Nous sommes tous des Obama français
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Nous sommes tous des Obama français
mardi 4 novembre 2008
Nous sommes tous des Obama français
Par Claude Ribbe, mardi 4 novembre 2008 à 19:00 :: General
Comme il est étrange, cet engouement français pour l’élection présidentielle américaine ! Et comme il est curieux de lire, de voir et d’entendre ces journalistes qui font mine de déplorer qu’il n’y ait pas d’Obama français alors que ce sont eux qui semblent l’avoir décidé en excluant a priori et systématiquement tout Obama potentiel pour exhiber leurs béni-oui-oui habituels, choisis à cause de leurs alliances ou de leur sottise (parfois les deux). Regardez un peu ce que nos maîtres censeurs essaient de désigner comme les représentants des «noirs» de France, après avoir tenté de fabriquer de toutes pièces une communauté qui ne peut exister que dans le malheur. On pourrait imaginer qu’un pays comme la France donne au moins l’exemple en rappelant que Barack Obama n’a rien de particulier si ce n’est d’être le meilleur candidat de cette élection, en saluant une démocratie où les partis politiques ne barrent pas la route aux candidats sur la seule considération de la couleur de leur peau. C’est d’ailleurs en jouant cette carte universaliste et, au fond, de tradition française, qu’Obama est là où il est.
Mais c’est tout l’inverse qui se produit. La part la plus nauséabonde de la France, celle qui prétend représenter le pays, parler au nom du pays, sous prétexte qu’elle a le porte-voix, de s’exciter sur cette prétendue couleur d’Obama, comme le colon fantasmait sur le cul de la "négresse", avec d’autant plus de nervosité qu’on sait bien qu’ici un Obama aurait, depuis longtemps, été abattu en plein vol. Depuis des décennies, tous les partis politiques français, de droite, du centre, de gauche, d’extrême gauche, les ont brisés, laminés, ostracisés, nos Obama. Dès qu’il s’en présentait un, méthodiquement, sournoisement, efficacement, on l’abattait, on le détruisait. Par peur, par bêtise. Voilà où on en est arrivés, à force de vouloir censurer l’histoire. L’Amérique, ancienne colonie esclavagiste, a été obligée d’assumer son passé. En France, on en est encore à se demander s’il est bon d’en parler.
Ce qui se passe en ce moment aux États-Unis met simplement en lumière que la France est gangrenée par le racisme hypocrite de l’élite au pouvoir. Un racisme qui est absolument le même à gauche qu’à droite. Alors, forcément, pendant ce temps, dans les ghettos où se font élire des politiciens corrompus avec des taux d’abstention atteignant parfois les quatre cinquièmes, des jeunes rêvent d’Amérique pour oublier leur quotidien révoltant.
Et pourtant, il y en a des Obamas français. Il y en a même depuis longtemps. En octobre 1795, à une époque où la France savait tirer toutes les conséquences des principes universalistes qui ont fondé la République, c’est le général de division Alexandre Dumas, né esclave à Saint-Domingue, que la Convention appelait à la rescousse, sans s’occuper de la couleur de sa peau. Mais l’essieu de sa voiture se brisa à la patte d‘Oie de Gonesse et c’est un traîne-savate raciste qui lui souffla la place, rétablissant l’esclavage et institutionnalisant un système ouvertement fondé sur des préjugés dont nous ne sommes pas sortis. Puis de deux siècles après, le même pays, en plein Alzheimer, ne se souvient plus de rien. Des vieillards gâteux, arc-boutés sur une prétendue grandeur napoléonienne qui fait rire le monde entier, n’essayant même plus de cacher les fantasmes coloniaux qui rongent leur vieille carcasse, tentent de nous faire avaler leur vomi communautariste, ce que l’Europe a produit de plus abominable.
Non, les «noirs» de France n’ont aucune raison communautaire de se réjouir de l’élection d’Obama. Mais tous les Français auxquels le racisme a un jour barré la route peuvent espérer, peut-être, grâce à cet exemple donné par le pays jusqu’à ce jour le plus puissant du monde, que justement, on arrive à s’intéresser enfin à autre chose qu’à la couleur de leur peau.
Nous sommes tous des Obama français
Par Claude Ribbe, mardi 4 novembre 2008 à 19:00 :: General
Comme il est étrange, cet engouement français pour l’élection présidentielle américaine ! Et comme il est curieux de lire, de voir et d’entendre ces journalistes qui font mine de déplorer qu’il n’y ait pas d’Obama français alors que ce sont eux qui semblent l’avoir décidé en excluant a priori et systématiquement tout Obama potentiel pour exhiber leurs béni-oui-oui habituels, choisis à cause de leurs alliances ou de leur sottise (parfois les deux). Regardez un peu ce que nos maîtres censeurs essaient de désigner comme les représentants des «noirs» de France, après avoir tenté de fabriquer de toutes pièces une communauté qui ne peut exister que dans le malheur. On pourrait imaginer qu’un pays comme la France donne au moins l’exemple en rappelant que Barack Obama n’a rien de particulier si ce n’est d’être le meilleur candidat de cette élection, en saluant une démocratie où les partis politiques ne barrent pas la route aux candidats sur la seule considération de la couleur de leur peau. C’est d’ailleurs en jouant cette carte universaliste et, au fond, de tradition française, qu’Obama est là où il est.
Mais c’est tout l’inverse qui se produit. La part la plus nauséabonde de la France, celle qui prétend représenter le pays, parler au nom du pays, sous prétexte qu’elle a le porte-voix, de s’exciter sur cette prétendue couleur d’Obama, comme le colon fantasmait sur le cul de la "négresse", avec d’autant plus de nervosité qu’on sait bien qu’ici un Obama aurait, depuis longtemps, été abattu en plein vol. Depuis des décennies, tous les partis politiques français, de droite, du centre, de gauche, d’extrême gauche, les ont brisés, laminés, ostracisés, nos Obama. Dès qu’il s’en présentait un, méthodiquement, sournoisement, efficacement, on l’abattait, on le détruisait. Par peur, par bêtise. Voilà où on en est arrivés, à force de vouloir censurer l’histoire. L’Amérique, ancienne colonie esclavagiste, a été obligée d’assumer son passé. En France, on en est encore à se demander s’il est bon d’en parler.
Ce qui se passe en ce moment aux États-Unis met simplement en lumière que la France est gangrenée par le racisme hypocrite de l’élite au pouvoir. Un racisme qui est absolument le même à gauche qu’à droite. Alors, forcément, pendant ce temps, dans les ghettos où se font élire des politiciens corrompus avec des taux d’abstention atteignant parfois les quatre cinquièmes, des jeunes rêvent d’Amérique pour oublier leur quotidien révoltant.
Et pourtant, il y en a des Obamas français. Il y en a même depuis longtemps. En octobre 1795, à une époque où la France savait tirer toutes les conséquences des principes universalistes qui ont fondé la République, c’est le général de division Alexandre Dumas, né esclave à Saint-Domingue, que la Convention appelait à la rescousse, sans s’occuper de la couleur de sa peau. Mais l’essieu de sa voiture se brisa à la patte d‘Oie de Gonesse et c’est un traîne-savate raciste qui lui souffla la place, rétablissant l’esclavage et institutionnalisant un système ouvertement fondé sur des préjugés dont nous ne sommes pas sortis. Puis de deux siècles après, le même pays, en plein Alzheimer, ne se souvient plus de rien. Des vieillards gâteux, arc-boutés sur une prétendue grandeur napoléonienne qui fait rire le monde entier, n’essayant même plus de cacher les fantasmes coloniaux qui rongent leur vieille carcasse, tentent de nous faire avaler leur vomi communautariste, ce que l’Europe a produit de plus abominable.
Non, les «noirs» de France n’ont aucune raison communautaire de se réjouir de l’élection d’Obama. Mais tous les Français auxquels le racisme a un jour barré la route peuvent espérer, peut-être, grâce à cet exemple donné par le pays jusqu’à ce jour le plus puissant du monde, que justement, on arrive à s’intéresser enfin à autre chose qu’à la couleur de leur peau.
piporiko- Super Star
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Rico
Ce texte n'est pas ecrit par Joel.Prenez bonne note.
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Rodlam Sans Malice- Super Star
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Malice mwen te abite an Frans e mwen te abite Ozeta. Men moun sa kap fè plenyado sanble byen konnen la Frans. Men pa vreman konnen Ozetazini ni istwa ak sosyokoji peyi sa. Tonbe fè vye konparezon sou rasis ant 2 peyi sayo se pa konprann anyen. Frans pa Ozeta se pa ditou menm kontèsk yo.
Pou komanse popilasyon nwa nan peyi Ozetazini se bon meriken o menm tit ke anglo saxon e lot ras peyi sa. Yon nwa Ozetazini se pa Afriken de pasaj. Se pitit moun orijinè kontinan Afriken yo te fose kite kontinan yo pou vinn bourike. Alos peyi vye kontinan tankou Angletè, Frans, Potigal ak Lespay ratibwaze tout Lamerik, kontinan Ostrali, kontinan Lazi mete yo sou bon kontrol.
Saki rive kontinan Lamerik ak popilasyon nwa vini nouvo sitwayen Ameriken ak depeyizman yo. Dayè Lafrik sèten nan nou fyè ap nomen toutan kom pwen dankraj pa gen anyen ak ti nèg nwa depi Ayiti pase Ozeta ou lot peyi nwa Antiyè yo. Yo pa kap reklamen Afriken apre plizyè jenerasyon.
Yon peyi ki fonde ak Endyen yo finn masakre, toupizi. Aswit pov nèg nwa ki ranplase yo pou bourike ak kolon Anglo saxon, Franse, Espagnol ki toujou nan dengwann yo. Si jodyè a Obama rive prezidan se swit tout batay ke kominote nwa mennen kom gwoup ki mete sou pye peyi sa. Ki a labaz richès li sitou.
Mezanmiro Lerop blanch rasis pa ditou menm bagay la. Bon nap pale la Frans , sanble nou bliye istwa peyi tankou Almay ak tout lot peyi ki soti nan kilti sa. YO PA ANNAFÈ AK AFRIKEN , NI CHINWA, NI JAPONÈ. Pa gen ase rekil pou nèg nwa ki se enpote, ki pran daso nan peyi yo. Tout se yon bann pèp konkeran kite nan chire pit pou okipe yon pasèl teritwa nan Lerop. La lotre jou an 1946 se te lese frape segonn gè mondyal. Alos vini enpoze w politikman nan peyi konsa se enposib pou moman prezan.
Alos nap konprann sitou apre segonn gè mondyal peyi kolonizatè sayo setoblije louvri pot yo. Alos nèg ak arab anko sou bon kontrol. Sa nap pale la remonte apenn 60 lane. Se konsa Lerop blanch ak peyi tankou Angletè, Frans, Espay, Potigal louvri pot yo pou yon imigrasyon de mas moun nwa, arab, Sid meriken e Brezilyen. Lot kote nan Erop yo bliye sa. Alos sa pral pran 2 ou 3 syèk jenerasyon pou peyi sayo mwen site yo komanse bannou yon nwa, Arab ou orijinè Sid meriken kom politisyen potansyèl tankou sa pase an Amerik ak Obama. Alos se byen chèlbè plimitif kap ekri franse ou kreyol ki pa vreman reflechi. NON LAMERIK PA DITOU PLASE NAN MENM KONTÈSK ISTORIK AK SOSYOLOJIK POU PONN YON PREZIDAN DE KOULÈ NAN MOMAN PREZAN SAYO.
Pou komanse popilasyon nwa nan peyi Ozetazini se bon meriken o menm tit ke anglo saxon e lot ras peyi sa. Yon nwa Ozetazini se pa Afriken de pasaj. Se pitit moun orijinè kontinan Afriken yo te fose kite kontinan yo pou vinn bourike. Alos peyi vye kontinan tankou Angletè, Frans, Potigal ak Lespay ratibwaze tout Lamerik, kontinan Ostrali, kontinan Lazi mete yo sou bon kontrol.
