La Chine fait main basse sur l'Afrique

«Peu importe que le chat soit noir ou blanc, l’essentiel est qu’il attrape la souris.» Deng Xiao Peng


Durant
des siècles, la Chine a considéré qu’il n’y avait qu’un seul Etat sur
la planète, le sien. En dehors de la Chine, le reste était peuplé de
barbares. L’empereur chinois se considérait comme le maître de
l’univers terrestre. Troisième importateur et quatrième puissance
industrielle de la planète (elle a dépassé la France et talonne
l’Allemagne), la Chine a enregistré en 2003 son meilleur taux de
croissance depuis 1996, soit 9,1%. Puis 10%, en 2003, 16,4% en 2004 et
11% en 2006.

Le Sommet de Pékin s’est clôturé dimanche 5
novembre après l’adoption de deux documents qualifiés d’historiques: la
Déclaration de Pékin, et le Plan d’action de Pékin (2007-2009). La
déclaration de Pékin situe le contexte d’une coopération entre «le plus
grand pays en développement du monde» et «le continent regroupant le
plus grand nombre de pays en développement».

Elle exhorte les
pays développés à «accroître l’aide aux pays africains [...] afin de
renforcer la capacité de celle-ci à combattre la pauvreté, et de
l’aider à réaliser les objectifs de développement du millénaire définis
par les Nations unies.» Elle demande que la réforme de l’ONU permette
le «renforcement de son rôle», réaffirme celui de l’Assemblée générale,
qu’elle la conduise à se pencher davantage sur la question du
développement et réserve une plus grande place aux pays africains au
sein du Conseil de sécurité et dans les autres agences de l’ONU.

Par
ce sommet, la Chine définit, écrit Renaud Delaporte, les bases d’un
partenariat stratégique winn-winn; gagnant-gagnant, à long terme avec
les Etats africains, tant sur le plan économique que sur le plan
diplomatique. Le sommet organisé à l’occasion de ce forum a réuni 41
chefs d’Etat et de gouvernement. Pékin entend prouver ainsi l’adhésion
massive des dirigeants africains à une politique de développement qui
prend le contre-pied des pratiques occidentales.(2).

«D’un
point de vue économique, si l’Afrique dispose de matières premières
essentielles au développement de la Chine, qu’importe que la population
d’un pays ne gagne que quelques euros par jour, si ces euros tombent
dans les caisses des fabriques chinoises. Multipliés par un milliard de
clients, ce sont des milliards d’euros qui aboutissent chaque année
dans les ateliers textiles, de plasturgie ou de métallerie de l’Empire
du milieu. Rares sont les marchés au fin fond des villes, des brousses
ou des savanes dans lesquels ne figurent aucun vêtement, ustensiles de
cuisine ou simples outils estampillés made in China appréciés par les
populations locales.

Avec ses grossistes et ses distributeurs
installés dans presque tout ce que le tiers-monde compte de localités
marchandes, la Chine s’est créée une logistique puissante, essentielle
dans le combat économique qu’elle mène aujourd’hui, se forgeant une
avance quasiment irrécupérable. Forte de cet atout, la Chine peut se
permettre d’acquérir des matières premières dans des conditions
économiques respectables: ce n’est certainement pas un hasard si Pékin
a annoncé, fin octobre, la construction de cinq nouvelles plates-formes
portuaires. À terme, cinq nouveaux Anvers».

Dans ce contexte,
les contrats annoncés -qui portent sur 1,9 milliard de dollars- le
doublement de l’aide de la Chine à l’Afrique en trois ans et
l’annulation de dettes non précisées sont une goutte d’eau à côté des
retombées potentielles. De plus, depuis quelques années, l’arrivée de
la production chinoise sur le continent a déjà fait ses premières
victimes dans l’industrie textile du Maghreb, certains diplomates
africains présents au Sommet de Pékin se sont déjà inquiétés de ce que
le flux des produits manufacturés bon marché, de la Chine vers
l’Afrique, paralyse l’industrie locale.

Politiquement, en
proclamant la nécessité d’accroître le rôle de l’Afrique dans les
institutions internationales, la Chine accélère le développement d’un
réseau d’alliés, commencé lors des précédents forums, dans le bras de
fer qui l’oppose aux Etats-Unis. La Chine est cependant le plus grand
soutien économique et financier des Etats-Unis. Il reste à la Chine à
exercer toute son habileté diplomatique dans la pacification de
l’Afrique pour devenir la puissance de référence du développement de ce
continent.

