n'y a pas une pensée originale ni une ligne de valeur.
Nous savons, si nous savons une seule chose, que ce livre a été écrit par des sauvages – des sauvages qui croyaient en l'esclavage, la polygamie et les guerres d'extermination. Nous savons que les histoires racontées sont impossibles, et que les miracles n'ont jamais eu lieu. Ce livre admet qu'il y a d'autres dieux à part Jéhovah. Dans le 18ème chapitre il y a ce verset : « Maintenant je sais que le Seigneur est plus grand que tous les dieux, parce que, dans les domaines où ils étaient les plus fiers, il fut meilleur qu'eux. »
Aussi, dans ce livre sacré on enseigne le devoir de sacrifice humain – le sacrifice des bébés
Des étudiants en théologie nous diront-ils la valeur de la Genèse ?
Nous savons qu'elle n'est pas vraie – qu'elle se contredit elle-même. Il y a deux récits de la création dans le premier et deuxième chapitre. Dans le premier récit les oiseaux et les bêtes sont crées avant l'homme.
Dans le second, l'homme est crée avant les oiseaux et les bêtes.
Dans le premier, Adam et Eve sont crées ensemble.
Dans le second, Adam est fait ; puis les bêtes et les oiseaux, et ensuite Eve est créée à partir d'une côte d'Adam.
Ces histoires sont bien plus vieilles que le Pentateuque.
Perses : Dieu créa le monde en six jours, un homme appelé Adama, une femme appelée Evah, et puis se reposa.
les récits des Etrusques, Babyloniens, Phéniciens, Chaldéens, et Egyptiens sont à peu près les mêmes.
Les Perses, les Grecs, les Egyptiens, les Chinois et les Hindous ont leur Jardin d'Eden et l'arbre de vie.
Aussi, les Perses, les Babyloniens, les Nubiens, le peuple du sud de l'Inde, ont tous le récit de la chute de l'homme et le subtil serpent.
Les Chinois disent que le péché est venu dans le monde par la désobéissance d'une femme. Et même les Tahitiens nous disent que l'homme fut crée avec de la terre, et la première femme d'un de ses os.
Toutes ces histoires ont la même authenticité et sont d'une égale valeur pour le monde, et leurs auteurs ne sont pas plus inspirés les uns que les autres.
Nous savons aussi que l'histoire du déluge est bien plus vieille que le livre de la Genèse, et nous savons surtout qu'elle n'est pas vraie.
Nous savons que cette histoire dans la Genèse a été copiée des Chaldéens. Là vous trouvez tout au sujet de la pluie, l'arche, les animaux, la colombe envoyée dehors trois fois, et la montagne où l'arche s'est échouée.
Aussi, les Hindous, les Chinois, les Parsis, les Perses, les Grecs, les Mexicains et les Scandinaves ont en substance la même histoire.
Nous savons aussi que le récit de la Tour de Babel est une fable ignorante et infantile.
Alors qu'est-ce qu'il reste dans ce livre inspiré de la Genèse ? Y a-t-il un mot calculé pour développer le cœur ou l'esprit ? Y a-t-il une pensée élevée – n'importe quel grand principe – n'importe quoi de poétique – n'importe quels mots réjouissants de beauté ?
Y a-t-il quelque chose excepté un exposé ennuyeux et détaillé de choses qui ne sont jamais arrivées ?
Y a-t-il quelque chose dans Exode calculé pour rendre l'homme généreux, aimant et noble ?
Est-ce bien d'apprendre aux enfants que Dieu a torturé l'innocent bétail des Egyptiens – l'a meurtri jusqu'à la mort avec de la grêle – en réponse aux péchés du Pharaon ?
Est-ce que cela nous rend miséricordieux de croire que Dieu a tué le premier-né de tous les Egyptiens – le premier-né du peuple pauvre et souffrant – de la pauvre fille qui travaille au moulin – à cause de la méchanceté du roi ?
Pouvons-nous croire que les dieux de l'Egypte ont fait des miracles ? Ont-ils changé l'eau en sang, et des bâtons en serpents ?
Dans Exode il n'y a pas une pensée originale ni une ligne de valeur.
Nous savons, si nous savons une seule chose, que ce livre a été écrit par des sauvages – des sauvages qui croyaient en l'esclavage, la polygamie et les guerres d'extermination. Nous savons que les histoires racontées sont impossibles, et que les miracles n'ont jamais eu lieu. Ce livre admet qu'il y a d'autres dieux à part Jéhovah. Dans le 18ème chapitre il y a ce verset : « Maintenant je sais que le Seigneur est plus grand que tous les dieux, parce que, dans les domaines où ils étaient les plus fiers, il fut meilleur qu'eux. »
Aussi, dans ce livre sacré on enseigne le devoir de sacrifice humain – le sacrifice des bébés
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Re: La Bible dévoilée
Dans le 22ème chapitre il y a ce commandement : « tu devra sans délai m'offrir le premier de tes fruits mûrs et de tes liqueurs ; le premier-né de tes fils tu devra me le donner. »
Est-ce que Exode a été une aide ou un obstacle pour la race humaine ?
Enlevez d'Exode les lois communes à toutes les nations, reste-t-il quelque chose de valeur ?
Y a-t-il quoi que ce soit d'important dans Lévitique ? Y a-t-il un chapitre qui vaut la peine d'être lu ? Quel intérêt avons-nous pour les vêtements des prêtres, les rideaux et chandelles du tabernacle, les pinces et les pelles des autels ou pour les lotions capillaires utilisées par les lévites ?
Quelle utilité ont le code cruel, les punitions effrayantes, les malédictions, les mensonges et les miracles de ce livre ignorant et infâme ?
Et qu'y a-t-il dans le livre des Nombres – avec ses sacrifices, avec ses présentoirs et ses cuillères, ses huiles et chandeliers, ses concombres, ses oignons et sa manne – pour assister et instruire l'humanité ? Quel intérêt avons-nous à la rébellion de Coré, les cendres d'une génisse rousse, le serpent brûlant, l'eau qui a suivi le peuple par monts et par vaux pendant quarante ans, et l'âne inspiré du prophète Balaam ? Ces absurdités et cruautés – ces superstitions sauvages et infantiles – ont-elles aidé à civiliser le monde ?