Saki rive kontinan Lamerik ak popilasyon nwa vini nouvo sitwayen Ameriken ak depeyizman yo. Dayè Lafrik sèten nan nou fyè ap nomen toutan kom pwen dankraj pa gen anyen ak ti nèg nwa depi Ayiti pase Ozeta ou lot peyi nwa Antiyè yo. Yo pa kap reklamen Afriken apre plizyè jenerasyon.
Yon peyi ki fonde ak Endyen yo finn masakre, toupizi. Aswit pov nèg nwa ki ranplase yo pou bourike ak kolon Anglo saxon, Franse, Espagnol ki toujou nan dengwann yo. Si jodyè a Obama rive prezidan se swit tout batay ke kominote nwa mennen kom gwoup ki mete sou pye peyi sa. Ki a labaz richès li sitou.
Mezanmiro Lerop blanch rasis pa ditou menm bagay la. Bon nap pale la Frans , sanble nou bliye istwa peyi tankou Almay ak tout lot peyi ki soti nan kilti sa. YO PA ANNAFÈ AK AFRIKEN , NI CHINWA, NI JAPONÈ. Pa gen ase rekil pou nèg nwa ki se enpote, ki pran daso nan peyi yo. Tout se yon bann pèp konkeran kite nan chire pit pou okipe yon pasèl teritwa nan Lerop. La lotre jou an 1946 se te lese frape segonn gè mondyal. Alos vini enpoze w politikman nan peyi konsa se enposib pou moman prezan.
Alos nap konprann sitou apre segonn gè mondyal peyi kolonizatè sayo setoblije louvri pot yo. Alos nèg ak arab anko sou bon kontrol. Sa nap pale la remonte apenn 60 lane. Se konsa Lerop blanch ak peyi tankou Angletè, Frans, Espay, Potigal louvri pot yo pou yon imigrasyon de mas moun nwa, arab, Sid meriken e Brezilyen. Lot kote nan Erop yo bliye sa. Alos sa pral pran 2 ou 3 syèk jenerasyon pou peyi sayo mwen site yo komanse bannou yon nwa, Arab ou orijinè Sid meriken kom politisyen potansyèl tankou sa pase an Amerik ak Obama. Alos se byen chèlbè plimitif kap ekri franse ou kreyol ki pa vreman reflechi. NON LAMERIK PA DITOU PLASE NAN MENM KONTÈSK ISTORIK AK SOSYOLOJIK POU PONN YON PREZIDAN DE KOULÈ NAN MOMAN PREZAN SAYO.
Dernière édition par Rico le Lun 17 Nov 2008 - 9:09, édité 1 fois
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Pou premye fwa lan tout istwa yo, alman nonmen yon desandan imigran lan yon pos politik.
Jiskounyea majorite moun lot ras, lot peyi ki fet an Almay pa rekonet kom sitwayen alman. Se kounyea sa komanse ap chanje tou dousman.
Sak etonan an, nominasyon saa fet kek jou apre pa Obama a.
Turkish politician Ozdemir named co-leader of German Greens
Germany’s influential Greens party elected Cem Ozdemir as its co-leader, the first ethnic Turk to ascend to such a position in Germany. (UPDATED)
The 42-year-old social worker will lead the Greens with Claudia Roth, who was also elected at the party’s convention in the eastern city of Erfurt.
Ozdemir told the convention delegates Saturday that he is "looking forward" to working with Roth.
The appointment makes Ozdemir the highest-ranking ethnic Turkish politician.
There are some 2.7 million ethnic Turks in Germany, the country’s largest minority, representing about 3.3 percent of the population.
Ozdemir was elected with an overwhelming majority of 79.2 percent, AP reported.
The Greens were the junior partner in Chancellor Gerhard Schroeder's ruling coalition for seven years until 2005.
Jiskounyea majorite moun lot ras, lot peyi ki fet an Almay pa rekonet kom sitwayen alman. Se kounyea sa komanse ap chanje tou dousman.
Sak etonan an, nominasyon saa fet kek jou apre pa Obama a.
Turkish politician Ozdemir named co-leader of German Greens
Germany’s influential Greens party elected Cem Ozdemir as its co-leader, the first ethnic Turk to ascend to such a position in Germany. (UPDATED)
The 42-year-old social worker will lead the Greens with Claudia Roth, who was also elected at the party’s convention in the eastern city of Erfurt.
Ozdemir told the convention delegates Saturday that he is "looking forward" to working with Roth.
The appointment makes Ozdemir the highest-ranking ethnic Turkish politician.
There are some 2.7 million ethnic Turks in Germany, the country’s largest minority, representing about 3.3 percent of the population.
Ozdemir was elected with an overwhelming majority of 79.2 percent, AP reported.
The Greens were the junior partner in Chancellor Gerhard Schroeder's ruling coalition for seven years until 2005.
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Rodlam Sans Malice a écrit:Rico
Ce texte n'est pas ecrit par Joel.Prenez bonne note.
Malis,
Rico pa ka akize CLAUDE RIBBE tankou li gen pwoblèm koulè tou non.
Mwen kwè ke manman misye se yon fransèz blanch tandis ke papa l fèt an Gwadloup.
Rico pa t ap renmen misye pou yon lòt rezon.Misye te kritike gouvènman franse an ,sevèman sou patisipasyon l lan ranvèsman gouvènman Aristide e misye pa t mete dlo lan bouch li pou l kritike elit ayisyen an.
Misye tou te ekri yon liv byen dokimante sou krim Napoleyon te komèt lan Antiy yo,keseswa lan Gwadloup ou byen Ayiti.
Se pa de atake ,keseswa lan Jounal ou byen lan televizyon ,pretansye franse yo te atake misye ,men misye te koresponn ak yo.
Misye se yon nèg total-kapital.
Tit liv misye an se te "LES CRIMES DE NAPOLEON";mosye di li te rele liv lan konsa jisteman pou l te provoke franse yo ki toujou ap chache kouvri krim ke franse yo komèt
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Mwen raple m vagman non Ribbe sa, men pa vreman raple m ki pozisyon politik ni kisa li te ekri. Senpleman mwen reyalize li pa ditou konnen vreman istwa ak sosyoloji peyi Meriken. Bon li te defann Aristide, la anko li pa konnen anyen ditou de Aristide ki tonbe sou pouvwa se pa ditou la Frans ki jete l. Se kontrè malgre tout sayo vle fè konprann. LA FRANS SE TE BON PWOTEKTÈ MOUCHE AK YON ANBASADÈ DUFOUR KI RISKE VI LI ANBA MILITÈ YO POU SOVE VI ARISTIDE.AKONPANYE L JOUK NAN PALÈ, PANDAN MILITÈ AP FÈ KOUDETA YO. Mezanmiro se ale lwen pou yon diplomat brave lari rekipere yon prezidan. Si mouche te rete Tabarre li te tou pase a lenfinitif. Apre GNB ak band dezod Gonayiv yo Frans tankou lot peyi lave men siye a tè. Dayè selon sous menm Powel pa te pi cho nan bagay sa. Li toujou di lopozisyon rete koul.
Fot gouvenman Aristide se pa janm vle pale ak gwoup Apaid. Selon Lavalasyen ro nivo kap eksplike nou an detay sitiyasyon epok sa. Yon politisyen vreman efikas nan koken te kap menm jwe dilatwa, fè sanblan pou genyen tan nan pale o mwens ak Apaid e gwoup li a ki tap mande dyalog. Pandan yon lopozisyon vle flanke l a tè, fini tout dyalog. Gwoup Apaid te mande dyalog sa Aristid refize, pa te janm gen objektif fè yon GNB pou jete gouvenman an. Kreten rejim Aristidyen jwe pwovokasyon fouke moun sayo sou vye pretèsk yo gen zam.
Se bon detay politik map bannou, gwoup sa sètoblije rejwenn lopozisyon . Men saki pral mennen GNB ki pral jete gouvenman sa. Michel Barbier a lepok an minorite kont Apaid nan gwoup sa pou diskite avek gouvenman lavalas. Men pwa Apaid fè ke gwoup la gade kalm pou te vreman diskite, echanje pou twouve teren a tout yon seri demand pou te soti nan kriz sa. Alos lè yon plimitif etranje pa vreman konnen sakap pase pa bo isit se fè atansyon nan ekri sali konprann. Rejim Aristidyen te panse l two fo, li e kap mennen bak li jan yo te vle. Yo pa te vle fè gen konsesyon sou zafè mete nan rol yo band ti gwoup ame yo kap panike moun, destablize peyi a, fè vyolans monte .ALOS AKI 86 YO MOUCHE MONTE SOU POUVWA SOU LI, MANJE LI. SE MENM PÈP KI TE VOTE L KI REJWENN LOPOZISYON AK GWOUP APAID LA KI VOYE L ALE..
Fot gouvenman Aristide se pa janm vle pale ak gwoup Apaid. Selon Lavalasyen ro nivo kap eksplike nou an detay sitiyasyon epok sa. Yon politisyen vreman efikas nan koken te kap menm jwe dilatwa, fè sanblan pou genyen tan nan pale o mwens ak Apaid e gwoup li a ki tap mande dyalog. Pandan yon lopozisyon vle flanke l a tè, fini tout dyalog. Gwoup Apaid te mande dyalog sa Aristid refize, pa te janm gen objektif fè yon GNB pou jete gouvenman an. Kreten rejim Aristidyen jwe pwovokasyon fouke moun sayo sou vye pretèsk yo gen zam.
Se bon detay politik map bannou, gwoup sa sètoblije rejwenn lopozisyon . Men saki pral mennen GNB ki pral jete gouvenman sa. Michel Barbier a lepok an minorite kont Apaid nan gwoup sa pou diskite avek gouvenman lavalas. Men pwa Apaid fè ke gwoup la gade kalm pou te vreman diskite, echanje pou twouve teren a tout yon seri demand pou te soti nan kriz sa. Alos lè yon plimitif etranje pa vreman konnen sakap pase pa bo isit se fè atansyon nan ekri sali konprann. Rejim Aristidyen te panse l two fo, li e kap mennen bak li jan yo te vle. Yo pa te vle fè gen konsesyon sou zafè mete nan rol yo band ti gwoup ame yo kap panike moun, destablize peyi a, fè vyolans monte .ALOS AKI 86 YO MOUCHE MONTE SOU POUVWA SOU LI, MANJE LI. SE MENM PÈP KI TE VOTE L KI REJWENN LOPOZISYON AK GWOUP APAID LA KI VOYE L ALE..
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Se bagay sa w yo mwen pa renmen avè w ;se lè w ap plede repete rans sa yo.
Men tou ou byen konnen sa w ap fè.
Ou pa okouran de revelasyon ansyen anbasadè ameriken BRIAN DEAN CURREN te fè bay New York Times ak Revi ki rele SALON an.
Misye di Aristide te vle pale ak mesye opozisyon ;limenm CURREN ki se yon diplomat ak anpil eksperyans ki te an pòs ann Afrik ak lò kote ankò ;te jwenn yon akò ak Aristide pou li nonmen yon gouvènman ak yon premye minis GNBis ;tou sa pou evite yon chanbadman.
Antretan STANLEY LUCAS ,reyini mesye GNBis yo an Dominikani eli di yo pa aksepte paske nèg tankou Roger Noriega ak lòt kòlòwòch lan administrasyon BUSH yo di konsa ke se "regime change" ke y ap fè.
New York Times di ke STANLEY LUCAS ,menm fè BRIAN CURREN menas;paske li konnen li te genyen "back up" iltrareyaksyonè lan rejim BUSH lan.
Oumenm ou chita lan bagay APAID.Ou pa konprann politik ameriken RICO sispann opine sou li.
Ou chita lan zafè akò ant APAID ak ARISTIDE.Ki pwa Apaid te genyen lan bagay sa a.Operasyon sa a se STANLEY LUCAS ki te responsab li ,se pa lòt moun.Apaid ta gendwa aksepte fè akò ak Aristide ,yo t ap ranplase APAID ,senpman
Men tou ou byen konnen sa w ap fè.