La reconnaissance de l’identité culturelle du
continent africain constitue un aspect inhérent à la politique
chinoise. Si le G8 ou l’OMC n’ont jamais songé à inviter des groupes de
danses folkloriques, ou à exposer «quelque 300 pièces de sculpture, de
la peinture, du tricot, de la poterie» à l’occasion de leurs arides
conférences d’experts, les Chinois, eux, en ont tout de suite compris
la nécessité.

Les Etats-Unis, comme les anciennes puissances
coloniales, sont restés figés dans une vision civilisatrice de leur
action en Afrique au détriment de l’identité même de ces peuples. À
vouloir leur imposer un mode de vie basé sur leurs propres pratiques,
les Occidentaux n’ont jamais été en mesure d’offrir aux pays africains
un modèle de développement répondant à la culture du continent. En
plaçant délibérément le Sommet sino-africain de Pékin dans le cadre
d’un dialogue Sud-Sud, la Chine s’impose comme étant la seule puissance
capable d’offrir à l’Afrique l’espoir d’une politique de développement
économique réaliste, pragmatique et, par conséquent, applicable. Elle
entérine l’échec de trente-trois ans de politique africaine
française.(2)

Une OPA ne se conclut jamais sans licenciements.
Les accords sino-africains pourront bénéficier à l’économie du
continent. Qu’elle profite aux Africains eux-mêmes... c’est une autre
histoire qui s’écrit déjà au Soudan où se révèle le «cynisme absolu»
des Chinois. L’approche des spécialistes occidentaux est dénuée
d’objectivité, après avoir tout fait pour la freiner, ils invoquent
après TsenHan Men, le fait que la Chine s’allie à des régimes
corrompus. Ils oublient de dire que toute la politique occidentale est
basée sur la corruption des gouvernants. «En 2000, écrit N. Valérie, le
montant du commerce entre la Chine et l’Afrique équivalait à 10
milliards de dollars.

Aujourd’hui, on est plus proche des 50
milliards, sans compter le commerce non officiel. La Chine a des
besoins très importants en matières premières et en minerais, et c’est
pourquoi elle cherche la solution la plus efficace....Et, contrairement
aux pays occidentaux, la Chine ne demande aucune condition aux
gouvernements en place et fait même de sa non-ingérence un argument de
vente. Au Soudan, par exemple, la Chine a littéralement bâti toute
l’industrie pétrolière, soutenant à bout de bras un régime mis sur la
sellette à cause du Darfour. Plus généralement, Pékin utilise sa
condition de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour
offrir des garanties politiques à des régimes corrompus.

La
Chine a beau jouer sur la fibre tiers-mondiste, cette pratique rappelle
les stratégies que les pays occidentaux avaient mises en place juste
après la décolonisation. Et retarde les évolutions démocratiques
nécessaires en Afrique».(3). En définitive, il est vrai que la
philanthropie n’étant pas de ce monde, il est fort à parier qu’avec le
temps, on s’apercevra que l’Afrique entame une nouvelle colonisation
encore plus perverse car, sous des dehors tiersmondistes de partenariat
stratégique, de slogans des années qui ont suivi la première
décolonisation, le monde est impitoyable et les Chinois, à nuances
près, sont aussi «impérialistes» que la brutalité des impérialismes
occidentaux, avec le sourire et l’affabilité en plus, fruit d’une
civilisation plusieurs fois millénaire.

«Ne nous demandez pas
d’aller à la guillotine avec le sourire», s’écriait Thabo Mbeki quand
on lui parlait de l’incontournabilité de la mondialisation. Ne nous
demandez pas de cautionner l’impossible. L’Afrique perdra son âme comme
elle l’a fait vis-à-vis de la mondialisation en croyant trouver la
solution à ses problèmes. L’Afrique a une dette de 2500 milliards de
dollars qu’elle a déjà payée plusieurs fois.

Il aura été plus
généreux non pas de distribuer des subsides en augmentant l’APD mais
d’apprendre à ces pays comment être réellement indépendants. Personne
parmi les 46 délégations n’a parlé de la nécessité d’une refondation
des systèmes éducatifs par la construction d’outils endogènes avec
l’appui scientifique des autochtones. Peut-être parce qu’en définitive
les pouvoirs politiques en Afrique ne croient pas en leurs élites. Par
ailleurs, avec la plus grande diaspora du monde, 30 millions de Chinois
sur tous les continents, des salaires très bas, une main-d’oeuvre
inépuisable, des ingénieurs très performants et un sens du commerce
immémorial, ce pays peut faire du XXIème siècle, le siècle chinois.