Y a-t-il quelque chose dans Josué – avec ses guerres, ses meurtres et massacres, ses épées trempées dans le sang des mères et des bébés, ses tortures et mutilations, ses tromperies et furies, ses haines et vengeances – de calculé pour améliorer le monde ?
Est-ce que chaque chapitre ne choque pas le cœur d'un homme bon ? Est-ce un livre à faire lire aux enfants ?
Lisez donc ce livre de Josué – lisez la tuerie des femmes, des épouses, des mères et des bébés – lisez ces miracles impossibles, ces crimes impitoyables, tous fait en accord avec les commandements de Jéhovah, et dites-moi en quoi ce livre est calculé pour nous rendre miséricordieux, généreux et affectueux.
Le livre de Josué est aussi sans-cœur que la misère, aussi féroce que le cœur d'une bête sauvage. C'est une histoire – une justification – une sanctification de presque tous les crimes.
Le livre des Juges est à peu près le même, rien d'autre que des guerres et des bains de sang ; l'horrible histoire de Jaël et Siséra ; de Gédéon et ses trompettes ; de Jephté et de sa fille, qu'il a assassinée pour plaire à Jéhovah.
J'admet que l'histoire de Ruth est par certains aspects une histoire belle et touchante ; qu'elle est naturellement racontée, et que son amour pour Naomi est profond et pur. Mais d'un autre côté nous conseillerions difficilement à nos filles de suivre l'exemple de Ruth. Et puis, il faut se souvenir que Ruth était veuve.
Y a-t-il un mot qui vaille la peine d'être lu dans le premier et le deuxième livre de Samuel ? Est-ce qu'un prophète de Dieu devrait tailler en pièce un roi prisonnier ? Est-ce que l'histoire de l'arche, sa capture et son retour, est importante pour nous ? Est-il possible qu'il était juste, sage et miséricordieux de tuer cinquante mille hommes parce qu'ils avaient regardé dans une boîte ? De quel usage nous sont les guerres de Saül et David, les histoires de Goliath et la Sorcière d'En-Dor ? Pourquoi Jéhovah devrait-il avoir tué Uzzah pour avoir mis sa main pour stabiliser l'arche, et pardonné à David pour le meurtre d'Urie et pour lui avoir volé sa femme ?
Selon "Samuel", David décida un recensement du peuple. Ceci provoqua la colère de Jéhovah, et comme punition il permit à David de choisir entre sept ans de famine, trois mois de défaites face à ses ennemis, ou trois jours de pestilence. David, ayant confiance en Dieu, choisit les trois jours de pestilence ; et, ensuite, Dieu, le compatissant, en réplique au péché de David, tua soixante dix mille hommes innocents.
Dans les même circonstances, qu'est-ce qu'un démon aurait fait ?
Y a-t-il quelque chose dans le premier et le second Rois qui suggère l'idée d'inspiration ?
Quand David est mourant il dit à son fils Salomon de tuer Joab – de ne pas laisser sa tête blanchie descendre dans la tombe en paix. Avec son dernier souffle il commande à son fils d'amener dans le sang la tête aux cheveux blancs de Shimeï au cimetière. Ayant prononcé ces mots miséricordieux, le bon David, l'homme cherchant le cœur de Dieu, rejoignit ses ancêtres.
Etait-il nécessaire d'inspirer l'homme qui a écrit l'histoire de la construction du temple, l'histoire de la visite de la reine de Shéba, ou pour nous dire le nombre des femmes de Salomon ?
Quel intérêt avons nous au dessèchement de la main de Jéroboam, à la prophétie de Jéhu, ou à Elie et au corbeau ?
Pouvons-nous croire qu'Elie a ramené des flammes du ciel, ou qu'à la fin il est partit au paradis dans un chariot de feu ?
Pouvons-nous croire à la multiplication de l'huile de la veuve par Elisée, ou qu'une armée fut frappée de cécité, ou qu'une hache flotta sur l'eau ?
Est-ce que ça nous civilise de lire la décapitation des soixante-dix fils d'Achab, l'arrachage des yeux de Sédécias et le meurtre de ses fils ? Y a-t-il un mot dans premier et second Rois de calculé pour rendre les hommes meilleurs ?
Premier et second Chroniques n'est qu'une répétition de ce qui est dit dans premier et second Rois. Les mêmes vieilles histoires – un peu plus ici, un peu moins là, mais en aucune façon pires ou meilleures.
Le livre d'Esdras n'a pas d'importance. Il nous dit que Cyrus, roi de perse, fit une proclamation annonçant la construction d'un temple à Jérusalem, et qu'il a déclaré que Jéhovah était le seul et unique Dieu.
Rien ne pourrait être plus absurde. Esdras raconte le retours de captivité, la construction du temple, sa consécration, quelques prières, et c'est tout. Ce livre n'a pas d'importance, pas d'utilité.
Néhémie est presque le même, sauf qu'il nous raconte la construction du mur, les plaintes du peuple au sujet des impôts, une liste de ceux qui revinrent de Babylone, un catalogue de ceux qui restèrent à Jérusalem et la consécration du mur.
Alors vient le livre d'Ester. Dans celui-ci on nous dit que le Roi Assuérus était ivre ; qu'il envoya chercher se reine, Vaschti, pour se montrer à lui et à ses invités. Vaschti refusa de venir.
Ceci exaspéra le roi, et il ordonna que de toutes les provinces les plus belles filles soient envoyées devant lui pour qu'il en choisisse une pour remplacer Vaschti.
Est-ce que Exode a été une aide ou un obstacle pour la race humaine ?
Enlevez d'Exode les lois communes à toutes les nations, reste-t-il quelque chose de valeur ?