Ou pa okouran de revelasyon ansyen anbasadè ameriken BRIAN DEAN CURREN te fè bay New York Times ak Revi ki rele SALON an.
Misye di Aristide te vle pale ak mesye opozisyon ;limenm CURREN ki se yon diplomat ak anpil eksperyans ki te an pòs ann Afrik ak lò kote ankò ;te jwenn yon akò ak Aristide pou li nonmen yon gouvènman ak yon premye minis GNBis ;tou sa pou evite yon chanbadman.
Antretan STANLEY LUCAS ,reyini mesye GNBis yo an Dominikani eli di yo pa aksepte paske nèg tankou Roger Noriega ak lòt kòlòwòch lan administrasyon BUSH yo di konsa ke se "regime change" ke y ap fè.
New York Times di ke STANLEY LUCAS ,menm fè BRIAN CURREN menas;paske li konnen li te genyen "back up" iltrareyaksyonè lan rejim BUSH lan.
Oumenm ou chita lan bagay APAID.Ou pa konprann politik ameriken RICO sispann opine sou li.
Ou chita lan zafè akò ant APAID ak ARISTIDE.Ki pwa Apaid te genyen lan bagay sa a.Operasyon sa a se STANLEY LUCAS ki te responsab li ,se pa lòt moun.Apaid ta gendwa aksepte fè akò ak Aristide ,yo t ap ranplase APAID ,senpman
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Joel a écrit:Se bagay sa w yo mwen pa renmen avè w ;se lè w ap plede repete rans sa yo.
Men tou ou byen konnen sa w ap fè.
Ou pa okouran de revelasyon ansyen anbasadè ameriken BRIAN DEAN CURREN te fè bay New York Times ak Revi ki rele SALON an.
Misye di Aristide te vle pale ak mesye opozisyon ;limenm CURREN ki se yon diplomat ak anpil eksperyans ki te an pòs ann Afrik ak lò kote ankò ;te jwenn yon akò ak Aristide pou li nonmen yon gouvènman ak yon premye minis GNBis ;tou sa pou evite yon chanbadman.
Antretan STANLEY LUCAS ,reyini mesye GNBis yo an Dominikani eli di yo pa aksepte paske nèg tankou Roger Noriega ak lòt kòlòwòch lan administrasyon BUSH yo di konsa ke se "regime change" ke y ap fè.
New York Times di ke STANLEY LUCAS ,menm fè BRIAN CURREN menas;paske li konnen li te genyen "back up" iltrareyaksyonè lan rejim BUSH lan.
Oumenm ou chita lan bagay APAID.Ou pa konprann politik ameriken RICO sispann opine sou li.
Ou chita lan zafè akò ant APAID ak ARISTIDE.Ki pwa Apaid te genyen lan bagay sa a.Operasyon sa a se STANLEY LUCAS ki te responsab li ,se pa lòt moun.Apaid ta gendwa aksepte fè akò ak Aristide ,yo t ap ranplase APAID ,senpman
Epi kote Stanley Lucas te ye apre. Men se pran moun pou enbesil. Se bon komantè lavalasyen ro nivo map bay la. Wi mwen byen di lopozisyon pa te nan parol negosye. Se sa mwen byen di konsa piro:
Pandan yon lopozisyon vle flanke l a tè, fini tout dyalog.
Alos Brian Curran curran pa aprann anyen ki nouvo.
Mwen redi anko se bon parol lavalasyen ro nivo, pa dèryè manman. Aristid te dwe pran Apaid o mo li menm ki tap mande pale.O pwen ke Gilbert Barbier pa te dako kom politisyen ki nan gwoup sa. Men setoblije alignen sou pozisyon rès gwoup la. Non lavalas komanse sabote mesye sayo nan Site Soley, sabote manifestasyon yo. Fè konnen se yo ki te tire foul sou moun. Trennen yo devan tribinal.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article616
Se toujou zotobre lavalas kap pale gwoup lopozisyon pati politik a lepok pa te gen kapasite pou mobilize moun pou soti nan lari. Nan enpridans lavalas ak gwoup 184 Apaid fout pwa li nan balans la. ki moun dapre w ki sipote ak finanse GNB yo se te gwoup 184 kite plis 184 oganigazasyon ki gen etidyan, fanm, sendika, gwoup peyizan, pwofesyonèl, chomè ak latriye. Se te fini zafè negosiyasyon. Apaid te louvri pot sa estratèj lavalas pa kapitalize sou sa. Gwop 184 la tou rantre nan dans dechoukaj la . Se vrè nati saki te pase. Zafè Lucas se te konba sou teren dyaspora byen antandi kont lavalas, men GNB a repetisyon yo se te vrè mobil ki pral debake ti prezidan lavalas.
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Tonnè fout,tèt di.
Kote lajan ke moun 184 yo t ap peye òganizsayon sa yo te sòti.
Se te lajan yo?
Se pa t lajan yo.Depi dikdantan y ap di kote lajan sa a te sòti ,tranch 3 milyon dola IFES lan,yon tranch 850 mil dola Inyon Ewopeyen ak anpil lòt lajan ankò.
Yo te bay kote tout lajan sa yo te sòti,konbyen chak moun resevwa;se te APAID ak nèg Kolèj Sen Pyè an (mwen bliye non misye);se mesye sa yo ki te responsab pou debouse lajan.
Te gen yon lis ki te di ekzakteman konbyen lajan nèg resevwa e sou non ki òganizasyon.
Oumenm se menm rans yo w ap plede repete ;lajan an pa t lajan Apaid se lajan òganizasyon etranje ki te anchaj pou destabilize gouvènman Aristide lan.
Men kounye an ou konnen plis pase BRIAN DEAN CURREN.
TONNE FOUT!
Kote lajan ke moun 184 yo t ap peye òganizsayon sa yo te sòti.
Se te lajan yo?
Se pa t lajan yo.Depi dikdantan y ap di kote lajan sa a te sòti ,tranch 3 milyon dola IFES lan,yon tranch 850 mil dola Inyon Ewopeyen ak anpil lòt lajan ankò.
Yo te bay kote tout lajan sa yo te sòti,konbyen chak moun resevwa;se te APAID ak nèg Kolèj Sen Pyè an (mwen bliye non misye);se mesye sa yo ki te responsab pou debouse lajan.
Te gen yon lis ki te di ekzakteman konbyen lajan nèg resevwa e sou non ki òganizasyon.
Oumenm se menm rans yo w ap plede repete ;lajan an pa t lajan Apaid se lajan òganizasyon etranje ki te anchaj pou destabilize gouvènman Aristide lan.
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Joel- Super Star
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Re: Nous sommes tous des Obama français
nèg Kolèj Sen Pyè an (mwen bliye non misye);
Jowèl, wap pale de Rosny Deroches.
Jowèl, wap pale de Rosny Deroches.
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Joel a écrit:Tonnè fout,tèt di.
Kote lajan ke moun 184 yo t ap peye òganizsayon sa yo te sòti.
Se te lajan yo?
Se pa t lajan yo.Depi dikdantan y ap di kote lajan sa a te sòti ,tranch 3 milyon dola IFES lan,yon tranch 850 mil dola Inyon Ewopeyen ak anpil lòt lajan ankò.
Yo te bay kote tout lajan sa yo te sòti,konbyen chak moun resevwa;se te APAID ak nèg Kolèj Sen Pyè an (mwen bliye non misye);se mesye sa yo ki te responsab pou debouse lajan.
Te gen yon lis ki te di ekzakteman konbyen lajan nèg resevwa e sou non ki òganizasyon.
Oumenm se menm rans yo w ap plede repete ;lajan an pa t lajan Apaid se lajan òganizasyon etranje ki te anchaj pou destabilize gouvènman Aristide lan.
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Non bann lajan Inyon Eropeyennn pa nan men lopozisyon.Okontrè se gouvenman Aristid Lavalas ki detounnen anpil nan lajan sayo pou regle zafè vagabon kap fè vyolans, mete yo nan lari. Antreteni kès nwa pou alimante yo an zam, minisyon ak latriye.
Sous finasman GNB yo se nan kolaborasyon gwoup kite kapab nan 184 kite pote sipo. Zanmi yo ki a letranje ki bay kout men yo. Tankou Rico ki bay yon bon sipo an espès sonant pou peye frè deplasman kinan l yo ki soti nan pwovens tankou Okap. Se la wi nou pa fo.
Aristid te byen pwofite lajan entènasyonal pou te kroke sou pouvwa. LI PWOFITE POU FÈ RICHÈS LI, SE KONTRÈ SA WAP DI YO.
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Sasaye a écrit:nèg Kolèj Sen Pyè an (mwen bliye non misye);
Jowèl, wap pale de Rosny Deroches.
Wi ,se de misye m ap pale.
Mèsi Sasaye .
Gen yon nèg ki abite nan Londres ,ki te bay jiska dènye santim ,konbyen lajan mesye yo te resevwa.
Se Desroches ak Apaid ki te an chaj pou yo debouse lajan sa a.
Se sa k fè mesye yo pa t bezwen tande sa Aristide ap di ,paske yo t ap byen mennen,toutotan yo t ap jwe sou kòt rèd lan ,se plis yo t ap touche
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Quelle est la part de responsabilité du président Aristide dans tout cela ? Je me rappelle ce que L'ambassadeur américain de l'époque a dit à un ministre influent d'Aristide. Il lui a dit ceci; Votre président est en train de s'auto-déboulonner... 12 mois avant le coup fatal du 29 février 2004.
Bien sûr , il y avait des signes clairs qui montraient que cela n'allait pas politiquement en Haiti mais le président n'avait rien fait pour corriger les comportements politiques des opposants et des opposés...
Bien sûr , il y avait des signes clairs qui montraient que cela n'allait pas politiquement en Haiti mais le président n'avait rien fait pour corriger les comportements politiques des opposants et des opposés...
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Re: Nous sommes tous des Obama français
ARCHIVES DE NOUVELLES D'HAITI
2004
Janvier 2004
P-AU-P. LA PNH ET LES OP CONTRE LES ETUDIANTS. LYONEL VICTOR ASSASSINÉ.
Au moins une quinzaine d’étudiants auraient été arrêtés , ce mercredi 28 janvier 2004, à l’occasion de la dispersion d’une manifestation anti-gouvernementale à la capitale.
Les personnes appréhendées ont été conduites dans des véhicules par des civils armés à proximité du Consulat Américain situé en face de la Faculté de Droit à la rue Oswald Durand. Des agents de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN) après de nombreux tirs effectuent une véritable chasse à l’homme en compagnie des « chimères » (partisans armés du Président Jean Bertrand Aristide) Lavalas . Parallèlement, les agents du CIMO lancent du gaz lacrymogène à profusion en direction des Facultés de Médecine et de Droit où sont réfugiés les étudiants.
Plusieurs étudiants sont blessés dont certains grièvement par des grenades lacrymogènes , des pierres et des tessons de bouteille lancés par la police et les « chimères ». La situation est inconfortable dans cette zone où se trouvent plusieurs établissements scolaires. Plusieurs élèves , incommodés , sont au bord de la suffocation. Des parents affolés viennent chercher leurs enfants dont plusieurs ont été victimes de ce bombardement de gaz lacrymogène. Dans ce quartier, il existe aussi des cliniques et des laboratoires médicaux.
Les journalistes nationaux et internationaux qui couvrent l’événement ne sont pas épargnés. Ils ont été pris à chasse par les membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas en furie . Tout ceci se déroule sous les yeux d’observateurs d’ambassades accréditées en Haiti .
L’action de la Police est enregistrée à un moment où une délégation de la CARICOM conduite par le secrétaire général adjoint , Colin Granderson , rencontre au Cap-Haitien des responsables de la Conférence Episcopale dans le cadre des efforts de l’organisation caribéenne pour résoudre la crise politique.
L’Opposition par la voix de Evans Paul , de Claude Roumain et de Marie Denise Claude dénonce cette situation . Elle fait appel à la Croix-Rouge et aux instances internationales pour venir en aide aux étudiants.