Lire l'article complet:

Pr Chems-Eddine CHITOUR - L'Expression, le 9 novembre 2006.

Les Forces des FAdH ont perdu leur coup d'état car ils n'avaient pas senti le vent géopolitique mondial tourner. Depuis ils ont remarquablement disparu de la scène politique haitienne.
La même chose arrivera-t-elle avec les mouvements lavalas ? S'attirer la rancoeur de Pékin comme l'a fait le gouvernement actuel n'est en effet pas une mince affaire, surtout que l'on ne dispose pas de monnaie d'échange.

Les Chinois, comme préciser plus haut, nous considèrent comme des barbares. Je pense qu'ils n'auraient aucun scrupule à nous enlever effectivement la protection de la Minustah. Que peut faire le gouvernement lespwa pour prévenir cette catastrophe et contrer ce misérable faux pas ?


Si la Minustah part, sera-t-il possible de bénéficier de la protection des Américains ? J'en doute, surtout avec ce qui se passe en Irak. Et je ne sais pas si les Français ou les Canadiens le feraient...
Et je suis certain que la police ne saurait rien contrôler...

Je trouve super intéressant cet article sur le Sommet Afrique/la Chine. Je ne commenterai pas cet article, toutefois, je vais essayer d'apporter mon grain de sel sur le veto0 chinois contre le renouvellement de la Munustah afin de punir le pays de l'empereur Jacques Dessalines. Nou pa pé et nou pap janm pé





Syndrome du veto Chinois.


Souffrons –nous de ce syndrome ? Moi non. Parce qu’il est clair que les trois pays qui ont renversé l’ordre des choses en Haïti au début de l’année du Bicentenaire de l’indépendance d’Haïti ont un contrat psychologique avec l’état haïtien dont ils ne peuvent pas laisser tomber. Ils devraient , bien sûr, assurer la stabilité politique et économique d’Haïti si jamais les chinois posaient leur veto contre le renouvellement du mandat de la Minustah. Ainsi dans ce contexte, le président Préval ne devrait pas attendre trop longtemps pour déléguer trois nouveaux ambassadeurs ; au Canada, USA et la France. Ce seront donc trois diplomates haïtiens qui auront pour mission d'élaborer un projet d’alternatif à la Minustah au gouvernement canadien, américain et français.

En somme , il existe une variété d’alternatives possibles beaucoup plus efficaces que la présence de 9000 hommes qui ne font qu’observer l’insécurité et la déstabilisation d’Haïti. Je pense que l’incapacité de la Minustah de garantir la sécurité des vies et des biens découragent les investisseurs haïtiens et étrangers. Bien que cette présence soit utile contre les délinquants politiques , elle présente toutefois des inconvénients majeurs pour l’indépendance d’Haïti. En fait, la Minustah est une mesure palliative, elle ne guérit pas le mal haïtien, ce faisant , elle contribue à prolonger la dépendance militaire et sécuritaire de l’état haïtien. Il en saurait autrement si des mesures curatives, comme par exemple , que la Minustah commence à aider l’état haïtien à préparer 6000 nouveaux gendarmes pour assurer la relève. Dans ce sens, le syndrome du veto chinois aurait moins d’impact sur Haïti et sur les haïtiens. Je suis persuadé que Haïti souffre d’un cancer localisé, il faudra des moyens forts pour extraire ce mal . Ce mal accablant, nuisible, handicapant et envahissant par une chirurgie radicale. Car si on attend à tous les six mois pour espérer un renouvellement de la Minustah sans tracas, on va passer des années et des années sous la tutelle de la Minustah.

Ce qu'il faudra faire

Il faut commencer à mettre en place des mesures préventives pour décider de notre propre sécurité. Si non, nous aurons à faire un choix entre la dépendance et l’indépendance Nationale de la première république black du monde.

Pendant des siècles et des siècles,les chinois considéraient les Européens comme des barbares,pas les africains;surtout pendant la période dite de Moyen-Age européen.
Les chinois faisaient des échanges commerciaux continus avec l'Afrique ,surtout avec les africains de la Cote Est Africaine.

Et puis pour ces 1800 dernières années c'est seulement au début du19ème siècle que l'Europe avait commencée de surpasser la Chine avec l'avent de la révolution industrielle.