Y a-t-il quoi que ce soit d'important dans Lévitique ? Y a-t-il un chapitre qui vaut la peine d'être lu ? Quel intérêt avons-nous pour les vêtements des prêtres, les rideaux et chandelles du tabernacle, les pinces et les pelles des autels ou pour les lotions capillaires utilisées par les lévites ?
Quelle utilité ont le code cruel, les punitions effrayantes, les malédictions, les mensonges et les miracles de ce livre ignorant et infâme ?
Et qu'y a-t-il dans le livre des Nombres – avec ses sacrifices, avec ses présentoirs et ses cuillères, ses huiles et chandeliers, ses concombres, ses oignons et sa manne – pour assister et instruire l'humanité ? Quel intérêt avons-nous à la rébellion de Coré, les cendres d'une génisse rousse, le serpent brûlant, l'eau qui a suivi le peuple par monts et par vaux pendant quarante ans, et l'âne inspiré du prophète Balaam ? Ces absurdités et cruautés – ces superstitions sauvages et infantiles – ont-elles aidé à civiliser le monde ?
Y a-t-il quelque chose dans Josué – avec ses guerres, ses meurtres et massacres, ses épées trempées dans le sang des mères et des bébés, ses tortures et mutilations, ses tromperies et furies, ses haines et vengeances – de calculé pour améliorer le monde ?
Est-ce que chaque chapitre ne choque pas le cœur d'un homme bon ? Est-ce un livre à faire lire aux enfants ?
Lisez donc ce livre de Josué – lisez la tuerie des femmes, des épouses, des mères et des bébés – lisez ces miracles impossibles, ces crimes impitoyables, tous fait en accord avec les commandements de Jéhovah, et dites-moi en quoi ce livre est calculé pour nous rendre miséricordieux, généreux et affectueux.
Le livre de Josué est aussi sans-cœur que la misère, aussi féroce que le cœur d'une bête sauvage. C'est une histoire – une justification – une sanctification de presque tous les crimes.
Le livre des Juges est à peu près le même, rien d'autre que des guerres et des bains de sang ; l'horrible histoire de Jaël et Siséra ; de Gédéon et ses trompettes ; de Jephté et de sa fille, qu'il a assassinée pour plaire à Jéhovah.
J'admet que l'histoire de Ruth est par certains aspects une histoire belle et touchante ; qu'elle est naturellement racontée, et que son amour pour Naomi est profond et pur. Mais d'un autre côté nous conseillerions difficilement à nos filles de suivre l'exemple de Ruth. Et puis, il faut se souvenir que Ruth était veuve.
Y a-t-il un mot qui vaille la peine d'être lu dans le premier et le deuxième livre de Samuel ? Est-ce qu'un prophète de Dieu devrait tailler en pièce un roi prisonnier ? Est-ce que l'histoire de l'arche, sa capture et son retour, est importante pour nous ? Est-il possible qu'il était juste, sage et miséricordieux de tuer cinquante mille hommes parce qu'ils avaient regardé dans une boîte ? De quel usage nous sont les guerres de Saül et David, les histoires de Goliath et la Sorcière d'En-Dor ? Pourquoi Jéhovah devrait-il avoir tué Uzzah pour avoir mis sa main pour stabiliser l'arche, et pardonné à David pour le meurtre d'Urie et pour lui avoir volé sa femme ?
Selon "Samuel", David décida un recensement du peuple. Ceci provoqua la colère de Jéhovah, et comme punition il permit à David de choisir entre sept ans de famine, trois mois de défaites face à ses ennemis, ou trois jours de pestilence. David, ayant confiance en Dieu, choisit les trois jours de pestilence ; et, ensuite, Dieu, le compatissant, en réplique au péché de David, tua soixante dix mille hommes innocents.
Dans les même circonstances, qu'est-ce qu'un démon aurait fait ?
Y a-t-il quelque chose dans le premier et le second Rois qui suggère l'idée d'inspiration ?
Quand David est mourant il dit à son fils Salomon de tuer Joab – de ne pas laisser sa tête blanchie descendre dans la tombe en paix. Avec son dernier souffle il commande à son fils d'amener dans le sang la tête aux cheveux blancs de Shimeï au cimetière. Ayant prononcé ces mots miséricordieux, le bon David, l'homme cherchant le cœur de Dieu, rejoignit ses ancêtres.
Etait-il nécessaire d'inspirer l'homme qui a écrit l'histoire de la construction du temple, l'histoire de la visite de la reine de Shéba, ou pour nous dire le nombre des femmes de Salomon ?
Quel intérêt avons nous au dessèchement de la main de Jéroboam, à la prophétie de Jéhu, ou à Elie et au corbeau ?
Pouvons-nous croire qu'Elie a ramené des flammes du ciel, ou qu'à la fin il est partit au paradis dans un chariot de feu ?
Pouvons-nous croire à la multiplication de l'huile de la veuve par Elisée, ou qu'une armée fut frappée de cécité, ou qu'une hache flotta sur l'eau ?
Est-ce que ça nous civilise de lire la décapitation des soixante-dix fils d'Achab, l'arrachage des yeux de Sédécias et le meurtre de ses fils ? Y a-t-il un mot dans premier et second Rois de calculé pour rendre les hommes meilleurs ?
Premier et second Chroniques n'est qu'une répétition de ce qui est dit dans premier et second Rois. Les mêmes vieilles histoires – un peu plus ici, un peu moins là, mais en aucune façon pires ou meilleures.
Le livre d'Esdras n'a pas d'importance. Il nous dit que Cyrus, roi de perse, fit une proclamation annonçant la construction d'un temple à Jérusalem, et qu'il a déclaré que Jéhovah était le seul et unique Dieu.
Rien ne pourrait être plus absurde. Esdras raconte le retours de captivité, la construction du temple, sa consécration, quelques prières, et c'est tout. Ce livre n'a pas d'importance, pas d'utilité.