Cette intervention musclée de la Police fait suite à la célébration de " funérailles symboliques" du Président Aristide à la Faculté de Médecine par les étudiants . Peu de temps après, les étudiants avaient gagné les rues pour brûler un cercueil devant le Consulat Américain.
Dans un communiqué sans date remis à la presse , le mardi 27 janvier, et paraphé par son porte-parole , la Police a interdit toute marche dans les rues de la capitale et désigné la Place d'Italie comme lieu de rassemblement . Cette place est située au bord de mer à proximité de La Saline , quartier populaire qui abrite beaucoup de partisans armés du régime.
2004
Janvier 2004
P-AU-P. LA PNH ET LES OP CONTRE LES ETUDIANTS. LYONEL VICTOR ASSASSINÉ.
Au moins une quinzaine d’étudiants auraient été arrêtés , ce mercredi 28 janvier 2004, à l’occasion de la dispersion d’une manifestation anti-gouvernementale à la capitale.
Les personnes appréhendées ont été conduites dans des véhicules par des civils armés à proximité du Consulat Américain situé en face de la Faculté de Droit à la rue Oswald Durand. Des agents de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN) après de nombreux tirs effectuent une véritable chasse à l’homme en compagnie des « chimères » (partisans armés du Président Jean Bertrand Aristide) Lavalas . Parallèlement, les agents du CIMO lancent du gaz lacrymogène à profusion en direction des Facultés de Médecine et de Droit où sont réfugiés les étudiants.
Plusieurs étudiants sont blessés dont certains grièvement par des grenades lacrymogènes , des pierres et des tessons de bouteille lancés par la police et les « chimères ». La situation est inconfortable dans cette zone où se trouvent plusieurs établissements scolaires. Plusieurs élèves , incommodés , sont au bord de la suffocation. Des parents affolés viennent chercher leurs enfants dont plusieurs ont été victimes de ce bombardement de gaz lacrymogène. Dans ce quartier, il existe aussi des cliniques et des laboratoires médicaux.
Les journalistes nationaux et internationaux qui couvrent l’événement ne sont pas épargnés. Ils ont été pris à chasse par les membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas en furie . Tout ceci se déroule sous les yeux d’observateurs d’ambassades accréditées en Haiti .
L’action de la Police est enregistrée à un moment où une délégation de la CARICOM conduite par le secrétaire général adjoint , Colin Granderson , rencontre au Cap-Haitien des responsables de la Conférence Episcopale dans le cadre des efforts de l’organisation caribéenne pour résoudre la crise politique.
L’Opposition par la voix de Evans Paul , de Claude Roumain et de Marie Denise Claude dénonce cette situation . Elle fait appel à la Croix-Rouge et aux instances internationales pour venir en aide aux étudiants.
Cette intervention musclée de la Police fait suite à la célébration de " funérailles symboliques" du Président Aristide à la Faculté de Médecine par les étudiants . Peu de temps après, les étudiants avaient gagné les rues pour brûler un cercueil devant le Consulat Américain.
Dans un communiqué sans date remis à la presse , le mardi 27 janvier, et paraphé par son porte-parole , la Police a interdit toute marche dans les rues de la capitale et désigné la Place d'Italie comme lieu de rassemblement . Cette place est située au bord de mer à proximité de La Saline , quartier populaire qui abrite beaucoup de partisans armés du régime.
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Marc-Henry a écrit:Quelle est la part de responsabilité du président Aristide dans tout cela ? Je me rappelle ce que L'ambassadeur américain de l'époque a dit à un ministre influent d'Aristide. Il lui a dit ceci; Votre président est en train de s'auto-déboulonner... 12 mois avant le coup fatal du 29 février 2004.
Bien sûr , il y avait des signes clairs qui montraient que cela n'allait pas politiquement en Haiti mais le président n'avait rien fait pour corriger les comportements politiques des opposants et des opposés...
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Pipo swiw pou mwen bawou vrè responsab olye zot Joel ap fosman pwente dwèt
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PETIT-GOÂVE. RÉPRESSION CONTRE DES MANIFESTANTS ANTI-ARISTIDE.
La police a violemment réprimé une importante manifestation d’opposants au Président Jean Bertrand Aristide dans la ville de Petit-Goâve , le mardi 27 janvier 2004. Treize (13) personnes ont été blessées dont onze (11) par balle .
Les policiers appuyés par des partisans armés du Chef de l’Etat ont ouvert le feu sur les milliers de manifestants qui défilaient dans les rues de la ville. Parmi les blessés par balle, figurent des étudiants et des élèves .
L’un des dirigeants de l’Opposition , Hubert de Ronceray , dénonce le comportement violent des policiers et des partisans du pouvoir Lavalas. Pour M. de Ronceray, il s’agit d’une nouvelle preuve du caractère sanguinaire du régime Lavalas. Depuis plusieurs jours , les manifestations anti-Aristide se déroulent dans la Cité de Faustin Soulouque.
P-AU-P. LA PNH AUTORISE PLACE D'ITALIE COMME LIEU DE MANIFESTATIONS.
La Police Nationale d’Haïti (PNH) décide de ne plus permettre le déroulement de manifestation dans les rues , annonce le responsable de communication de l’institution , Bruce Myrtil, suite aux dispositions adoptées par le Conseil Supérieur de la Police Nationale ( CSPN).
Dans un communiqué ne portant aucune date reçu à Radio Métropole , le mardi 27 janvier 2004, paraphé par M. Myrtil, il est indiqué que « Tout groupe désireux de faire passer ses revendications à travers des manifestations peut le faire sur la Place d’Italie au Bicentenaire conformément aux dispositions prises par le Conseil Supérieur de la PNH ». La police justifie cette mesure par le souci de respecter la Constitution et la loi en matière de manifestation tout en indiquant que les organisateurs refusent de discuter du parcours avec les représentants de l’institution.
De plus , la PNH , citant son « Service de Renseignement », fait valoir que « des individus mal intentionnés se préparent à perpétrer des actes malhonnêtes en vue de perturber le bon fonctionnement des écoles et d’empêcher que de paisibles citoyens puissent vaquer normalement à leurs occupations ». Tout ceci , indique le communiqué , dans un contexte où « depuis quelques temps … certaines manifestations de rue sont le plus souvent accompagnées d’actes de violence ».
La publication de ce texte de la police était précédée , dans la matinée, d’une conférence de presse du ministre de l’intérieur , Jocelerme Privert et du secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique, Jean Gérard Dubreuil où il était question de limiter la fréquence des manifestations anti-gouvernementales enregistrées à travers le pays. Le lundi 26 janvier , la police avait tenté d’empêcher d’une manifestation des étudiants en leur indiquant qu’ils ne pouvaient s’exprimer que sur la Place d’Italie , au bord de mer , à proximité de la Saline , quartier populaire de Port-au-Prince regroupant beaucoup de partisans armés du Président Aristide.
L’Opposition dénonce le caractère illégal et arbitraire du communiqué de la police. Osner Févry du PDCH indique que ce texte n’a aucune valeur juridique . Pour Evans Paul de la KID, c’est un acte désespéré d’un gouvernement en chute libre. Turneb Delpé du PNDPH qui a été invité au Bureau du Premier Ministre , ce mercredi , pour discuter de ces nouvelles dispositions les qualifie d’inconstitutionnelles. Quant à l’écrivain FRANKETIENNE, cette mesure des autorités relève du burlesque, « c’est ridicule », a-t-il martellé.
Le dimanche 25 janvier , le Président Aristide a souscrit à un plan de la CARICOM qui joue le rôle de médiateur prévoyant notamment le respect des libertés publiques à la suite d'une rencontre de plusieurs heures avec le Premier Ministre des Bahamas , Perry Christie.M. Aristide est attendu , le vendredi 30 janvier , à Kingston , pour une rencontre avec les dirigeants de la Communauté Caraïbe (CARICOM).
La publication du communiqué de la police coïncide avec la réalisation par l’Opposition de l’une de ses plus importantes manifestations à Port-au-Prince, le mardi 27 janvier. Des dizaines de milliers avaient gagné les rues en dépit des menaces de mort qui planaient sur les manifestants, selon la police.
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PETIT-GOÂVE. RÉPRESSION CONTRE DES MANIFESTANTS ANTI-ARISTIDE.
La police a violemment réprimé une importante manifestation d’opposants au Président Jean Bertrand Aristide dans la ville de Petit-Goâve , le mardi 27 janvier 2004. Treize (13) personnes ont été blessées dont onze (11) par balle .
Les policiers appuyés par des partisans armés du Chef de l’Etat ont ouvert le feu sur les milliers de manifestants qui défilaient dans les rues de la ville. Parmi les blessés par balle, figurent des étudiants et des élèves .
L’un des dirigeants de l’Opposition , Hubert de Ronceray , dénonce le comportement violent des policiers et des partisans du pouvoir Lavalas. Pour M. de Ronceray, il s’agit d’une nouvelle preuve du caractère sanguinaire du régime Lavalas. Depuis plusieurs jours , les manifestations anti-Aristide se déroulent dans la Cité de Faustin Soulouque.
P-AU-P. LA PNH AUTORISE PLACE D'ITALIE COMME LIEU DE MANIFESTATIONS.
La Police Nationale d’Haïti (PNH) décide de ne plus permettre le déroulement de manifestation dans les rues , annonce le responsable de communication de l’institution , Bruce Myrtil, suite aux dispositions adoptées par le Conseil Supérieur de la Police Nationale ( CSPN).
Dans un communiqué ne portant aucune date reçu à Radio Métropole , le mardi 27 janvier 2004, paraphé par M. Myrtil, il est indiqué que « Tout groupe désireux de faire passer ses revendications à travers des manifestations peut le faire sur la Place d’Italie au Bicentenaire conformément aux dispositions prises par le Conseil Supérieur de la PNH ». La police justifie cette mesure par le souci de respecter la Constitution et la loi en matière de manifestation tout en indiquant que les organisateurs refusent de discuter du parcours avec les représentants de l’institution.
De plus , la PNH , citant son « Service de Renseignement », fait valoir que « des individus mal intentionnés se préparent à perpétrer des actes malhonnêtes en vue de perturber le bon fonctionnement des écoles et d’empêcher que de paisibles citoyens puissent vaquer normalement à leurs occupations ». Tout ceci , indique le communiqué , dans un contexte où « depuis quelques temps … certaines manifestations de rue sont le plus souvent accompagnées d’actes de violence ».
La publication de ce texte de la police était précédée , dans la matinée, d’une conférence de presse du ministre de l’intérieur , Jocelerme Privert et du secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique, Jean Gérard Dubreuil où il était question de limiter la fréquence des manifestations anti-gouvernementales enregistrées à travers le pays. Le lundi 26 janvier , la police avait tenté d’empêcher d’une manifestation des étudiants en leur indiquant qu’ils ne pouvaient s’exprimer que sur la Place d’Italie , au bord de mer , à proximité de la Saline , quartier populaire de Port-au-Prince regroupant beaucoup de partisans armés du Président Aristide.
L’Opposition dénonce le caractère illégal et arbitraire du communiqué de la police. Osner Févry du PDCH indique que ce texte n’a aucune valeur juridique . Pour Evans Paul de la KID, c’est un acte désespéré d’un gouvernement en chute libre. Turneb Delpé du PNDPH qui a été invité au Bureau du Premier Ministre , ce mercredi , pour discuter de ces nouvelles dispositions les qualifie d’inconstitutionnelles. Quant à l’écrivain FRANKETIENNE, cette mesure des autorités relève du burlesque, « c’est ridicule », a-t-il martellé.
Le dimanche 25 janvier , le Président Aristide a souscrit à un plan de la CARICOM qui joue le rôle de médiateur prévoyant notamment le respect des libertés publiques à la suite d'une rencontre de plusieurs heures avec le Premier Ministre des Bahamas , Perry Christie.M. Aristide est attendu , le vendredi 30 janvier , à Kingston , pour une rencontre avec les dirigeants de la Communauté Caraïbe (CARICOM).