Et puis pour le gouvernement haitien ,il est temps qu'il commence à changer leur politique chinoise.
La Chine investit en Amérique comme un marin inébrié.
A Cuba ,dans l'industrie du Nickel seulement,La Chine a investi plus de 800 millions de dollars,ils foragent pour du pétrole et construisent une reffinerie pour les Cubains.

Quand aux Africains,les Chinois construisent des super autoroutes,des stadiums,des écoles partout en Afrique et les Africains ne les payent pas en espèces ,mais en matières premières.
Si nous avons des matières premières comme certains le réclament ,il est temps que nous établissons des relations avec la Chine ;ces relations seront beaucoup plus fructueuses que celles que nous avons avec Taiwan.

Joel a écrit:Si nous avons des matières premières comme certains le réclament ,il est temps que nous établissons des relations avec la Chine ;ces relations seront beaucoup plus fructueuses que celles que nous avons avec Taiwan.

C'est cette sagesse élémentaire qui a fait défaut à notre gouvernement. Espérons qu'il dispose d'assez de marge de manoeuvre pour faire marche arrière.


Pour la Minustah, la Chine n'a pas encore déposé son veto, je pense. Cela se fera peut-être dans 5 mois, normalement.

Cette menace de la Chine n'est rien de nouveau.

Au cours de la premiere mission de l'ONU, la Chine a menace d'opposer son veto au prolongement de la mission au moins 2 fois pour les positions d'Haiti face a Taiwan. Cette position n'a quasiment jamais change depuis le milieu des annees 90.

Mais entre-temps, la Chine a des policiers en Haiti

La Chine continentale fait pression sur Haiti pour qu'elle abandonne ses relations avec Taiwan, mais elle est en meme temps, consciente que l'application de son veto pourrait etre negative pour elle.

C'est la diplomatie internationale qui agit. Mais chez nous, en Haiti, certains veulent utiliser ces "donnees" pour creer des peurs, des questionnements, pour destabiliser...

Gwotoro a écritC'est la diplomatie internationale qui agit. Mais chez nous, en Haiti, certains veulent utiliser ces "donnees" pour creer des peurs, des questionnements, pour destabiliser

Gwotoro, pourrais-je vous demander de qui parlez-vous ? N'est-ce pas la secretaire d'État us qui utilise ces données pour faire peur au gouvernement haitien ?

La diplomatie chinoise peut parler au gouvernement haitien directement, ans avoir a passer par les USA si elle a des problemes avec la politique du gouvernement.

Je crois plutot que ce climat de peur est instauree par notre presse et certains secteurs qui veulent influencer sur le climat socio-politique du pays: donner de la hardiesse a quelques mouvements "spontanes" anti-Minustah, encourager une "operation Bagdad II" et inquieter d'autres...

gwotoro a écrit:La diplomatie chinoise peut parler au gouvernement haitien directement, ans avoir a passer par les USA si elle a des problemes avec la politique du gouvernement.

En effet. Mais la réciproque n'est apparemment pas vraie puisque ce sont les américains qui sont obligés de négocier avec les Chinois en notre faveur.

Gwotoro a écrit:Je crois plutot que ce climat de peur est instauree par notre presse et certains secteurs qui veulent influencer sur le climat socio-politique du pays: donner de la hardiesse a quelques mouvements "spontanes" anti-Minustah, encourager une "operation Bagdad II" et inquieter d'autres...

Je ne me rendais pas compte que cela instaurait un climat de peur. Et j'avais l'impression que l'opération Bagdad 2 était revendiquée par un secteur pro-lavalas. Vous metteriez-vous soudainement à dénoncer les sympatisants lavalas ?

Nous avons un dilemme. Un vrai dilemme. Devrait-on laisser tomber la Tawain ? La Chine nous force à faire un choix entre les chinois. Il faut se rappeler que nous avons une longue histoire d'amour avec l'autre Chine. Les Chinois n'aiment pas les coups dans le dos ? Ce ne sera pas facile de laisser tomber nos vieux amis pour des nouveaux...

Quand les Chinois defendaient leurs interets ils avaient laissé l'alliance avec la Russie.Mao et Chou avaient invité Richard Nixon en Chine.Haiti ne doit pas se meler des querelles entre les chinois.Nous devons etre neutres ;qu'ils s'occupent de leurs affaires.Nous devons defendre nos interets et nos principes.Comme l'a dit President Preval si la Chine veut nous intimider en opposant de renouvler le mandat de la mission onusienne en haiti et bien ce ne sera pas la fin du monde.