Néhémie est presque le même, sauf qu'il nous raconte la construction du mur, les plaintes du peuple au sujet des impôts, une liste de ceux qui revinrent de Babylone, un catalogue de ceux qui restèrent à Jérusalem et la consécration du mur.
Alors vient le livre d'Ester. Dans celui-ci on nous dit que le Roi Assuérus était ivre ; qu'il envoya chercher se reine, Vaschti, pour se montrer à lui et à ses invités. Vaschti refusa de venir.
Ceci exaspéra le roi, et il ordonna que de toutes les provinces les plus belles filles soient envoyées devant lui pour qu'il en choisisse une pour remplacer Vaschti.
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Localisation : USA
Opinion politique : Homme de gauche,anti-imperialiste....
Loisirs : MUSIC MOVIES BOOKS
Date d'inscription : 21/08/2006
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Jeu de rôle: L'impulsif
Re: La Bible dévoilée
Parmi d'autres fut amenée Esther, une Juive. Elle fut choisie et devint la femme du roi. Alors un gentleman du nom d'Haman voulu voir tous les Juifs tués, et le roi, qui ne savait pas qu'Esther était de cette race, signa un décret comme quoi tous les Juifs devraient être tués.
Grâce aux efforts de Mardochée et d'Esther le décret fut annulé et les Juifs furent sauvés.
Haman avait préparé une potence pour pendre Mardochée, mais la bonne Esther s'arrangea pour que ce soit Haman et ses dix fils qui soient pendus à la potence qu'Haman avait construite, et les Juifs furent autorisés à tuer plus de soixante quinze mille sujets du roi.
Voilà l'histoire inspirée d'Esther.
Dans le livre de Job nous trouvons des sentiments élevés, quelques pensées sublimes et folles, quelque chose du merveilleux et du magnifique de la nature, les joies et les peines de la vie ; mais l'histoire est infâme.
Quelques Psaumes sont bons, beaucoup sont médiocres, quelques-uns sont infâmes. En eux sont mélangés les vices et les vertus. Il y a des versets qui élèvent, des versets qui dégradent. Ils y a des prières pour le pardon et pour la vengeance. Dans la littérature du monde il n'y a rien de plus sans-cœur, de plus infâme, que le 109ème Psaume.
Dans les Proverbes il y a beaucoup de sagacité, de nombreuses maximes précises et prudentes, beaucoup de sages déclarations. Les mêmes idées sont exprimées de différentes façons – la sagesse de l'économie et du silence, les dangers de la vanité et de l'oisiveté. Quelques-uns sont superficiels, d'autres sont fous, beaucoup sont sages. Ces Proverbes ne sont pas généreux – pas altruistes. Des dires de même nature sont trouvés parmi toutes les nations.
L'Ecclésiaste est le livre le plus profond de la Bible. Il a été écrit par un incroyant – un philosophe – un agnostique. Enlevez les interpolations, et il est en accord avec la pensée du dix-neuvième siècle. Dans ce livre on trouve les passages les plus philosophiques et les plus poétiques de la Bible.
Après avoir traversé le désert de la mort et du crime, après avoir lu le Pentateuque, Josué, Juges, Samuel, Rois et Chroniques – il est délicieux de rejoindre cette oasis de palmiers, appelé le Cantique des Cantiques. Un drame de l'amour – de l'amour humain ; un poème sans Jéhovah – un poème né du cœur et des divins instincts de l'âme.
« Je dors, mais mon cœur s'est éveillé. »
Esaïe est le travail de plusieurs. Ses mots ronflants, ses vagues images, ses prophéties et malédictions, ses divagations contre les rois et les nations, sa moquerie de la sagesse de l'homme, sa haine du bonheur, n'ont pas la plus mince tendance à accroître le bien-être de l'homme.
Dans ce livre est raconté le plus absurde de tous les miracles. L'ombre d'un cadran solaire recule de dix degrés, dans le but de convaincre Eséchias que Jéhovah ajoutera quinze années à sa vie.
Avec ce miracle le monde, qui tourne d'ouest en est à la vitesse d'environ deux mille kilomètres par heure, est non seulement stoppé, mais tourne dans l'autre sens jusqu'à ce que l'ombre du cadran ait reculé de dix degrés ! Y a-t-il dans le monde entier un homme ou une femme intelligent qui croit en cet impossible mensonge ?
Jérémie ne contient rien d'important – aucun fait de valeur ; rien sauf des aveux, lamentations, des croassements, plaintes, malédictions et promesses ; rien sauf famine et prières, la prospérité des méchants, la ruine des Juifs, la captivité et le retour, et à la fin Jérémie, le traître, au pilori et en prison.
Et Lamentations est une simple continuation des délires du même pessimisme malsain. Rien sauf poussières, le sac et la cendre, larmes et braillements, invectives et injures.
Et Ezéchiel – mangeant des manuscrit, prophétisant siège et désolation, avec ses visions de charbon ardent, et chérubin, et roues avec des yeux, le type et les mesures de la bouilloire, et la résurrection des os secs – est sans utilité, sans valeur possible.
Comme Voltaire, je dirais que celui qui admire Ezéchiel devrait être invité a dîner avec lui.
Daniel est un rêve déformé – un cauchemar.
Que pouvons-nous faire de ce livre avec son image d'une tête en or, bras et poitrine en argent, ventre et bassin en cuivre, jambes en fer, et pieds en fer et argile mêlés ; avec ses écrit sur le mur, sa fosse aux lions, et sa vision du bélier et du bouc ?
Y a-t-il quelque chose à apprendre d'Osée et de sa femme ? Y a-t-il quelque chose d'utile dans Joël, dans Amos, dans Obadiah ? Pouvons nous retirer quoi que ce soit de Jonas et son poisson ? Est-il possible que Dieu soit le vrai auteur de Michée et Nahum, d'Habacuc et Sophonie, d'Aggée et Malachie et Zacharie, avec les chevaux rouges, les quatre cornes, les quatre charpentiers, le rouleau volant, les montagnes de cuivre et le rocher aux quatre yeux ?