La publication du communiqué de la police coïncide avec la réalisation par l’Opposition de l’une de ses plus importantes manifestations à Port-au-Prince, le mardi 27 janvier. Des dizaines de milliers avaient gagné les rues en dépit des menaces de mort qui planaient sur les manifestants, selon la police.
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Marc-Henry a écrit:Quelle est la part de responsabilité du président Aristide dans tout cela ? Je me rappelle ce que L'ambassadeur américain de l'époque a dit à un ministre influent d'Aristide. Il lui a dit ceci; Votre président est en train de s'auto-déboulonner... 12 mois avant le coup fatal du 29 février 2004.
Bien sûr , il y avait des signes clairs qui montraient que cela n'allait pas politiquement en Haiti mais le président n'avait rien fait pour corriger les comportements politiques des opposants et des opposés...
Tonnè fout mesye ,pa vin reyekri listwa;ak bann "urban legend" nou yo.
Kounye an MARC pou w apiye bagay ou bezwen ARISTIDE retire kò l lan politik lan ,w ap vini tankou RICO ak KAKAKOK.
Ki anbasadè ameriken ki te di ke ARISTIDE t ap deboulonnen tèt li an;se siman se pa t BRIAN DEAN CURREN.
BRIAN DEAN CURREN te rele GNBis yo "LES CHIMERES DE WASHINGTON".
Si se pa t pè yo te pè reyaksyon patizan ARISTIDE yo ,GNBis yo t ap kapote ARISTIDE byen anvan 2004Kounye an ,ou jwenn yon seri de nèg ki ap vin di w yo se ansyen lavalasyen;tankou KAKAKOK.
Wifout Tonnè.
Marc
Kenbe yon ti kras kredibilite ,ARISTIDE pa t fè anyen pou mesye yo te vle kapote.Se ranplase yo te vle ranplase Aristide e yo konnen ke toutotan Aristide te la yon pa t gen chans ;paske mesye sa yo se poilitisyen lan non sèlman.
Kite m repete sa COHA te di ."Think tank" sa a di ke Etazini te fè plizyè sondaj ,apre eleksyon Aristide lan ,yo pa t jwenn ke GNBis yo ak Pati politik yo te genyen plis ke 10% apwi lan popilsayon an.
Se ak sa mesye yo te konfwonte ;se te ouswa yo ranvèse ARISTIDE ou byen yo te retire kò yo lan politik ak chache lòt okipasyon
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Re: Nous sommes tous des Obama français
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P-AU-P. ASSOCIATION NATIONALE DES MÉDIAS HATIENS ET SABOTAGE DES RADIOS
L’Association Nationale des Médias Haitiens (ANMH) resserre les rangs après l’assaut du 13 janvier 2004 contre les émetteurs d’une dizaine de médias sur le site de Boutilliers . La solidarité est de mise en ces temps difficiles. L’ANMH demande également aux instances compétentes d’assumer leurs responsabilités. Devant la presse et derrière une même table , le conseil d’administration de l’association des médias apparaît pour la première fois en public en deux (2) ans d’existence . Le contexte est spécial , la presse est sinistrée depuis le mardi 13 janvier , les installations d’une dizaine de médias de la capitale dont celles de cinq (5) membres de l’ANMH sont sabotés. 24 heures plus tard , l’Association par la voix de son président Richard Widmaïer déduit qu’il s’agit d’une attaque délibérée contre la propriété privée et la libre entreprise en Haiti et qui relève d’une chronique d’événements annoncés.
Les dégâts causés par la tornade du 13 janvier dans les hauteurs de Boutiliers sont considérables . La note sera salée, l’ingénieur Fritz Joassaint, responsable du site, parle déjà 500 mille dollars américains de pertes pour ce qu’il aura déjà expertisé .
Magic Stéréo et Radio Galaxie tant bien que mal sont revenues sur le cadran , d’autres stations comme Signal FM et Kiskeya prendront encore quelque jours . En attendant, l’ANMH multiplie les actions de solidarité à l’intérieur même de l’Association .L’ANMH insiste sur la solidarité mais aussi et surtout sur la nécessité de trouver justice pour les torts causés à ses membres . D’ailleurs, Léopold Berlanger ( Vision 2000) , Liliane Pierre Paul et Sony Bastien ( Kiskeya ) affirment que le « crime est signé ». A cet effet , M. Bastien a identifié les auteurs de l’attaque , tous des proches du pouvoir. Les avocats de l’Association sont déjà sollicités . Les auteurs de ces actes paieront , affirment Jacques Sampeur , Lilianne Pierre Paul et Max Chauvet de l’ANMH.Le chef a.i. du Parquet de Port-au-Prince , Riquet Brutus , annonce que l'action publique est mise en mouvement.
A l’attaque de groupes armés contre ses émetteurs , l’ANMH opppose unité et solidarité . La formule a marché. Pour preuve , ceux qui voulaient réduire Lilianne Pierre Paul au silence en bousillant l’émetteur de Radio Kiskeya l’ont plûtot propulsée un peu partout sur le cadran . Mercredi , elle a présenté avec Naomie Calixte ( Radio Métropole ) et Fritz Chéry( Signal FM) un journal historique à Radio Métropole et diffusé à travers le pays . Le journal , débuté à 16 heures qui a eu le soutien de divers reporters de différents médias , s’est terminé après 18 heures.
P-AU-P. REPORTERS SANS FRONTIÈRES ET DES ACTES DE SABOTAGE DES RADIOS,
Reporters sans frontières est vivement préoccupée après le sabotage du matériel de retransmission de plusieurs médias entraînant l'arrêt des émissions de huit radios et d'une chaîne de télévision.
"Nous demandons aux autorités de mener une enquête exhaustive sur ces actes de sabotage et de nous tenir informés de leurs conclusions", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières. "Ce type d'attaque contre la liberté de la presse est inédit en Haïti. Nous craignons que cela se répète si les auteurs ne sont pas sanctionnés", s'est inquiétée l'organisation. "Encore une fois, il appartient au gouvernement du président Aristide de mettre fin à la complaisance dont il fait preuve à l'égard des agresseurs de la presse", a conclu Robert Ménard.
Le 13 janvier 2003, un commando de plusieurs hommes armés et cagoulés ont détruit les équipements de transmission de huit radios de tendances diverses : Radio Commerciale, Radio Plus, Radio Kiskeya, Magic Stereo, Signal FM, Mélodie FM, Radio Ti Moun et Radio Galaxie. Les huit radios ont été contraintes de cesser d'émettre. L'émetteur de la chaîne Tele Ti Moun a également été détruit.
Les inconnus se sont présentés au local où se trouvent les émetteurs des radios privées, dans le quartier de Bouthillier sur les hauteurs de Port-au-Prince. Selon le gardien du local, Beyou Vil, qui a été ligoté au cours de l'opération, les inconnus, qui circulaient à bord d'un 4x4 de location, ont gravement endommagé les installations à coups de masse et de marteau. Le sabotage, qui a duré quinze minutes, n'a pas été revendiqué.
D'après les estimations de Fritz Joassaint, propriétaire du site et de la radio privée Magic Stereo, les dégâts se monteraient à plus de 400 000 dollars (315 000 euros). Une dizaine de jours seront nécessaires, selon lui, pour remettre en service les équipements.
Parmi les radios privées touchées, Signal FM et Radio Kiskeya avaient donné une large couverture aux manifestations organisées par l'opposition ces dernières semaines pour réclamer le départ du président Aristide. Liliane Pierre-Paul, directrice de Radio Kiskeya, a accusé le gouvernement "d'être responsable de ces incidents dans la mesure où il mène une campagne de discrédit et de haine contre la presse indépendante".
Radio Commerciale et Mélodie FM sont considérées comme proches de Fanmi Lavalas (le parti au pouvoir). Radio et Tele Ti Moun appartiennent à la Fondation du président Aristide pour la démocratie. Selon Marvel Dandin, de Radio Kiskeya, la destruction de leur matériel pourrait s'expliquer par le fait que, sur le site, les émetteurs ne sont pas identifiés.
Six journalistes de Radio et Tele Ti Moun avaient dû quitter le pays début décembre 2003 après avoir fait des révélations sur le fonctionnement de ces médias. Ils avaient notamment accusé la direction de leur faire volontairement courir des risques afin que le président Aristide puisse se prévaloir de compter des reporters de médias progouvernementaux parmi les journalistes tués. Deux professionnels de la presse ont été tués depuis avril 2000 en Haïti. Dans les deux cas, des proches du pouvoir mis en cause n'ont pas été inquiétés.
P-AU-P. AUTRE MANIFESTATION DES ÉTUDIANTS.
Les étudiants de l’Université d’Etat d’Haiti (UEH) devraient gagner les rues de Port-au-Prince , une fois de plus , ce jeudi 15 janvier 2004, pour exiger la démission du Président Jean Bertrand Aristide .
Cette manifestation qui partira de l’INAGHEI entre dans le cadre de la vaste mobilisation déclenchée par la Plate-forme Démocratique qui regroupe les partis de l’Opposition , les organisations de la Société Civile et les étudiants . Ces derniers , fer de lance , du mouvement anti-Lavalas depuis l’assaut des partisans armés du Pouvoir sur l’Université , le 5 décembre 2003 , invitent la population à continuer à supporter la mobilisation . Ils affirment qu’ils ne cesseront toute manifestation qu’après le départ du Président Aristide .
Lors d’un point de presse , le mercredi 14 janvier , les étudiants en ont profité pour faire des révélations relatives à un plan d’infiltration des manifestations organisées contre le Pouvoir Lavalas. Jean Louis Anthony, membre du Comité de crise au sein de l’Université, indique que le régime prévoit de déléguer des partisans au sein des marches et faire feu en direction des élèves et faire porter le chapeau aux étudiants .
D’un autre côté, les étudiants appellent la communauté internationale à se positionner clairement sur le dossier de la crise en Haiti face à un gouvernement « hors la loi ». Ils en profitent pour mettre en garde l’Opposition coup contre toutes négociations avec le Président Jean Bertrand Aristide .
A l’INAGHEI , mercredi , les étudiants avaient organisé un concert de casserole et dressé des barricades en raison de la présence , disent-ils , d’un groupe de partisans du chef de l’Etat .
P-AU-P. ASSOCIATION NATIONALE DES MÉDIAS HATIENS ET SABOTAGE DES RADIOS
L’Association Nationale des Médias Haitiens (ANMH) resserre les rangs après l’assaut du 13 janvier 2004 contre les émetteurs d’une dizaine de médias sur le site de Boutilliers . La solidarité est de mise en ces temps difficiles. L’ANMH demande également aux instances compétentes d’assumer leurs responsabilités. Devant la presse et derrière une même table , le conseil d’administration de l’association des médias apparaît pour la première fois en public en deux (2) ans d’existence . Le contexte est spécial , la presse est sinistrée depuis le mardi 13 janvier , les installations d’une dizaine de médias de la capitale dont celles de cinq (5) membres de l’ANMH sont sabotés. 24 heures plus tard , l’Association par la voix de son président Richard Widmaïer déduit qu’il s’agit d’une attaque délibérée contre la propriété privée et la libre entreprise en Haiti et qui relève d’une chronique d’événements annoncés.
Les dégâts causés par la tornade du 13 janvier dans les hauteurs de Boutiliers sont considérables . La note sera salée, l’ingénieur Fritz Joassaint, responsable du site, parle déjà 500 mille dollars américains de pertes pour ce qu’il aura déjà expertisé .
