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Scénario du départ de J. B Aristide selon un fidèle du nom de Frantz Gabriel

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Scénario du départ de J. B Aristide selon un fidèle du nom de Frantz Gabriel Empty Scénario du départ de J. B Aristide selon un fidèle du nom de Frantz Gabriel

Message  Rico Dim 10 Aoû 2008 - 14:08

Extraits du livre de Randall Robinson: Une perpétuelle agonie: Haïti de la Révolution au Kidnapping d'un Président par Randall Robinson, pg, 196,197, 198-203

(LA TRADUCTION EST PAUVRE) VEUILLEZ EN TENIR COMPTE

Reproduits par Ezili's HLL Network 27 octobre 2007

Port-au-Prince se trouve à deux heures de Gonaïves par une route qui longe la côte. Quand le Président Aristide et sa femme ont disparu pendant les premières heures du dimanche 29 février 2004, Guy Philippe, Louis Jodel Chamblain et leurs paramilitaires étatsuniens se trouvaient dans le voisinage de Gonaïves, à une centaine de kilomètres au Nord de la capitale, sans doute en attente des instructions..." pp196

"...tard dans l'après-midi du samedi 28 février, le pilote de l'hélicoptère du président, Frantz Gabriel a rapporté ,pour la dernière fois, au gouvernement, les mouvements des paramilitaires étatsuniens et leur installation dans le voisinage de Gonaïves, sur la côte nord-ouest du pays.
Pour Gabriel les bandits avaient peur de rentrer à Port-au-Prince et c'est ce qu'il a déclaré à ses supérieurs dans le gouvernement.

***
Récit de Frantz Gabriel recueilli par Randall Robinson

A 3h15 du matin le téléphone se mit à sonner chez Gabriel. L'appel venait d'un des hommes haïtiens chargés de la sécurité du Président, celui-ci dit en créole à Gabriel que " quelque chose est en train de se passer que je ne comprends pas, il vaudrait mieux que vous veniez." , on pouvait sentir de l'inquiétude dans sa voix. Gabriel s'emprassa de s'habiller et de sortir. Dans la voiture , il pose sur le siège à côté de lui un M3, l'équivalent d'un petit M16 automatique. Les rues étant désertes à cette heure de la nuit, Gabriel ne prit que 20 minutes pour arriver à la résidence du Président à Tabarre.

Avec ceux qui étaient présents, ce 29 février, à côté du Président, sa femme, les quelques employés haïtiens chargés de la sécurité, Frantz Gabriel sera un des seuls témoins oculaires de ce coup d'Etat et de l'enlèvement du Président et de sa femme organisé entre 3h45 et 4h du matin par les soldats des Forces Spéciales Américaines.

Le 25 octobre 2005, j'ai recueilli ce témoignage de Gabriel à Prétoria en République Sud Africaine où il vivait en exil.

Je me suis rendu à 3h30 à la résidence ce dimanche matin. Généralement ce sont les gardes haïtiens de la CAT (Haitian Counter Ambush Team) qui ouvrent la grille. Cette fois-ci ce sont les gens de Steele (la compagnie étatsunienne en charge de la sécurité du président) qui s'en sont chargés. Jamais auparavant cela ne s'était passé ainsi.(Par la suite je me suis dit que les gens de Steele avaient dû recevoir un appel pour qu'ils jouent le jeu, pour qu'ils fassent semblant.)

Le portail s'est refermé derrière moi. Je me suis garé à ma place habituelle, sur la droite entre deux murs. J'ai laissé le fusil M3 sur le siège de la voiture. J'ai traversé le deuxième portail jusqu'au poste de commande. Nul ne m'a adressé la parole. J'ai pénétré dans le bureau du Président, puis dans son salon.

Le Président se tenait debout, seul dans la pièce . Il portait un costume avec une chemise blanche et une cravate de couleur foncée. La Première dame était ailleurs. Elle ne se trouvait pas dans le salon.