Y a-t-il quelque chose dans ces livres "inspirés" qui a été bénéfique à l'homme ?
Nous ont-ils apprit comment cultiver la terre, à construire des maisons, à tisser des vêtements, à préparer de la nourriture ?
Nous ont-il enseigné comment peindre des tableaux, ciseler des statues, construire des ponts, ou des bateaux, ou n'importe quoi de beau ou d'utile ? Avons-nous trouvé nos idées de gouvernement, de liberté religieuse, de liberté de pensée dans l'Ancien Testament ? Avons-nous eu de n'importe quel de ces livres un conseil sur une science quelconque ? Y a-t-il dans ce "volume sacré" un mot, une ligne, qui a ajouté à la santé, à l'intelligence ou au bonheur de l'humanité ? L'un des livre de l'Ancien Testament est-il aussi divertissant que "Robinson Crusoé", ou "Les voyages de Gulliver" ? Est ce que l'auteur de la Genèse en savait autant sur la nature que Humboldt, ou Darwin, ou Haeckel ? Est ce que ce que nous appelons le Code Mosaïque est aussi sage ou aussi miséricordieux que celui de n'importe quelle nation civilisée ? Les écrivains de Rois ou Chroniques étaient-ils d'aussi grands écrivains, d'aussi grands historiens que Gibbon et Draper ? Jérémie et Habacuc sont-ils les égaux de Dickens ou Thackeray ? Les auteurs de Job et des Psaumes peuvent-ils être comparés à Shakespeare ? Pourquoi devrions-nous imputer le meilleur à l'homme et le pire à Dieu ?
V
Grâce aux efforts de Mardochée et d'Esther le décret fut annulé et les Juifs furent sauvés.
Haman avait préparé une potence pour pendre Mardochée, mais la bonne Esther s'arrangea pour que ce soit Haman et ses dix fils qui soient pendus à la potence qu'Haman avait construite, et les Juifs furent autorisés à tuer plus de soixante quinze mille sujets du roi.
Voilà l'histoire inspirée d'Esther.
Dans le livre de Job nous trouvons des sentiments élevés, quelques pensées sublimes et folles, quelque chose du merveilleux et du magnifique de la nature, les joies et les peines de la vie ; mais l'histoire est infâme.
Quelques Psaumes sont bons, beaucoup sont médiocres, quelques-uns sont infâmes. En eux sont mélangés les vices et les vertus. Il y a des versets qui élèvent, des versets qui dégradent. Ils y a des prières pour le pardon et pour la vengeance. Dans la littérature du monde il n'y a rien de plus sans-cœur, de plus infâme, que le 109ème Psaume.
Dans les Proverbes il y a beaucoup de sagacité, de nombreuses maximes précises et prudentes, beaucoup de sages déclarations. Les mêmes idées sont exprimées de différentes façons – la sagesse de l'économie et du silence, les dangers de la vanité et de l'oisiveté. Quelques-uns sont superficiels, d'autres sont fous, beaucoup sont sages. Ces Proverbes ne sont pas généreux – pas altruistes. Des dires de même nature sont trouvés parmi toutes les nations.
L'Ecclésiaste est le livre le plus profond de la Bible. Il a été écrit par un incroyant – un philosophe – un agnostique. Enlevez les interpolations, et il est en accord avec la pensée du dix-neuvième siècle. Dans ce livre on trouve les passages les plus philosophiques et les plus poétiques de la Bible.
Après avoir traversé le désert de la mort et du crime, après avoir lu le Pentateuque, Josué, Juges, Samuel, Rois et Chroniques – il est délicieux de rejoindre cette oasis de palmiers, appelé le Cantique des Cantiques. Un drame de l'amour – de l'amour humain ; un poème sans Jéhovah – un poème né du cœur et des divins instincts de l'âme.
« Je dors, mais mon cœur s'est éveillé. »
Esaïe est le travail de plusieurs. Ses mots ronflants, ses vagues images, ses prophéties et malédictions, ses divagations contre les rois et les nations, sa moquerie de la sagesse de l'homme, sa haine du bonheur, n'ont pas la plus mince tendance à accroître le bien-être de l'homme.
Dans ce livre est raconté le plus absurde de tous les miracles. L'ombre d'un cadran solaire recule de dix degrés, dans le but de convaincre Eséchias que Jéhovah ajoutera quinze années à sa vie.
Avec ce miracle le monde, qui tourne d'ouest en est à la vitesse d'environ deux mille kilomètres par heure, est non seulement stoppé, mais tourne dans l'autre sens jusqu'à ce que l'ombre du cadran ait reculé de dix degrés ! Y a-t-il dans le monde entier un homme ou une femme intelligent qui croit en cet impossible mensonge ?
Jérémie ne contient rien d'important – aucun fait de valeur ; rien sauf des aveux, lamentations, des croassements, plaintes, malédictions et promesses ; rien sauf famine et prières, la prospérité des méchants, la ruine des Juifs, la captivité et le retour, et à la fin Jérémie, le traître, au pilori et en prison.
Et Lamentations est une simple continuation des délires du même pessimisme malsain. Rien sauf poussières, le sac et la cendre, larmes et braillements, invectives et injures.
Et Ezéchiel – mangeant des manuscrit, prophétisant siège et désolation, avec ses visions de charbon ardent, et chérubin, et roues avec des yeux, le type et les mesures de la bouilloire, et la résurrection des os secs – est sans utilité, sans valeur possible.
Comme Voltaire, je dirais que celui qui admire Ezéchiel devrait être invité a dîner avec lui.
Daniel est un rêve déformé – un cauchemar.
Que pouvons-nous faire de ce livre avec son image d'une tête en or, bras et poitrine en argent, ventre et bassin en cuivre, jambes en fer, et pieds en fer et argile mêlés ; avec ses écrit sur le mur, sa fosse aux lions, et sa vision du bélier et du bouc ?