Magic Stéréo et Radio Galaxie tant bien que mal sont revenues sur le cadran , d’autres stations comme Signal FM et Kiskeya prendront encore quelque jours . En attendant, l’ANMH multiplie les actions de solidarité à l’intérieur même de l’Association .L’ANMH insiste sur la solidarité mais aussi et surtout sur la nécessité de trouver justice pour les torts causés à ses membres . D’ailleurs, Léopold Berlanger ( Vision 2000) , Liliane Pierre Paul et Sony Bastien ( Kiskeya ) affirment que le « crime est signé ». A cet effet , M. Bastien a identifié les auteurs de l’attaque , tous des proches du pouvoir. Les avocats de l’Association sont déjà sollicités . Les auteurs de ces actes paieront , affirment Jacques Sampeur , Lilianne Pierre Paul et Max Chauvet de l’ANMH.Le chef a.i. du Parquet de Port-au-Prince , Riquet Brutus , annonce que l'action publique est mise en mouvement.
A l’attaque de groupes armés contre ses émetteurs , l’ANMH opppose unité et solidarité . La formule a marché. Pour preuve , ceux qui voulaient réduire Lilianne Pierre Paul au silence en bousillant l’émetteur de Radio Kiskeya l’ont plûtot propulsée un peu partout sur le cadran . Mercredi , elle a présenté avec Naomie Calixte ( Radio Métropole ) et Fritz Chéry( Signal FM) un journal historique à Radio Métropole et diffusé à travers le pays . Le journal , débuté à 16 heures qui a eu le soutien de divers reporters de différents médias , s’est terminé après 18 heures.
P-AU-P. REPORTERS SANS FRONTIÈRES ET DES ACTES DE SABOTAGE DES RADIOS,
Reporters sans frontières est vivement préoccupée après le sabotage du matériel de retransmission de plusieurs médias entraînant l'arrêt des émissions de huit radios et d'une chaîne de télévision.
"Nous demandons aux autorités de mener une enquête exhaustive sur ces actes de sabotage et de nous tenir informés de leurs conclusions", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières. "Ce type d'attaque contre la liberté de la presse est inédit en Haïti. Nous craignons que cela se répète si les auteurs ne sont pas sanctionnés", s'est inquiétée l'organisation. "Encore une fois, il appartient au gouvernement du président Aristide de mettre fin à la complaisance dont il fait preuve à l'égard des agresseurs de la presse", a conclu Robert Ménard.
Le 13 janvier 2003, un commando de plusieurs hommes armés et cagoulés ont détruit les équipements de transmission de huit radios de tendances diverses : Radio Commerciale, Radio Plus, Radio Kiskeya, Magic Stereo, Signal FM, Mélodie FM, Radio Ti Moun et Radio Galaxie. Les huit radios ont été contraintes de cesser d'émettre. L'émetteur de la chaîne Tele Ti Moun a également été détruit.
Les inconnus se sont présentés au local où se trouvent les émetteurs des radios privées, dans le quartier de Bouthillier sur les hauteurs de Port-au-Prince. Selon le gardien du local, Beyou Vil, qui a été ligoté au cours de l'opération, les inconnus, qui circulaient à bord d'un 4x4 de location, ont gravement endommagé les installations à coups de masse et de marteau. Le sabotage, qui a duré quinze minutes, n'a pas été revendiqué.
D'après les estimations de Fritz Joassaint, propriétaire du site et de la radio privée Magic Stereo, les dégâts se monteraient à plus de 400 000 dollars (315 000 euros). Une dizaine de jours seront nécessaires, selon lui, pour remettre en service les équipements.
Parmi les radios privées touchées, Signal FM et Radio Kiskeya avaient donné une large couverture aux manifestations organisées par l'opposition ces dernières semaines pour réclamer le départ du président Aristide. Liliane Pierre-Paul, directrice de Radio Kiskeya, a accusé le gouvernement "d'être responsable de ces incidents dans la mesure où il mène une campagne de discrédit et de haine contre la presse indépendante".
Radio Commerciale et Mélodie FM sont considérées comme proches de Fanmi Lavalas (le parti au pouvoir). Radio et Tele Ti Moun appartiennent à la Fondation du président Aristide pour la démocratie. Selon Marvel Dandin, de Radio Kiskeya, la destruction de leur matériel pourrait s'expliquer par le fait que, sur le site, les émetteurs ne sont pas identifiés.
Six journalistes de Radio et Tele Ti Moun avaient dû quitter le pays début décembre 2003 après avoir fait des révélations sur le fonctionnement de ces médias. Ils avaient notamment accusé la direction de leur faire volontairement courir des risques afin que le président Aristide puisse se prévaloir de compter des reporters de médias progouvernementaux parmi les journalistes tués. Deux professionnels de la presse ont été tués depuis avril 2000 en Haïti. Dans les deux cas, des proches du pouvoir mis en cause n'ont pas été inquiétés.
P-AU-P. AUTRE MANIFESTATION DES ÉTUDIANTS.
Les étudiants de l’Université d’Etat d’Haiti (UEH) devraient gagner les rues de Port-au-Prince , une fois de plus , ce jeudi 15 janvier 2004, pour exiger la démission du Président Jean Bertrand Aristide .
Cette manifestation qui partira de l’INAGHEI entre dans le cadre de la vaste mobilisation déclenchée par la Plate-forme Démocratique qui regroupe les partis de l’Opposition , les organisations de la Société Civile et les étudiants . Ces derniers , fer de lance , du mouvement anti-Lavalas depuis l’assaut des partisans armés du Pouvoir sur l’Université , le 5 décembre 2003 , invitent la population à continuer à supporter la mobilisation . Ils affirment qu’ils ne cesseront toute manifestation qu’après le départ du Président Aristide .
Lors d’un point de presse , le mercredi 14 janvier , les étudiants en ont profité pour faire des révélations relatives à un plan d’infiltration des manifestations organisées contre le Pouvoir Lavalas. Jean Louis Anthony, membre du Comité de crise au sein de l’Université, indique que le régime prévoit de déléguer des partisans au sein des marches et faire feu en direction des élèves et faire porter le chapeau aux étudiants .
D’un autre côté, les étudiants appellent la communauté internationale à se positionner clairement sur le dossier de la crise en Haiti face à un gouvernement « hors la loi ». Ils en profitent pour mettre en garde l’Opposition coup contre toutes négociations avec le Président Jean Bertrand Aristide .
A l’INAGHEI , mercredi , les étudiants avaient organisé un concert de casserole et dressé des barricades en raison de la présence , disent-ils , d’un groupe de partisans du chef de l’Etat .
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Toutes et tous contre l’obscurantisme et le despotisme
mardi 9 décembre 2003
Communique de la PAPDA
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mardi 9 décembre 2003
Communique de la PAPDA
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7 decembre 2003
La Plate-forme haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif (PAPDA) exprime sa plus vive indignation face aux actes perpétrés contre l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) le vendredi 5 Décembre 2003.
1.- Les faits : Un massacre planifié
Au cours de la journée du 5 Décembre des attaques violentes ont été dirigées en particulier contre l’Institut National d’administration, de Gestion et des hautes Etudes Internationales (INAGHEI) et la Faculté des Sciences Humaines (FASCH). Ces attaques ont conduit à la destruction d’une partie importante du mobilier de l’INAGHEI et à la destruction du mobilier, des équipements informatiques, d’une grande partie des archives administratives et académiques, d’un véhicule pick-up tout terrain et à l’endommagement d’une partie importante des infrastructures de bureau et de l’édifice abritant la Direction administrative et académique de la FASCH. Les assaillants se sont attaqués aussi de façon délibérée à l’intégrité physique des étudiants et des professeurs qui se trouvaient dans le bâtiment de la FASCH lors de l’assaut. Les caméras ont montré une bastonnade féroce et prolongée de 2 étudiants de l’INAGHEI et l’un d’entre eux a failli être précipité dans le vide par ses bourreaux. Les attaques menées contre les vies et les biens à la FASCH en début d’après-midi du vendredi peuvent être assimilées à un véritable massacre. Le bilan provisoire établit 23 blessés graves hospitalisés et un grand nombre de blessés non identifiés qui ont regagné leurs domiciles sans avoir reçu préalablement les soins exigés par les sévices corporels subis. Au cours de ce massacre les assaillants ont fait usage d’une panoplie d’armes et d’instruments offensifs incluant des revolvers, des bâtons géants, des barres de fer, des débris de chaises, des chaînes, des armes tranchantes de toute sorte, des frondes sophistiquées (fistibal) avec une claire intention de tuer et de mutiler leurs victimes. Les tentatives de meurtre ont été aussi accompagnées de pillage et de vols.
Comble d’infamie les bourreaux se sont attaqués au Recteur (Pierre Marie Paquiot) et au Vice-Recteur (Wilson Laleau) de l’UEH qui, malgré qu’ils se soient préalablement identifiés, ont subi des sévices corporels graves : Des coups de chaînes et de bâtons sur le crâne et le visage, des coups de bâtons en fer sur les genoux. C’est ainsi que Monsieur Paquiot, Recteur fraîchement réélu se trouve sur un lit d’hôpital avec les deux jambes brisées. En s’attaquant délibérément aux plus hautes autorités de l’Institution, veut-on nous transmettre un ordre déguisé de fermeture de l’UEH ? Serions-nous revenus au temps de l’esclavage quand les colons mutilaient physiquement les esclaves pour vaincre leur résistance et les réduire au silence ?
Dans le but de prolonger cette violente vague de répression et de tenter de terroriser le mouvement des jeunes universitaires et l’ensemble de la population, des étudiants ont été appréhendés dans la nuit du 5 au 6 décembre à l’hôpital du Canapé Vert et torturés au Commissariat de Port-au-Prince. Des hommes lourdement armés ont fait irruption dans la nuit du 6 au 7 décembre dans les locaux du dortoir des étudiants de la Faculté d’Agronomie.
La violence et la cruauté de ces attaques en font des actes inédits dans toute l’histoire de la vie nationale. Même au temps des baïonnettes et tout au cours du vingtième siècle nos satrapes n’ont jamais été si loin dans leur mépris des lieux de transmission du savoir. Avec ou sans barbarie de ce type, les rébellions des jeunes scolarisés sonnent le glas des dictatures.
2.- Une guerre permanente contre l’Université, contre l’intelligence et contre la nation
L’attaque perpétrée contre l’UEH n’est pas un événement isolé et est loin d’être le fruit du hasard. Depuis plus de deux ans les pouvoirs publics tentent par tous les moyens, et ceci au mépris de l’esprit et des prescrits de la Constitution de 87, de bâillonner la population et d’éliminer les possibilités d’expression et d’affirmation d’une parole critique. Cette posture va des interdictions formelles de manifester émises par les mairies aux intimidations de toutes sortes accompagnées d’interventions brutales de la PNH qui n’hésite pas à utiliser des armes à feu contre la population. L’arme favorite des autorités est l’organisation de bandes paramilitaires mercenaires, équipées et protégées par la PNH rappelant les méthodes des hordes fascistes de Mussolini. La liste de leurs interventions serait trop longue pour être énumérée ici. Mais la continuité de ces agressions ne peut laisser planer aucun doute sur leur caractère planifié et systématique. Il s’agit donc d’une politique décidée et élaborée aux plus hautes sphères des responsables de l’Etat.
Dans le cas des violentes attaques du vendredi 5 décembre les éléments de collaboration active entre les patrouilles de la PNH et les «  Chimères » sont visibles et indiscutables. Selon des témoignages que nous avons reçus, un véhicule tout-terrain de la PNH a amené un stock de pierres pour les assaillants à l’avenue N. La passivité des agents de la PNH était évidente par exemple quand les assaillants ont mis le feu à un véhicule de la Faculté sous les yeux et à quelques mètres d’un agent CIMO qui n’a pas levé le petit doigt pour protéger les biens d’un organisme de l’Etat. Toutes les atrocités commises tant à l’INAGHEI qu’à la FASCH ont été réalisées sous les yeux des agents de la PNH et aucune arrestation n’a été faite. Les assaillants ont pu regagner leurs domiciles jouissant d’une totale impunité malgré la gravité des faits commis en plein jour. Il nous faut donc reconnaître que les assauts contre l’UEH ont été décidés et exécutés par le régime en place et les 2 Chefs de l’Exécutif de même que le Ministre de la Justice, les responsables du CSPN, les responsables de la PNH en portent l’entière responsabilité.