J'ai alors demandé , "Il y a un problème M. Le Président ?"

Le Président m'a dit: " Il y a eu un tas de pressions venant de toutes les directions"

J'ai dit : " Que voulez-vous dire, Monsieur ?"

Il a dit : " La façon dont les choses se passent - Je suis soumis à une intense pression."

La sonnerie du téléphone retentit et le Président alla répondre. Je l'entendis parler. Il n'y avait pas de forces étatsunienes présentes à ce moment. Je me suis dit que je devrais aller voir ce qui se passait dans la cour où se trouvaient les forces de sécurité haïtiennes et celles de Steele (la compagniee privée de sécuritée employée par le gouvernement pour protéger le Président)

Au moment où j'allais sortir, J'ai vu arriver une grosse et blanche "Suburban", portant des plaques diplomatiques. Je me tenais près de la porte. Luis Moreno est sorti de la Suburban avec deux soldats étatsuniens. J'ai fait demi tour et suis retourné dans le living room pour me rapprocher du Président. Le Président était en train de raccrocher le téléphone.
Moreno a dit : "M.le Président, je suis de l'ambassade des USA. J'étais là, il y a 10 ans quand vous êtes rentré. J'étais là pour vous souhaiter la bienvenue. C'est malheureux que 10 ans plus tard, je sois celui qui doit vous annoncer que vous devez partir."

J'ai regardé le Président puis Moreno. A ce moment la Première dame est descendue. Le Président s'est rendu dans la salle à manger pour lui parler. Ils sont revenus ensemble. La Première dame avait un petit sac à la main. Elle portait un tailleur.
Dehors, il y avait entre 20 et 30 soldats étatsuniens perchés sur les murs qui entourent la résidence. Ils avaient des lasers sur leurs fusils qui émettaient des points rouges. Les points rouges remplissaient la cour; ils se croisaient venant de toutes les directions.
Les deux soldats qui accompagnaient Moreno appartenaient aux Forces Spéciales. Je le savais parce qu'ils étaient barbus. Ils avaient des fusiles M16, portaient des tenues de combats avec des casques en acier et des gilets pare-balles

Nous sommes montés dans la Surburban. Le Président s'est assis dans la deuxième rangée près de la fenêtre. La Première dame au milieu et Moreno à côté de la porte glissante. Les deux soldats se sont assis devant, l'un d'eux conduisait. Moi, je me suis assis dans la rangée du fond.
Nous avons traversé l'entrée principale et tourné à droite en direction de l'aéroport. A l'extérieur du portail nous avons été rejoints par un convoi de 10 voitures de l'ambassade US. Toutes des Suburban blanches. Nous sommes rentrés dans l'aéroport et sommes allés directement sur le terrain de l'aviation générale. Il y avait deux engins sur le terrain : le vieil hélicoptère Huey et également un Airbus avec un énorme drapeau étatsunien sur la queue.

Moreno a ouvert la porte et est sorti de la Suburban. Il a dit au Président et à la Première dame: "Okay, allons-y."
C'est tout ce qu'il a dit. Il ne m'a pas adressé la parole. il s'est tenu au pied de l'avion et nous a plus ou moins guidé, le Président, la Première dame et moi pour embarquer. Tous les trois nous avons monté les escaliers pour entrer dans l'avion. Les deux soldats US qui se trouvaient dans la Suburban ont embarqué dans l'avion et ont changé leurs vêtements militaires pour des civils (T-shirts et tennis)
Moreno n'est jamais monté dans l'avion. l'ambassadeur US n'était pas là.
Tout ceci s'est passé très rapidement. Tout avait été parfaitement bien programmé. La Suburban est arrivée dans la cour de la résidence du Président a à peu près 4h du matin. La Suburban s'est dirigée directement au bas des escaliers de l'avion. Nous sommes restés assis à l'intérieur de la voiture pendant à peu près 5 minute avant que Moreno n'ouvre la porte et dise : "Okay, allons-y."