Y a-t-il quelque chose à apprendre d'Osée et de sa femme ? Y a-t-il quelque chose d'utile dans Joël, dans Amos, dans Obadiah ? Pouvons nous retirer quoi que ce soit de Jonas et son poisson ? Est-il possible que Dieu soit le vrai auteur de Michée et Nahum, d'Habacuc et Sophonie, d'Aggée et Malachie et Zacharie, avec les chevaux rouges, les quatre cornes, les quatre charpentiers, le rouleau volant, les montagnes de cuivre et le rocher aux quatre yeux ?
Y a-t-il quelque chose dans ces livres "inspirés" qui a été bénéfique à l'homme ?
Nous ont-ils apprit comment cultiver la terre, à construire des maisons, à tisser des vêtements, à préparer de la nourriture ?
Nous ont-il enseigné comment peindre des tableaux, ciseler des statues, construire des ponts, ou des bateaux, ou n'importe quoi de beau ou d'utile ? Avons-nous trouvé nos idées de gouvernement, de liberté religieuse, de liberté de pensée dans l'Ancien Testament ? Avons-nous eu de n'importe quel de ces livres un conseil sur une science quelconque ? Y a-t-il dans ce "volume sacré" un mot, une ligne, qui a ajouté à la santé, à l'intelligence ou au bonheur de l'humanité ? L'un des livre de l'Ancien Testament est-il aussi divertissant que "Robinson Crusoé", ou "Les voyages de Gulliver" ? Est ce que l'auteur de la Genèse en savait autant sur la nature que Humboldt, ou Darwin, ou Haeckel ? Est ce que ce que nous appelons le Code Mosaïque est aussi sage ou aussi miséricordieux que celui de n'importe quelle nation civilisée ? Les écrivains de Rois ou Chroniques étaient-ils d'aussi grands écrivains, d'aussi grands historiens que Gibbon et Draper ? Jérémie et Habacuc sont-ils les égaux de Dickens ou Thackeray ? Les auteurs de Job et des Psaumes peuvent-ils être comparés à Shakespeare ? Pourquoi devrions-nous imputer le meilleur à l'homme et le pire à Dieu ?
V
piporiko- Super Star
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Opinion politique : Homme de gauche,anti-imperialiste....
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Jeu de rôle: L'impulsif
Re: La Bible dévoilée
JEHOVAH ETAIT-IL UN DIEU D'AMOUR ?
Est-ce que ces mots viennent du cœur de l'amour ? – « Quand le Seigneur ton Dieu les conduira devant toi, tu devra les frapper et les détruire complètement ; tu ne devra accepter aucun accord avec eux, ni leur montrer aucune pitié. »
« Je les accablerai de mal. J'enverrai mes flèches sur eux ; ils seront brûlés de colère et dévorés par une chaleur brûlante jusqu'à la destruction totale. »
« J'enverrai le croc des bêtes sauvages contre eux, et le poison des serpents de la poussière. »
« L'épée au dehors, et la terreur au dedans, détruiront aussi bien le jeune homme que la vierge ; le nourrisson aussi, avec l'homme aux cheveux gris. »
« Que ses enfants soient orphelins de père et sa femme une veuve ; que ses enfants soient continuellement vagabonds et mendiants ; qu'ils doivent chercher leur pain dans des lieux désolés ; que l'usurier vole tout ce qui est à lui ; que l'étranger profite de son travail ; qu'il n'y ai personne qui lui témoigne de la pitié, ni personne qui fasse une faveur à ses orphelins de père. »
« Et tu devra manger le fruit de ton propre corps – la chair de tes fils et de tes filles. »
« Et que le ciel qui est au dessus de toi soit de cuivre, que la terre qui est sous toi soit de fer. »
« Maudit sois tu dans la ville, et maudit sois tu dans les champs. »
« Je rendrai mes flèches ivres de sang. »
« Je rirai de leurs calamités. »
Est-ce que ces malédictions, ces menaces, viennent de la source de l'amour ou de la bouche des sauvages ?
Jéhovah était-il bon ou mauvais ?
Pourquoi devrions-nous placer Jéhovah au-dessus de tous les dieux ?
L'homme dans sa peur et son ignorance a-t-il jamais imaginé un plus grand monstre ?
Les barbares de n'importe quel pays et de n'importe quelle époque ont-ils façonné un dieu plus impitoyable ?
Brahma était mille fois plus noble, de même qu'Osiris et Zeus et Jupiter. De même le dieu suprême des Aztèques, à qui ils offraient seulement le parfum des fleurs. Le pire dieu des Hindous, avec son collier de crânes et son bracelet de serpents vivants, était gentil et compatissant comparé à Jéhovah.
Comparé avec Marcus Aurélius, combien petit semble Jéhovah. Comparé avec Abraham Lincoln, combien cruel, combien méprisable est ce dieu.
VI
L'ADMINISTRATION DE JEHOVAH
Il a crée le monde, l'hôte des cieux, un homme et une femme – placés dans un jardin. Alors le Serpent les trompa, et ils furent jetés dehors et obligés de gagner leur pain.
Jéhovah s'était fait rouler.
Alors il essaya encore. Il vint pendant environ six cent ans pour essayer de civiliser les gens.
Pas d'écoles, pas d'églises, pas de Bible, pas d'écrits – personne n'apprit à lire ou écrire. Pas de Dix Commandements. Le peuple devint pire et pire, jusqu'à ce que le miséricordieux Jéhovah envoie le déluge et noie tout le monde excepté Noé et sa famille, huit en tout.
Alors il recommença, et changea leur régime. Au début Adam et Eve étaient végétariens. Après le déluge Jéhovah dit : « Toute chose vivante qui se meut sera nourriture pour vous » – serpents et vautours.
Ensuite il échoua encore, et à la Tour de Babel il dispersa et divisa le peuple.
Trouvant qu'il ne pourrait pas réussir avec tout le monde, il pensa qu'il devrait essayer avec quelques-uns, aussi il sélectionna Abraham et ses descendants. Encore il échoua, et son peuple choisi fut capturé par les Egyptiens et mis en esclavage pendant quatre cent ans.