Le Pouvoir de Jean Bertrand Aristide croit-il que la peur et la terreur sont capables de vaincre les mouvements sociaux ? Nous avons vu des étudiants de la FASCH ensanglantés continuer à crier «  à bas Aristide ». Cette violence aveugle et stupide ne fait que renforcer la détermination des militants et l’indignation ne peut que grossir les rangs des protestataires. Le Peuple haïtien a déjà prouvé par son combat victorieux contre la dictature des Duvalier en 85/86 et contre la dictature militaire de 91 qu’elle avait définitivement rompu avec la peur et qu’elle est toujours prête à défendre sa dignité face aux bourreaux et tortionnaires de tout acabit.
La guerre contre l’UEH qui se manifeste aujourd’hui sous des formes plus violentes n’est pas nouvelle. Elle peut être comprise dans les méandres de la gestion budgétaire et de l’insignifiance des crédits accordés à cette institution (moins de 1% du Budget national) malgré son importante croissance en termes d’effectifs au cours des 10 dernières années, dans la priorité accordée à des instituts d’éducation supérieure liés directement à la personne du Chef de l’Etat, dans les nombreuses agressions subies par l’institution au cours des élections (pour le renouvellement du Rectorat) de l’année 2002 et dans la tentative grossière de mettre fin à l’autonomie de l’UEH parrainée par le Ministre de l’Education d’alors et prolongée par une Loi inique sur l’enseignement supérieur élaborée sans consultation aucune avec les membres de la communauté universitaire. L’UEH, son millier d’enseignants et ses plus de 12.000 étudiants ont été ciblés comme des ennemis du pouvoir en place et de nombreuses décisions semblent participer du désir de la déstructurer. Pourquoi cette haine contre l’UEH qui permet aujourd’hui à des jeunes de recevoir, avec un coût modique pour leurs parents, une formation scientifique ? Pourquoi cet acharnement contre le secteur public de l’enseignement supérieur ?
Après la domestication des Pouvoirs judiciaires et législatifs, la guerre sans relâche menée par le Pouvoir en place contre l’Université et contre la presse est en fait une guerre contre l’ensemble de la nation haïtienne. Pour affermir un pouvoir despotique personnel il faut éliminer tout espace de critique et de parole libre. L’ennemi n’est pas seulement l’UEH. Rappelons que récemment les élèves du Lycée Pinchinat de Jacmel ont été maltraités dans l’enceinte même de leur établissement scolaire parce qu’ils protestaient, à juste titre, contre l’augmentation des frais. Il s’agit donc d’une attaque globale contre le secteur de l’enseignement et la jeunesse dans son ensemble. La destruction d’un segment important de l’enseignement supérieur et la déstructuration du monde de l’enseignement sont des éléments qui prennent place dans un projet plus global de domestication de la nation. A bon entendeur salut. Les Universités privées doivent se mobiliser aux côtés de l’UEH et l’ensemble du monde de l’éducation doit fournir une riposte à ces agressions. Il nous faut au plus vite arrêter ce processus de destruction de la nation.
Le Pouvoir Lavalas a toujours affirmé son mépris de l’intelligence et de la réflexion critique. L’expression de la pensée libre et toute contestation sont bannies. C’est peut être cette peur de la réflexion qui est à la base d’une politique incohérente, insensée et suicidaire qui contribue activement à détruire notre pays.
3.- Solidarité avec le combat des étudiants / Mobilisation générale et permanente contre l’obscurantisme et le despotisme
Nous exprimons ici notre solidarité avec les étudiants de l’UEH et avec leur mouvement de contestation. Ils ont le droit de s’exprimer. Les citoyens haïtiens partagent leur indignation face à la dégradation de la situation économique et sociale et l’effondrement moral de la communauté nationale conséquences d’une gestion médiocre qui prolonge les souffrances de la population notamment par son entière soumission à la logique de la mafia internationale aux dictats les plus aberrants des Institutions financières internationales (IFIs) et du Département d’Etat. La conscience nationale se reconnaît dans les cris de ces étudiants qui proclament l’échec total de la politique actuelle et la nécessité du départ immédiat du Chef de l’Etat. Nous appuyons donc la décision des étudiants de poursuivre leur mobilisation et demandons à tous les autres secteurs de la nation de s’associer activement à leurs revendications. Les responsables de l’Etat doivent, prendre les dispositions pour que tous les coupables, auteurs, co-auteurs directs et indirects des atrocités du vendredi 5 Décembre soient poursuivis et reçoivent un châtiment exemplaire.
Les étudiants injustement appréhendés doivent être remis en liberté immédiatement et sans conditions, leurs bourreaux doivent recevoir les châtiments prévus par la Loi.
L’ensemble du secteur de l’enseignement est aujourd’hui menacé et nous demandons aux enseignants, étudiants et élèves de tous les niveaux de se solidariser au NON exprimé par le mouvement des étudiants depuis plus d’une année.
Nous demandons à tous les secteurs d’exprimer de façon visible et concrète leur solidarité avec les Recteurs Pierre Marie Paquiot et Wilson Laleau, avec les instances de direction de l’UEH et en particulier avec les Professeurs et les étudiants de l’INAGHEI et de la FASCH qui ont subi dans leur chair les actes barbares du vendredi 5 décembre.
Il faut aujourd’hui tout mettre en œuvre pour défendre le pain de l’instruction menacé par un pouvoir despotique et obscurantiste. Le massacre de nos enfants doit cesser !! Notre pays ne peut accepter d’être dirigé de cette manière. Tous les fils et filles de la nation doivent se mobiliser contre l’obscurantisme et contre le despotisme !!
Port-au-Prince, le 7 Décembre 2003
Camille Chalmers, Directeur Exécutif
Yves-André Wainright, Responsable de Programme
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Wouuuyyyyyy menm Fokal te pase anba represyon bann sovaj lavalasyen yo. Yo te mete anpil pou Madan Pierre Louis ki nan tèt yon lot polis jounen jodyè a. Se bann madigra mal maske, moun sovaj, ak yon rejim fannfwa yo te vle rete sou pouvwa. Adyero a la ti pèp enkonsysan.
Note de presse de la Fondation Connaissance et Liberté-Fokal
à l’occasion des événements du 5 décembre 2003
La Fondation Connaissance et Liberté-Fokal veut absolument faire entendre sa voix pour condamner avec la plus grande fermeté les actes de brigandage d’une rare violence dont ont été victimes le vendredi 5 décembre 2003, les étudiants/étudiantes de la Faculté des Sciences Humaines (FASCH) et de l’Institut National de Gestion et des Hautes Etudes Internationales (INAGHEI), à Port-au-Prince.
Ce jour là, la proximité de notre Centre Culturel de l’Avenue Christophe avec les deux facultés, mais particulièrement avec la Faculté des Sciences Humaines dont les locaux sont visibles à l’arrière de notre propriété, nous a permis de voir, et, dans une certaine mesure, de vivre, la terreur et l’horreur. En plus de tout le personnel de Fokal et de la Bibliothèque Monique Calixte qui a assisté à ce déchaînement de haine, l’Attachée culturelle ainsi que le nouveau Conseiller Culturel du Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France étaient, par coïncidence, en visite de courtoisie à Fokal depuis 10:00h a.m. Comme nous, ils ont vu et comme nous, ils ont été pris en otage pendant toute la journée jusqu’ à 4h p.m.
Ce dont nous avons été témoin justifierait donc, à lui seul, notre colère et notre indignation.
Mais notre prise de position vient également du fait que Fokal est une institution qui depuis 1996 travaille principalement dans le domaine de l’éducation. A ce titre, devant le manque, et dans certain cas, l’insignifiance des ressources accordées par l’Etat au budget de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH), et sachant le rôle que joue l’Université dans la formation, la recherche et par là même dans le devenir de la nation, Fokal a soutenu les efforts de plusieurs facultés de l’UEH en accordant des appuis à leurs bibliothèques, leurs salles informatiques, leurs laboratoires, et également à la mise en œuvre de certains programmes d’études. Cela a été le cas pour la Faculté des Sciences Humaines et, dans une moindre mesure, pour l’INAGHEI. Nous ne pouvons pas nous taire lorsque des hordes lavalassiennes envahissent ces Facultés en massacrant des étudiants/étudiantes, en mutilant le Recteur de l’Université, en frappant le Vice-Recteur et en saccageant certaines infrastructures que nous avions aidé à construire.
Nous devons ajouter à cela qu’à Fokal nous avons également mis en œuvre un petit programme d’aide aux étudiants pour ceux et celles qui, faisant preuve d’un bon dossier académique et désireux d’entreprendre des études universitaires, n’en ont malheureusement pas les moyens. Dans la mesure du possible, Fokal les aide à se procurer les livres et autres matériels dont ils ont besoin pour leurs études. Nous avons appris que certains de ces étudiants ont été également victimes.
De notre local de l’Avenue Christophe, nous avons pu suivre minute après minute, pendant plus de six heures, le fil des évènements.
Ce matin là, dès 9heures a.m:
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Nous avons vu des groupes de milices lavalassiennes, communément appelées «chimères» se regrouper devant notre local visiblement déterminés à attaquer la manifestation d’étudiants prévue pour ce jour-là.
Nous avons vu les armes qu’ils exhibaient, armes à feu, matraques en bois et en fer, piques, pierres et toutes sortes d’objets susceptibles de blesser et tuer.
Nous avons vu leurs chefs, hommes et femmes, armés eux-aussi, équipés de walkie-talkies et de téléphones portables, organiser et donner des consignes aux commandos qui devaient attaquer les étudiants/étudiantes.
Nous avons vu la police, non pas impassible comme on dit qu’elle l’a été devant les facultés, mais absolument complice et, à plusieurs occasions pendant cette journée de l’horreur et de la honte, ouvrir la voie pour que les chimères attaquent, et aussi pour couvrir leurs arrières.
Nous avons vu des enfants de douze ou quinze ans, certains en uniformes scolaires, utilisés par les milices lavalassiennes pour lancer des pierres et attaquer les étudiants/étudiantes, armes à la main.
Nous avons vu notre espace (non-bâti) envahi par la police et les chimères, et nous avons assisté impuissants à la mise à feu d’une petite maison inhabitée sur une propriété qui appartient à Fokal et à partir de laquelle on peut voir l’arrière de la FASCH. Et lorsque l’incendie menaçant de se propager et de nous détruire a été maîtrisé par notre personnel avec l’aide des voisins, nous avons vu les chimères revenir à la charge et se retourner contre nous, nous accusant d’être complices des étudiants/étudiantes, et dès lors, méritant que notre local et nos véhicules soient également mis à sac et incendiés. Nous avons dû nous enfermer dans notre local dont toutes les issues ont été bloquées par les chimères pendant près de 4 heures.
Nous avons vu les chimères mettre le feu une nouvelle fois à la maison, et lorsque nous avons appelé le corps des pompiers et vu arriver un camion pour éteindre l’incendie, nous avons également vu le camion hésiter devant l’entrée et repartir sans intervenir, intimidé par les vociférations des chimères.
Nous avons vu les chimères envahir la Faculté des Sciences Humaines, et nous avons imaginé ce qui s’y passait en entendant cris et hurlements. </BLOCKQUOTE>
Le Centre Culturel de Fokal offre un service de lecture publique par le biais de la Bibliothèque Monique Calixte. Par chance, ce jour là, la bibliothèque était fermée pour travaux d’aménagement. Autrement, nous aurions pu avoir sous notre responsabilité, plus d’une centaine de jeunes, écoliers et étudiants, venus étudier, lire et apprendre dans un espace conçu pour eux. Nous sommes donc d’autant plus indignés par cet acharnement contre la connaissance et l’intelligence, contre l’accès à l’information et à la culture offert à une jeunesse sans ressources.