Marc,

Il nous faut garder la tète froide,il faut surtout ne pas oublier que les pays n'ont pas d'amis mais des intérèts.
A ce que je constate,Taiwan ne fait que des dons en espèces au gouvernement haitien,ce que nous avons le plus besoin ce sont des investissements pour développer notre économie.
On dit que nous avons du pétrole.La Chine a soif du précieux liquide.
La chine a trouvé du pétrole au large de Cuba.Les Chinois ont trouvé assez pour que Cuba serait suffisant en pétrole; le reste Cuba pourrait exporter en Chine.
Nous sommes dans la mème région que cuba.Si on trouve du pétrole dans l'offshore Cubain ,pourquoi pas nous.
Et surtout taiwan n'a pas les capacités pour ces genres de forage.
Nous devons ètre prudents ;pas de sentimentalité dans ces sortes de dossiers.

La chine est assis sur un trillion de dollars (oui trillion).Ils cherchent partout des débouchés pour investir ce magot.
Ils ont plus de 20 milliards de dollars investis au Brésil.
Qui sait ce que nous avons comme ressources minières;invitons les Chinois,afin de voir ce que nous avons!
Comme dit l'autre;pas d'amis mais des intérèts!

Toute cette histoire cree des remous a cause d'une pecadille messieurs.

Il nous faut une presse qui arrete de rapporter les nouvelles juste au premier niveau, mais qui va analyser a un niveau plus bas les evenements.

Pour ce qui est de rechercher l'investissement chinois en Haiti, c'est sur que c'est une avenue a cultiver a tout prix.

Joël

Je connais la Chine. Je sais que dans moins de 20 ans , elle sera la premiere puissance mondiale. Je sais ce que la Chine peut faire. C'est énorme. Ma compagnie a un bureau d'affaires en chine. Je vois tout leur potentiel et c'est infini.
Par ailleurs, je sais également que ce sont les intérêts qui comptent dans les relations entre états. Cependant, je pense qu'avec les chinois, l’essentiel c’est de bien négocier dans le respect des uns et des autres et pour y arriver on doit agir avec prudence et diligence dans le dossier des relations Taiwanaise et Haitienne.
Imaginez –vous quand viendra l'unification de la Chine. Imaginez-vous combien de chinois qui voudraient quitter la Taiwan pour aller ailleurs, pourquoi pas en Haïti ? On devra avoir notre part de chinois. Un quartier chinois à coté de cité soleil ce sera interessant.

Enfin, je crois qu'il faudra continuer à maintenir de bonne relation avec les chinois de la Taiwan et surtout leur démontrer que nous sommes avec eux en toute sincérité même si nous devrions éventuellement négocier avec la Chine plus tard.

Gwotoro

La Presse a seulement rapporté une nouvelle ? C'est son travail, n'est-ce pas !

gwotoro a écrit:Toute cette histoire cree des remous a cause d'une pecadille messieurs.

Il nous faut une presse qui arrete de rapporter les nouvelles juste au premier niveau, mais qui va analyser a un niveau plus bas les evenements.

Pour ce qui est de rechercher l'investissement chinois en Haiti, c'est sur que c'est une avenue a cultiver a tout prix.

Je n'ai pas plus d'informations sur les investissements chinois en Afrique. L'Afrique garde-t-elle le contrôle de ses ressources ? Si oui, sont-elles alors contrôlées par une petite frange de la société ? Ne serait-il pas possible d'organiser une production à la Chavez ?

Il ne suffit pas de rapporter une nouvelle.

Quand des interrogations ont lieu sur une nouvelle, il faut savoir l'analyser, l'interpreter, aller chercher aupres des personnes concernees un supplement d'informations, etc.

La presse doit servir de guide aussi...

Bref, la presse doit etre partie prenante dans le developpement d'Haiti et doit jouer son "nouveau" role qui est non seulement de rapporter les nouvelles (avec une certaine objectivite, ce qu'on ne voit que tres rarement chez nous) mais aussi d'analyser, de confronter les nouvelles qu'elles rapportent.

Regardez par exemple et comparez, le traitement qui a ete fait de la nouvelle (au Canada et en Haiti) que Jacques Edouard Alexis se trouvait sur une liste de persona non-grata en mai dernier.