Alors il essaya encore – les sauva du Pharaon et en route pour la Palestine.
Alors il changea leur régime, les autorisant à manger la viande seulement des bêtes qui ont le sabot fendu et qui ruminent leur nourriture. Encore il échoua. Le peuple le détesta, et préféra l'esclavage de l'Egypte à la liberté de Jéhovah. Donc il les garda errants dans le désert jusqu'à ce que tous ceux qu'il avait sorti d'Egypte soient morts. Puis il essaya encore – Leur donna la Palestine et les fis gouverner par des Juges.
Ceci, aussi, fut un échec – pas d'écoles, pas de Bible. Alors il essaya les Rois, et les rois furent pour la plupart idolâtres.
Alors le peuple élu fut conquis et emmené en captivité par les Babyloniens.
Un autre échec.
Ensuite ils revinrent, et Jéhovah essaya les prophètes – braillants et gémissants – mais le peuple devenait pire et pire. Pas d'écoles, pas de sciences, pas d'arts, pas de commerce. Alors Jéhovah pris lui-même chair, fut né d'une femme, et vécu parmi le peuple qu'il avait essayé de civiliser depuis plusieurs milliers d'années. Alors ce peuple, obéissant aux lois qu'il leur avait donné dans les temps sauvages, accusèrent cet homme-Jéhovah – ce Christ – de blasphème ; le jugèrent, le condamnèrent et le tuèrent.
Jéhovah avait échoué une fois de plus.
Alors il quitta les Juifs et tourna son attention vers le reste du monde.
Et maintenant les Juifs, abandonnés par Jéhovah, persécutés par les Chrétiens, sont le peuple le plus prospère de la terre. Encore avait échoué Jéhovah.
Quelle administration !
Est-ce que ces mots viennent du cœur de l'amour ? – « Quand le Seigneur ton Dieu les conduira devant toi, tu devra les frapper et les détruire complètement ; tu ne devra accepter aucun accord avec eux, ni leur montrer aucune pitié. »
« Je les accablerai de mal. J'enverrai mes flèches sur eux ; ils seront brûlés de colère et dévorés par une chaleur brûlante jusqu'à la destruction totale. »
« J'enverrai le croc des bêtes sauvages contre eux, et le poison des serpents de la poussière. »
« L'épée au dehors, et la terreur au dedans, détruiront aussi bien le jeune homme que la vierge ; le nourrisson aussi, avec l'homme aux cheveux gris. »
« Que ses enfants soient orphelins de père et sa femme une veuve ; que ses enfants soient continuellement vagabonds et mendiants ; qu'ils doivent chercher leur pain dans des lieux désolés ; que l'usurier vole tout ce qui est à lui ; que l'étranger profite de son travail ; qu'il n'y ai personne qui lui témoigne de la pitié, ni personne qui fasse une faveur à ses orphelins de père. »
« Et tu devra manger le fruit de ton propre corps – la chair de tes fils et de tes filles. »
« Et que le ciel qui est au dessus de toi soit de cuivre, que la terre qui est sous toi soit de fer. »
« Maudit sois tu dans la ville, et maudit sois tu dans les champs. »
« Je rendrai mes flèches ivres de sang. »
« Je rirai de leurs calamités. »
Est-ce que ces malédictions, ces menaces, viennent de la source de l'amour ou de la bouche des sauvages ?
Jéhovah était-il bon ou mauvais ?
Pourquoi devrions-nous placer Jéhovah au-dessus de tous les dieux ?
L'homme dans sa peur et son ignorance a-t-il jamais imaginé un plus grand monstre ?
Les barbares de n'importe quel pays et de n'importe quelle époque ont-ils façonné un dieu plus impitoyable ?
Brahma était mille fois plus noble, de même qu'Osiris et Zeus et Jupiter. De même le dieu suprême des Aztèques, à qui ils offraient seulement le parfum des fleurs. Le pire dieu des Hindous, avec son collier de crânes et son bracelet de serpents vivants, était gentil et compatissant comparé à Jéhovah.
Comparé avec Marcus Aurélius, combien petit semble Jéhovah. Comparé avec Abraham Lincoln, combien cruel, combien méprisable est ce dieu.
VI
L'ADMINISTRATION DE JEHOVAH
Il a crée le monde, l'hôte des cieux, un homme et une femme – placés dans un jardin. Alors le Serpent les trompa, et ils furent jetés dehors et obligés de gagner leur pain.
Jéhovah s'était fait rouler.
Alors il essaya encore. Il vint pendant environ six cent ans pour essayer de civiliser les gens.
Pas d'écoles, pas d'églises, pas de Bible, pas d'écrits – personne n'apprit à lire ou écrire. Pas de Dix Commandements. Le peuple devint pire et pire, jusqu'à ce que le miséricordieux Jéhovah envoie le déluge et noie tout le monde excepté Noé et sa famille, huit en tout.
Alors il recommença, et changea leur régime. Au début Adam et Eve étaient végétariens. Après le déluge Jéhovah dit : « Toute chose vivante qui se meut sera nourriture pour vous » – serpents et vautours.
Ensuite il échoua encore, et à la Tour de Babel il dispersa et divisa le peuple.
Trouvant qu'il ne pourrait pas réussir avec tout le monde, il pensa qu'il devrait essayer avec quelques-uns, aussi il sélectionna Abraham et ses descendants. Encore il échoua, et son peuple choisi fut capturé par les Egyptiens et mis en esclavage pendant quatre cent ans.
Alors il essaya encore – les sauva du Pharaon et en route pour la Palestine.
Alors il changea leur régime, les autorisant à manger la viande seulement des bêtes qui ont le sabot fendu et qui ruminent leur nourriture. Encore il échoua. Le peuple le détesta, et préféra l'esclavage de l'Egypte à la liberté de Jéhovah. Donc il les garda errants dans le désert jusqu'à ce que tous ceux qu'il avait sorti d'Egypte soient morts. Puis il essaya encore – Leur donna la Palestine et les fis gouverner par des Juges.