A quinze jours de 2004, nous sommes révoltés de l’utilisation qui est aujourd’hui faite par le pouvoir d’enfants et de jeunes à qui celui-ci enseigne la violence et la haine, et entraîne délibérément sur les chemins sans issue de la déraison et de la destruction. Nous renouvelons notre foi dans la connaissance et le savoir, et nous continuerons de lutter pour l’existence de bibliothèques, d’espaces culturels libres dans notre pays, car nous sommes convaincus du rôle incontournable de l’éducation et de la culture dans la construction d’une société juste, solidaire et démocratique en Haïti.
Port-au-Prince, le 8 décembre 2003
Pour le Conseil d’Administration :
Dr. Daniel Henrys, Vice-Président
Pour la Direction :
Michèle D. Pierre-Louis
Directrice
Note de presse de la Fondation Connaissance et Liberté-Fokal
à l’occasion des événements du 5 décembre 2003
La Fondation Connaissance et Liberté-Fokal veut absolument faire entendre sa voix pour condamner avec la plus grande fermeté les actes de brigandage d’une rare violence dont ont été victimes le vendredi 5 décembre 2003, les étudiants/étudiantes de la Faculté des Sciences Humaines (FASCH) et de l’Institut National de Gestion et des Hautes Etudes Internationales (INAGHEI), à Port-au-Prince.
Ce jour là, la proximité de notre Centre Culturel de l’Avenue Christophe avec les deux facultés, mais particulièrement avec la Faculté des Sciences Humaines dont les locaux sont visibles à l’arrière de notre propriété, nous a permis de voir, et, dans une certaine mesure, de vivre, la terreur et l’horreur. En plus de tout le personnel de Fokal et de la Bibliothèque Monique Calixte qui a assisté à ce déchaînement de haine, l’Attachée culturelle ainsi que le nouveau Conseiller Culturel du Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France étaient, par coïncidence, en visite de courtoisie à Fokal depuis 10:00h a.m. Comme nous, ils ont vu et comme nous, ils ont été pris en otage pendant toute la journée jusqu’ à 4h p.m.
Ce dont nous avons été témoin justifierait donc, à lui seul, notre colère et notre indignation.
Mais notre prise de position vient également du fait que Fokal est une institution qui depuis 1996 travaille principalement dans le domaine de l’éducation. A ce titre, devant le manque, et dans certain cas, l’insignifiance des ressources accordées par l’Etat au budget de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH), et sachant le rôle que joue l’Université dans la formation, la recherche et par là même dans le devenir de la nation, Fokal a soutenu les efforts de plusieurs facultés de l’UEH en accordant des appuis à leurs bibliothèques, leurs salles informatiques, leurs laboratoires, et également à la mise en œuvre de certains programmes d’études. Cela a été le cas pour la Faculté des Sciences Humaines et, dans une moindre mesure, pour l’INAGHEI. Nous ne pouvons pas nous taire lorsque des hordes lavalassiennes envahissent ces Facultés en massacrant des étudiants/étudiantes, en mutilant le Recteur de l’Université, en frappant le Vice-Recteur et en saccageant certaines infrastructures que nous avions aidé à construire.
Nous devons ajouter à cela qu’à Fokal nous avons également mis en œuvre un petit programme d’aide aux étudiants pour ceux et celles qui, faisant preuve d’un bon dossier académique et désireux d’entreprendre des études universitaires, n’en ont malheureusement pas les moyens. Dans la mesure du possible, Fokal les aide à se procurer les livres et autres matériels dont ils ont besoin pour leurs études. Nous avons appris que certains de ces étudiants ont été également victimes.
De notre local de l’Avenue Christophe, nous avons pu suivre minute après minute, pendant plus de six heures, le fil des évènements.
Ce matin là, dès 9heures a.m:
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Nous avons vu des groupes de milices lavalassiennes, communément appelées «chimères» se regrouper devant notre local visiblement déterminés à attaquer la manifestation d’étudiants prévue pour ce jour-là.
Nous avons vu les armes qu’ils exhibaient, armes à feu, matraques en bois et en fer, piques, pierres et toutes sortes d’objets susceptibles de blesser et tuer.
Nous avons vu leurs chefs, hommes et femmes, armés eux-aussi, équipés de walkie-talkies et de téléphones portables, organiser et donner des consignes aux commandos qui devaient attaquer les étudiants/étudiantes.
Nous avons vu la police, non pas impassible comme on dit qu’elle l’a été devant les facultés, mais absolument complice et, à plusieurs occasions pendant cette journée de l’horreur et de la honte, ouvrir la voie pour que les chimères attaquent, et aussi pour couvrir leurs arrières.
Nous avons vu des enfants de douze ou quinze ans, certains en uniformes scolaires, utilisés par les milices lavalassiennes pour lancer des pierres et attaquer les étudiants/étudiantes, armes à la main.
Nous avons vu notre espace (non-bâti) envahi par la police et les chimères, et nous avons assisté impuissants à la mise à feu d’une petite maison inhabitée sur une propriété qui appartient à Fokal et à partir de laquelle on peut voir l’arrière de la FASCH. Et lorsque l’incendie menaçant de se propager et de nous détruire a été maîtrisé par notre personnel avec l’aide des voisins, nous avons vu les chimères revenir à la charge et se retourner contre nous, nous accusant d’être complices des étudiants/étudiantes, et dès lors, méritant que notre local et nos véhicules soient également mis à sac et incendiés. Nous avons dû nous enfermer dans notre local dont toutes les issues ont été bloquées par les chimères pendant près de 4 heures.
Nous avons vu les chimères mettre le feu une nouvelle fois à la maison, et lorsque nous avons appelé le corps des pompiers et vu arriver un camion pour éteindre l’incendie, nous avons également vu le camion hésiter devant l’entrée et repartir sans intervenir, intimidé par les vociférations des chimères.
Nous avons vu les chimères envahir la Faculté des Sciences Humaines, et nous avons imaginé ce qui s’y passait en entendant cris et hurlements. </BLOCKQUOTE>
Le Centre Culturel de Fokal offre un service de lecture publique par le biais de la Bibliothèque Monique Calixte. Par chance, ce jour là, la bibliothèque était fermée pour travaux d’aménagement. Autrement, nous aurions pu avoir sous notre responsabilité, plus d’une centaine de jeunes, écoliers et étudiants, venus étudier, lire et apprendre dans un espace conçu pour eux. Nous sommes donc d’autant plus indignés par cet acharnement contre la connaissance et l’intelligence, contre l’accès à l’information et à la culture offert à une jeunesse sans ressources.
A quinze jours de 2004, nous sommes révoltés de l’utilisation qui est aujourd’hui faite par le pouvoir d’enfants et de jeunes à qui celui-ci enseigne la violence et la haine, et entraîne délibérément sur les chemins sans issue de la déraison et de la destruction. Nous renouvelons notre foi dans la connaissance et le savoir, et nous continuerons de lutter pour l’existence de bibliothèques, d’espaces culturels libres dans notre pays, car nous sommes convaincus du rôle incontournable de l’éducation et de la culture dans la construction d’une société juste, solidaire et démocratique en Haïti.
Port-au-Prince, le 8 décembre 2003
Pour le Conseil d’Administration :
Dr. Daniel Henrys, Vice-Président
Pour la Direction :
Michèle D. Pierre-Louis
Directrice
Rico- Super Star
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: Nous sommes tous des Obama français
ki koze sa apa Madan Pierre Louis te nan voye monte lejann ibenn wouuuyyyyyy
Rico- Super Star
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Jeu de rôle: dindon de la farce
Re: Nous sommes tous des Obama français
Kenbe yon ti kras kredibilite ,ARISTIDE pa t fè anyen pou mesye yo te vle kapote.Se ranplase yo te vle ranplase Aristide e yo konnen ke toutotan Aristide te la yon pa t gen chans ;paske mesye sa yo se poilitisyen lan non sèlman.
Kite m repete sa COHA te di ."
Joel je vous le jure que l'ambassadeur us avait dit quelque chose comme ça à un ministre dont je ne peux pas divulguer son nom.
Joel, c'était bien avant le coup d'état de 2004. Bien avant. Les choses ont changé par la suite mais il faut reconnaitre qu'il y avait bcp de laxisme du coté du pouvoir. La situation s'est déteriorée par la suite. Je sais Joel que c'est difficile de dire la vérité mais il faut le dire pour que nous ne répétions plus les mêmes erreurs.
Je n'ai absolument rien contre Aristide. J'aime mon pays et je refuse de donner un chèque en blanc aux politiciens haitiens . Il faut le dire que le président Aristide a des défauts. Il a des forces j'en conviens. Mais les faits sont là. Deux coups d'état. Assez c'est assez. Comment peut-il me convaincre qu'il pourra terminer un autre mandat au Palais National ? Deux coups d'état en moins de dix ans. kett. An nou pale Joel. An nou di verité même leu anpil moun pa dako ak nou. Haiti doit aller de l'avant. Mwen bouke ak coup d'état. Mwen bouke ak moun ki pa ka dirige ... voilà mon problème. Ce n'est pas la personne d'Aristide mon probleme mais le président qui ne peut pas prévenir et combattre les coups d'État .men pwoblem ak Aristide.
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Solidarité et Unité pour sauver Haiti
Re: Nous sommes tous des Obama français
LI ALE ,LI TOUNEN ARISTIDE FE SA DEJA!!!!POU KI SA W PA VLE NEG LA TOUNEN NAN PEYI L.KOTE SA DERANJE W?OU GEN YON DWOL KONSEPSYON DE DEMOCRATIE....
piporiko- Super Star
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Re: Nous sommes tous des Obama français
Marc,
ou wè m di se pou Aristide prezidan;epitou ki sa m genyen pou m wè nan sa ;se pèp Ayisyen an ki pou deside.
Yon bagay MARC;SI pa t gen twoup MINUSTAH yo sou teren an ,ou panse ke mesye yo pa t ap chache bay PREVAL koudeta?
Si repons ou se non ,sè ke ou pa konnen moun lan peyi kote nou sòti an.
Ou t ap tande mesye yo t ap di w ke PREVAL vyole konstitisyon e si pa gen atik yo ka envoke ,yo t ap envante l.
Depi bagay MONTANA a ,yo t ap koumanse lan kò PREVAL.Se pou w serye wi Marc.
Se mesye sa yo wi ki malad;se lan kò yo pou ta tonbe ,si w ta vle fè yon bagay itil!
ou wè m di se pou Aristide prezidan;epitou ki sa m genyen pou m wè nan sa ;se pèp Ayisyen an ki pou deside.
Yon bagay MARC;SI pa t gen twoup MINUSTAH yo sou teren an ,ou panse ke mesye yo pa t ap chache bay PREVAL koudeta?
Si repons ou se non ,sè ke ou pa konnen moun lan peyi kote nou sòti an.
Ou t ap tande mesye yo t ap di w ke PREVAL vyole konstitisyon e si pa gen atik yo ka envoke ,yo t ap envante l.
Depi bagay MONTANA a ,yo t ap koumanse lan kò PREVAL.Se pou w serye wi Marc.
Se mesye sa yo wi ki malad;se lan kò yo pou ta tonbe ,si w ta vle fè yon bagay itil!
Joel- Super Star
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Jeu de rôle: Le patriote
Re: Nous sommes tous des Obama français
Que signifie le concept Obama francais???
Sous-entend-il un président bon papa qui mettra en place un ensemble de programmes sociaux pour soutenir la classe moyenne, comme cela se fait en France?
Ce sera dommage si des gens pensent ainsi. Obama n'a pas un baton magique et je doute fort qu'il pourra faire quelque chose pour faire sortir la classe moyenne de cette catastrophe financière.
A mon humble avis, Obama devra inviter les gens à faire comme lui, de son enfance à nos jours: "naje pou soti".
Sous-entend-il un président bon papa qui mettra en place un ensemble de programmes sociaux pour soutenir la classe moyenne, comme cela se fait en France?
Ce sera dommage si des gens pensent ainsi. Obama n'a pas un baton magique et je doute fort qu'il pourra faire quelque chose pour faire sortir la classe moyenne de cette catastrophe financière.
A mon humble avis, Obama devra inviter les gens à faire comme lui, de son enfance à nos jours: "naje pou soti".
Invité- Invité
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