L'avion semblait pouvoir contenir à peu près 350 passagers. Tous les rideaux des fenêtres étaient baissés. Derrière la première rangée de sièges se trouvait un grand centre d'opération avec des téléphones, fax, et ordinateurs. Les machines se trouvaient d'un côté de l'avion, de l'autre il y avait des sièges
On demanda au Président et à la Première dame de s'asseoir devant. Je me suis assis 10 rangées derrière une cloison étanche qui se trouvait derrière les soldats US, eux-même assis derrière le Centre d'opérations. Je ne pouvais pas voir de ma place le Président et la Première dame, mais je suis allé leur parler à plusieurs reprises. Il était tranquille. Elle, pleurait silencieusement. Je me suis dit : " C'est incroyable. C'est un kidnapping. Ils sont simplement venus et ont arrêté le Président dans sa maison et l'ont enlevé; je suis au milieu d'un foutu kidnapping." C'est la première chose qui m'ait frappé l'esprit.
Il y avait dans l'avion à peu près 30 soldats étatsuniens. Ils sont venus de la résidence dans les 10 Suburban. Ils portaient tous la barbe. Ils ont embarqué dans leurs tenues de combats qu'ils ont échangé contre des vêtements civils dans l'avion. L'un d'eux qui avait l'air d'être le chef, m'a demandé :" Est-ce que vous revenez avec nous ?" Comme s'il pensait que j'étais l'un de ses hommes. Peut-êre parce que moi aussi j'avais une barbe.
Les soldats US étaient assis dans l'avion entre moi et le Président. Tout à fait derrière au fond se trouvait les employés de Steele avec leurs femmes et enfants. Ils portaient tous des habits civils. Les pilotes étaient habillés normalement avec leurs uniformes de pilotes. Nous avons attendu environ 30 minutes à l'intérieur de l'avion, avant le décollage.
Il y avait cinq personnes Noires dans l'avion. A côté du Président, de la Première dame et de moi-même, se trouvait une femme haïtienne qui était avec un des hommes de Steele. Ils avaient un bébé. Après notre premier aterrissage, j'ai demandé où nous allions mais personne ne m'a répondu.

Tout le monde se tenait tranquille. Quelques rares fois on entendait les pleurs du bébé; Mais tout redevenait tranquille après qu'on l'ait nourri.

Nous sommes restés sur le terrain pendant 5 heures. Le type qui m'avait adressé la parole et qui semblait être le chef annonca à tout le monde dans le haut parleur : "Jusqu'à présent nous n'avons pas d'invitation officielle pour le Président Aristide. Il semblerait que personne ne veuille de lui." Ce type qui était assis derrière le Président, était au téléphone pendant tout le temps . Son équipe aussi était au téléphone. Quelques uns des téléphones étaient noirs d'autres étaient rouges. Ils utilsaient également le fax et les ordinateurs.

On a volé pendant un long temps après avoir décollé une nouvelle fois. Nous avons aterri encore une fois et avons attendu sur le terrain pour faire de l'essence. Nous ne savions pas où nous nous trouvions. Au moment où on approchait de la République de Centre Afrique, le type qui paraissair être le chef m' a demandé : " Qu'est-ce que vous allez faire ? Est-ce que vous retournez avec nous ?" Je lui ai dit que je restais avec le Président. Alors il m'a dit : '" Vous irez dans une prison militaire française." Je lui ai dit : " Ca m'est égal, j'irai où le Président ira." Alors il a ajouté: " A votre arrivée, vous serez accueilli par un colonel français ."
Aucun étatsunien n'est descendu de l'avion. Seulement nous trois. C'est uniquement le ministre des Affaires étrangères de Centre Afrique qui est monté à bord de l'avion. Nous avons quitté l'aéroport avant que l'avion ne décolle. Avant cela nous sommes allés dans un petit terminal. C'était le matin. Nous sommes restés assis dans le terminal pendant 30 minutes. Le Ministre avait autorisé les journalistes à lui poser des questions mais il n'était pas d'humeur à parler. Puis il nous ont conduit au palais du Président Bozize. le Président ne se trouvait pas en ville. Ils nous ont conduit dans deux chambres situées dans une aile du palais. C'était trois jours avant que le président Bozize ne revienne en ville.

