Microdeveloppement dans le Plateau Central: Un autre succes!
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Microdeveloppement dans le Plateau Central: Un autre succes!
Du désert au grenier, par Jean-Max St-Fleur
Le Nouvelliste, 10 novembre 2006
Il est à quelques kilomètres de Hinche, ce petit village qui, hier encore, n'attirait personne. C'était un désert. Aujourd'hui, toute la zone est devenue un grenier qui nourrit des milliers de personnes. Tout ça grâce à un homme décidé, le frère Armand Franklin, qui, en 34 ans, a littéralement fait fleurir le désert.
Microcrédit en espèces et même en nature pour les petites commerçantes, soins de santé gratuits aux paysans, éducation de qualité à coût abordable pour tous, reboisement de 200 hectares d'une terre érodée, creusage d'étangs artificiels pour l'irrigation et la pisciculture, il y a un peu de tout maintenant à Pandiassou, cette localité de Juanaria, la section communale la plus étendue du Plateau central.
Cela n'a pas toujours été le cas. Certes, du temps de la colonie, les Espagnols appelaient l'endroit «Pan y Asucar» qui signifie pain et sucre. L'expression est entrée dans la langue haïtienne, transformée en Pandiassou.
Ce nom évoquant la prospérité et la douceur de vivre ne voulait plus rien dire dans les années 80. La zone était devenue presque inhabitée, dévastée par l'érosion et le désespoir de ses habitants. Les rares paysans qui s'accrochaient toujours au sol, raconte Armand Franklin - arrivé dans la région il y a 34 ans -, voyaient leurs fils et leurs filles l'abandonner pour les « bateys » de la République dominicaine.
Suite de l'article: http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=36250&PubDate=2006-11-17
Le Nouvelliste, 10 novembre 2006
Il est à quelques kilomètres de Hinche, ce petit village qui, hier encore, n'attirait personne. C'était un désert. Aujourd'hui, toute la zone est devenue un grenier qui nourrit des milliers de personnes. Tout ça grâce à un homme décidé, le frère Armand Franklin, qui, en 34 ans, a littéralement fait fleurir le désert.
Microcrédit en espèces et même en nature pour les petites commerçantes, soins de santé gratuits aux paysans, éducation de qualité à coût abordable pour tous, reboisement de 200 hectares d'une terre érodée, creusage d'étangs artificiels pour l'irrigation et la pisciculture, il y a un peu de tout maintenant à Pandiassou, cette localité de Juanaria, la section communale la plus étendue du Plateau central.
Cela n'a pas toujours été le cas. Certes, du temps de la colonie, les Espagnols appelaient l'endroit «Pan y Asucar» qui signifie pain et sucre. L'expression est entrée dans la langue haïtienne, transformée en Pandiassou.
Ce nom évoquant la prospérité et la douceur de vivre ne voulait plus rien dire dans les années 80. La zone était devenue presque inhabitée, dévastée par l'érosion et le désespoir de ses habitants. Les rares paysans qui s'accrochaient toujours au sol, raconte Armand Franklin - arrivé dans la région il y a 34 ans -, voyaient leurs fils et leurs filles l'abandonner pour les « bateys » de la République dominicaine.
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gwotoro- Super Star
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