Ceci, aussi, fut un échec – pas d'écoles, pas de Bible. Alors il essaya les Rois, et les rois furent pour la plupart idolâtres.
Alors le peuple élu fut conquis et emmené en captivité par les Babyloniens.
Un autre échec.
Ensuite ils revinrent, et Jéhovah essaya les prophètes – braillants et gémissants – mais le peuple devenait pire et pire. Pas d'écoles, pas de sciences, pas d'arts, pas de commerce. Alors Jéhovah pris lui-même chair, fut né d'une femme, et vécu parmi le peuple qu'il avait essayé de civiliser depuis plusieurs milliers d'années. Alors ce peuple, obéissant aux lois qu'il leur avait donné dans les temps sauvages, accusèrent cet homme-Jéhovah – ce Christ – de blasphème ; le jugèrent, le condamnèrent et le tuèrent.
Jéhovah avait échoué une fois de plus.
Alors il quitta les Juifs et tourna son attention vers le reste du monde.
Et maintenant les Juifs, abandonnés par Jéhovah, persécutés par les Chrétiens, sont le peuple le plus prospère de la terre. Encore avait échoué Jéhovah.
Quelle administration !
piporiko- Super Star
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Re: La Bible dévoilée
Comment donc expliquez-vous la création?Que mon coeur soit protegé par mes cotes?Est-ce le fait du hasard?est-ce de la combinaison des gas que la terre soit placee à l'endroit precis qui permette la vegetation pour nourrir les humains et les animaux.Pourquoi des hommes aussi intelligents qu'Einstein ont cru à l'existence d'un etre suprème.
les contradictions de la bible sont-elles des dementis de l'existence de Dieu?
les contradictions de la bible sont-elles des dementis de l'existence de Dieu?
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: La Bible dévoilée
Si quelqu'un croie que Dieu existe ,il le croiera car c'est une question de "Foi",car personne ne peut prouver ,d'une manière ou d'une autre, que Dieu existe.
Quand à Einstein ,il croie dans l'existence d'un ètre suprème à cause de l'harmonie de l'Univers.
Par surcroit ,il doutait de la "Physique Quantique' (Quantum Physics) des NIEHLS BOHR et compagnie qui avainet prouvé que cette harmonie n'existait pas au niveau de l'atome.A la fin de sa vie il avait admis qu'il s'était trompé.
Au niveau de l'électron et des protons ,on ne peut pas prédire ce qui peut arriver surement ,on ne peut qu'user de la probabilité.
Einstein ne croyait pas dans la Bible .Il disait comment croire dans un Dieu qui ne serait pas meilleur que nous les hommes,un Dieu que si vous refusez de le servir vous enverrait dans les géhennes pour l'éternité.Pour lui,c'était impensable!
Einstein croyait aussi dans la théorie de l'Evolution.;que nous avons évolué d'espèces moins avncées que nous.
Les rats et les chiens qui nous avaient précédé,ont aussi leur coeur protégé par des cotes et beaucoup plus important leur cerveau protégé par un crane!
Quand à Einstein ,il croie dans l'existence d'un ètre suprème à cause de l'harmonie de l'Univers.
Par surcroit ,il doutait de la "Physique Quantique' (Quantum Physics) des NIEHLS BOHR et compagnie qui avainet prouvé que cette harmonie n'existait pas au niveau de l'atome.A la fin de sa vie il avait admis qu'il s'était trompé.
Au niveau de l'électron et des protons ,on ne peut pas prédire ce qui peut arriver surement ,on ne peut qu'user de la probabilité.
Einstein ne croyait pas dans la Bible .Il disait comment croire dans un Dieu qui ne serait pas meilleur que nous les hommes,un Dieu que si vous refusez de le servir vous enverrait dans les géhennes pour l'éternité.Pour lui,c'était impensable!
Einstein croyait aussi dans la théorie de l'Evolution.;que nous avons évolué d'espèces moins avncées que nous.
Les rats et les chiens qui nous avaient précédé,ont aussi leur coeur protégé par des cotes et beaucoup plus important leur cerveau protégé par un crane!
Joel- Super Star
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Re: La Bible dévoilée
Mais Darwin aussi n'a pas expliqué la creation de l'univers grace à la science.je ne dis pas que la bible soit dictée par Dieu à Moise,mais je crois ,et d'autres hommes très intelligents croient aussi en l'existence de Dieu.
Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: La Bible dévoilée
Malis,
Darwin avait écrit "The Origin of Species" en 1859 ,si je me souviens très bien.Il avait vu et catalogué ce qu'il avait vu et observé aux iles Galapagos.
L'une ce celles ou de ceux qui opposaient la théorie de Darwin c'était la femme de Darwin.
Elle adorait Darwin et elle pensait qu'ils continueraient de vivre ensemble après la mort;elle croyait à la vie éternelle.
Quand Darwin avit démontré que nous n'étions pas très différent des "autres" animaux,elle refusait d'y croire!
Oui,d'autres hommes intelligents croient en l'existence de Dieu,j'insiste sur le verbe "croire" et attention Malis ,l'eglise catholique elle mème a déclaré qu'elle n'avait aucun problème avec la Théorie de l'Evolution
Darwin avait écrit "The Origin of Species" en 1859 ,si je me souviens très bien.Il avait vu et catalogué ce qu'il avait vu et observé aux iles Galapagos.
L'une ce celles ou de ceux qui opposaient la théorie de Darwin c'était la femme de Darwin.
Elle adorait Darwin et elle pensait qu'ils continueraient de vivre ensemble après la mort;elle croyait à la vie éternelle.
Quand Darwin avit démontré que nous n'étions pas très différent des "autres" animaux,elle refusait d'y croire!
Oui,d'autres hommes intelligents croient en l'existence de Dieu,j'insiste sur le verbe "croire" et attention Malis ,l'eglise catholique elle mème a déclaré qu'elle n'avait aucun problème avec la Théorie de l'Evolution
Joel- Super Star
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