Président de la Commission sur la sécurité Patrick Elie insatisfait des travaux
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Président de la Commission sur la sécurité Patrick Elie insatisfait des travaux
COMMISSION SUR LA SÉCURITÉ / INSATISFACTION / « La commission présidentielle a subi son milieu », se défend Patrick Élie
À deux mois de l’échéance du mandat de la commission présidentielle formée pour réfléchir sur le renforcement de la sécurité dans le pays et vingt-quatre heures après les déclarations du Premier ministre ratifié, Michèle Duvivier Pierre-Louis, qui se dit favorable à une nouvelle force publique, le président de la commission, Patrick Élie, avoue n’être pas satisfait des travaux accomplis par son équipe durant ces dix mois.
« Je ne suis pas satisfait de ce que je vais rendre. J’aurais pu faire mieux ». À deux mois de l’échéance du mandat de la commission présidentielle devant réfléchir sur le renforcement de la sécurité, le président de cette structure fait des aveux. Joint au téléphone, Patrick Élie a parlé sans réserve.
« On souhaite faire un rapport qui tienne compte de la réalité, des dangers, de la vulnérabilité et des ressources disponibles. Mais, dans cet océan de non-patriotisme, le travail de la commission a été ralenti », soutient le président de la commission, soulignant comme obstacle majeur : « l’absence de gouvernement légitime depuis quatre mois, soit le tiers du mandat de la commission ».
« La commission présidentielle devant réfléchir sur le renforcement de la sécurité, estime Patrick Élie, a subi son milieu ».
Pour une politique de défense totale
« Aujourd’hui, estime Patrick Élie, plus personne ne pense la sécurité en termes de sécurité militaire. Un terme réducteur d’ailleurs. On veut aller plus loin du carcan armé ou pas armé ». La commission a opté pour une politique de défense totale. Dans son rapport préliminaire soumis à l’Exécutif en janvier 2008, la commission a souligné qu’une politique de défense totale doit prendre en compte les aspects suivants : « militaire, civil, économique, social, psychologique et culturel ».
Le président de la commission présidentielle avance que « la sécurité ne se résume jamais à l’existence ou non de forces publiques nationales. Cette vérité universelle résonne particulièrement en Haïti, où l’histoire récente et lointaine démontre que les brèches à la sécurité nationale ainsi qu’à notre souveraineté n’ont pas été causées par une inadéquation de notre défense militaire, mais en premier lieu par les déchirures du tissu social et les comportements politiques désastreux de nos élites ».
« Il faut penser la sécurité à l’haïtienne », juge Patrick Élie, soulignant que, depuis la mort de Dessalines, il n’y a pas eu de doctrine haïtienne relative à la sécurité. « À deux mois de l’échéance de notre mandat, informe-t-il , on essaie de mettre de la chair sur cette façon de concevoir la sécurité dans ce pays. »
« Les réflexions, échanges et discussions menés par la commission depuis le début de ses travaux, ont révélé la complexité et la transversalité de la notion de défense nationale », note le rapport préliminaire. Ainsi, depuis son installation en octobre 2007, indique Patrick Élie, la Commission a engagé le dialogue avec certains ministères, des organisations de base et des visites ont lieu aux zones frontalières.
Rappelons qu’en marge de sa première rencontre avec la presse,
mardi, suite à sa ratification au Sénat, le Premier ministre ratifié s’est dit favorable à la création d’une nouvelle force publique et a fait état du seul rapport préliminaire de la commission présidentielle devant réfléchir sur le renforcement de la sécurité. « Haïti reste un pays souverain, mais nous avons perdu l’exercice de cette souveraineté dans deux champs distincts : l’alimentation et la sécurité du territoire », a déclaré Michèle Pierre-Louis Duvivier.
Le Matin
Le président et le vice-président de la Commission, Patrick Élie et Roger Petit-Frère. |
« Je ne suis pas satisfait de ce que je vais rendre. J’aurais pu faire mieux ». À deux mois de l’échéance du mandat de la commission présidentielle devant réfléchir sur le renforcement de la sécurité, le président de cette structure fait des aveux. Joint au téléphone, Patrick Élie a parlé sans réserve.
« On souhaite faire un rapport qui tienne compte de la réalité, des dangers, de la vulnérabilité et des ressources disponibles. Mais, dans cet océan de non-patriotisme, le travail de la commission a été ralenti », soutient le président de la commission, soulignant comme obstacle majeur : « l’absence de gouvernement légitime depuis quatre mois, soit le tiers du mandat de la commission ».
« La commission présidentielle devant réfléchir sur le renforcement de la sécurité, estime Patrick Élie, a subi son milieu ».
Pour une politique de défense totale
« Aujourd’hui, estime Patrick Élie, plus personne ne pense la sécurité en termes de sécurité militaire. Un terme réducteur d’ailleurs. On veut aller plus loin du carcan armé ou pas armé ». La commission a opté pour une politique de défense totale. Dans son rapport préliminaire soumis à l’Exécutif en janvier 2008, la commission a souligné qu’une politique de défense totale doit prendre en compte les aspects suivants : « militaire, civil, économique, social, psychologique et culturel ».
Le président de la commission présidentielle avance que « la sécurité ne se résume jamais à l’existence ou non de forces publiques nationales. Cette vérité universelle résonne particulièrement en Haïti, où l’histoire récente et lointaine démontre que les brèches à la sécurité nationale ainsi qu’à notre souveraineté n’ont pas été causées par une inadéquation de notre défense militaire, mais en premier lieu par les déchirures du tissu social et les comportements politiques désastreux de nos élites ».
« Il faut penser la sécurité à l’haïtienne », juge Patrick Élie, soulignant que, depuis la mort de Dessalines, il n’y a pas eu de doctrine haïtienne relative à la sécurité. « À deux mois de l’échéance de notre mandat, informe-t-il , on essaie de mettre de la chair sur cette façon de concevoir la sécurité dans ce pays. »
« Les réflexions, échanges et discussions menés par la commission depuis le début de ses travaux, ont révélé la complexité et la transversalité de la notion de défense nationale », note le rapport préliminaire. Ainsi, depuis son installation en octobre 2007, indique Patrick Élie, la Commission a engagé le dialogue avec certains ministères, des organisations de base et des visites ont lieu aux zones frontalières.
Rappelons qu’en marge de sa première rencontre avec la presse,
mardi, suite à sa ratification au Sénat, le Premier ministre ratifié s’est dit favorable à la création d’une nouvelle force publique et a fait état du seul rapport préliminaire de la commission présidentielle devant réfléchir sur le renforcement de la sécurité. « Haïti reste un pays souverain, mais nous avons perdu l’exercice de cette souveraineté dans deux champs distincts : l’alimentation et la sécurité du territoire », a déclaré Michèle Pierre-Louis Duvivier.
Le Matin
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