Vous m'avez demandé si les gens de la République de Centre Afrique étaient respectueux avec nous.
La seule fois où ils ont se sont montrés légèrement dérespectueux c'est quand votre avion est arrivé ( Randall Robinson, la Congresswoman Maxine Waters et un membre du parlement jamaïcain, Sharon Hay-Webster, se sont rendus en République de Centre Afrique pour ramener la famille Aristide à la Jamaïque pour un exile temporaire, en dépit des énormes pressions de Condoleezza Rice sur le gouvernement jamaïcain pour qu'il n'accorde pas cet exil temporaire











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Message  Jude Dim 10 Aoû 2008 - 14:37

Rico a écrit:Reproduits par Ezili's HLL Network 27 octobre 2007
J'ai arrêté de lire là. Tout le monde connaît les relations financières de cette personne...
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Message  Jude Dim 10 Aoû 2008 - 14:39

Rico a écrit:
"Jusqu'à présent nous n'avons pas d'invitation officielle pour le Président Aristide. Il semblerait que personne ne veuille de lui."
J'ai quand même lu le texte parce que je suis quelqu'un de sérieux et j'ai éclaté de rire en voyant ça lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol!

Maintenant je vais l'appeler Aristide-le-mal-aimé clown
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Message  Rodlam Sans Malice Dim 10 Aoû 2008 - 15:45

Avait-on sollicité l'aide des chefs d'etat de la caraibe?Pourquoi est-il retourné à la jamaique?Je me demande si Aristide avait toute sa lucidité ce matin la .C'est incroyable.Je ne crois pas au kidnaping;c'est plus fort que moi.Comment Aristide peut-etre aussi naif.
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Message  Joel Dim 10 Aoû 2008 - 18:41

Jude a écrit:
Rico a écrit:Reproduits par Ezili's HLL Network 27 octobre 2007
J'ai arrêté de lire là. Tout le monde connaît les relations financières de cette personne...

Jude,

Soyons sérieux.ce qui a été reproduit par Marguerite Laurent est une traduction d'un chapitre du livre de RANDALL ROBINSON "THE KIDNAPPING OF A PRESIDENT",

Et je sais que vous n'ètes pas naif,parce que Robinson a une certaine crédibilité,dans les milieux "libéraux" (centre gauche) américains.

C'est aussi un ami d'Obama.Ils ont prononcé des conférences à HARVARD LAW SCHOOL ensemble.
Vous pouvez douter du récit mais comme la campagne de déstabélisation contre Aristide l'avit prouvé,ce n'est pas d'une grande importance,c'est qui l'on croie!

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Message  Jude Lun 11 Aoû 2008 - 9:02

Joel a écrit:Et je sais que vous n'ètes pas naif,parce que Robinson a
une certaine crédibilité,dans les milieux "libéraux" (centre gauche)
américains.
Vu que je n'accorde aucune crédibilité à la gauche en général et aux libéraux en particulier ça ne change pas mon point de vue.

Rodlam Sans Malice a écrit:Avait-on sollicité l'aide des chefs d'etat de la caraibe?Pourquoi est-il retourné à la jamaique?Je me demande si Aristide avait toute sa lucidité ce matin la .C'est incroyable.Je ne crois pas au kidnaping;c'est plus fort que moi.Comment Aristide peut-etre aussi naif.
Naïf n'est qu'un euphémisme pour dire enragé, attardé, zotobré, imbécile, incompétent et incapable. Comment peut-on se faire installer au pouvoir par les Américains en les manipulant et se faire éjecter par ces mêmes personnes ?!?
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